www.libertarianpartyls.com

A quelques semaines des élections municipales le candidat Samuel Groener a accepté d'accorder une interview au Los Santos Times. L'entretien s'est déroulé dans les locaux du Liberterian Party situés sur l'avenue Etoilée le 22/01/2017 entre 15 heures et 16 heures. Notre journaliste sur place était Ana Klast. Cette première partie se consacrera à l'axe économique du candidat. Interview.

Samuel Groener : Trouver le bon équilibre entre le néo-libéralisme et le régalisme est un enjeu essentiel en ces temps de crise...

Los Santos Times : Monsieur Groener bonjour.

Samuel Groener : Bonjour madame Klast.

LST: Avant d'entrer dans le vif du sujet nous aimerions revenir sur votre parcours personnel. Vous êtes donc un militant et un éminent journaliste, particulièrement célèbre pour vos articles sur les discriminations. Qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager en politique ?

S. Groener : Comme vous venez de le rappeler, c'est mon expérience sensible de la ville de Los Santos qui m'a entraîné dans ces élections, éffaré de constater les exactions qui s'y tiennent. Un jour, alors que je menais mon travail d'investigation pour le Los Santos Times, j'ai vu quatre policiers vilipander physiquement deux hispaniques : j'étais encore nouveau dans le milieu et ça a été le vrai déclin. Savoir que de telles violences dans un pays qui se revendique comme république constitutionnelle sont possibles remet en cause nos idéaux occidentaux. 

LST : Vous vous réclamez comme étant libertarianiste, on connait le libéralisme classique, qu'est donc le libertarianisme ?

S. Groener : En 1949, Ludwig von Mises que j'admire particulièrement, a écrit « Le système de production capitaliste est une démocratie économique dans laquelle chaque sou donne un droit de vote. Les consommateurs constituent le peuple souverain ». Aujourd'hui, l'économie nous représente tous, notre société un modèle-réussite du néo-capitalisme basé sur les libertés fondamentales de chacun. C'est en ce sens que va le libertarianisme : préserver à tout prix la liberté de chacun, tant sur plan économique que personnel. On peut parler de valeur absolue de la liberté. 

LST : Comment pouvez-vous conceptualiser cela ? Ca semble très utopique aux premiers abords.

S. Groener : En approchant un régalisme pur. C'est-à-dire réduire les fonctions étatiques à la protection de la population contre la violence et les injustices, également à assurer l'accès libre à l'éducation, aux soins, au logement, à l'eau et aux énergies. Il s'agit également de faire barrière à toute forme de keynésianisme.

LST : Vous savez que les séquelles de la crise des subprimes ont touché notre pays, l'économie de Los Santos en a durement pâtie. Si vous prônez un non-interventionnisme économique comment comptez-vous faire de Los Santos une ville à nouveau florissante.

S. Groener : Il est vrai qu'aujourd'hui la mairie ne peut pas drastiquement ne pas intervenir dans l'économie de la ville, c'est pourquoi trouver le bon équilibre entre le néo-libéralisme et le régalisme est un enjeu essentiel en ces temps de crise. Dans un premier temps, mon équipe et moi travaillerons dûment dans la mise en place de partenariats économiques internes à la ville de Los Santos, puis à une plus grande échelle tout en minimisant l'investissement budgetaire en accord avec les principes libertianistes. Sur le long terme avec la reprise d'une croissance économique, l'action de la municipalité s'estompera.