Aaron Reyes Calderón : L'histoire d'un agent.

Nom: Reyes Calderón
Prénom: Aaron Eduardo
Sexe: Mâle
Né le trois Décembre mille neuf-cent quatre-vingt-un à Madrid
Nationalité: Américo-Espagnole
Empreintes digitales :

Empreintes rétiniennes:

Diplômes : Doctorat de psychologie à l'université d'Harvard.
Date d'admission en tant qu'agent fédéral: 6 novembre 2011
Actuel grade : Agent spécial en charge
Actuellement en service dans l'agence de Los Santos, California, United States of America

Un bilan médical est également présent dans le dossier de l'agent

Etat général du corps:
Musculature: Sportive
Masse: soixante-douze kg | Taille: cent quatre-vingt-cinq cm
Affection particulières influant sur un long ou moyen terme: /
Affectation incurable: /

Capacités visuelles:
Vision du relief: Parfaite
Vision des couleurs: Parfaite
Bilan visuel- Oeil gauche: 10 /10 | Oeil droit: 10 /10
Affectation altérant à moyen ou long terme la vision du candidat: Myopie corrigée au laser expliquant l’acuité visuelle
Affection irréversible: /

Bilan Sanguin:
Diabète, anémie, carence, ou autre phénomène ponctuel ou traitable: /
Infection du sang: /
Immunodéficience ou infection sanguine: /
Toxicomanie ou traces de stupéfiants: /
Trace de tabac et/ou d'alcool: /
Trace de virus ou affections quelconques: /


Audition:
Audition oreille gauche: Très bonne
Audition oreille droite: Bonne
Problèmes auditifs: /

Psychisme
Capacité de mémorisation: Normale
Troubles du comportement: Non
Affection d'ordre psychomoteur: Non
Affection mentales: Non
Psychisme général: Aucun trouble du comportement à déplorer

Je jure sur l'honneur, sur la bible et la constitution américaine du 4 juillet 1776 que l'ensemble des données transmises à l'agence du Federal Bureau Of Investigation n'est que la stricte vérité. Je sais également que dissimuler des informations est passable de sanction judiciaires.

Dernière mise à jour du dossier: Premier février 2012

Chapitre I: Qu'est-ce que je fous ici...

Je n'aurai jamais du envoyer ce fichu dossier à Washington... Me voilà à présent dans un camp d'entrainement de Marines, sur une base navale, où je ne vois que des mecs en treillis tout la journée. Je cours, je saute, je tire, je me fais réprimander par les instructeurs : REYES ! Vous n'êtez qu'une grosse merde, bougez vot' cul ou vous retournez dans votre PUTAIN DE TROU A RAT. Vous êtes censé devenir l'élite de la nation.. SUMMER ! Arrêtez de pleurnicher!...
Mes muscles sont endolories, et ça ne fait que 3 mois que je suis ici, servir la nation, c'est bien beau leur histoire, mais j'ai tellement mal! Et encore, je ne savais pas que le plus dur allait être à venir...

Chapitre II: Los Santos, me voilà!

Les noms défilaient solennellement dans Quantico, la fin de notre formation était enfin venue, nous allions être dispatchés dans tout le pays. Beaucoup d'entre nous avaient abandonné en cours de route, sur les 1000 que nous étions, 200 assistaient à la cérémonie. J'attendais avec impatiente d'entendre mon nom, l'instructeur chef Flint allait m'appeler, toutes les places pour Washington avaient été prises, ici, on disait que c'était les plus mauvais pour la capitale, des grattes papiers sans grand intérêt...
Quand mon nom retentit, j'avançai sur l'estrade et me postai près de Flint, il annonça donc : Monsieur Aaron Eduardo Reyes Calderòn, 21.5/30 aux tests théoriques, accepté aux pratique. Lieu d'affectation, Los Santos, California, félicitations!
Je pris donc ma lettre, souriant à excès, je ne connaissais pas cette agence, mais on disait qu'elle était dirigée par un effroyable Directeur, Gregory Ashton, il fallait du cran pour tenir là-bas...
Quelques jours après, je me rendis donc à Los Santos, et présenta ma lettre à une aimable secrétaire, je pris mes affaires, mais c'était le chaos, il se passait quelque chose d'anormal...

Chapitre III: Une drôle de rencontre

A peine arrivée, qu'on me pressait déjà d'enquêter, mais dans la soirée, j’eus vent d'un malheur survenu à mon nouveau patron, enfin, patron, si j'ose le nommer comme ça, plutôt tyran.. Il se trouvait à l’hôpital All Saints sur une des artères principales de la ville, il aurait été égorgé. De nature curieuse, une, par ailleurs, mauvaise qualité, je décidai d'aller me joindre à eux et vérifier comment l'homme était. En tant que notable d'une grande agence fédérale, je m'attendais à un visage dur, mais tout de même chaleureux. Mais la réalité était tout autre, ce Ashton, dégageait un sentiment de froideur, d'être vil, sournois, et par dessus tout, visiblement dénué de tout sentiment, et de chaleur..
De part ma formation sur le comportement humain, j'ai essayé de percer à jour cette coquille vide, mais rien, durant des jours et des jours, je suis resté dans cette pièce blanche comme la neige, à fixer cet homme, mais, toujours rien.

