Ethan Gallini, choose between two paths.

Ethan Gallini, choose between two paths.

Prémices.

Dix huit septembre le temps était brumeux, les quelques goûtes de pluie claquaient contre les briques d'une maison aux murs blancs, le temps ainsi que l'humidité rendait celle-ci sobre et glaciale. Une légère fumer grisonnante s'évadait de la cheminée. A l'intérieur s'offrait un luxe incontournable pour cette époque, de gigantesques lustres en cristal illuminaient les immenses pièces de ce manoir. A quelques pas du hall d'entré une porte en bois foncée, brillante beaucoup trop brillante à son gout fermait un immense salon. Dans ce salon, le père du garçon cigare en bouche était assit dans un canapé en cuir noir en compagnie d'un inconnu. Cet individu avait une tête fine et pointue, de fins yeux noirs contemplaient l'éclat des flammes et des braises de la cheminée.
Il n'avait pas prit le temps d'enlever sa longue veste noire qui descendait jusqu'à ses genoux, son chapeau melon posé au niveau de ses cuisses.

Le jeune garçon pieds nus descendait un escalier en bois qui grinçaient à chaque pression exercée. Il faisait en sorte de marcher sur des oeufs, croyant que l'escalier ferait moins de bruit. Il finit par arriver devant cette grande porte, posant en vain son oeil droit au niveau de la serrure. A peine posé, il retira celle-ci pour déposer son oreille; le bruit de craquement des bûches couvraient une partie des paroles des deux individus. Il se souviendra juste des deux dernières phrases prononcées :
" - Il faudrait faire en sorte d'éliminer Larry proprement, j'entends par là que seul toi et moi sauront comment il est... m'enfin bref.
- Compris. "
Ensuite le plissement du canapé se fit entendre, l'enfant curieux remonta aussitôt l'escalier qu'il avait descendu cinq minutes plus tôt. Il passa tout de même sa tête vers le bas afin d'apercevoir cet individu, il voulait sans doute savoir qui était ce grand gaillard à la voix rauque. Celui-ci sorti finalement de dos et se dirigea à grand pas vers le hall. A cet age, le mot "proprement" semblait être pour lui, le mot qu'on utilisait pour nettoyer un objet il était très loin d'imaginer comment l'on pouvait tourner ce mot en quelque chose de profondément horrible.

Chapitre I.

Appuyer sur la gâchette, c'est ce qu'ils lui avaient enseigné.

La nuit commençait à tomber sur Los Santos, Ethan à peine âgé de vingt trois ans se rendit dans sa belle voiture dans un quartier au nord de la ville. Les vieux morceaux de Rock-n-roll couvraient en parti les messages radios qu'il recevait de sa voiture, ses deux mains étaient posées sur la face supérieure du volant, ils tapaient en rythme avec la musique qu'il écoutait. Les ruelles n'étaient pas encore éclairées à cette heure ci, il finit par se garer dans un parking complètement isolé, ce parking était dans le pénombre les quelques fines goûtes de pluie qui tombaient sur le sol et dans les flaques rendaient cette aire encore plus inquiétante, il avait toutes les raisons de s'inquiéter car l'ambiance qui régnait dans ce petit parking était lugubre. Il descendit les quelques escaliers et se rendit dans un endroit où l'on pouvait parfaitement observer ce quartier. Il plongea sa main droite dans la poche de sa longue veste en cuire noire et sorti un appareil photo numérique et commença à prendre de nombreux clichés. Il s'amusait presque à photographier tous les passants, peu nombreux soient-ils tout en observant à chaque photo prises si celles-ci étaient correctes.

En prenant sa dernière photo, il aperçut un individu au crane rasé sortir une arme de sa veste tirant à différentes reprises en direction d'un homme à capuche, très vite l'ensemble des types présents furent de même et tira en direction du pauvre homme, il enjamba tous les escaliers et se rendit dans sa voiture, s'empressant de signaler aux unités présentes qu'une fusillade avait lieu.
"Zéro huit! Zéro huit!", il hurla ces deux chiffres à maintes et maintes reprises en tenant fermement sa radio, tout en pilotant à l'aide de son autre main sa grosse berline noire, la sirène signalant que sa ceinture n'était pas attachée sonna dans l'ensemble du véhicule, une atmosphère très pesante s’empara alors de l'agent fédéral. Il finit par arriver sur les lieux, n'hésitant pas à se couvrir derrière sa porte, il hurla à l'individu au crâne rasé : "F.B.I. fous-toi au sol où j't'éclate la cervelle". L'homme était de dos, il se retourna extrêmement lentement pouvant ainsi lancer ainsi un regard froid en direction du jeune homme. Le type au crâne rasé baissa discrètement sa main au niveau de sa ceinture et empoigna la crosse d'un magnum trois cent quarante quatre, et visa Ethan. Trois coups résonnèrent dans tous le quartier, le jeune agent fut presque propulser en arrière, les bras en l'air et finit par tomber au sol les bras toujours écartés. Une flaque de sang commencèrent à couler, mélangée à l'eau de pluie qui continuait à tomber du ciel.

On avait beau lui expliquer les règles les plus élémentaires quelles qu'elles soient, il n'avait pas réussi à tirer. La naïveté s'était emparée de lui, jamais il n'aurait pensé que cela arrivait, tout ce qui est raconté dans les bouquins ne lui avait été d'aucun secours, il était là gisant sur le bitume yeux fermés entrain de perdre une partie de son sang.

Octavio Tavarez a écrit:Très bon début.

Bon chance.

Bill Finnegan. a écrit:Pas mal le début, bonne chance pour la suite.

Adamsy Weston a écrit:Vraiment bien rédigé ton Background Gallini.