[A suivre] Roberto "Robbie" Caccaveli

par Keenan O'Doherty Mar 26 Juil - 20:23

J'ai commencé aujourd'hui. Pas d'image pour l'instant, juste un gros texte.
J'éditerais bientôt. Donnez vos avis

L'histoire

Les origines

Roberto Caccavelli naît en 1893 à Palerme, capitale Sicilienne, en Italie. Il devient au fil des années un grand homme, influençant les politiciens et les décisions économiques au sein du gouvernement. Il travail officiellement en tant que cadre au sein de la Bankitalia, Banque D'Italie, crée en 1893. Officieusement, il rendait ses comptes au profit de la Cosa Nostra.

Pendant la période fasciste en Italie, en 1922, Cesare Mori, le préfet (« de fer ») de Palerme, utilisa les pouvoirs spéciaux qui lui furent accordés pour poursuivre en justice la Mafia, forçant beaucoup de mafiosi à fuir à l’étranger pour échapper à l’emprisonnement. Beaucoup se réfugièrent aux États-Unis (souvent en passant par le port du Havre) et parmi eux Roberto Caccavelli accostait dans le port de New York le 18 décembre 1923. Ne trouvant refuge nul part, il se rendit, à pied, dans le New Jersey.

Roberto, pendant ce temps, fort de ses expériences italiennes, put trouver un emploi dans la banque de la petite ville de Blackwood, toujours au New Jersey. En 1935, il rencontre Kacie Penn avec qui il se marie et aura 3 enfants : Mike, James et Francesco Caccavelli.

En 1943, il meurt d'un cancer du foie. Kacie, effondrée, périra deux mois plus tard. Leurs enfants seront placés en centre jusque leur majorité. Mike, l'ainé, profita du lourd héritage que leur avait laisse leur père pour partir à l'autre bout du monde, au Japon. Il périt assassiné par un groupe extrémiste antiaméricanisme deux ans après son arrivé.

James et Francesco restèrent au New Jersey. James rejoignit l'armée dès ses 21 ans. Les deux frères se perdirent alors de vue. Francesco, lui, fit des études de droit.

En 1973, Francesco apprend la mort de son frère, par courrier de l'armée. Il était alors marié, et avait eu deux enfants. Il les appela Kacie et Roberto, en hommage à ses deux parents.

Roberto Caccavelli, deuxième du nom donc, hérita de son père son envie de faire du droit et de l'économie. À 20 ans, il termine ses études de droits et passe également un concours libre pour devenir économiste. Il trouvera un job dans les assurances six mois plus tard, en tant que chargé de clientèle.

Quand son père lui apprend les activités de ses aïeux, en 1996, Roberto a 22 ans. Il est dans une situation très précaire financièrement. Son père, qui a de bons contact dans le milieu du crime organisé, lui donne quelques contacts. Roberto va alors suivre un autre chemin que celui qu'il avait jusque là imaginé.

Le milieu

Francesco put faire entrer son fils dans un club quelque peu fermé. Ce dernier remplissait des petits boulots pour un gars nommé Charly. Roberto ne connaissait pas son nom, à supposer qu'il en avait déjà eu. Personne ne le connaissait. Charly, c'était le genre de gars qui n'aime pas parler. Il recevait de l'argent tous les jours, Roberto le voyait. Mais il ne sut pourquoi que bien plus tard. Charly donnait sa protection à ses « gars », en échange, ils leur rapportaient le pognon. Il ne voyait pas plus de cinq ou six personne dans la journée, pourtant, des centaines de personnes lui devait des comptes.

Un jour, le patron d'un bar refusa de payer. La crise, paraissait-il. Charly lui a donné vingt-quatre heures. Quand se type à dit qu'il ne voulait plus de la protection de Charly, des gars du milieu lui ont fait faire un tour. Il est revenu une heure plus tard, avec le fric et un beau pansement sur la tête.

Roberto apprit alors à écouter. Il remplissait les boulots qu'on lui donnait, et payait sa part, comme tout le monde. C'était un associé, parmi tant d'autres.

En 2010, après treize ans de services pour Charly, on lui apprend qu'il va être affranchis. D'abord une rumeur, ou plutôt la confidence d'un ami du milieu, puis la confirmation de son Caïd. Il devient Affranchis, mais il en profitera peu de temps.

Le milieu dans le fond

Depuis plusieurs mois, des gars du milieu se mettaient à part. Ils parlaient plus entre eux, restaient dans le fond du bar. Et puis un jour, ce fut le carnage.

Roberto reçu un message. C'était le numéro de son père.

« Ramène-toi au bar, vite ! »

Il accouru le plus vite possible, mais c'était trop tard. Plusieurs corps étaient au sol, devant le comptoir. Charly, Francesco et d'autres. Morts.

Roberto appela alors un vieil ami, qui avait, paraît-il, réussi dans le business à Los Angeles. C'était sa seule chance.
Il prit alors sa voiture et roula jusque là-bas. Il savait qu'il lui suffirait de trouver son ami, et il serait, en partie, tiré d'affaire.

À suivre...