The Ruggiero Mob : Part XII

Elle n'avait rien d'extraordinaire cette médaille, elle venait simplement remuer le couteau dans la plaie, celle d'une histoire macabre et sans fin, celle où sueur et maladresse revenaient à ma pensée. Je n'avais pas besoin de ce bijoux plaqué-or , invisible, pour qu'on puisse me dire "Bernie, on te félicite pour le travaille que tu fournis à la famille". Je le savais déjà que mes efforts étaient remarqués par les plus grosses pointures.

Je n'avais pas fini d'atteindre le summum, je n'avais fait que commencer ... Le blason de mon équipe, de tous mes efforts venaient à peine de prendre goût, de raviver ses couleurs, cachées par d'autres médaillés, par toute cette jalousie, par tous ses aléas que subissait l'équipage PUCCINELLI. Le plus important, c'est que cette toute première marche faisait de moi un gars plus respecté, j'avais conscience de garder les pieds sur terre.

Chaque jour, l'équipe PUCCINELLI prenait de l'ampleur, écrasait les jaloux, et faisait son temps. Ce qui me semblait le plus important à mes yeux, c'était de consolider une bonne équipe, avec de bons gars, qui j'espère après ma mort, continuera à battre des ailes.