Pablo Gaviara - Live and relive.

Et voilà, on était en 2012 et j'allais prendre 4 ans fermes, le monde s'écroulait autour de moi, je restais ferme et sérieux mais a quoi bon? Jamais je ne reverrais mon père, Caly allait me manquer, la moitié de mes potes seraient morts a ma sortie. J'venais de foutre ma vie en l'air pour deux coups de feu tirés dans un arbre. Les portes du pénitencier se refermaient et je m’apprêtaient a y passer précisemment 1460 longues journées.

J'ai été mis en cellule avec un type, son nom c'est ** rature ** et il est tatoué de partout. Sur la majorité de ses tatouages on retrouve les mêmes lettres: ** nouvelle rature **.

Une chose est sure, ce mec me dirait jamais pourquoi il est là, mais par contre j'savais qu'il en avait encore pour longtemps et que ça faisait déjà dix ans qu'il était là, très vite j'ai commencer a faire mon trou. J'avais ça dans l'sang, j'ai refais l'même genre de truc que dans la rue, j'disais aux gens ce qu'ils voulaient entendre, je mettais la pression a d'autres et mes ** rature ** allaient m'aider a me faire une place ici.

Très vite j'ai eu un choix a faire, un rasoir, une brosse a dent, une cible. Elle était dans les douches, j'avais la pression, le coeur battant mais je devais y aller franco. Je me suis approché, j'avais chaud malgré la fraicheur des lieux, la cible est a cinq mètres, je commence a trembler, je serre les dents, la cible est a deux mètres, j'hésite, la cible est a un mètre. Puis j'y vais d'un mouvement vif, comme on m'a appris. Je le frappe une fois, puis deux fois, sous la cage thoracique pour qu'il meurt rapidement, il tombe a terre, personne n'est aux alentours, je lui plante mon surin une troisième fois puis une quatrième avant de m'élancer vers la sortie, calme et d'une démarche assurée, les mains propre grace a l'eau des douches tandis que le noir git dans son sang, dilué.

Ce jour là j'ai compris qu'il fallait une paire de couille pour descendre un type a l'arme a feu mais qu'il fallait une très grosse paire pour le planter de sang froid.

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J'étais intégré et mes nouveaux amis allaient me faire bénéficier d'une remise de peine, enfin... tout marche par piston. Problèmes familiaux, bonne conduite, travaux d’intérêt dans la prison. Tout était réunis pour que je sorte finalement au bout de 6 longs mois. Caly me manquait, le quartier aussi, et j'allais pouvoir les revoir.

De retour a Los Santos, on m'avait préparé la sortie, un moyen de transport prêté m'attendais, je devais aller à ** un peu de blanco recouvre le mot ** voir ** nouvelle tache **, un type de la ** troisième correction cachant le mot **. J'avais des petits boulots a faire, j'allais me marier ( je l'espère du plus profond de mon coeur ) avec Caly et le quartier, finalement, n'avais pas tellement changer. La 24 poursuivait son bonhomme de chemin en mon absence, et j'étais fier de reprendre les rennes de ce joyeux bordel.

Pab'G is BACK!