James Armanetti - Je ne suis pas mort j'ai arrêté de vivre.

JAMES ARMANETTI - HISTOIRE (Version longue)

MUSIQUE:

Une histoire de famille:

Introduction -- Préambule

  « James Armanetti »

James Armanetti est née à Las Vegas un 8 Août, ses deux parents sont d'origine italienne, son père est Napolitain, tandis que sa mère est Sicilienne. Il a été élevé selon les principes de ses parents, il perçoit son père comme un héros, qui d'ailleurs fut abattu sous ses yeux, le jour de ses 21 ans. Il a hérité de son chapelet en argent à sa mort, et n'a cessé de le porter depuis. Fan de cigare depuis plusieurs années, il aime le style que cela lui procure. James n'était qu'un adolescent de 14 ans quand son premier amour, Britney, une jeune américaine issue d'une famille indienne disparu subitement. Cette rupture restera encrée dans l'esprit de James, pour conséquence, sa vie amoureuse ne sera pas des plus singulières.

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  « Salvatore Armanetti »

Salvatore est le père de James, mais aussi de son frère, Mike. Il rencontra son épouse lors de l’exécution d'un contrat alors qu'il n'était encore que Soldat dans le crime organisé, Cassandra Ancelotti. Salvatore a passé une petite partie de son enfance sur ses terres d'origines à Naple. En Amérique, la vie était dure, il dû trouver un moyen de se faire de l'argent, et c'est ainsi que la mafia lui a ouvert ses portes. Il grimpa rapidement au rang de Capitaine, car il était doué quant il s'agissait de diriger une équipe, ou d'arriver à ses fins stratégiquement. Il enseignera ses principes et ses leçons de vie à ses fils, il refusait pourtant de les impliquer dans le milieu. C'est l'une de ses principales leçons de vie qu'il voulait par dessus tout faire entrer dans la tête de ses enfants. Cette branche de pouvoir, est aussi vicieuse que dangereuse. Il n'en voulait rien pour sa progéniture.

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Julie Armanetti:

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Qui suis-je ?

Voilà sans doute une bonne question. Commençons par le commencement.
Je m'appel James, j'ai un frère Mike, nous sommes nés à Las Vegas. Nous avons eu notre diplôme de fin d'étude. Mon père dirigeait un Casino sur le strip, appartenant à une des familles du crime organisé de la ville. J'en étais chef de la sécurité. J'avais une petite amie, Katie. Tout aller pour ainsi dire au mieux, jusqu’à ce foutu 8 Août, ou je devais fêter ma vingt-et-unième année, et que plusieurs de ces enfoirés ont débarqués devant le casino, et ont abattu mon père. Je l'ai vu se vider de son sang devant moi, mon mentor venait de mourir sous mes yeux.
J'ai arrêter de vivre ce jour là.

Chapitre I - Année 21

C'est ici que l'histoire commence...

J'aurai sans doute dû comprendre vu l’événement, ce que mon père me disait. Que ce foutu milieu n'a qu'une porte de sortie, la mort. Mais putin mon père venait de se faire descendre. Je n'avais qu'une envie, découvrir qui l'avait tué et me faire ces empaffés. Je savais que j'avais des cousins dans le crime organisé sur Los Santos, du coup j'ai été là-bas. Avant sa mort mon père me parlait de suivre une formation à l'academy de police. Je sais pas ce qu'il avait derrière la tête, mais pour tout ce qu'il avait fait, je lui devait bien ça. Alors j'ai envoyé ma candidature. En parallèle je traînais dans les coins ou j'étais sûr de trouver du rital pour rencontrer mes cousins. Mais eux aussi venaient de se faire descendre. Je découvris l'une des faces de ce putin de milieu, la bonne face. Celle que quand t'es jeune et con, tu fonces direct dedans, salopes, fric facile. J'te raconte pas. On m'a surnommait Spaggy, et j'étais affilié à un Soldat de la Ruggiero, Leather qu'on l'appelait.
J'aurai jamais cru, mais j'avais été retenu pour ma formation à l'academy de police. Et vu que c'était le désir de mon père, j'ai foncé. Ces connards ont vu en moi l'occasion de faire un flic corrompu. Ce que j'ai d'ailleurs été pendant plusieurs années.

