[Chaîne] Pau.

Wassup' les négros, moi j'me name Pau'
J'reviens dans l'game alors fait pas l'chaud.
Dédicasse aux vrais nigga'z, ouais ouais j'parle bien de ceux d'Chicago
Tu peux pas les test, alors cherche pas poto.

Toujours fidèle au micro, j'vais te caler une petite impro'
Aucune limite, moi j'te fou le moral à Zéro.
T'es un rappeur amateur, alors que moi j'suis un tueur,
Avec ma kalash', si j'réplique ça va faire "Crick crick" dans ton coeur.

Vient pas faire le ouf' à me critiquer sur le net,
Tu m'appelles, on s'donne un rendez-vous et moi j'te gonfle la tête.
En direeect d'BMF et d'son studio !
C'est d'là-bas que sortent mes rimes de real re-noi poto !

Il paraît qu'il y a un rite chez les reals gangstas,
C'est de verser une goutte d'alcool en souvenir des vieux rastas,
Alors j'dédicasse ce morceau à tous les reals re-noi décédés au combat,
Ouais ouais ! J'pense que t'as deviné que je parlais pas de toi.

14 ans, c'est le début de ma vie de real gangsta,
Calibre 45 toujours sur moi, ak47 à porté d'main, c'est ça la vie mon gars.
Maintenant si tu me cherches tu sais ce qu'il t'attends bustah,
Une bastos dans ta tête et je t'assure qu'on te retrouvera pas.

H24 dans l'squatt au fond de la rue,
Aucun respect pour celles qu'on appelle les te-pu,
Sert moi encore un verre de sky, histoire que j'me sente plus !
Maintenant baisse les yeux et m'regarde plus,
Sinon j'vais être obligé de t'refaire le cul !

C'était Pau pour BMF studio !
Test pas ou tu finiras comme le dernier clodo que j'ai foutu dans l'canivo.

Wassuuuuuup' négro, c'est encore Pau'
Intestable, intouchable c'est ce qui me colle le mieux à la peau,
Essaye de clasher mon son, mais tu sais déjà comment ça finira,
J'vais te faire fermer ta gueule comme tous les bustah avant toi.

A ce qui parait y a un p'tit con qui cherche la merde sur le net,
Patate dans la tête, Coup de tête, balayette,
C'est comme ça que j'vais te terminer enculé.
Ouais j'parle bien de toi Weed, l'enculé de rappeur loupé.
Maintenant balance encore des punchlines sur les re-noi et j'te ferais la face,
Toi et ta click' de bras cassés, un par un j'vous fracasse.

Toi et moi on est différent,
Toi t'es un inconnu parmis tant d'autres dans la street,
Et dans quelques temps tu viendras me proposer un feat.
Moi j'suis reconnu dans tout Los Santos grâce à mes punchlines, tout simplement.

Maintenant un conseil, arrête de te prendre pour un chaud,
Sinon j'vais te faire fermer ta gueule et tu pourras plus faire le beau,
Essaye même pas de me tester, tu vas te ridiculiser,
T'as essayé de clasher les négros, maintenant va falloir assumer.

C'était Pau' pour BMF studio !
Intestable, intouchable, ouais ouais c'est bien moi le real gangsta !

Petit message aux daltones,
Si j'entends encore un texte sur BMF j'vous promets que un par un j'vous cogne.
Ok Gesko il te prend quoi là ? Tu me suces et il paraît que derrière tu grognes ?
J'ai pas pu te répondre avant, j'étais encore avec ta daronne la grosse lionne.
Ton rap me fait bé-ger, c'est pas un gosse de 6 ans qui te l'a écrit ?
T'es encore génération "nique ta mère", fait évoluer ce qui te sert d'esprit !

Gesko, Caido cherchez pas vous avez pas de flow,
Vous ne pouvez pas tester les professionels du micro.
Bosh et Croma je n'en parle même pas.
Ze-bla de bustah, qu'est-ce que vous venez foutre là ?

Ok, ok maintenant j'vais passer à toi Croma.
Let's go, j'ai bien calculé tes rimes, mais j'reste pas en admiration,
Sur tes lignes moi j'vois que d'la frime, alors que le rap c'est d'abord une passion.
Ton clash me fait pas mal, il m'en faut beaucoup plus pour m'déchirer la face.
Tu deviens tout pâle, tu sens que les défaites te suivent à la trace.
Maintenant il est temps qu'tu t'écrases dans le monde du rap.
Vaut mieux que les murs tu les rases, car t'es la honte de la ville au niveau rap !

Gesko, Caido cherchez pas vous avez pas de flow,
Vous êtes des amateurs du micro alors arrêtez de faire les chauds.
Bosh et Croma, je n'en parle même pas,
J'ai envie de vous demander pourquoi le style n'y est pas.

Quand ils veulent te rabaisser, te détruire,
Ou même te donner l'envie de mourir,
Dès qu'ils pourront, ils te le feront,
Tu peux ne rien avoir fait, ils t'accuseront.

Dédicasse à tous les re-noi, on vaincra grâce à notre rancoeur.
Bon ou Mauvais, Voleur ou Bosseur,
Que tu sois dans le droit chemin ou pas,
Ca Changera Rien, l'étiquette "Re-noi" restera à jamais sur toi.

