[PARTIE II] Enrique "Creeper" Moralez - Ese Soldier.

par Jonathan Lawless Dim 1 Avr - 6:03

Enrique « Creeper » Moralez

Connu dans le Centroside et de ses proches comme étant un peu le "loco" de la bande, Creeper fut intégré à la 424'Mara 13 à dix-sept ans après s'être retrouvé dans la rue. Ses premiers pas dans la clique furent de courte durée, mais également ceux qui forgèrent sa réputation en matière de business. Seulement quelques temps après son initiation, il est incarcéré durant deux années dans la prison fédérale de Los Santos. Derrière les barreaux, il fait la rencontre de plusieurs membres de la eMe pour lesquels il exécuta plusieurs contrats, bénéficiant ainsi de quelques privilèges à sa sortie. On raconte sur lui qu'à première vue, il ne paye pas de mine, on est loin de s'imaginer que derrière se cache un type capable de tout, torture, barbarie, ultra-violence et même quelques peu sadique sur les bords. Pour tout vous dire, il cache plutôt bien son jeu.

De retour au barrio, il possède désormais ses tatouages et le respect qui va avec. Donc, un conseil, te met par sur son chemin, n'insulte pas la raza et t'en prends encore moins à ses carnàles... Parce que ça pourrait bien être la dernière chose que tu ferais dans ta misérable vie.

Partie I : Enrique "Creeper" Moralez - The life of a young chicano.

« Creeper ? Je le connais ouais, malheureusement... un des maréro de la clique MS qui font de Los Flores leur terrain de jeu, et remplacent leurs bilboquets par des armes, vous saisissez. Un petit branleur sortit de prison à ce qu'on raconte, ce petit con ameute tout le quartier avec sa musique et sa caisse, mais il faudrait être fou pour s'en prendre à eux. Il paye pas de mine avec ses allures de bad boy mais c'est une pourriture de la société, un meurtrier en quête de pouvoir et d'argent comme le sont la plupart de ses fréquentations. Il cache bien son jeu, derrière ce petit sourire narquois qu'il prend plaisir à exhiber se cache un taré adepte de l'ultraviolence. »

Mr.Mensero, hispanique d'environ 40 ans tenant une épicerie sur la 85th.

30 mars 2012, aux alentours de 21h30.

** Un groupe d'hommes, tous masqués par des bandanas gravissaient d'un pas vif les marches longeant la route qui sépare Las Collinas et Los Flores, armes en mains. Seules les conversations quelques peu bruyantes de chicanos en train de zoner arboraient la rue, puis... **

Payback, bitches !
* Plusieurs coups de feu se font entendre, pendant une durée d'environ 20 secondes *
Die motherfuckers. On bouge vatos, magnez-vous ! Ces putos sauront qu'on touche pas un maréro. CENTROSIIIDE !

Oralé, c'est comme ça que ça s'passe mayn'. Mon nom c'est Creeper, donne-moi le surnom qu'tu veux mais ce sera forcément un truc du genre la terreur, the killer, eh ouais le dernier vato que voient tout ses motherfuckers. On déconne pas dans mon barrio /PUTO/ ! J'sors d'pintà ese, j'ai sûrement vu plus de trucs en deux années là-bas que toi pendant toute ta vie. J'me laisse pas baiser oralé, le premier pendejo qui vient se mettre en travers de mon chemin je l'descend. J'suis d'retour dans l'Centroside et c'est pas pour qu'une bande d'enculés vienne me casser les burnes tu vois c'que j'veux dire ?

Empiète sur notre neightborhood, on vient t'mettre un cuete sur la gueule et BOOM - HEADSHOT - T'ES MORT, sale fils de pute. Moi et mes carnàles ont déconne pas ! Tu vas entendre les pires choses qui soient, te rendre compte à quel point on pourrait te faire souffrir.
Bienvenue dans le 424'barrio !

J'ai vu des tas d'types se faire buter, des tas d'types se faire poignarder, balafrer, tabasser à mort... Tu l'auras deviné, moi aussi j'ai usé du cuete et de lames de rasoirs sur certains putos, mais ils le méritaient. J'ai pas d'remords pour ce que j'ai fais, pour c'que j'fais, et pour c'que j'ferais oralé ? C'est le prix à payer pour être quelqu'un là où les gens sont personne, tu captes. Et si à l'heure qu'il est j'avais pas eu mes carnàles, j'serais dans une belle merde. Quoi qu'tu dises, quoi qu'tu fasses, t'arrêteras pas ça ese. La hura croit nous stopper en nous envoyant en pintà, mais c'est tout le contraire. C'est ça le cercle infernal qu'on produit pour survivre dans c'putain d'monde.

La eMe, tu connais ça mayn'. J'ai bossé pour ces vatos en prison, par l'intermédiaire de Salva'Joke & Calvo. Vato, t'imagines pas ce qu'il s'passe là-bas. Ça s'frappe, ça s'poignarde, ça balafre les traîtres et les vat's de la Brown'P ! Et ces putos qui se disent combattre pour la justice n'y peuvent rien. J'me suis fais des relations, au fond j'ai essayé d'me dire que ça m'était plutôt bénéfique d'être là-bas, shit. J'ai été relâché sans vraiment comprendre pourquoi, mais ce qui m'inquiète c'est la situation en pintà pour Calvo ese, parce que là-bas, on peut dire que c'est la guerre, FUCK. Faut dire que ce carnàl m'a jamais laissé tomber.

J'suis d'retour dans mon barrio mayn', et la suite de l'histoire je la connais pas encore. J'vais peut-être me faire fumer au coin d'la 85th, retourner en pintà en prenant perpétuité ou une autre connerie, mais je lâcherais pas mes carnàles et tout ce que j'ai aujourd'hui.

L'insouciance et la naïveté de notre protagoniste ne faisait pas un doute... La maturité, c'est bien ce qui lui manquait à l'époque, et c'est bien ce qui l'a fait devenir la vermine qu'il est aujourd'hui. Où va s'arrêter sa course ? Il se pose lui-même la question, c'est d'ailleurs celle qui hante des millions de jeunes dans sa situation. Aujourd'hui encore, il se sent fort, protégé, respecté, important aux yeux du monde, mais il n'est qu'un pion qu'on place sur un immense échiquier et qu'on envoie au casse-pipe. Vivre au jour le jour, c'est la seule alternative qui s'est jusqu'à maintenant présentée à lui.

I don't give a fuck about you, motherfucker !