Chapitre II - Année 24

J'appris assez vite, cette putin d’adrénaline me plaisait dans la police. Je suis rapidement devenu Officier, puis Sergent. Je m'étais mit à travailler en respectant strictement les procédures, et tout le bordel tu sais, j'observais. J'observais les gradés dans leur travail afin d'en faire de même. Je savais qu'une erreur sur le terrain me coûterais cher dans ce foutu métier, alors je m'appliquais. Mais dans cette putin de vie, les problèmes arrive toujours un moment ou l'autre. Mon frère a toujours eu sale caractère, et on s'est embrouillé ce soir-là, ce fut d'ailleurs le dernier soir où je le verrais.
J'avais plusieurs petite-amie à l'époque, enfin on pouvait plus(+) parler de partenaire sexuel que d'autre chose. M'enfin à ce moment-là j'avais plus envie d'aventure sans lendemain qu'autre chose. Le problème, c'est que la fille savait pas que c'était sans lendemain... Tu vois l'genre.

Un soir j'avais rencontré une fille, qui me fit changer de perspective un moment, Angela qu'elle s'appelait. On était ensemble depuis une semaine environ, et je lui était resté fidèle, plus ou moins... Mais cette salope me quitta, le soir d'un 9 Octobre. Je me souvient de la date car c'était une putin de journée. J'étais tombé ce jour là, dans un retranchement à Ganton, avec mes collègues, et j'avais été blessé par balle, et transférer à l'hospice. Suite à ça, Romano, le boss d'un de mes contacts, m'a annoncé, la mort de mon dernier cousin Ancelotti, Philly. Un suicide, qu'il me disait, je n'y croyais pas. Et il a fallut que ce petit connard me passe à tabac, j'ignore toujours la raison d'ailleurs. Fin bref je suis retourné à l'hospice à peine deux heures après en être sortit, et c'est là qu'Angela m'annonça la nouvelle. Cette nuit là j'ai bien faillit faire une connerie, j'étais monté en haut de la tour de San News, tu sais. J'avais foutu mon insigne sur mon coeur et tout le bordel, comme-ci j'étais un de ces putins de patriote à la con, et j'allais me foutre une balle. Heureusement, que les quelques potes qui comptaient, m'en ont empêché.
J'ai beau être vide, la vie avait pas fini de me surprendre.

Après cette soirée, j'avais abandonné l'idée de me foutre en l'air, mais cette journée est restée gravée très longtemps en moi. J'avais informé Leather, mon protecteur dans cette ville de taré, de la situation avec cet enfoiré de Romano. Il s'est occupé du problème. Quant à moi, j'avais décidé de m'investir plus(+) que jamais dans mon job. Le soir après le service, je sortais, je m'envoyais en l'air, je profitais. Je suis rapidement devenu Lieutenant, je voyais que mes efforts finissaient par payer, nouvelles responsabilités, nouvel insigne, nouveau bureau, nouveau salaire.. tout le bordel. Mais j'avais toujours cette putin de même routine,  j'en avais marre.

Ronald un de mes cousins du coté de mon père, était agent du SWAT à l'époque, on s'voyait assez souvent pendant les interventions, et occasionnellement le soir. Rocco le frère de Ron, lui traînait souvent en ville, je m’inquiétais. Ma vision sur le «milieu» avait changée. J'en avais eu un bref aperçu, et c'était comme le disait sans cesse mon paternel. Je prenais donc mon rôle d'aîné de la famille, très à coeur, tant qu'elle existait encore...

Un soir, j'hébergea ce qui était pour moi à l'époque qu'une nouvelle infirmière bien roulée en ville, Jenny. Enfin, après quelques temps j'avais décidé de m'engager avec elle. Je voulais commencer à m'construire une petite famille t'sais. Mais quand elle m'annonça être enceinte de Junior. J'ai agit comme le jeune petit con que j'étais à l'époque et je l'ai plaqué. Je l'ai vachement regretté après. J'avais peur de l'homme que je devenais.

Chapitre III - Année 29

J'étais parvenu à convaincre Rocco de quitter le milieu, ce ne fut pas chose facile, mais il m'avait rejoint au Poste Central. Ronald changea de division et nous étions alors réuni tout les trois. Belle occasion que j'avais de veiller sur ma famille. Il manquait que la petite Eva leur sœur, qui était plongée dans ses études.
Je commençais à voir ma vie se construire. Je venais passé capitaine et Sarah, ma nouvelle petite-amie, était devenu ma fiancé. Tout allait pour le mieux, mais comme je le disais toujours: Le bonheur est éphémère.