La discrimination, fait des victimes chaque jour,
Je viens lâcher tout ce que j'avais d'enfermer à double tour.
Des vies détruites et du bohneur réduit au malheur,
C'est ce qui nous rend comme nous sommes, des mômes remplis de rancoeur.

Des enfants désespérés qui au départ sont bons et bien éduqués,
Mais qui finisse influencés, à partir de là ça commence à mal tourner.
Ca veut se faire connaître dans le quartier,
Ensuite ça traîne avec les grands du fond d'la rue et ça commence à tout casser.

C'est le début des embrouilles, les bagarres seront désormais quotidiennes pour toi,
Quand tu te lances là-dedans ça se finira très souvent au comissariat.
Bientôt tu seras accuser sans preuves, avec des sois disant témoins oculaires inexistant,
Une existance qui finira par mal tourner, croit moi, je ne dis pas ça dans le vent.

Fils la vie est dure chaque jour de plus j'endure,
Mon avis sur la chose, c'est qu'il faut être un dur.
Il y a beaucoup de périodes de survie où c'est la galére.
Tu as trop de contraintes, les genoux à terre et les mains en l'air.

Comme pour prier Dieu de t'aider à trouver la sortie,
Tu t'attaches à des choses qui te piques tel des horties.
Tu ne sais plus ou te situer, en haut ou en bas,
De toutes façons tu t'en fous, t'as envie de fuir ce combat.

La vie c'est comme la guerre il faut toujours garder espoir,
La solitude est plus fréquente ainsi que le desespoir.
Plus tard tu comprendras qu'dans la vie tu dois batailler,
Ne pense surtout pas à crever, c'est le meilleur moyen de ne jamais se relever.

Il y a des cauchemars qu'on voudrait oublier,
La vie n'est qu'un rêve permet moi d'méveiller,
Il y a des idées noires qu'on aimerait torpiller,
Je veux voir la lumière et mon étoile briller.

Les cops au cul, le sang jaillissant dans le cœur,
Planqué dans une rue, mon esprit est ailleurs,
Je sors à l’instant de cette putain de banque,
Un plan d’abord excitant car l’argent était un manque.

Rien n’était préparé, on voulait juste de la thune,
Mais le plan a foiré, mon meilleur amis s’en est pris une,
Son corps s’écroula, j’ai vu son dernier soupire,
Je dois fuir de là, je ne m’attendais pas au pire.

Dans ma fuite, une balle se loge dans mon dos,
Et dans la suite, je sens la mort venir crescendo,
Planqué dans une rue, mon esprit est ailleurs,
Mon meilleur amis désormais disparu, j’attends le fossoyeur.

Les larmes coulent, tout comme mon sang,
Mouvement de foule, et mon heure retentissant,
Les cops sont là, ils se rapprochent prés de moi,
Mais ils ne savent pas que la mort a déjà imposé sa loi.

Le rêve américain a contribué au succès d’Hollywood,
On représentait les states comme une contré paradisiaque,
Alors que l’on cachait au public l’existence du hood,
On ne parlait que de familles aisées roulants en Cadillac.

Dans les films on voyait que la richesse du pays, le progrès de l’économie,
Rien à voir avec la vraie vie, la vérité c’est que le chômage s’multiplie,
Peuple heureux, preux soldats, se battant pour une sois disant liberté,
Militaires peureux, se battant pour un tyran, voilà la véritable réalité.

Soixante pour cent de la production mondiale de drogue est consommée par les ‘ricains,
On craint un attentat chaque matin, un écrin de balances assujettis au fric et de requins,
Plus de onze mille morts chaque année, blessés par balles, les armes sont légales,
Le shit est illicite, ne fait pas de victimes, appelons ça une législation paradoxale.

Sales sont les mains des dealers, qui n’ont rien d’autres pour survivre,
Ivres sont les politiciens, recouverts de sang des pieds jusqu’au gencives,
En civière, voila comment on quitte les rues du ghetto, envahi par les stups,
Stupides sont les habitants dénonçant les gangs, escalade noir sur dubs.

Le lendemain la pestilence dégagée par leur cadavre imprègne l’air,
Personne n’échappe vivant à la loi de la rue, première leçon, se taire.
Si telle est la terre promise, j’ai du louper un chapitre, je me trompe,
En classe j’ai trop souvent fait le pitre, est-ce pour ça que ce rêve s’estompe ?

Le rêve américain, le cauchemar africain, l’essor de la haine,
L’esclavagisme, on enlève des ethnies pour le travail à la chaîne.
Enchaînés, blessés par les coups de fouet, ils ne se font plus d’illusion,
Les promesses des blancs n’étaient que mensonges et machinations.

Le jour où les noirs ont obtenus des droits, le klux klux klan est apparu,
Des enfoirés de blancs incapable de les considérer comme des main-hu.
Mais encore maintenant, on entend des phrases genre « eh, sale nègre »
Mais je ne m’inquiète plus, l’avenir de ce gars sera maigre.

Le rêve américain est un leurre, un songe à la dérive,
La vie n’y est point meilleure, je vous conseille pas de rejoindre notre rive.

Code:

[size=12][b][color=#0040ff]Pseudo[/color][/b][/size] [size=12][i]Il y a x minutes[/i][/size]
[color=black][font=Calibri]Texte[/font][/color]

¤ Bob Willems ¤ a écrit:Gesko Il y a 18 minutes
Shit man, tu déchire !!