Trey Hawkins, tiré dans la merde malgré lui.

** Le carnet dans lequel sont écrites ces pages est plié, souillé, parfois déchiré. Certaines pages sont marquées par des trous de cigarettes, d'autres sont tâchées ou encore imbibées d'alcool. **

6 juin 2015

Commençons par une entrée en matière dramatique.
Si vous lisez ces mots... c'est que je ne suis plus là pour les conter. Je dois être enterré six pieds sous terre, ensevelis sous de la merde et du fumier, ou peut-être que je sombre dans une vieille maison en bois, le corps troué de balles de Remmington, Berreta, et autres armes de guerre, avec au loin le sifflement de sirènes de police hurlantes. Je ne sais pas comment ça va finir. J'en ai pas la foutue idée.

Moi... je suis personne. J'étais juste un simple type qui bossait pour Henry Projetto. Ma rencontre avec Henry a été inhabituelle. C'était fin mai '15. À cette époque, je vagabondais encore dans les villages non loin de Palomino Creek, profitant de l'air de campagne et échappant à toute la misère liée à Los Santos. J'étais un fana' de vélo. Qu'est-ce que je pouvais en rouler des kilomètres... Ça me permettait de rencontrer du monde, de voir un peu les habitants d'ici et là, de discuter avec, de rigoler, parfois. Et un jour, tout simplement, je me suis fait abordé par un type en berline. Il était bien sapé, propre. Il était relax, comme gars, il pouvait vous mettre en confiance dès la première rencontre. Il m'a demandé ce que je faisais, qui j'étais. Il m'a parlé d'un bar qu'il a ouvert, à la juste frontière entre Mulholland et Vinewood, non loin d'un Burger Shot. Il m'a proposé un taff' là-bas, en tant que barman.

Tout a commencé dans ce fichu bar. J'ai tout de suite compris où j'étais et surtout avec qui j'avais affaire quand des bonhommes dénommés Gerry et Terry ont débarqué. Leurs conversations n'étaient axées que sur le pognon. Pognon, pognon, pognon. Y'a bien qu'un seul type de gens qui n'parlent que de ça. Sans le savoir, j'allais entrer dans un environnement rempli d'emmerdes...

j'aime bien

Merci.

Pas mal

J'aime bien les présentations par dates, GG !

Plus disponible ?

Mec.. ça datait de 2011 au moins xD. J'en referai un si la motivation revient!

Ah autant pour moi, je pensais que c'était ton histoire de cycliste !

Et bien voilà, j'ai écris quelques mots ! La v'là ton histoire de cycliste

Cool ! 
Tu n'es donc plus le cycliste innocent que j'avais rencontré. Je l'avais bien remarqué quand t'étais passé m'acheter une arme avec la demoiselle

Putain, à chaque fois que je te vois, je vois l'évolution de ton personnage, c'est vraiment kiffant !

Fais nous un nouveau chapitre ou tu parle des Heaven s'il te plait !

12 juin 2015

Je me rappelle de cette chanson d'Immortal Technique, The Point Of No Return. Je pense qu'aujourd'hui, j'ai franchis ce point... et avec les deux jambes. Ces derniers jours, j'ai pas su écrire. Trop d'emmerdes, trop d'bordel à gérer. J'avais pas le temps pour écrire. Viennent de passer les plus intenses journées de ma vie. Maintenant, j'ai l'impression que si je prends pas l'temps.. y'aura plus rien à écrire. J'ai manqué de me faire brûler vif, avant-hier soir. Y'a trois jours, j'ai manqué de me faire tabasser. Peut-être à mort, peut-être jusqu'à être dans le coma. S'il existe un moyen pour revenir en arrière.. dites le moi, par pitié.

