Shaqueil Ramsey, le négro aux milles détails.

PRÉNOM NOM: Shaqueil RAMSEY
DATE DE NAISSANCE: 13 Juillet 1994
LIEU DE NAISSANCE: Los Santos, Jefferson Hospital
ORIGINES: Americano-Haïtiennes
ETHNIE: Afro Américaine


QUELQUES TRAITS DE CARACTÈRES : Shaqueil est atteint syndrome d'Asperger, dans une de ses formes les moins évolués, syndrome qui fait qu'il a un soucis du détail parfaitement dévelloper, dans la mesure du possible tout doit être bien droit. Si la maladie évolue, il sera vite atteint de trouble comportementaux notamment a travers la communication physique. Shaqueil est quelqu'un qui s'attache vite aux gens, il est guidé par l'envie de bien faire, freiné par la peur de décevoir, au final c'est un jeune homme assez sociable, quand on le connait.
ACTIVITÉS: Va rarement en cours, il fume énormement et ai d'ailleurs reconnus par ses pairs pou ceci.
CONNAISSANCES: Wale, Dark, Kim, Crus, Glocka, Krymo, Le Jap, Buck, Trouble, Zenon, Keyron, Sherman, Blake.

ADRESSE: Domicilié chez sa mère a Jefferson.

Il est seulement 23h, un Samedi soir dans les rues de Chicago, plus précisément dans le quartier de Riverdale. Pour la population locale, ce n’est que le début d’une longue et festive nuit d’hiver. Pour Shaqueil c’est déjà la fin d’une dure et triste journée, froide et glaciale.

Triste époque pour un jeune qui dès l’âge de 16 ans se doit de réussir par ses propres moyens. Échec scolaire, conflits familial, problème de bandes, telles sont les causes qui contraignirent ce jeune afro-américain à se réfugier dans la pénombre inquiétante de ces longs tunnels désaffectés qui lui servaient désormais d’habitat. Maussade existence lorsque l’on n’a même pas atteint l’âge adulte me direz-vous. Injuste même. Méritée ou non, Shaqueil devait se faire à la vie qui était la sienne, sans brancher, luttant chaque jour pour sa survie.

Bien sûr il n’était pas seul dans cette épreuve, de grâce, malgré le piteux état du système de santé américain, les infrastructures d’aides à la jeunesse lui permettaient au moins de se procurer des soins pour sa maladie, de quoi se laver. Par fierté, d’autre diront que ce ne fut seulement que par bêtise, le jeune adulte refusait cependant d’être hébergé, considérant qu’il pouvait s’en sortir tout seul.

Au final, après de longues journées d’errances, quasiment seul dans les rues de Chicago, subsistant de petits boulots aussi divers que précaires, Shaqueil s'était enfin mis en tête de tourner la page. Au fond il avait toujours refusé de l'admettre, il n'avait décidément plus sa place dans la ville qui l'avait vus grandir, berceau d'une bonne partie de son enfance et véritable moule dans lequel s'était forgé toutes sa personnalité.

Il n'avait désormais plus le choix, encore une fois grâce à l'association d'aide à la jeunesse Shaqueil, ayant déjà vécus 17 longues, et pas toujours belles, années s'envolait vers Los Santos, pour y prendre un nouveau départ, loin de tout ce qu'il avait connus auparavant.

(( Le chapitre un est écrit différement des autres, en effet, j'ai voulus faire ressortir le coté de mon personnage qui fait que même si il lui arrive les pires galères, il essaiera de faire ressortir les bonnes choses, et pour ça, la première personne était préférable )).

E'yoooo dawg! Moi c'est Shaqueil, Shaq' si t'es un putain d'intime tu capte négro? Bref, j'vais t'conter l'histoire d'un taré. Ouais parce que tu vois, l'toubib' il m'a dit j'avais un truc et si ça empirais, j'allais finir complètement a l'ouest. En fait, s'tu veux depuis tout petit, j'galère avec les détails, faut tout soit bien droit, tu verrais ma piole, un putain d'cube homeboy! Bref, j'suis maniaque, j'suis toqué, j'suis c'que tu veux, mais l'vrai nom de c'truc c'est le syndrôme d'Asperger. M'enfin bon ça m'empeche pas d'être meilleur que toi ah!

