| The Ruggiero Mob | L'Histoire

15/03/2011 :


Frank : Ecoute-moi bien Joe, ce qu’on va fai-..


Joseph : Putain, je sais ce qu’on doit faire Frankie, pas besoin de me le répéter trente-six mille fois !


Frank : Putain de bordel de merde, tu vas fermer ta gueule quand j’explique ? Je t’ai laissé exposer ta putain de solution au problème, je t’ai écouté, j’ai réfléchis à ta proposition. ET TOI TU ME FAIS CHIER ?! Bordel de merde Joe, laisse-moi t’expliquer. Je sais que Los Santos, San Andreas, tout ce coin pourri ça te plait pas. Seulement, tu veux faire quoi? Chicago : On est baisé par les fédéraux. Dans le Jersey : Au moins une demi-douzaine de gros pontes veulent nos jolies petites têtes empaillées dans leur putain de salon.
Si j’ai choisi L.S, c’est pas pour rien. C’est dans mes habitudes de faire une décision pareille au hasard, Joe ?

Joseph : *Quelques secondes de silence* Putain…Non.


Frank : Okay, tu vois. J’connais un gars là bas, il vient de Chicago aussi. Il bossait pour Westman à l’époque, Ace qu’il s’appelle. Il m’a fourni pas mal d’infos sur la ville, tout ce qu’il faut savoir, tu me suis ?


Joseph : Vraiment, tout c’qui faut savoir, uh’ ?


*long silence, perturbé pas de faibles bruits de mouvements sans doute, indéchiffrables.*


Frank : Okay, tu prends tes bagages, ta bouffe, tes flingues. Dans deux jours, on débarque sur Los Santos, et crois-moi ou non, c’est là bas qu’on va se remplir les poches, mon gros, et qu’on va sortir les deux pieds d’cette merde dans laquelle tu nous as fourré, eh !

29/04/2011 :


C’est par une journée pluvieuse que les deux hommes se rencontrèrent pour la première fois depuis plusieurs semaines, devant un stand de Hot-Dogs localisé au sein d'un quartier noir presque déserté, Ganton. Frank marchait depuis le piteux motel d’Iddlewood où il résidait depuis qu’il était arrivé en ville. La pluie martelait son visage, il avait les mains dans les poches, un rictus grimaçant sur les lèvres exprimant un agacement compréhensible au vu de la situation. Les lourdes gouttes de cette averse diluvienne frappait constamment, à n'en plus finir, sa veste en cuir noir frappé au dos d'en ancien logo "Members Only". A peine avait-il discerné les contours d’un obèse assis sur un banc, s’engouffrant un énorme sandwich dans la gorge, qu’un infime sourire en coin vint raviver son visage marqué par de nombreux évènements du passé, peu communs à ceux d’une personne normale, comme vous et moi. Frank Ruggiero, « The Cold Motherfucker », sobriquet de son invention, qu’il utilisait à Chicago lorsqu’il était envoyé descendre une balance, un endetté, un couillon irrespectueux…
Frank vint s’assoir silencieusement sur le banc auprès de son ami, les deux fixant chacun leur horizon : Frank d’un regard vide un point invisible en face de lui, et Joe les replis visiblement extraordinaires de son sandwich.
« -T’as pas changé gros tas, uh ? *lâcha Frank de son éternelle voix caverneuse, à demi-cassé*
-Mpfch-.. Hey, Old shit, Franky ! Content d’te revoir, mon pote. *répliqua l’imposant homme au ventre proéminent à son collègue le sextagénaire sociopathe*
-T’aurais pas put choisir un putain de restaurant, hein ? Enfin bon…Au moins, avec cette pluie de merde, ça camouflerait les pas d’un éléphant, on n’a rien à craindre si les fédéraux sont dans le coin. »
* Joe se tourne vers Frank, prenant étrangement un de ces airs innocents qu'on associé aux enfants de bas-âge, puis recommence à mordre hargneusement dans son Hot-Dog. Frank poursuit…*
« -On va commencer ce qu’il y’a à faire, je sais que t’as déjà quelques relations ici, j’suis au courant. Faut qu’on se mette en place calmement, sans trop attirer l’attention. J’ai quelques potes qu’arrivent des quatres coins du pays, des hommes de confiance. On commence notre truc, avec ce noyau d’hommes, puis on roule notre bosse petit à petit. Tu me suis? *ne le laissant pas répondre, continue directement, Joe hauche la tête au fur et à mesure de son discours* Faut trouver un endroit où crécher, ce putain d’motel de merde commence à me briser sérieusement les couilles.
En plus, ce quartier est infesté de négros, enfin y’a aussi une bonne pizzéria dans le coin, c’est bien… »

La Well Stacked Pizza d’Iddlewood était devenu le lieu de rendez-vous d’un petit groupe d’italo-américains presque hors du commun, Frank y passait le plus clair de son temps, souvent en train de siroter un café, quelques cannolis au centre de la table, et un journal posé sur ses genoux. Le temps passait, les clients allaient et venaient. Puis arriva le premier d’une longue série, George Fruzetti dit Jojo la Mitraille, ou encore le Joker, toujours vêtu simplement, d’un naturel assez discret, mais avec une casquette qu’on pouvait distinguer à deux bons kilomètres, si l’on cite une des nombreuses mauvaises blagues de Frank à son sujet. George était connu pour parler calmement, lorsqu’il discutait de quelque chose d’important, qui touchait aux affaires. Le reste du temps, il lui arrivait souvent de brailler quelques conneries, puis de prendre une attitude bizarre, que Franky lui reprocha un moment, sans vraiment expliciter le doute qu’il avait sur lui. Dans le milieu, le moindre petit geste, le plus infime changement de comportement peut attirer de sérieux ennuis. Quand on savait ça, c'est qu'on l'avait forcément appris à ses dépens.

