Re: G. Ashton : No way out from madness [AWARDS #2] Chapitre IV : I Betrayed my Blood (first part)

par Dragan Dukajevic Ven 20 Juil - 12:14

Merci Dougie, c'est bien gentil ce que tu me dis. Il faudra toutefois que moi aussi je me remotive à écrire x)
Après, pour ce qui est du personnage, il faut partir avec une solide base (fiche de personnage + background) et laisser les scènes IC lui forger une personnalité. Il ne faut pas se dire "je veux que mon personnage soit comme ça" si on a pas de matière derrière ^^

par Scotty Huertas Ven 20 Juil - 12:50

J'veux la suite perso .. trop longue l'attente. Toujours aussi bon de relire.

par George Sciascia Mar 7 Aoû - 15:16

J'adore, à quand une suite ?

par Dragan Dukajevic Mar 7 Aoû - 16:00

Merci beaucoup Smile

J'ai recommencé à écrire ce matin. J'espère vous fournir une petite suite d'ici quelques jours, heures peut-être. Il me faut simplement un peu plus d'inspiration. Mais ça viendra.

par George Sciascia Mar 7 Aoû - 16:18

Bien, j'attend avec impatience celle-ci !

par Alfred Pennyworth Mar 7 Aoû - 18:59

Sérieux Carmen change ta signature, s'pas au cause que t'as rager qu'on est de kikoos.

Sérieux Greg j'attends la suite avec impatience.

par Bobby_Jones Mer 8 Aoû - 3:04

Très beau background.
Comme pour ton dernier background ( Crayven - L'Intrigue ), je te dirais la même chose.
Cela est digne d'un roman.
J'attends la suite.

par Dragan Dukajevic Jeu 23 Aoû - 23:18

« Chapitre II : Written by Bloody Ink »

« Vous n'avez besoin de revolver ni de couteau pour prendre la vie de quelqu'un. Les mots suffisent. »

« Dix-sept heure sonne. Le son caractéristique du tic-tac d'une lourde pendule de bronze se démarque du lourd silence pesant qui règne dans le bureau. Une vaste pièce rectangulaire dépourvue de toute fenêtre, qui ne doit sa lumière qu'au précieux lustre en cristal suspendu depuis le plafond. Les mûrs, vêtus d'une belle tapisserie couleur ivoire, sont recouverts par des tableaux peints par des artistes au talent plus que certain. L'un montre Londres en plein aurore, les rayons solaires naissants se reflétant dans le miroir central de l’œuvre que représente la Tamise. L'autre est une représentation romantique de Buckingham Palace, ou les traditionnels Horse Guards prennent la forme de roses pleines de vigueur, écarlates et rayonnantes. Enfin, le dernier présente les falaises de pierre balayées par le vent de l'Atlantique des régions sud-est de l'Angleterre, si chères au maître des lieux. Au centre de la pièce, surélevé par un épais tapis circulaire, se tient un lourd bureau en chêne massif, lui-même dominé par le drapeau de l'Union Jack, accroché sur le dernier pan de mur de la pièce.
Assit dans le riche fauteuil de cuir faisant face à l'entrée, un homme d'âge mûr avec pour preuve son crâne dégarni et clairsemé de cheveux blancs, recopie à la main ce qui semble être une longue note de prérogative. Se saisissant de son tampon enduit d'encre, il finit par apposer sa marque en bas du précieux document, avant de contempler attentivement l'ensemble de son œuvre. Devant l'homme vénérable, une petite plaque de bois laqué présente la sobre inscription : « Sir Richard B. Dearlove ». Nous sommes le 10 Mai 2001 et dix-sept heures viennent de sonner lorsque la porte du bureau s'ouvre à la volée.

« Ah, mon cher Neville, vous tombez fort bien. Faites-moi préparer un thé, voulez-vous ? »
« Navré Monsieur, je ne suis pas venu pour cela. »

Dearlove leva la tête vers son interlocuteur, récemment entré dans la pèce. Ses sourcils froncés témoignaient non pas de son inquiétude mais de sa surprise.

« Elle est arrivée il y a vingt minutes monsieur. Je me suis permis de l'ouvrir, comme toujours. Une simple mesure de sécurité. Elle pouvait fort bien être piégée. Tout compte fait, elle est piégée. Lisez par vous-même. »

Le dénommé Neville ne présentait pas sourire, pas une once amabilité dans la voix. Il tendait une lettre à son supérieur avec un air des plus maussades. Visiblement la lecture du courrier n'avait pas été des plus réjouissantes.
Richard Dearlove saisit la lettre, le sceau qui la maintenait ouverte avait été descellé, probablement par son assistant. Ce n'était plus la surprise qui habitait ses traits ridés. Mais bien de l'inquiétude. Qu'il était rare que Neville fasse irruption dans son bureau de la sorte, avec tant de sévérité. Qu'il était rare qu'une lettre arrive entre ses mains si vite après avoir été reçu. Non, les nouvelles ne pouvaient en aucun cas être bonnes.
Rejetant l'enveloppe de papier ocre sur la table, Dearlove déploya la lettre, ses doigts fumaient déjà de colère sur l'encre d'ébène qui marquait la page.