Ouais donc on rentre dans l'vif du sujet, vif comme moi. J'suis né a Jefferson, j'y ai vécu 5 ans et j'suis partis vivre chez mon père après, a Chicago. A South-Chicago, j'avais tout, mes potes, une partie d'ma famille, j'connaissais tout l'monde, on délirait bien, j'en garde les traces sur mon corps. SSC-OB gravé a jamais sur ma peau. BANG BANG!

Et v'la que j'devais retourner vivre a LS. Merde, j'connais personne ici, la seule chose que j'connais, c'mon père, et c'putain de traitement que j'prend tout les jours, en vrai j'ai honte de ma maladie, j'veux pas que les gens le sachent. Ils vont croire que j'suis fou. Et ça peut empirer a tout moment. Suffit qu'un détail me fasse paniquer et j'suis mal.

Heuresement j'ai rencontré des gens cool, y'a Wale pour commencer, lui c'est un vrai mec. Il est pas très ancien comme moi, genre on délire bien, on a les mêmes délire et tout, juste qu'il sait pas trop fumé apparemment, j'vais l'mettre dans l'bain, lui apprendre comment on fait m'ah. Sinon y'a la fille là, Kim, elle aussi elle est sympa, mais elle m'a fait flippé a un moment, genre y'avais des combat, elle a défoncer le mec, c'était un viol, un vrai ninja la fille. Mais sinon elle est cool, elle nous a aidé pour une p'tite affaire avec Wale et tout.

Y'a Dark aussi, il va m'mettre dans l'bain, pour m'faire du fric, il a c'que j'ai besoin donc c'parfait, j'vais pouvoir m'lancer bien ici, un peu comme mes potes de Chicago faisait, j'ai jamais trop trempé la dedans mais là y'a besoin.

Bref, mes potes ouais, ils m'manquent, j'espère que j'pourrais retourner a Chicago un d'ces quatre. Putain...

Ouais, ça f'sait quelques temps déjà que j'étais a Jefferson, j'faisais quelques rencontres mais j'allais pas trop vers les gens, ils font des trucs bizarres dans leur tête donc autant rester avec ceux que j'connais déjà hein? Puis t'façon j'suis bien avec eux et on fait notre fric.

Cambriolages, attaque a la voiture-bélier sur des distributeurs, recel. On a nos combines et on les garde pour nous, moins y'a d'gens dans le truc, plus on fait d'frics. Mais hier, ça a mal tourné. On a refait un deuxième cambriolage avec un type, le Jap'.. et ça s'est pas bien passé... Le proprio était a terre, assommé, il commençait a se réveiller, j'crois que le Jap a paniqué.



Un coup est partis, j'me suis retourné, et j'ai regarder le corps du vieux tombé, une balle dans le front, d'autre coups, ou un écho dans ma tête, je sais pas. J'ai pas réfechis, j'ai courus, encore, loin, loin. C'taré a buté l'gars de la maison, au fond j'me sentais mal, et j'ai peur ouais. Je sais pas quoi faire, j'sais pas quoi pensé, j'me suis embarqué là-dedans et j'peux plus en sortir.

A coté de ça, j'ai parler a Wale de ce que Kim m'avait dit l'autre soir, c'est bizarre, y'a l'air d'y avoir un truc mais ils avaient pas la même version, en tout cas depuis ce soir là, ils se parlent plus, et je sais vraiment pas si j'y suis pour quelque chose ou autre, j'crois qu'il s'imagine des trucs, j'ai l'impression qu'il m'envoie moitié chier par SMS, fin' j'sais pas, j'verrais bien, ça lui passera sur'ment. En tout cas y'a le Jap qui m'a fait entrer dans son crew, j'suis pas particulièrement content, en vrai ça m'fait même chier, j'avais d'autre projets dans ma vie, et j'dois bien avouer que ça va changer pas mal de ces projets, faut que j'me démerde pour m'embarquer dans autre chose, j'verrais bien.