Ronald décida de démissionner pour rejoindre les service secret, quelle connerie.. J'te dis pas. M'enfin ça s'était rien encore, j'avais eu plusieurs embrouilles avec mes collègues, et j'avais plus grand plaisir à prendre mon service le matin. Ce qui m'donnais l'envie suite à ça, c'était la préparation de mon mariage, qui, qui ne se fera jamais.. Puisque aussi étonnant que ça puisse paraître, j'avais décidé de la quitté. Cette fois là, je n'ai eu aucun regret, puisque j'étais quais-sûr qu'elle m'était infidèle. Quelques jours après ça j'étais passé Chef-Adjoint.

Je rendais compte de l'influence, de l'argent, et du pouvoir que j'avais. J'avais tout ce que mon père avait, mais sans le risque de finir en prison. Et pourtant, j'étais malheureux, seul, et je commençais à repartir en coin. Ce vide que j'avais en moi, était plus grand que jamais. La fille que je me tapais à l'époque me disait vendre de la drogue pour vivre, une des officiers m'avait déclarée être amoureuse de moi. Comme si j'en avais quelque chose à foutre. Rocco me parlait froidement pour un rien, un de mes inspecteurs abattu devant une église, une de mes amies dans le coma, les fédéraux qui me tapaient sur le système. J'en avais tout simplement ras-le-cul de ces conneries, j'étais lassé de tout, je n'avais ni femme, ni gosse, j'étais seul. Et pourtant je me devait de ne montrer aucune faiblesse. C'est toujours ce que mon paternel me disait.

« fatigue, accablement, abattement, ennui, dégoût, découragement, tristesse, désespérance, telle était ma lassitude, mon envie de vivre, n'était plus. »

Chapitre IV - Année 35

Et puis arriva ce jour, ce jour ou je m'approchais de l'accueil du poste. En soupirant de lassitude à ma grande habitude de ce moment-là, et je vis une jeune femme. Je trouvais que cette femme avait un air de quelqu'un que j'avais connu dans le passé, mais je ne savais qui. Cette femme, de 21 ans, recherchait un homme. Son père me disait-elle. Elle m'a montré une photo, que je regarda. Et là choc..

Je n'en revenais pas, sur la photo c'était moi à mes 14 ans en compagnie de ma Britney. Je m'étais forcé d'oublier depuis bien longtemps cette période de ma vie. Mon premier amour, la fille que j'ai sans doute le plus aimé dans ma vie, cette fille qui disparu du jour au lendemain sans laisser de trace. Je l'avais cherché pendant plusieurs mois. Enfin pour en revenir à ce que je disais, la jeune inconnue de 21 ans devant moi, semblait choquée de ma réaction ; tu m'étonnes. Sur la photo qu'elle m'avait filé, il y avait une inscription sur le dos : « James Armanetti, my love... »

Je m'étais énervé sur la demoiselle en lui demandant ou elle avait eu cette photo, et elle m'avait répondu l'avoir prit de sa mère, et qu'elle pensait que l'homme sur la photo était son père... L'idée qu'elle ai raison me fit d'abord peur, mais j'ai voulu prendre le temps de discuter avec la jeune femme. Au fur et à mesure que je parlais avec elle, je commençais à être rempli de joie d'avoir une fille, d'être père. Et plus tard, les tests ADN, confirmeront que c'était bien ma fille.
Après quelques temps on s'était rapprochés, une complicité père et fille, venait se faire peu à peu. Parallèlement, afin de construire enfin ma vie, à 35 ans.. J'avais décidé de me lancer dans une relation assez sérieuse avec une nana qui m'avait déclaré sa flamme, quelque jours auparavant. C'était pas une idée brillante, dans le sens ou elle travaillait avec moi.