Il y avait aussi l’Oncle, ce vieillard qu’on surnommait ainsi étrangement, car d’un point de vue logique, le « Grand-Père » aurait sûrement était plus approprié. Salvatore Caruso de son vrai nom, ancienne connaissance de Ruggiero, et oncle de Joseph –Baccala-, d’où venait en fait réellement ce diminutif d’Uncle.
Ce vieux mafioso Old-Shcool, encore un de ces vieux de la vieille, n’avait pas tardé à mettre en avant ses talents d’intimidation, capacités véritables malgré son âge avancé. Quelques battes de baseball, deux armoires à glace à ses côtés, et l’affaire était réglé en quelques secondes. Le nouveau propriétaire, officieux plus qu’officiel, de l’établissement venait de changer, Uncle Sal gérait maintenant le local.

L’ambiance était aux heureuses retrouvailles, les passants pouvaient facilement s’étonner en observant brièvement ce groupe de « ritals » s’enlacer amicalement à tout bout de champs, raconter des blagues à la limite de la nullité, d’un langage fleurit de mots vulgaires et inappropriés…

Puis vint le dernier de la troupe, Tom Dilapi, dit Big Tommy. Un ami à George, venu tout droit de New York. Calme, posé et réfléchi, malgré son apparence plus que « laisser-aller », habillé d’un simple survêtement sportif entre-ouvert sur un marcel blanc, qu’on remarquera souvent tâché de nourriture, ou autre... Il pouvait fixer quelqu’un dans les yeux pendant une heure, sans relâcher le regard ni bouger une once de la graisse de son visage de bulldog.
Il passe la plupart de son temps assis, n’aimant clairement pas resté debout à rien faire, le seul vrai mouvement physique qu’il effectuait se faisait lorsqu’il se penchait sur sa chaise d’un côté ou de l’autre, afin de murmurer des paroles inaudibles à son voisin de table.

Quoi qu’il en soit, c’était une bande d’arrivants dans la ville pour la plupart, avec chacun un passé criminel dans leur sillage, et cette équipe de gros durs italiens se faisait décidément remarquer dans le quartier, et n’était pour certains groupes ethniques autres pas forcément les bienvenue…

N.L.I

Très vite, les ennuis commencèrent au sein du secteur comprenant Iddlewood et les quartiers de gangs aux alentours. La bande à Franky était littéralement coincée entre les tensions régnant autour de la Pizzeria, que ce soit les noirs de Jefferson, les petits voyous d’Iddle, ou encore les « maricones » de Corona. La présence nouvelle de ce groupe d’italiens avait visiblement attiré les cherche-problèmes dans cette partie de la ville. De nombreuses bagarres, revendications violentes du territoire éclatèrent en quelques jours seulement. Le « collectif de ritals » pensait désormais sérieusement à trouver un autre endroit, car il était difficilement possible de bien commencé sur de si mauvaises bases. Leur choix de changer de place s’amplifia le jour où un terrible incendie vînt détruire une bonne partie de la façade de la Pizzeria du coin.
Anthony Bazzaro, dit Tony ou encore Tone, suggéra très intelligemment que le cuisinier en chef était le seul responsable de cette scène dramatique. Mario Pepamenti, ce « cuisto » était rapidement devenu en quelques semaines un vrai martyre, prisonnier dans ce qui était censé être son entreprise culinaire, détenue par une bande encore non-reconnue de malfrats d’origine italo-américaine. Peut-être avait-il décidé de tout foutre en l’air, en avait-il marre de cette pression constante, ces insultes blessantes à foison, ces coups rabaissant donnés sans aucunes raisons si ce n’était le bon plaisir de ces criminels ?
Frank ne s’attarda pas sur la question. « Il peut bien crever la bouche grande ouverte, cet empafé de mes deux couilles. » Il était temps de changer d’air, à peine quelques semaines arrivés en ville, les problèmes étaient déjà présents, ce qu’il avait bien envisagé, le déroulement des évènements le lui avait bel et bien prouvé.
En ce petit laps de temps passé dans le secteur de la Well Stacked, la bande s’était d’ailleurs agrandie sensiblement, pour la plupart d’anciennes retrouvailles, pour d’autres de nouveaux amis avec des intérêts communs. Une certaine solidarité, doublée d’une volonté de réussir sans faille se créa parmi ces hommes, ce qui eu pour but de tisser des liens sociaux et communautaires entre eux. Tout ceci se consolida lors de l’inauguration de leur nouveau territoire, qui allait devenir un véritable berceau pour Frank et ses associés proches : New Little Italy, localisée en bordure du quartier de Rodeo, à quelques pas de Richman.
La première fois que ses pieds avaient foulés le sol de cette simple rue, Frank décela chez elle ce qui pourrait rappeler l’endroit où il avait été élevé, la petite Italie de Chicago. Il y installa son Bar, fit la rencontre d’associés, investisseurs immobilier : Les frères Gnocchis, censés travailler main dans la main avec l’équipe de Ruggiero, sur le projet de « renaissance » du quartier.
Peu à peu, ce groupe d’hommes en phase de devenir organisationnel, avec à sa tête le dénommé Frank Ruggiero, allait bon train, les relations externes se créant au fur et à mesure que les jours passaient, la face illégale et peu abordable du clan se dévoilant peu à peu.