Putain, fallais vraiment que ça arrive, j'pouvais plus garder ça pour moi, c'était hier soir. On s'est battus avec une bande du quartier d'en face, Idlewood, des grosses putes. J'ai pris un sale coup, un coup de batte, qui m'a entaillé la joue. Les flics ont rien fait. J'suis rentré chez moi, Kim m'a aidé, et puis j'ai pris mes médicaments...



J'ai encore eu une mauvaise réaction, j'avais la tête qui tournait, j'arrivais plus a respirer, je cherchais ce qu'il me fallait, y'en avait pas, j'étais bloqué, je pouvais pas sortir comme ça, j'pouvais pas. Le médicament déclenchais un manque de glucide, qui me faisait tomber dans les pommes, un effet secondaire. Me fallait du sucre et j'en avais pas. Fallait que quelqu'un vienne m'aider, j'ai appeller Kim et j'ai voulus lui faire croire que c'était le coup de batte qui m'mettais comme ça, je voulais pas en parler aux gens, fallais pas que ça se sache.

Au final elle m'a aider, et j'ai penser que j'pouvais lui faire confiance, j'lui ai expliqué les détails pour les mdéicaments et tout, je savais vraiment pas si elle allait le répeter ou pas, j'espère que non, là aussi j'verrais bien. Je pense pas que ce soit une balance. Elle est cool cette fille, ouais, j'pense qu'elle le répétera pas.


C'était y'a deux trois jours, je sais pas trop ce que j'allais faire c'soir là, Kim m'avait dit d'passer sur TPB, voir un peu les gens, alors j'y suis aller. J'ai croiser un type, j'en ai profité pour essayer d'refourguer la merde que j'avais a vendre, pas grand chose d’intéressant. Puis là y'a un type qui m'a demandé d'grimper dans une voiture, c'était un pote a Buck, Wale et Zenon apparement, le neg' parlait mal mais il avait l'air sur de lui, on m'a demandé si j'avais d'quoi décharger. J'ai dis que oui, j'ai été prendre mon fusil à l'arrière de la maison. Puis j'y suis aller. Je savais pas où on allait, je savais pas ce qu'on allait faire, je savais que j'allais devoir porter mes couilles, que j'avais pas le choix, mais pour gundown qui?

On s'est arrêté, ils m'ont dit de faire comme eux, j'avais le coeur qui battait, mes mains tremblaient, j'ai tiré la pompe du fusil, j'suis descendus, j'ai courrus, j'ai vus un type tombé, j'l'ai achevé a bout portant, je sais vraiment pas pourquoi, il était surement mort, j'ai touché un autre type, celui-là j'crois que c'est moi qui l'ai eu, puis j'ai courus, et j'suis remonté dans la voiture. A ce moment là j'avais envie de vomir, j'étais dégoutté de moi-même, pourquoi j'avais fait ça? Pour une histoire de quartier? C'est quoi au fond un quartier? 4 maisons- 2 rues? Putain, dans quoi j'm'embarque... Ils m'avaient testés, ils m'ont emmené dans une maison, puis m'ont braqués.. tout est aller vite, Dark tenait le flingue, il branlait quoi ici lui? J'étais de l'autre coté du canon, un coup de feu, je ferme les yeux, tout s'arrête.

Je les rouvre, le coup était partis dans le mur, lentement je reprend mes esprits.. il y a un morceau de tissu noir sur mon torse, symbole de respect? De confiance? Je ne sais pas, au fond ce n'était qu'un carré noir.. Ça ne représentait pas grand chose, c'est pas un bandana qui allait me faire manger.

J'y pensais déjà depuis quelques temps, fallait juste que je trouve le courage, j'avais déjà retiré les plaques de la vieille voiture que ma mère m'avait laissé, mon Glock était prêt à l'acte, le déclic est venus vers 20h, les placards étaient vide et j'étais pas vraiment à l'aise niveau fric en c'moment, d'ailleurs faut que je passe retirer mes sac du coffre de Kim, y'a quelques billets là-dedans. J'avais plus l'choix fallait que je le fasse.
J'ai pris mes couilles à deux mains, j'ai démarrer la voiture. Cinq minute plus tard je criais a c'type de l'épicerie de nuit de vider sa putain d'caisse dans mon sac et d'me passer l'enregistrement, et je m’enfuyais.