Comme toujours le bonheur est éphémère. J'étais proche de ma fille, mais qu'elle me ramène un fédéral comme gendre, c'était le pompon. On s'est prit la tête un soir, elle voulait quitter la maison, j'avais l'impression que cet enfoiré de fédex me l'arrachait. Il m'avait confisqué mon arme de service en plus ce crétin. Il devait pensait que j'en avais pas en réserve, c'est mal connaître les Armanetti. Sur la colère du moment et sans réfléchir, je m'étais tiré une balle à travers le gilet. Et pour le coup c'était moi le crétin. J'ai fait quasiment une semaine de coma. Et toute ma famille s'inquiétait pour moi, y compris ma fille ; ma Julie..
A mon réveil, il y avait des agents de police qui me sécurisaient. J'avais un contrat sur la tête, je savais pas de combien. Mais les gros bonnets de la ville, avaient pas trop appréciés mes actions judiciaires sur eux.

En détail, un de mes amis du milieu s'était retiré, c'était mon meilleur pote de l'époque. Joe Cicero, alias Joe la poisse. On avait fait les 400 coups, je lui rendrai des services, et lui aussi. En se retirant il m'avait servi le crime organisé sur un plateau doré. On voulait sa peau, et ils l'ont eu. Mais j'ai fait tomber un sacré paquet de gros bonnet avant ça.

Pour revenir à -l'incident- de mes trente-cinq ans, j'étais donc à l'hospice, avec ma famille à mes cotés une protection d'enfer. Et pourtant c'est partit quand même en couille. On m'avait apporté une radio, j’entendais les communications inter-force-de-l'ordre. On devait se charger de mon transfert dans un autre hôpital plus sécurisé. Ronald devait emmener ma fille en lieux sûr. Et j'sais pas ce qui s'est passé.. mais le département de police a demandé des renforts, et les fédéraux de même. Mais le truc c'est que ces enfoirés se visaient mutuellement. Je comprenais que dalle. Toujours est-il que cette petite pute de fédex, de Fabien Kaiser, a collé un pruneau entre les deux yeux de Ronald. J'ai appris la nouvelle que bien plus tard.. Heureusement que justice a été faite, Jack a liquidé ce Fabian, juste après son tirs.

Après ce bordel, je m'étais enfuit avec ma fille, on a parcouru la moitié du compté de long en large à pied, avant de prendre la fuite direction l'Alaska.
 

Chapitre IV - Année 37

Là-bas, la température était légèrement différente... mais on s'adaptait, on y étaient au moins en sécurité. Je touchais ma retraite de Chef Adjoint. On était tranquille. On s'était posé dans une grande maison, je me relaxai enfin, tout se passait enfin plutôt bien. Après quelques mois, je voyais toujours ma fille, heureuse. J'me sentais père, responsable. Puis sans que je sache comment, Jenny m'a retrouvé. Et ma vie prit encore une tournure différente, mais cette fois, une très bonne tournure.
Je venais de retrouver mon fils, James Junior Armanetti. Encore aujourd'hui je ne sais vraiment pas comment Jenny pouvait être amoureuse de moi, avec l'homme que j'étais à l'époque. Peut être avait-elle compris que j'avais plus ou moins changé. On s'est marié après quelques années.

Chapitre V - Année 39

La retraite c'est bien, mais botter le cul d'enfoiré, c'est encore mieux. Jack est venu me libérer de l'ennui de la retraite en un coup de fil. Il m'avait annoncé qu'il avait quelque chose d'intéressant pour moi, il était passé Chef de Police.
Il me réintégra Capitaine I, membre de l'Etat Major et responsable du secteur judiciaire. Jenny me rejoignit quelques jours plus tard. Ma fille gardait le petit James à la maison. Les premiers jours étaient difficile. Tu te doutes bien, quand tu ne branles rien pendant quatre ans et que tu cours à droite à gauche du jours au lendemain. Jenny, n'était pas restée longtemps, elle était repartie voir les enfants, ils lui manquaient. C'est une bonne mère, elle me manquait énormément. Je pense pas avoir aimé une femme autant que celle-là.
Rocco avait repointé le bout de son nez en ville. Je ne sais pas trop ce que sa femme à lui était devenue. En tout cas je me souvient que ça m'avait fait plaisir de le revoir. Le plus troublant lors de ces premières semaines, ça aura était de voir Jack dans un lit d'hospice. J'ai put retrouver les coupables et je les aient envoyés au fond d'une cellule.

