Pablo Gaviara - Journeys of a Ganton's hispanic boy.

Pablo est un jeune hispanique de 17 ans, issue de l'union de deux parents mexicains, il est néanmoins natif des Etats-Unis. En effet, il vécu depuis son plus jeune age dans le quartier assez agité de Ganton, sur la Cypress St. Il rencontre Alyssa, Enrique et Diego vers ses 11-12 ans. A partir de ce moment, les amis devinrent assez vite inséparables. Ils restaient soudés dans la misère et la difficulté, cofrontés chaque jour à la haine raciale. On remarquera que Pablo est très protecteur avec Alyssa, qu'il considère comme sa petite soeur.

Moi c'est Pablo', Pab' pour les intimes, j'habites dans un putain de barrio de taré. Un quartier magnifique, y'a d'tout dans mon quartier. Des latinos, des noirs, des chinois et même des blancs. Tout ce p'tit monde se frequente gaiement en se plantant et en se tirant d'ssus. Résultat, ça donne 17 années à rien branler, déscolarisé et sans emplois. Mes parents sont fier de moi !

Finis pour l'ironie, mon quartier il est vraiment pourris, ça pue la pisse dans les coin de ruelle et les coups de feu vous reveille en pleine nuit. Quand vous habitez là, votre seule question existentielle, c'est d'savoir si un nègre va vous tomber dessus au coin d'la Cypress Street ou au coin du grand boulevard. C'est pas une vie ça, c'est une survie.

M'enfin bon, j'ai encore jamais pris de balle, et pour ça, j'peux remercier Dieu. Ouais, car l'créateur m'a donner cette chance de pas m'faire trouer l'corps.

Finis pour les leçon de morale, ma vie se résume aussi à mes potes. Tout d'abord y'a Enrique, c'est d'loin le plus débrouillard de nous tous, il sait toujours trouvé les bons conseils. Un des rares gars que j'respecte dans ma putain d'vie. Y'a aussi Diego, mon deuxième meilleur pote après Enrique, lui aussi il se débrouille bien dans ce qu'il fait. Puis y'a Alyssa, une fille de notre rue, on s'connait depuis un putain d'temps. J'la connais bien et elle me connait bien, c'est un peu comme ma petite soeur en fait.

Y'a plein d'types que j'connais à coté d'eux, Juanito, Aliano, des types que j'fréquente depuis longtemps, mais c'est pas pareil qu'avec les trois autres, même si on s'entend tous très bien.

Puis en dessous, y'a toutes la tripotée de chicanos de Ganton persécutés par les noirs. A nous tous on essaie de s'defendre comme on peut devant la faune locale, le gang quoi. Mais bon, on a du mal alors on s'sert les coudes comme on peut.

Ces derniers temps, y'a eu du grabuge au barrio, les noirs sont devenus plus agressifs, et j'ai l'impression qu'avec ce que m'a dit Enrique, une longue histoire commence cette année.

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- UN PUTAIN D'CYCLONE -

Aujourd'hui y'a eu pas mal d'arrestations au quartier -.. des noirs surtout, mais j'ai vus des latinos melés aux flics, j'ai pas trop compris sur le moment, en tout cas c'était le bordel. J'crois que y'a eu des morts. C'était chaud.

Bref, le soir on a regarder les infos et on a compris que les négres qui s'étaient fait chopper étaient surement une partie de ceux qui nous les brisaient, mais qu'il y en avait toujours en fuite. On était contents mais à la fois énerver qu'il reste des noirs du crew de Ganton en liberté. En gros, on peut se déplacer un peu plus librement, mais faut rester sur nos gardes.

Avec Enrique, Diego et Alyssa on a recommencé a parler, tout les 4 comme avant et on s'est promis que jamais plus une putain d'bande de singe nous les briserait, et qu'on se defenderait. Enrique et moi on se gavait toujours de reportage sur les gangs et tout, la façon dont les latinos se réunissaient pour se défendre contre les negres. L'idée a fait qu'un tour en bref. On s'rait les Cyclones de la 24th - Imperial Avenue. Parce qu'on emporterait nos ennemis.

En gros ça donnait les Ganton Imperial Avenue Cyclonès 24 !

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Une histoire commençait, un groupe se formait, plus qu'un groupe ... une communauté. Une ethnique qui s'entre-aidait face aux autres. A l’intérieur même de cette communauté ethnique, de petites bandes se formait, l'une d'entre elle était donc celle des IAC24. Celle qui avait le plus d'ambitions -.. peu à peu ils ralliaient certains à leur cause, Enrique et Pablo avaient pris les devants, rejoints d'Anselmo et de Steve. Nombreux sont ceux qui se doutaient que quelques chose se tramait dans les sombres ruelles longeant le Dollar Discount - un modeste supermarché de l'Imperial Avenue -, quelques-uns avaient peut-être même remarqués les silhouettes au loin accostant les voitures qui passaient. Enfin les plus perspicaces auront même remarqué la présence de graffitis à l’effigie de la 24e rue, mais au final, peu se doutaient que la spirale était en marche.