Lettre:

Dearlove acheva sa lecture. Il relut une seconde fois la lettre, afin d'être certain de ne pas omettre d'informations. Crayven, un agent si prodigieux. Son efficacité était redoutable. Sa fidélité sans faille, trop peut-être, c'est d'ailleurs ce qui l'a perdu. Quel brillant esprit, il aurait pu aller loin, beaucoup plus loin, si il avait été dans le camp britannique comme il en avait fait le serment. Maudits américains. Mais c'était le jeu de l'espionnage international, et Londres qui avait acquis une bien belle réputation à ce petit jeu là, venait de découvrir qu'elle était elle aussi la cible d'intrusions alarmantes. Pauvre Crayven, il était si brillant.
Le vénérable écarta la lettre d'un geste sec de la main, comme si elle lui brûlait les doigts. Il releva le regard vers son assistant, Neville, qui le toisait toujours de son air tendu. Alors Dearlove s'exprima, rompant un silence pesant depuis plusieurs longues minutes.

« Éliminez-le. »
« Ce sera fait Monsieur. »

Neville tourna les talons avant de quitter la pièce, claquant la porte aussi sèchement qu'il l'avait ouverte.»

par Gray Ferland Jeu 23 Aoû - 23:21

magnifique Very Happy

par Invité Ven 24 Aoû - 3:52

"Gregory Theodore Ashton", "Crayven, un agent si prodigieux".
A chaque fois je me pose la question, quel est le nom de naissance de Gregory ?

par Dragan Dukajevic Ven 24 Aoû - 13:09

Frank Elmend a écrit:"Gregory Theodore Ashton", "Crayven, un agent si prodigieux".
A chaque fois je me pose la question, quel est le nom de naissance de Gregory ?

Gregory est issu d'une union entre un américain (Elliot Ashton) et d'une britannique (Mary Crayven). Il a vécu toute sa jeunesse en Angleterre ou il fut reconnu au nom de Gregory Crayven. Seulement étant dépositaire de la double-nationalité, on aurait plutôt tendance à le nommer (ou il aurait plutôt tendance à se faire nommer) Ashton aux États-Unis. En réalité son nom exact est "Gregory Theodore Morgan Reid Ashton Crayven". De fait il porte les deux noms, mais se fait appeler Ashton, Crayven, ou les deux, en fonction du contexte dans lequel il se trouve.

Merci Joey Smile

par Invité Ven 24 Aoû - 15:27

"Gregory Theodore Morgan Reid Ashton Crayven", ah ouais quand même.

par Timothy Foster Dim 2 Sep - 17:26

Intéressant !

Je mets ça dans mon pokédex... mes dossiers, pardon.

Une belle plume.

par Tyshawn_Brown Jeu 4 Oct - 5:30

Vraiment une histoire très lugubre, très original. Chapeau-bas patron. ^^

par Dragan Dukajevic Ven 12 Oct - 21:39

« Interlude II : Invictus »

« I am the master of my fate.
I am the captain of my soul. »

«

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

William Ernest Henley

»

par Invité Ven 12 Oct - 21:41

Essaye de mettre l'écriture en blanche pour mieux la lire Smile

par Dragan Dukajevic Ven 2 Nov - 21:52

Bloody Love

Theme:

« Celui qui se transforme en bête se délivre de la souffrance d'être un homme. »

« A vous, ennemis de mon être. Que je ne connais pas.

Traquez-moi. Chassez-moi. Poursuivez-moi. Mais la Déesse-Soleil n'est plus là. Elle a pris mon cœur et s'en est allée, s'en est allée loin dans les bras subjuguants du Faiseur-de-Chimère. Qui a fait d'elle, princesse, la Reine de son Royaume de l'Hiver. Et moi, monstre de haine. Ma vie s'écoule le long de mes veines. J'ai soif de sang. Venez, à présent. C'est un homme sans peur qui vous attend. Infligez-moi milles pénitences. C'est sans importance. Qu'importe, c'est la douleur de mon âme. C'est la douleur de mon âme qui guide mon destin funèbre.