Il y a un soir où une petite jeune m'avait abordé sur son trottoir avec son petit air aguichant, j'avais pas tiré mon coup depuis plusieurs bonnes semaine à ce moment-là. Je l'ai levée dans la caisse, la petite Cindy. Je vivais pas trop mal le fait de tromper Jenny de cette façon à l'époque, car c'était que du sexe. Je faisais mon affaire et bye-bye. Dans mon coeur, je me disais qu'il y'avait jamais qu'une seule femme qui compterai pour moi. Et c'était elle. M'enfin c'était que des conneries pour ma conscience.

Jenny et moi on s'éloignaient de plus au plus au fil du temps. J'évitais de voir la réalité du problème en me concentrant sur mon travail, je devais à ce moment là retrouver un tueur de flic, en plus de toutes mes autres affaires courantes. J'ai dû diriger l'enquête deux bons mois. Il me semble même que j'avais ordonné à un Sergent de pointer son flingue sur les parties d'un négrillon pour le faire parler tellement que ça donnait rien. Rien ne vaut les bonnes vielles méthodes car ce macaque d'Idlewood a ouvert sa gueule.
Parallèlement j'avais cette pression en moi, pourtant je dévoilais aucune émotion tu sais. C'est comme ça que mon père m'avait élevé. Il me disait toujours: « Mon fils, un meneur se doit d'affirmer sa force morale quelque soit les circonstances, surtout auprès de son équipe. »  Et ça allait jusqu’à ce que je rencontre Kaena, une fille du poste. Le courant est tout de suite passé entre nous. Je commençais à lui raconter deux-trois histoires anodines, toutes des conneries qui me pesais enfaîte. J'avais pas parler à quelqu'un depuis des mois. J'ai baissé ma garde quelques minutes et je lui ai confié toutes les conneries qui me peser sur le coeur. Pour la première fois, j'envisageai la possibilité qu'une autre femme puisse compter, et j'ouvrais les yeux sur la situation.

Après quelques semaines ou elle et moi on s'était rapproché, on avait convenu « ensemble » que c'était mieux pour nous de pas aller plus loin. J'étais mal ce soir là, vraiment. J'perdais une personne qui avait prit tant d'importance pour moi, ces dernières semaines. Ce n'était pas une simple aventure. J'avais besoin d'oublier, je me suis rendu dans un bar pour y vider une bouteille de Whisky. Ce soir-là j'ai eu la mauvaise idée de rentrer en moto, et au premier virage, je me suis planté. J'ai fait trois jours d'hospice.
A mon réveil elle se tenait là, à mes cotés et elle était là depuis trois jours. J'en revenais pas qu'elle aussi pouvait tenir autant à moi. Après ma sortie de l’hôpital, on s'était embrassé. Je divaguais.
J'en ai parlé à mon cousin, que ce soit lui ou mes gosses, ils seront toujours ma famille. Les gonzesses passeront bien après ma famille. Mais faut dire, que je devais faire un choix. J'aurai bien voulu que mon père soit là, il m'avait apprit tout ce que j'avais besoin de savoir pour diriger un business, une équipe, être un meneur d'homme, me servir d'un flingue ; mais rien sur ce genre de situation.
Il était devenu important que j'ailles rendre visite à ma femme, et mes enfants. J'avais prétendu à Kaena que j'y allais pour divorcer mais en réalité c'était pour savoir ou j'en était. Cette semaine à ses cotés, et auprès de mes enfants m'ont permis de me remettre les idées au clair. Kaena avait cette capacité de me renvoyer une autre image de moi, et de me comprendre mais Jenny l'avait aussi à sa manière. J'ai ce vide en moi continuel depuis la perte de mon indienne et la mort de mon paternel, pourtant elle et nos enfants arrivent à me le combler ne serait-ce qu'un petit peu. Alors une fois de retour, j'étais déterminé à mettre fin à cette relation, mais Kaena avait déjà déserté sans nouvelle. Je pense qu'elle avait eu comme moi, peur de la dangerosité de notre relation.