- CECI EST MON GLOCK -

Ceci est mon putain d'glock, il y en a beaucoup dans la rue, mais celui-ci c'est le miens, mon glock c'est un de mes vrai copain alors je maitrises mon glock comme je maitrise ma vie ...

Fin bref, vous connaissez la suite, j'suis sur que vous avez déjà tous vu le film Full Metal Jacket. Y'a encore un mois, j'étais la punaise, le tas d'vomis dont parles le sergent Hartmann, l'engagé guignol, c'genre de connerie. Mais il s'en est passé des choses en un mois, déjà j'ai rencontré un Indien, ouais un putain d'Indien, comme ceux des tipis avec les plumes sauf que lui, bah il a ni tipis, ni plumes. Il vie dans les Projects de l'Imperial Avenue. C'est un type bien qui touche un peu a tout, un vrai chicano dans l'âme.

En un mois j'ai aussi eu l'temps d'échapper à la mort, une fois, voir deux. Je l'avais dit que je l'enculais à sec cette salope de faucheuse, j'lui pisse au tronc à cette conne, elle peut rien faire contre un putain d'latino comme moi.

J'me suis aussi fait kidnappé par des blancs bizarre pour un portable que Juanito avait volé, donc parfois, ça m'arrive de faire mes salope et d'courrir dans tout les sens en paniquant quand j'les vois se balader en Huntley noir dans les rues de Ganton -.. ce serait plus simple de dégainer et d'allumer le 4x4 en priant pour que chaque balle que j'tire attérisse dans la tête d'un d'ces types mais j'crois que j'suis pas encore prêt pour ça, donc je l'avoue, je comptes sur les flics pour une fois.

De toutes façon, les flics, ils sont pas tous cons comme on l'croit, regardez Isabella, c'est une fille cool. Fin' bon y'a l'Indien sur l'coup parait donc voilà.

De toutes façon j'me vois mal avec une fille qui m'passeras les menottes dans 3 ans car j'lui aurais fais un sale coup, connerie du genre.

Bref, en ce moment c'est l'merdier, j'me demande si ce qu'on fait c'est bien, mais j'ai pas 30'000 solutions, faut que j'vives après tout.

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- UN COUP DANS LA NUIT -



Qu'est ce qu'un coup de feu dans un quartier comme Ganton ? Aussi régulier qu'un aboiement de chien, ce furent bel et bien trois détonations qui vinrent déchirer la quiétude de la nuit noire de Los Santos ce jour, occasionnant le même traitement au corps de Pablo. Ses tissus musculaires brulaient tandis que ses yeux écarquillés regardaient une moto sportive partir au loin. Puis d'autres coups de feux, deux-trois, peut-être quatre.

Le corps du jeune homme tombait a la renverse , contre le palissade de bois, touché au bras, a la cuisse et au torse. Des cris, des pleurs, bientôt des sirènes, formaient un ensemble cohérent que l'on appellerait bien vite une statistique de plus.

Ses yeux ne se fermèrent pour ne finalement se rouvrir que de longues heures plus tard, son état déclaré stable - par chance les balles n'avaient touché aucun organe sensible et il devrait juste éviter de bouger quelques jours -, il avait cependant un gros vide. Qui avait fait cela ? Et pourquoi ? Autant de questions auquel il fallait trouver réponse.

Il remercia donc Tracy, jeune membre d'une association de quartier et rentra chez lui en fauteuil, à l'aide d'Enrique, son fidèle camarade.

- ENTRE CERTITUDES ET DOUTES -


J'avais commis mon premier meurtre, c'était pas rien, ou plutôt deux, j'suis un putain d'viseur, souvenez vous la première fois que j'avais tiré, headshot dans l'carton. En mode " Two'four " quoi. Comme dit la chanson " Murder - Murder, Murder i'm a murderer ". Bah là je pouvais la chanter.

Les billets s'allongeaient et j'hésitais pas à installer mon business sur Ganton, petit a petit j'me faisais une réputation, enfin .. on se faisait. Tu voulais de l'herbe, tu passais voir Pablo et Enrique. Les deux gars d'la 24th. On commençais à avoir un petit réseau, fournisseurs en tête de chaine et client a qui on refourguait a prix relativement acceptable, qui eux refourguaient ensuite pour leurs propres comptes.

Le système était rodé, mais il faillais bien que grain de sable vienne le gripper. Ce grain, il s'appellait Marianna. Une fille d'El'C, sortie de East LS, arrivée a Ganton. Couverture globale de la ville.

