" MICKEY PALMICE " : A NEVADA MOB TALE.

"Avant d'être patron d'une équipe qui dirige des activités illégales à Vegas et avant qu'on m'fasse sauter sur une bombe, Michael Palmice était connu sur les champs de courses comme la crème de handicapeurs. J'étais tellement bon que quoique je parie, je pouvais changer la cote chez tous les bookmakers du pays, je rigole pas, j'avais tellement bien pigé le truc qu'on m'a donné le paradis sur terre. On m'a donné la plus merveilleuse des villes à dirigier, LAS VEGAS !"


Palmice est né dans une famille Italienne de New York dans les quartiers-ouest de la ville , où il a développé une grande amitié avec Anthony Spilotro, qui fut plus tard affilié à la mafia de Vegas. Enfant, Palmice manquait souvent la classe pour suivre les événements sportifs locaux de Chicago. Il fut plusieurs fois arrêté et accusé de crimes de jeu, de corruption de joueurs, de trucage de matchs de football, de basket-ball et d'autres jeux, mais il eut peu de condamnations.

"A l'époque Vegas c'était un endroit où des millions de gogos se radinaient tous les ans avec leurs petites économies et laissaient un milliard de dollars derrière eux. La nuit, on voit pas le désert qui entoure Las Vegas. Mais c'est dans le désert que tout un tas de problèmes de la ville se règlent.
Y a des tas de trous dans le désert. Et des tas de problèmes enterrés dans ces trous. Sauf que tu dois faire ça comme il faut. Il faut qu'ton trou soit déjà creusé quand tu t'pointes avec ton paquet dans la malle. Sinon faut bien compter une demi-heure ou trois quarts d'heures à trimer avec ta pelle. Et va savoir qui va ramener sa fraise pendant ce temps-là... T'as pas l'temps d'dire "ouf" t'es obligé de creuser d'autres trous. Tu vas t'faire chier toute la nuit avec ça..".


En 1990, Palmice devient un des boss de la famille de Vegas, Il s'occupe de racketter toute la ville, de s'occuper des plus grands syndicat, comme le syndicat des barman, le syndicat des camionneurs.

" J'moccupe de Racketter des casino, autrement j'me la coule douce dans les plus grands, hôtels en attendant mes putins d’enveloppes"

" Palmice c'était pas le genre à se bouger vite... mais c'était uniquement parce que Palmice n'avait pas besoin de bouger le petit doigt."



"Pour un type qui brassait des affaires toute la journée, si Palmice parlait à six personnes c'était tout. Quand y avait une tuile avec les syndicats ou du pétard à la loterie clandestine, y avait que les gros bonnets qui pouvaient voir Palmice pour discuter avec lui. Ca se passait seul à seul. Palmice aimait pas les conférences. Il voulait qu'personne entende ce qu'il disait et qu'personne n'écoute ce qu'on lui répondait. Des centaines de gars dépendaient de Palmice. Et lui touchait sa part sur tous leurs bénefs. C'était le tribut comme au pays sauf qu'il faisait ça ici, en Amérique. C'que Palmice leur donnait en échange, c'était sa protection contre d'autres types qui cherchaient à les tondre. C'est ça le fond de l'histoire. C'est c'que le F.B.I. a jamais pu comprendre. C'que fait Palmice et c'que fait l'organisation c'est d'assurer une protection à des gens qui peuvent pas s'adresser aux flics. C'est ça le truc. C'est rien de plus que ça. Ils sont comme qui dirait la police des affranchis."

"Pour nous ceux qui vivaient autrement ils étaient fêlés. Tout ces p'tits saints qui se tapaient un boulot de merde pour un salaire de clodo, qui se farcissaient le métro tous les jours pour aller bosser et qui s'angoissaient pour leurs fins de mois c'étaient des zéros, des poires, ils avaient rien dans le froc. Si on voulait quelque chose, on s'servait. Si quelqu'un se plaignait deux fois il morflait tellement qu'croyez-moi ça lui passait l'envie de recommencer. C'était la routine tout ça, on n'y pensait même plus."

"Les types comme moi, Las Vegas nous lave de nos péchés. Question moralité c'est comme un lavage de voiture. Ca rempli la même fonction que Lourdes pour les bossus et les estropiés."

"En un rien de temps on a mit de l'ordre. On s'est débarrassé des arnaqueurs travaillant à leur compte, les bénefs grimpaient, les dieux nous souriaient. Enfin... autant que les dieux peuvent sourire. Et j'ai décidé de me compliquer la vie. Pour un mec qui aime parier à coup sûr, j'allais jouer le reste de ma vie sur un coup risqué."

"On est à Las Vegas, on est là pour les saigner à blanc, pas pour faire la charité pauv' con."