Un avenir incertain | Nathan Castellano

Fils unique d'une famille modeste, Nathan vie seul avec sa mère, Leila, dans une petite maison de 25m carré. Femme de ménage, c'est une femme qui aime plus que tout son enfant. Elle est très fusionnelle avec Nathan et désire sa réussite dans la vie, en espérant qu'il fasse de brillante étude. Nathan est un bon élève à l'école, il veux faire plaisir à sa maman et donne le meilleur de lui même.

19 Mai 1997

Nathan venait tout juste d'avoir 8 ans. Dès cet age, il commençais déjà à faire mes premiers vols avec quelques amis de son age. Mais c'était pas un gamin comme tout les autres. En effet, il aimait déjà tout diriger et ne laisser aucun détail. Tout ses plans étaient préparer et il ne prenait rien à la légère. Mais ce jour là, c'était encore le vol de trop. Il se retrouva pour la 3ème fois en 1 an au commissariat avec la police. Nathan était quelqu'un de très stresser, il prenait des médicaments pour lutter contre cette maladie. Dehors, il faisait sombre, et les battements de son cœur s'amplifiait en attendant sa mère arriver. Il ne pleurait pas, ne parlait pas, malgré les questions de l'agent. Il savait que de toute façon, le mal était déjà fait.
Leila, une femme élégante se présenta devant la porte. C'était une femme très jolie d'une quarantaine d'année. Nathan resta tête baissé. Les deux officiers de police, subjugué par la beauté de celle-ci, salua la dame. Elle était connu et très apprécié dans ce petit quartier de Naples. En effet celle-ci appartenait à un petit groupe de musicien dont elle était chanteuse. Jorge, l'agent essaya de dédramatiser la situation en disant que ce n'était pas grave mais Leila était très en colère. Elle frappa son fils et lui cria dessus, tout en pleurant:
- Tu n'as toujours pas compris, qu'est ce que j'ai fais pour avoir un fils comme toi?
Nathan resta la tête baissé, sans aucune émotion.
Leila le gifle à nouveau
- Ton père était un pourris, tu va finir comme lui ! (dit-elle en le tirant par son oreille et en le traînant jusqu'à la porte.)

Beaucoup d'enfant aurait pleuré ou supplié la police de ne pas avertir leur mère. Mais il n'était pas comme ça. Lorsqu'il savait que c'était finis, il ne parlait plus. C'était alors impossible de lui faire sortir une larme ou un sourire. C'était comme si le temps s’arrêtait.
Malgré son stress, le vol était devenu pour lui une passion. C'était quelque chose dont il ne pouvait pas s’empêcher. Les conditions précaires où il vivait l'ont peux être conditionner...

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Les mois qui suivent, Nathan a eu une altercation à l'école avec un autre garçons plus âgés que lui. Celui-ci avait le nez cassé et était partie au urgences. Comme à son habitude, Nathan se réfugiait seul dans la cours. Nicky, le surveillant essaya de le raisonner.

- Nathan, pourquoi tu te bat toujours? ta maman en a pas assez tu crois?
- Tu sais (reprend le vieillard) des petits qui se battaient, j''en ait vu beaucoup, mais des comme toi, jamais. Tu devrais venir t’inscrire au club
- Ma mère ne sera jamais d'accord.
- Si tu continue comme ça, c'est sûr. Il faut que t’arrêtes tes bêtises Nathan. La boxe n'a rien avoir avec ce que tu fais. Il y a des valeurs dans le sport, tu comprends? des valeurs, tu sais ce que c'est Nathan.
- J'men fou des valeurs, ce con a l'nez cassé, c'est tout ce qu'il mérite.
- Bon, ça suffit, va voir l'directeur.
Nathan tourne alors sont regard, puis marche en direction du bureau.
- Hep, hep attend, ohh.
Nathan ne se retourna pas. Nicky le prend alors par le col pour qu'il s'arrete; Nathan essaye de se débattre comme il peux.
- Arrete ! T'a pas l'droit !!
- Dernière fois, qu'on soit clair?
Nathan se débat encore, jusqu'à ce que Nicky le soulève plus haut.
- Oui, promis...

Nathan avait parlait du club de boxe à Leila, mais celle-ci n'était pas d'accord jusqu'à ce que Nicky, le coatch de la salle la convainque. Il enfile alors ses premiers gants à 8 ans. C'était peux etre pas jeune, mais il avait un gros potentiel.

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Le lendemain, le dimanche, on allait toujours à la messe. Je détestais ça, mais là aussi il n'y avais pas le choix, ma mère m’obligeait à porter des vieilles chemises et à rester debout pendant des heures et des heures à écouter un homme dont ses paroles étaient le dernier de mes soucis. Dans ces moments-là je pensais à rien, je restais patient. Maman me féliciter tout le temps à la fin de la messe pour avoir été sage. Une félicitation pour toute cette corvée ? Le retour en investissement était faible...

J'avais l'impression d'etre plus mature que les autres. Je savais à l'age de 10 ans où je voulais aller et ce que j'allais faire. Mes copains de classe ne me comprenait pas toujours. Heureusement, 'j'avais deux très bon amis avec qui je partageais mes conneries. Paul alias Paulie, puis Mickael, alias Mike. C'était deux frères. Je me rendais très souvent chez eux et je faisais partie de la familles. Tout nos magouilles, c'était avec eux que j'les faisaient. Les vols, les tabassages, les petites extorsions au collège. Le bon vieux temps tout ça. On était petit, mais on arrivait à s'faire de l'argent de poche qu'avec nos propre moyens. Ce sentiment de puissance, le fait d’être respecté des autres, d’être crains. J'aimais ça. L'école et la boxe m'ont toujours rattrapé, heureusement.

16 juin 2004.

Championnat d’Italie, catégorie U16.

Après avoir gagné tout mes combats, je me retrouvais en finale. Le 16 juin, j'pourrais m'souvenir de cette putain de date. Je jouais contre un chinois qui était italien, enfin, plutôt un japonais, mais bon on s'comprend, c'est la même chose. Si ce connard était pas là, j'aurais peux être gagné ce combat. On était à la fin du round 3, je sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai frappé mon adversaire au sol. ça ma coûté la disqualification. Mon rêve de devenir champion junior s'était écroulé, mais une nouvelle vie commençait pour moi. Direction l'Amérique !

Grace à l'argent de toutes ses économies, Nathan arrive à New York pour ses deux dernières années de lycée.

Jermaine Banks a écrit:Bien , continue sur cette lancé !