Détestez-moi. Insultez-moi. Maudissez-moi. Par-delà les promesses. Par-delà les passions. Le bonheur n'est plus une ivresse. Et le courroux n'est guère plus fécond. Mon esprit brûle à défaut de mon cœur. Il grésille et m'inspire, sûrement aucune peur. D'aucun diront que la tête, est maîtresse de raison. Pourtant à présent que je n'ai plus de cœur, je n'ai plus d'horizon. Cette existence m'étrangle. Cette existence me sabre. Auparavant j'étais un aigle. A présent je suis une ombre. Une ombre, sous ce Soleil qui brille. Ce Soleil qui brûle, je sens ses rayons qui m'étrillent. Sa vision m'était un réconfort. Désormais la voir briller est synonyme de mort.

Frappez-moi. Lacérez-moi. Brisez-moi. Votre douleur m'est insignifiante. Inconsciente devant celle infligée par ma Déesse, efficiente. Je l'attendrais, rayonnante et souriante. A moins qu'avant ne viennent les fruits de ma légende violente. Les incarnations d'un passé en quête de vengeance. Venues mettre fin à ma douloureuse existence. Vous, adversaires inconnus, ennemis intrépides. Sortez des ténèbres, venez là où tout est livide. Dans la mêlée je suis en tête, je frappe tel un fantôme. Je vous combattrais comme une bête, mais abattez-moi tel un homme. Je ne vous crains pas. Je ne vous hais pas. Je ne vous fuirai pas. Apportez-moi ce que me réserve le sort. Venez me montrer la couleur de vos yeux. Et, sachez-le. Je l'aim XVIII. erais jusqu'à la mort.

Achevez-moi.

Pleurez-moi.
Regrettez-moi.
Lamentez-moi.

Je ne suis qu'une pauvre âme qui n'a eu le choix d'être épris d'une autre. Une autre pour qui j'aurais vendu mon âme sur l'autel de la guerre. Une autre pour qui chaque sacrifice ne paraissait que justice. A présent je suis seul. Et il ne reste plus aucun obstacle à ma colère. Plus aucun inhibiteur à mon auto-destruction. Plus aucune échappatoire à la folie. A vous, ennemis de mon être. Que je ne connais pas. Venez, et accomplissez votre destin.

Lord Ashton vous attend. »

par Frank Ruggiero Ven 2 Nov - 22:41

Superbe; cette complainte ressemble à une invitation...

par Dragan Dukajevic Ven 2 Nov - 22:47

Merci à vous, Monsieur Ruggiero.
Et se sentira visé qui voudra.

par Dereck Matthews Sam 3 Nov - 19:55

Je reconnais bien le personnage qui m’inspire encore actuellement IC, musique collant parfaitement avec le texte, un travail de finition comme à tes habitudes.

Bravo patron.

par Emily Benedetti Dim 4 Nov - 14:01

C'est beau. C'est superbe à lire. C'est.. Wouahh.. ^^

par Dragan Dukajevic Dim 4 Nov - 14:13

Merci à toi Dereck. Toujours cette tendance à me dénommer patron, alors que je ne le suis plus. Jamais cela ne te passera.

Et merci à toi également, Cassie. Mais ces mots ne seraient rien sans le sens et les émotions qu'ils cachent. Sans toutes les scènes qui m'ont permises de forger ce chapelet de phrases. Et toi et ton personnage, vous n'y êtes pas innocentes. C'est à toi que je le dédie, ce chapitre Wink

par Emily Benedetti Dim 4 Nov - 14:24

Je n'sais pas quoi te dire, mis à part un grand merci. ^^ Ca ne peut que me toucher. En deux ans d'RP sur CeMondeLeVotre, ma période FBI Gregory & Carine Ashton a été la meilleure ;' ). Ca m'a brisé le coeur de devoir me séparer de mon petit couple préféré Razz

! Magnifique background encore une fois. ^^ Et un grand merci.

par Dragan Dukajevic Dim 4 Nov - 14:52

C'est moi qui te remercie. Pour toutes les centaines d'heures passées ensembles. Que ce soit la promenade depuis Richman jusqu'au QG, là ou Gregory est devenu une monture. Que ce soit cette scène du 22 janvier 2011, à All Saints, scène que nous attendions depuis si longtemps. En passant bien-sûr par ce fameux soir sur le ponton de Santa Maria Beach qui fut le point de départ. Parfois des scènes et moments douloureux, mais tous intenses et mémorables.
Gregory et moi-même ne serions pas ce que nous sommes sans tout cela. De fait, je dois dire que tu es celle qui a inspiré la façon dont j'ai joué Gregory mais aussi la façon dont j'ai écrit et pensé depuis près d'une année, Carine Levis.

Cœur chérissant, cœur inamovible.
Amour surpuissant, amour impossible.
Douleur de tout temps, douleur irréversible.

Voilà ou les Ashton en sont.

par Emily Benedetti Dim 4 Nov - 15:08

Encore merci ^^ Le FBI parait bien vide sans ta présence, crois moi ;- ). Et je pense pas être la seule à le dire/penser.

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