Un soir, tandis qu'il put sortir, j’eus pour ordre de le suivre, et ne pas le perdre, ce que je m’empressai de faire, toujours dans le but de découvrir qui il était vraiment. Il marcha, d'All Saints, à un bureau de tabac non loin de la banque, pour acheter un simple paquet de chewing-gum, et après, il rentra chez lui... Le lendemain, je décidai de continuer mes recherches, visiblement, cet homme m’obnubilait, sans que je le veuille, et surtout, sans que je sache pourquoi... Cet homme est silencieux comme la mort, et quand il se met à émettre un quelconque son, Satan revient sur terre.

Chapitre IV: Enfin Agent

Ça fait à présent deux mois que je suis dans l'agence, j'ai vu défiler des braquages, des prises d'otages, des courses poursuites interminables, des agens assez énervants, également.
D'ailleurs, j'ai commis un horrible péché, j'ai tué, en effet, j'ai du tirer. C'était un soir de Décembre, la date... Je ne me souviens plus vraiment, mais je sais qu'il neigeait. C'était vers Palomino Creek si mes souvenirs ne me font pas défaut. J'avais devant moi un véhicule, une Regina marron, un homme dedans, il venait de blesser grièvement l'agent Summer, oui, le même qui se faisait constamment enguirlander à Quantico, quelle plaie ce mec... mais au fond, il est assez sympa. Enfin bref, Summer était à All Saints, en état de choc, son bilan vital était engagé, mais ce soir, cet homme là n'avait visiblement pas l'envie de se faire arrêter. Au point où il fonça dans un mur, sorti de son véhicule, et, me regardant, arme au poing, il sourit narcissiquement, avant de tirer à quelques centimètres de mon oreille gauche. Heureusement, il me rata, mais lui, décidé de plonger dans l'eau, elle devait être froide, mais passons.. Nous étions deux, et on regardait cet homme s’enfuir, éviter de finir en prison pour le restant de sa vie, l'agent Phantomhive, une femme plutôt sympathique, ajoutat :

- Boh, laisse le partir va, si il continue tout droit, il va se faire bouffer, et avec ce temps, il risque pas de survivre une nuit..

Je le regardais nager comme un forcené, arme au poing. Je réfléchis à ce que hurlait Overlord constamment à l'Académy, tuer, ou arrêter... Ces deux mots raisonnaient sans relâche dans ma tête. Je me remémore les règles d'engagement de tir, et je lève mon arme, puis, appuie sur la queue de détente. Un hurlement se fait percevoir par les flots, puis, l'homme sombre lentement, sans que je puisse le sauver. Pour moi, tout ceci dura une éternité, en réalité, je mis dix secondes à prendre ma décision, la vie, ou la mort.
Mais d'ailleurs, pour quoi suis-je fais ? Je porte une arme, je suis respecté dans tout le pays de part mon statut, et je décide de mettre fin à une vie ? Le droit de vie ou de mort, le droit de neutraliser un homme, il avait peut-être une famille, peut-être un travail, des économies, enfin, tout ce qui définit un être humain de notre société. La société de consommation, qui pousse au péché, voler pour survivre, ne pas respecter les règles pour se sentir plus fort, tuer par instinct, l'instinct animal.. Ne suis-je que ça ? Un animal qui décide de tuer pour survivre, pour venger. Pourtant, Dieu ne veut pas qu'on se venge, il jugera tous les hommes après la mort, que vais-je devenir là-haut, et lui ?
Toutes ces questions retentissaient dans ma tête, je pensais d'ailleurs mettre fin à mon apprentissage mais Ashton allait le faire pour moi.
En effet, j'ai été convoqué le soir même avec un autre agent, que je ne connaissais que très peu, lui aussi, il avait tuer ? Le Directeur se dirigea vers une commode, se place sur le côté, et l'ouvrit. Un Diablotin rouge et noire parti hors de cette dernière, mais il resta impassible, se baissant pour attraper deux boites métalliques ornées du sigle de l'agence, et les pose sur la table, face à nous. Il s'assied ensuite dans son confortable fauteuil matelassé en cuir noir, et ajouta de sa voix froide et dénue d'émotion :

- Messieurs, vous êtes promus par Washington. A partir du moment où vous prenez ses boites, vous devenez officiellement des agents fédéraux. Félicitations et tout ça tout ça, oui oui, c'est bien, bravo. Mais sachez qu'au moindre faux pas, le moindre raté, que ce soit un virage raté ou une balle perdue, vous êtes viré. J'espère avoir été compris, j'ai facilement donné, mais je peux reprendre tout aussi vite, rompez.

Je sortis donc du bureau, mon insigne a la main, souriant à excès pour me diriger à mon bureau, dans l'espace commun. Il était tard, il faisait toujours froid, et je décida donc de rentrer chez moi, pour réfléchir.
Une semaine après, le rapport du médecin légiste conclue que l'homme serait néanmoins mort, et la balle retrouvée vers ma voiture en fit déduire les hautes responsabilités que mon tir était légitime, bien au contraire, j'avais bien fait. L'homme s'enterra à Jefferson, mais je n'allas pas à son enterrement.

Tony Stand a écrit:J'ai pas compris . Tu deviens FBI en faisant l'école militaire ?