Je continuais mon travail, je venais d'atteindre le dernier échelons de mon grade ; j'étais Capitaine III. J'en avait un peu marre à vrai dire de ce poste de commandement, je visais à récupérer mes étoiles et le prestige d'en temps. De temps en temps le soir, je m'envoyais en l'air avec une autre infirmière. J'étais plutôt satisfait de cette sensation, je revivais mes vingts ans, mais ce vide en moi, persistait et devenait de plus en plus grand. L'absence de ma famille commençait à bien peser en moi.
Je perdais le contrôle. La mort de Rocco en était en grande partie responsable à l'époque, et puis je devais aussi traverser ce qu'on appel la crise de la quarantaine. J'avais changé de maison, bien qu'ayant gardé le même quartier. Je m'étais acheté un bateau, et avait loué un emplacement sur la Marina. J'avais envisagé de nouveau la retraite, mais l'idée de passer mes journées à rien foutre, ça va un temps. J'avais déjà connu, et l'ennui de la retraite c'était pas pour moi, du moins pour tout de suite, j'étais pas encore prêt.
Une chose était sûr en revanche c'est que j'avais besoin de changement, et ce petit bateau me permettait de m'isoler quand j'en avais besoin. Ce besoin de changement et ce besoin d'oublier la mort de Rocco, m'avait poussé à multiplier considérablement mes aventures extra-conjugales. A un point, que j'en remettais mon mariage en cause. J'avais peur d'aimer Jenny pour la simple illusion d'avoir construit quelque chose.

Le choix fut difficile, mais je n'avais d'autre solution que de divorcer. Je ne voyais pas l'utilité d'un mariage, si Jenny faisait sa vie là-bas, et moi la mienne ici. La décision a été beaucoup plus difficile que le divorce lui même. Nous sommes restés en bon terme, elle et moi, et je m'assurais de voir mes enfants de temps à autres. Après plusieurs semaines, je restais sentimentalement seul, j'avais besoin de réfléchir. Je m'investissais toujours autant dans le département, en proposant des réformes structurelles, qui bien souvent étaient adoptées. Je commençais à voir une fille du poste, encore une fois tu m'diras. Mais j'étais tellement déçu des autres relations, que je n'y croyais plus, je m'attachais très difficilement à elle. Il y a aussi une petite ados de 16 piges que j'commençais à voir dans la rue, elle me faisait penser à Britney. Je m'attachais dangereusement à elle, au point de me replonger dans le chagrin de mes quatorze ans.

J'étais très mal ce soir là, où chez moi, n'ayant que pour seule compagnie une bouteille de whisky et une photo à moitié froissée de Britney, je me lamentais sur mon triste sors. Selena, la fille que je fréquentais m'a un peu permis de tourner la page sur cette période de ma vie, et de faire le deuil, que ce soit sur mon indienne, que sur mes cousins, ou encore mon paternel.
Après ce soir là, mon vide avait enfin disparu, j'avais la sensation de revivre. Je savais qu'il était dangereux pour moi de continuer de fréquenter cette jeune ados, pourtant les circonstances ont menées à ce que je l'adopte.
Était-ce un sentiment de culpabilité par rapport au fait que je ne vois quasiment plus ma véritable fille de sang? Ou encore un acte de bonté, visant simplement à sortir une jeune fille de la rue ? Je n'en sais rien, encore aujourd'hui.

Chapitre VI - Année 44

Toujours est-il que j'avais délaissé mon travail, que j'avais prit énormément de risque pour cette jeune adolescente et que je l'avais aimé et élevé comme ma propre fille pendant plus de 5 ans. Je dois avouer que par moment, elle me l'avait bien rendu. Pour mes quarante ans, je me souviens encore de la fête qu'elle m'avait organisée. J'avais été énormément touché. Enfin bref, bien des années plus tard pour des raisons dont j'ignores encore, elle s'ai faîte refusée de l'academy. Peut-être était-ce là, les éternels préjugés du service de recrutement sur les enfants de la rue, ou peut-être était-ce simplement là, la vengeance sur une innocente d'un agent du service de recrutement que j'avais viré quelques jours plus tôt de la métropolitaine. Dans tous les cas, cela ne m'avait pas atteint, j'étais déjà très anxieux à l'idée de la voir mettre sa vie en danger tout les jours.
J'ai beaucoup été déçu, quant-elle prit la décision de quitter la maison sur simple réception de son refus ; après 5 ans, après tout ce que j'avais fait pour elle ces cinq dernières années, tout l'amour que je lui avait porté. Elle était morte à mes yeux, dès cet instant, et je ne comprendrai jamais comment cette fille fonctionne.