26/05/2011

Trois heures pile du matin, encore et toujours la même heure…Pourquoi ? Frank cherchait désespérèment la réponse à ses insomnies journalières. Puis, que signifiait cette heure précise, trois heures pile du matin ? Frank n’était pas du genre à croire tout ce qui touchait au surnaturel, quand on avait vécu ce qu’il avait vécu, plus rien n’est censé vous étonner, vous avez une vision très simpliste et manichéenne de la vie, sans pour autant croire aux sornettes de l’Eglise. Enfin, c’est ce qui en était dans le cas du marginal en question.
L’insomniaque sextagénaire se réveilla presque en sursaut ce matin là, transpirant abondement, le front en sueur et les yeux écarquillés, lui attribuant une certaine folie palpable dans son regard et son expression. Ses paupières battirent à rythme régulier sur une période d’à peine quelques millisecondes. Il regarda partout autour de lui, divaguant rapidement son regard ça et là de la pièce sombre qui lui servait de gîte, située au dessus de son Liquor, après avoir saisit d'un mouvement instinctif le pistolet estampillé Glock.18 préalablement planqué entre deux lattes du lit. Puis, sa vision s’attarda enfin sur l’horloge située dans un coin reculé de la chambre, à l’intersection de deux murs perpendiculaires.
-« Ma..Madonn’…Fais…chier, putain de-de…Baah… » *s’écroule contre son oreiller, gémissant presque sous sa couverture de laine chaude, marmonnant ensuite quelques paroles, à priori vulgaires, complètement inaudibles*
Quelques heures plus tard, un bruit fort et répétitif vînt troubler ce sommeil déjà bien perturbé.
L’homme d’âge mûr se défit de ses couvertures en soupirant, quittant lentement son lit pour se diriger ensuite vers la porte de la petite salle. Big Tommy était derrière la porte, visiblement agacé d’être dans l’obligation de rester debout en attendant que Frank ne daigne lui ouvrir. Dès qu’il vit ce dernier, il afficha un sourire forcé, le saluant d’un signe de tête bref et amical. Le propriétaire des lieux le dévisagea pendant un long moment de silence, puis élargit l’encadrement de la porte, lui mimant d’entrer.
Tom ne se fit pas prier, et se dirigea vers le vieux fauteuil à qui il manquait un accoudoir, s’affalant dessus en respirant comme s’il revenait d’un long jogging.


« -Alors, du neuf, Tommy… ? *interrogea Frank d’une voix qu’il tentait de contrôler, tournant le dos à Tom*
-Huh’… Je passais tu vois, histoire de te parler d’un truc.
-Vas-y, je t’écoute. *enfile son survêtement sportif rouge vif, tournant légèrement la tête afin d’entendre les propos de son invité*
- Je voulais savoir, pour la taxe des chintoques, tu sais ceux de Willowfield. J’me fais 1,000$ sur leurs tronches, chaque semaine, tu dois déjà être au courant…
-Ouais, ouais…Heh, alors ?
-C’était pour être sûr, tu prends 20% dessus, c’est bien ça ?
-Ouais, après je te laisse le reste. C’est ton affaire. Autre chose, uh ?
-Nah, nah… Hey, Franky-- t’es sûr que ça va bien ? T’as l’air, uh…
- Fatigué, hein ? Foutues insomnies, err-...
-Bah, on a tous nos problèmes hein…On se voit tout à l’heure, je dois aller m’occuper de ce truc que tu m’as demandé. » * Tom se relève lentement de la chaise en poussant sur le dossier de celle-ci, se dirige vers la porte d’un pas lent, pendant que Frank repart vers sa salle de bain*

Frank Ruggiero a écrit:

Reserved

Juanito_Galvez a écrit:Pas mal,j'aime bien l'histoire

★ Vinicio Bour a écrit:Vraiment Bien ! Sinon Salvatore ton Msn stp

Juanito_Galvez a écrit:Pas mal,j'aime bien l'histoire

Chicago : On est baisé par les fédéraux. Dans le Jersey : Au moins une demi-douzaine de gros pontes veulent nos jolies petites têtes empaillées dans leur putain de salon.
Si j’ai choisi L.S, c’est pas pour rien. C’est dans mes habitudes de faire une décision pareille au hasard, Joe ?