Ça a commencé vraiment à merder quand Dino et Edmundo, de très vieux amis d'enfance, sont revenus sur Los Santos. Ça me faisait plaisir de les revoir, de me taper des tranches de rire avec ces gars. On cherchait un peu tous à trouver un truc, un job ou quoi que ce soit, qui nous permettrait d'nous faire du blé. Moi j'étais avec Henry, bien que je savais pas trop jusqu'où ça allait aller. Dino et Edmundo, de leur côté, ont rencontré un biker, Tyson de son nom. Il était en train de fonder son club, The Heavens Guardians MC. Tyson avait besoin de personnes de confiance, de ressources, pour bien lancer son truc. J'ai vu là une opportunité d'me faire du blé et de me faire un nom, j'ai donc mis les deux pieds dedans. Et seulement quelques jours plus tard, me voilà à gérer le pognon du club. Un putain d'trésorier, que j'étais. Pour moi, à la base, c'était juste un club parmi tant d'autres.

Mais.. les emmerdes ont aussi vite commencées. Un MC concurrent, le Sanudos MC, était en guerre contre notre club. Jusqu'à il y a quelques jours, ça me semblait être une guerre puérile. Apparemment, un type des Sanudos était venu dans notre club, et a demandé aux Heavens de retirer le patch Los Santos. On avait pas vraiment de raison de le retirer. Après tout, on avait l'accord des Hells Angels, les Hells putain d'Angels, pour porter ce patch. En plus, Dino et la bande ont déjà fait des sâles trucs pour des arabes qui sont dans l'circuit. On avait donc des puissants alliés et déjà des ressources. Du coup, on a refusé de retirer le patch. Je sais pas ce qu'il s'est passé ensuite pour le Sanudos. Je pense toutefois avoir une idée. Le lendemain de cette histoire, quand je me rendais au club, je n'ai vu que des cendres. Ma bécane et plein d'autres bécanes étaient complètement défoncées. Des impacts de balles, le moteur qui fumait d'une fumée plus noire que mon cuir. Les Sanudos se sont montré.

Ce qui m'a le plus effrayé dans cette histoire... c'est l'absence de conscience des autres gars des Heavens Guardians. Aussitôt notre bar était crâmé que Tyson et Boby, un autre gars du club, ont cherché un nouveau bar. Ils en ont trouvé un meilleur, et le tout solidifié par une nouvelle alliance. Les gars ne cherchent qu'une chose, c'est se retaper pour préparer leur vengeance. Mais putain, jusqu'où ça va aller? Les Sanudos ont montré qu'ils étaient capables de brûler notre chez nous, et nous on trouve rien d'autre à faire que de se trouver une autre maison pour les défoncer encore plus violemment? Merde. J'vous l'avais écris en première ligne, et je le ré-écris ici. Je sais pas où ça va se finir, mais c'est sûr que ça va mal se terminer. J'espère juste que je serai pas du mauvais côté quand ça se terminera.

16 juin 2015

À partir de quand ça a merdé? À partir de quand on a pu pensé que c'était une bonne idée de vivre avec des types pour lesquels ça ne dérange absolument pas d'assouvir leur putain de besoins sexuels sur une amie de leur propre "frère". Frère. Ah, il s'avère que c'est une belle connerie aussi, ça. Au moment même où tu poses le doute sur le club, sur les actes de certains, on te place un couteau sous la gorge. Je me demande quand j'ai pu accepté l'idée d'ôter la vie d'une femme.. d'une personne qui a des sentiments, une vie, des gens qui tiennent à elle, d'un être humain.. tout ça pour des billets verts?! Est-ce qu'j'fais vraiment ça pour des papiers verts, ou j'fais ça pour éviter d'me retrouver de l'autre extrémité du canon? Quel putain d'égoïsme.

Que coûte une vie? Certains diront que ça n'a pas de valeur. Moi je vous dis : $40,000. C'est le prix donné pour qu'on bute une femme qui s'avère gérer une société dans cette ville merdique. Dans cette histoire, ce qui me débecte le plus, c'est mon frère, Tyson. Notre président. Celui qu'on soutient. Celui pour qui on donne sa propre vie. Et c'est ce même type qui demande à ce que ce meurtre passe pour un viol. Un viol. Putain.. Je me répugne en écrivant ça.


**Le reste de la page sera illisible, tachée par l'alcool.**

Señor' a écrit:C'est pas mal. J'aime beaucoup ta présentation ainsi que les chapitres par dates. Continue ainsi! GG.

Juste, explique-moi, pourquoi tu soulignes les premières lettres.
C so swag

il a leave il risque pas de voir

Tu dois tout faire toi même. Lettre par lettre