Cayetano Castejónes, future Norteño gangster. CHAPITRE IV DISPONIBLE

I.Los Angeles, vato.

C'était en 1997, dans le nord de Los Angeles. Ma mère venait d'accoucher d'un monstre, un typé hispanique qui pesait 4,200 kilogrammes mesurait 51 centimètres. Ce petit, c'était moi. Je ne me rappelle pas de ma naissance mais je pense que ma mère à dû souffrir parce que j'étais un gros tas de merde comme disait mon père. Mon père ? Il n'était pas là le jour de ma naissance, il devait être dans un bistro entrain de se bourrer la gueule comme tout les jours. Il travaillait sur un chantier, enfin c'est ce qu'il faisait croire à ma mère en réalité il s'était fait virer de son boulot, devinez pourquoi ? Il buvait trop. Enfin, on est pas là pour causer de mon père. Plus je grandissais, plus je comprenais que mes parents ne m'aimaient pas, que j'étais une erreur. Je m'évader de ce monde grâce à la drogue, je consommais beaucoup d'herbe que j'achetais aux caïds du barrio, et surtout j'aimais faire du parcour, sauter de toits en toits et tout ça, oui j'adorais ça. J'avais même cette habitude de monter le plus haut possible, sur un bâtiment du barrio le soir tard et de fumer un joint, je ne vous parle pas de la galère pour redescendre. Et c'était comme ça tous les soirs, je rentrais vers un ou deux heure du matin, je poussais la porte et là, je voyais mon père ivre battre ma mère parce qu'elle lui avait demandé d'arrêter de boire, je me précipitais sur lui afin de l'empêcher de frapper ma mè... BAMM! Je me reçevais un coup de poing de mon père qui me mettait KO. Au fils des années, je m'y habituais, je voyais de plus en plus de chose, ma mère rentrait plus tard le soir maintenant, je ne savais pas ce qu'elle faisait mais j'avais une petit idée quand même, et mon père avait cette même idée, elle trompait mon père.. Et BAMM! C'était reparti, à ce moment là je savais que j'aurai un cocard le lendemain. Un soir, après avoir fait des activités journalières, je rentrais en espérant qu'ils ne se frapperaient pas entre eux. J'arrivais sur le pallier, j'ouvrais la porte tout doucement et là.. Mon père était allongé par terre en train de pleurer comme une pauvre fiotte. Mon esprit me disait de ne pas m'en occuper, de monter dans ma chambre dormir. Mais mon corps alla se mettre à ses côtés, et l'aider à se relever afin de comprendre ce qu'il se passait. "Ta mère est parti fils, elle ne reviendra pas." et je compris tout de suite, je me relevais et j'allais voir les papiers dans la cuisine: "Avocat, avocat, avocat, tribunal, tribunal, interdiction de s'approcher de madame Castejónes" alors là! J'étais bleuffé, ma mère avait porté plainte contre mon père et avait demandé à ne plus avoir de contact avec lui et moi. Elle m'avait trahi.

II. North East

Au fils des années, mon père n'arrivait pas à se remettre de tout ça, de ce que ma mère avait fait. Il n'avait pas retrouvé de travail et on avait du aller vivre chez mes grands-parents -les parents de mon père- c'était une sacrée paire eux aussi, ma grand-mère n'avait pas le droit à la parole d'après ce que disais mon grand-père, ils vivaient sur Temple, un petit quartier riche de "Los Santos" un ville dont j'avais jamais entendu le nom avant. M'enfin, petit à petit mon père avait retrouvé un travail, malgré qu'il buvait toujours autant. On avait trouvé une petite maison sur un quartier au nord de la Los Santos, il s'appelait North East. Visiblement, il y avait beaucoup de pauvreté dans ce barrio mais bon... Je m'y étais habitué. Maintenant qu'on était chez nous, mon père en profité, il buvait et maintenant qu'il n'y avait plus ma mère pour qu'il se défoule,  il se défoulait sur moi. Il disait que c'était pour m'apprend le respect, mes couilles ! C'était le premier soir que je sortais dans ce barrio, je me baladais, joint à la bouche, cherchant des spots où je pourrais sauter comme un félin. Au milieu d'un carrefour, il y avait un vingtaine de types qui dansaient, qui criaient. Ils me faisaient rigoler, surtout un qui était complètement bourré. M'enfin, un  type s'est approché de moi, je me raidis, j'avais peur parce qu'il avait une tête de tueur. Il se mit à me parler comme si j'étais son pote, il me demandait d'où je venais et tout ça. Petit à petit je compris qu'il était pas méchant, pas ce soir du moins. Il s'appelait Pedrolito et je m'entendais super bien avec lui. Je me suis introduit dans leur petite soirée afin de discuter un peu, mais Pedrolito m'a fait remarqué en disant que j'étais le meilleur et que je me battrais avec n'importe qui. Un type s'est approché et on a commencé à se battre, en quelques secondes il m'a mit par terre. Je me sentais humilié, mais je sentais que c'était pas la dernière fois que je me prenais des gnons avec eux.