Au début je crois qu'on s'était lancer ces petits paris avec Enrique, a moins que ce n'soit sur une autre fille, je sais plus trop, l'genre de trucs débiles qu'on faisait tout le temps, on l'avait déjà fait et j'suis sur que ce serait pas la dernière fois. En gros ça aurait été le premier qui se la taperais qui gagnais 10$. Débile hein ? Ouais, pourtant ça nous amusais d'parier sur c'genre de truc.

Mais au final j'crois qu'on s'est un peu tous laisser prendre au jeu, tout les mecs de Ganton étaient à fond sur elle, et j'crois bien que le pire, c'était Enrique.

Il en parlait tout l'temps, j'ai abandonné le paris tellement il avait l'air amoureux, ou j'sais pas. Bref, Cesar avait vus juste, ça ramenais que des emmerdes les filles, mais moi j'la trouvais sympa, elle s'prenait pas trop la tête ou alors elle le montrait pas. Bref au final j'me suis un peu attaché à elle. Puis y'a eu ces deux soirées ou tout s'est enchainé, Enrique était tendus, et ça m'cassait de plus en plus les couilles, m'enfin j'm'en branlais un peu.

Si il voulait laisser sa part du business pour tirer son coup c'était son problème et au pire je récupèrerais ses clients. Ouais j'dis ça car j'ai la haine un peu, il m'soule. Et là, j'sais encore moins pourquoi, mais c'est Marianna qui s'est mis à m'faire la tête, franchement, n'importe quoi. J'savais vraiment plus quoi faire sur c'coup, mais il me restait des potes, un crew, une clique. Javier, Diego, Cesar, ils étaient tous là pour m'écouter et ça c'était cool.

C'est le lendemain que tout à basculé, Marianna et moi, on s'est quasiment ignoré toutes la journée, le soir j'ai ensuite appris qu'Enrique avait été emmené au poste a cause des noirs. J'ai pas réfléchis trois heures, j'y suis aller avec Cesar, et on en a buter plusieurs, deux ? Trois ? Je sais pas. Mais beaucoup, on a ensuite fêté ça, et là j'ai fais une grosse connerie. J'ai parlé de mort, sous l'alcool, en riant alors que la mère de Marianna était partis le matin même, et ça j'm'en veut vraiment.

C'est là que le pire est arrivé, on avait bus, un peu. J'étais chaud, et on a pris la caisse de Javier, et là en partant, j'crois que j'ai jamais eu aussi peur, elle était au sol, pleine de sang. J'm'en voulais vraiment, et cette fois ci, j'ai été sincère comme rarement dans ma vie, j'en ai pleuré, et ça. Ça, ça ne m'arrives jamais. J'ai attendus longtemps qu'elle se réveille, et quand ça fut le moment, j'ai été franc et j'me suis vraiment excusé. Mais là, tout s'est enchainé. Vite, très vite. Ca a commencé par un " LA FERME " puis un " J'suis folle de toi ", enchainant sur un truc comme " t'es vraiment qu'un connard " terminant sur une putain d'apothéose qui rimait en " Tires toi ! ". Sur l'coup, j'ai pas compris mais j'me suis quand même lever, et j'me suis tiré avant de réaliser que j'm'ettais fait jeter comme une merde.

Bref, Enrique m'fait la gueule, la fille qui m'plait un jour et que je détestes l'autre me fait la gueule, j'm'enfonce dans les armes, la drogue, et j'tue des noirs. Comme dirait Javier, this is Ganton life vato !

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- LUEUR D'ESPOIR -


Cette journée là, j'étais pas trop sortie, j'ruminais ma rage devant la vieille TV du squatt en envoyant deux-trois pauvres SMS. J'ai aussi poster le freestyle sur le web, j'espère qu'il va être vus. Ouais j'ai fait un p'tit freestyle comme ça, pour le fun.

Pas grand chose, ça parle de rageux, la routine quoi. Puis j'avais pas la tête a balancer des vrais phrases, non, pas en ce moment. Le truc, en fait, c'était que j'continuais a penser à elle, et j'y pensais d'plus en plus. D'un coté, comme disais Papy Moreno quand j'lui demandais conseil, y'a Enrique, surement un d'mes meilleurs potes, et de l'autre une fille qui me plait mais que j'connais pas depuis si longtemps. Faut faire un choix, et faillais faire le bon. Le Papy avait raison merde.