Pour moi c'était clair et net... J'étais entré dans une spirale dont on ne ressort pas.

Désormais, j'avais une place à Jefferson, je l'avais trouvée, enfin. Non, ce n'étais pas parmis la bande d'un asiatique que je connaissais à peine que je devais me trouver, ce n'étais pas non plus parmis les drogués à qui il ne restait qu'une infime partie de l'âme qui les avait autrefois animée. Véritables coquilles vides déchues de toutes volonté autre que celle qui leur disait de s'injecter une dernière dose, ces gens là me faisaient de la peine et étrangement, je ressentais une sorte de culpabilité à leurs égards, n'était-ce pas les gens comme moi qui les rendaient comme ça? Devenais-je un monstre qui vendait la mort pour échapper à la sienne? Dans quel monde vivions-nous? C'était donc ça ma destiné? Tuer et répandre le malheur pour assurer ma propre survie? Je n'en avais aucune idée et si j'avais une certitude dans tout ceci, c'est qu'a mon âge, il n'était pas normal de se poser ce genre de questions. Alors je faisais comme font tout les gens qui ont, au fond d'eux-même, quelques choses à se reprocher. Je mettais cette idée sombre et malsaine dans un coin de ma tête, dans une boite d'où elle ne devais que peu sortir, une sorte de prisme protecteur présent pour que je me sente bien.

Quel était ce prisme? Ce prisme était un diffuseur de lumière dans un monde de ténèbre, il reflétait mes textes, mes écrits pour asperger mon univers de leurs chaudes couleurs. Mon prisme décomposait la lumière, comme tout prisme, mais quelle était donc cette lumière? Je me suis longtemps posé la question, et aujourd'hui, je pense enfin en avoir trouver la réponse.

Cette lumière, c'est eux. Oui, eux, tout ceux qui sont là, chaque jours pour m'aider à avancer. Ma mère, mes amis, le petit Barell à qui j'ai bien des choses à apprendre, Wale que je n'ai pas vus depuis longtemps, ces gens que je rencontre chaque jours et qui parsèment mon paysage, Kim qui s’inquiète quand elle me voit avaler du sucre. Ces gens qui sont là pour m'aider à avancer et sans qui je n'aurais, ne serais et ne deviendrais probablement rien.
J'avais enfin trouver ma place, elle était là, sur la Jefferson Avenue. Un groupe se créais, plus qu'un groupe, je voyais une solidarité se devellopé entre les gens de cette rue. Une équipe, une seconde famille. C'était de ça que j'avais besoin, pas d'une équipe comme celle du Jap.

A la base, tout est partis de Kim, Krymo, Crus. Ils m'en ont parlé en premier je crois, enfin a ce que j'ai compris, au fond ça me rendais content, je savais que les gens me faisaient confiance et ma nature me poussait, me pousserait à leur rendre cette confiance qu'ils m'accordaient, j'étais comme ça, ni un traitre, ni un ingrat, je savais reconnaitre ce que les gens faisaient pour moi et j'aimais leur rendre. Peu à peu, quelques jeunes se joignaient à eux, je devrais le dire, à nous, nous étions un groupe, soudé envers et contre tout, soudé face aux jaloux, soudé face a l'adversité, face à l'obstacle, prêt à tout pour nous sortir de la merde dans laquelle nous étions, une seconde famille comme je l'ai déjà dit, une communauté.

Avec eux j'étais prêt à avancer, j'oubliais le remord, la maladie, la culpabilité, la tristesse, la colère. Tout ces sentiments néfastes qui émanaient de moi, toutes ces choses qui avaient gâcher mes perspectives d'avenir. Je me voyais vivre, je me voyais revivre. En fin de compte, je crois que je me voyais surtout comme j'aurais du toujours être. Ces gens là, je les remercie.

Wale a écrit:BG fils.

Thomas Reed a écrit:Naze, mais pour être sympa on va dire qu'il est cool.

Shaqueil Ramsey a écrit:Ferme ta gueule, t'es grosse.