J'avais prit comme décision d'avancer doucement et prudemment dans ma vie, j'avais besoin de changement, et je comptais y remédier rapidement. Les élections venaient d'ouvrir. L'idée de me présenter comme Maire me traversa l'esprit, mais c'était beaucoup de responsabilité et un sacré changement. Je devais néanmoins réfléchir à cette voie.

Après plusieurs discussions avec Harley et Grayson, nous nous étions enfin mit d'accord sur la suite de ma carrière. Nous avons reformé les divisions judiciaires, parmi celle-ci je ne garderai que le bureau d'enquête, ce qui me convenait très bien; Mais surtout je récupérerai mes étoiles, Commandant de Police, ce que j'me sentais bien dans mon uniforme, j'te raconte pas.

J'avais de bonne relation, mais tout ça a été foutu en l'air quand j'me suis accroché à mes principes. Quand j'ai vu la première adjointe tenter de corrompre un de mes inspecteurs pour faire libérer un enfoiré de tueur de flic, j'pouvais pas laisser passer ça, rien que vis à vis, du respect que je porte à mes officiers. J'aurai pas pensé que ce lâche, cet empaffé sans couille de Procureur, retournerai sa veste aussi facilement, je ne veux même plus en entendre parler de celui-là. Même ce gros balourd de Derly, mon mentor s'est ligué contre les officiers, ses ex-officiers. Comment respecter un gouvernement et une justice pareil après ça, ils en ont rien à secouer de leur serment. Ces enfoirés ont même viré le journaliste qui avait relaté les faits dans le journal. Liberté d'expression en Amérique? Du pipeau, p'tit gars. J'ai du me résigner à mes principes, si j'voulais pas finir mort ou en prison, mais j'me refusais de les laisser gagner aussi facilement, j'ai tout remit à Harley, si ils veulent mettre la main sur le dossier qu'on a sur la première adjointe, faudra passer par lui, le chef du département.

Fallait que j'décroche, que je m'investisse moins dans cette putin de pseudo-justice, si j'voulais perdurer. C'est pas en me battant seul contre une armée de corrompu que j'changerai les choses, j'ai plus de chance de les changer sur le terrain, via mes capitaines, mes lieutenants, pour pas que cette foutu ville de taré, ne parte à feu et à sang. Heureusement que j'avais ma petite femme pour me remonter le morale, elle avait un peu d'mal avec son job, mais j'restais le plus possible impartiale au boulot. ça faisait maintenant plusieurs années qu'on était ensemble et le seul au courant c'était Harley, règlement intérieur oblige. Je l'aimais, ça me faisais du bien d'avoir quelqu'un.

Jour après jour ça devenait de plus en plus sérieux avec Selena, nous nous étions fiancée et nous avions même pensé qu'elle était enceinte. Cette nouvelle nous fit peur dans un premier temps, mais quand les résultats négatifs tombèrent nous devions faire face à un sentiment de déception, du moins pour ma part. Je ne savais pas trop ce qu'en pensait Selena, elle ne semblait pas prête. Elle voulait qu'on se marie assez vite, et là c'était moi qui n'étais pas encore prêt. Je veux dire, que je me sens bien avec cette femme, mais de là à partir dans un second mariage tout de suite... J'avais besoin d'encore un peu de temps. J'avais perdu un ami proche, Schwartzy, sacré Schwartzy. Un véritable connard mais c'était mon ami, et dans cette putin de ville, j'en avais pas des masses. J'te parle pas des contacts, des relations de façade, je te parle du type qui prendrait une balle pour toi, même si t'avais plus ton insigne. Non, j'étais pas prêt, et j'avais besoin de me trouver un hobby assez vite si j'voulais pas finir dingue.
Je m'étais acheté une Harley Davidson sur un coup de tête, j'y connaissais pas grand chose. D'ailleurs je me souviens qu'un putin de glandu s'est payé ma tronche à ce sujet et ça m'avais foutu la rage. J'regardais quelques magazines pour m'intéressais un peu à ce bordel et pas avoir l'air d'un con, mais ce qui comptais réellement pour moi, c'était de tailler la route les Dimanches, sur les routes du compté avec ma bécane, ressentir ce putin de vent sur ma tronche, et ce sentiment de liberté.

Sean Bellini a écrit:James je t'aime, il est super ton background. *slurp*