III. Underground

Depuis maintenant quelques jours, je faisais de petits boulots pour la clique comme emmener quelqu'un quelque part ou même diriger les gens qui voulait de l'herbe vers les bons gars, mais mon intérieur profond lui cherchait autre chose, quelque chose qui lui apporterai de l'estime des autres. Je voyais que je me rapprochais de certains gars, ces gars avec les bandanas marrons. C'est vrai que c'était la classe quand même, il avait même un tatouage en commun sur la main droite mais je ne parvenais pas à deviner ce que c'était. J'avais aussi après que la cliqua avait des énemies, notamment les Maltidos qui étaient dans le quartier en dessous. Ce soir, nous avons été à une fête au Red Club, c'était dans le centre ville et on avait pas une thune. On avait donc décider de ce mettre derrière, de poser une sono et de faire une fête, tout le monde étaient heureux jusqu'à ce que deux noirs arrivent et commencent à nous faire chier, les grands nous disaient de ne rien faire malgré les insultes, et pour se rajouter à l'ambiance, quelques maltidos sont venu foutre la merde, c'est parti en bagarre générale. Je me battais pas très bien, mais cette fois-ci une monté d'adrénaline s'était emparé de moi et je pouvais pas m'empêcher de frapper, je comprenais alors que je défendais quelque chose, mon barrio. Le Barrio 828, la cliqua et j'étais faire de faire ça, je me sentais pousser des ailes, jusqu'à ce que je me retrouve KO, je m'étais prit un coup de poing d'un maltidos dans la machoire, cet enculé m'avait allongé mais au moins, il était presque dans le même étât que moi. Je dois même avouer que j'aimais presque être KO, c'était la deuxième fois depuis que j'étais à Los Santos, et je me sentais bien.



Putain, j'avais dormi que deux heures cette nuit, entre la bagarre générale que je ressentais dans le ventre, j'avais mal. Et le parcour que j'avais fait avant de rentrer histoire de me changer les idées, j'étais crevé putain, je sortais pour fumer ma clope j'avais même pas encore déjeuné que c'type qui c'était fait tirer dessus, Shooter, était là, planté devant tous les jeunes vatôs du barrio, moi y compris. Il se mit à nous faire la morale, à nous dire qu'on devait devenir des soldats, il m'a fait voler le sac à une vieille négresse, il nous obligé à nous battre entre nous pour nous montrer ce qu'était l'injustice, putain c'est vraiment un enculé... Et le pire dans tout ça, c'est qu'il nous a fait monter sur un tableau d'affichage super haut et de taguer des trucs qui représentent le barrio, ça c'était cool. En fait, je me dis que ce type c'est pas vraiment un con, il s'est fait tirer dessus et tout et il vient nous voir, il nous parle comme s'il avait rien, il a pas mal il nous oblige à faire des trucs, il nous frappe et il a même pas mal au bras! Shooter je l'aime bien, c'est un membre de la cliqua mais il est cool avec nous, il nous prend pas pour des merdes. J'espère que plus tard, si j'entre dans la cliqua je serais souvent avec lui parce qu'il est marrant, il embête tout le temps les plus jeunes.