Et puis finalement non, tout mes putains d'soucis allait s'arranger aussi vite qu'ils étaient arrivés. Ca commence par Enrique qui vient m'voir, j'pensais a une prise de tête et au final il me dit exactement ce que je voulais entendre. Il insistait pour que j’aille voir Marianna, le truc parfait quoi, même si ça m'génait un peu, avec lui et tout. Mais bon -.. si il insite. Ca s'est fait, mais l'truc, c'est qu'après la tuerie verbale que j'ai mangé hier, c'est chaud d'aller lui reparler. Lui il m'dit qu'elle voudra. On verra bien.

L'plan était simple, y'avais l'concert de Prodigy en ville et on d'vait tous bougé voir un peu là-bas. J'avais juste à la prendre à part et à tout lui balancer. Mais comme tout plan parfait, ça marche pas. Elle a bus comme jamais j'avais vus une fille boire. Elle buvait, buvait, buvait ... holy'shit ! Toujours est-il que j'ai du attendre d'être à Ganton pour lui parler, je l'ai convaincu de prendre une douche pour se reveiller, car elle racontait n'importe quoi. Et une fois ça fait, on a été marché un peu, puis on s'est posés. Et là j'lui ai tout dit, que j'm'excusais, ce que j'ressentait pour elle. Je l'ai embrassée, et tout c'genre de connerie. J'crois que j'ai jamais autant stressé.

Après y'a eu des putain d'truc bizarre dans la soirée, j'vous raconterais pas comment car c'est long, mais j'ai appris que Enrique s'tappait une maladie mentale, un truc comme ça, c'est vraiment une histoire bizarre et j'veux en savoir plus avant d'trop en parler. Bref -.. tout va mieux.

- UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE ET TOUT EST DÉPEUPLÉ -

C'est ce que je me disais en ramassant ce pendentif, encore tacheté de sang, pour le glisser autour de mon cou. J'avais faillis la perdre une fois, lui promettant que jamais elle n'aurais a s'inquiéter, et j'avais pas su tenir cette promesse. J'en veux au monde entier, a Cesar, a Maya à qui j'allais devoir expliqué les choses, aux medecins, a Roscoe, a mes parents. Mais j'en veux surtout aux monstres qui ont fait ça.

J'veux juste la venger, j'veux juste faire ce qui est juste pour les miens, et que plus personne ne meurt, j'veux juste que plus jamais un truc comme ça ne se reproduise.

J'veux vivre -.. ouais, j'veux vivre pleinement. Les cours ça sert a rien, j'veux devenir riche pour protéger les gens que j'aimes, quitte a laisser des corps sur mon passage. L'envie d'herbe se fait de plus en plus présente, bientôt la yerba' me fera plus rien, et il me faudra autre chose.

Quand j'ai vus son corps, par terre, face contre terre ... j'me suis rendus compte que tout était finis, et que je reviendrais jamais en arrière. Le Pablo que l'on connaissait jusqu'ici était définitivement mort en même temps que cette fille que j'avais aimé, vraiment aimé, comme jamais je ne l'avais fait.

Les gens allaient désormais voir qui était le vrai Pablo, ils allaient voir que j'étais qu'un monstre, violent et rancunier, chose que j'avais tant bien que mal caché jusqu’à présent. Désormais, Ganton allait trembler devant moi, ou tout le monde y passerait si on osais me contredire, le Cyclone, s'était pas une clique, c'était ce que j'allais devenir.

- SOUVENIRS ET BLESSURES -


J'pensais que ce serait simple, que les souvenirs disparaitraient petit à petit pour ne laisser place qu'a un bref souvenir enfouie au plus profond de moi-même, mais c'était loin d'être si simple et ce qui devait n'être qu'une aventure de quelques mois avec une fille de mon âge s'était transformé en une blessure plus profonde encore que celles causée par les balles que j'avais reçus ces derniers mois.

Des pensée gravées au fond de moi-même qui marquaient plus que l'encre des tatouages ornant ma peau.

La vie m'aura donc appris qu'il y a des plaies qui ne cicatrisent jamais et qui continuent de vous faire mal des semaines après, des larmes qui ne sèchent pas, des douleurs qui ne s'estompent pas. Ces douleurs sont celles de l'esprit, supplantant de loin celles du corps. Il ne me restait que l'essentiel même si une part de cet essentiel s'était envolée ce mardi soir ou tout à basculé.

Cet essentiel qui me tendait la main en souriant quant tout allait mal, cet essentiel qui m'aide chaque jour à affronter les problème de la vie dans la rue, cet essentiel qui me fait regarder l'horizon, fier de moi et qui me fait lever le point pour vaincre cette vie qui m'en veut tant.

Cet essentiel qui me fait dire que ma mère sera un jour fier de moi. Cet essentiel que l'on appelle Maman, Papa, Enrique et bien d'autres qui sont là au quotidien pour moi.

J'suis un sale type, mais j'le vie bien, j'finirais par devenir quelqu'un ...