Javier Marquez

par Paulo Colombiani Jeu 18 Aoû - 15:02

Javier Marquez 3729538238877_immigration

Roxana, une jeune femme d'origine latino de 24 ans décida de franchir le cap, celui d'immigrer dans un pays décrit comme magique et sans problèmes, les USA.
Pendant plusieurs années, Roxana se mit à rassembler quelques petits billets par-ci, par là grâce à de petits boulots accumulés les uns aux autres pour pouvoir enfin tenter l'aventure.
Une fois arrivé sur le sol américain seine et sauve, elle se loga chez sa soeur durant plusieurs années, avant de rencontrer Alberto, un jeune voisin, auquel elle commença à s'attacher, pour enfin finir par tomber enceinte de ce même homme, un an et demi après leur première rencontre.

Nous étions le 26 janvier 1996, il était six heures du soir, lorsque Roxana commença à ressentir de grosses contractions. Le père de Javier, pris de panique prit la voiture et emmena Roxana jusqu'à l'hôpital le plus proche. Sur place, toujours aussi paniqué, Alberto criait de vive voix, suppliant de l'aide aux infirmières.
Aux alentours de dix heures du soir, un docteur entra dans la chambre des désormais parents afin de mettre Alberto aux dernières nouvelles.
« Bonsoir, vous êtes bien monsieur Marquez ? »
« Oui, oui. C'est bien moi. Comment vont-ils ? Tout c'est bien passé ? »
« A vrai dire, pas totalement. Mais ils sont tous les deux en pleine forme. Suivez moi. »

Javier grandit dans les rues de Jacksonville, tout en fréquentant l'école élémentaire du quartier comme tout enfant de son âge. Mais la vie là-bas, y était rude et pénible ; ses parents, au chômage tous les deux décidèrent de partir pour Los Santos, une ville active dans l'espoir d'enfin trouver un travail stable, une vraie source de revenu.

C'est comme cela que Javier arriva à Los Santos, plus particulièrement dans le quartier d'El Corona a ses 6 ans et demis, dans l'espoir de retrouver son ancienne vie, des nouveaux amis,... aujourd'hui, étant âgé de 15 ans, il compte bien se faire remarquer en tant que basketteur par tous les moyens qui lui seront possible.

Le père de Javier est toujours au chômage, tous les jours à sept heures du matin, il retourne au garage voisin d'El Corona afin de savoir si une place se serait libéré durant la journée, en vain...
Tandis que la mère de Javier, elle, a trouvé un petit boulot qui a l'air stable, dans l'épicerie du quartier, où elle y travaille en tant que caissière.

Aujourd'hui ayant quinze ans, Javier voulait devenir comme les autres. Oui, fini les règles strictes dictées par les parents, il en a marre. Il va commencer par se laisser entraîner par le ballon de basket en dehors des entraînements, il y jouera désormais devant chez lui. Ceci lui permettra de connaître plusieurs personnes assez importante dans cette rue avec qui il nouera un lien d'amitié, notamment Mr Chicano, le plus vieux.

Dans la plupart des discussions, Javier pose beaucoup de questions, souvent plus bêtes les une que les autres, ce qui fait son charme, car on a l'impression qu'il s'intéresse beaucoup à ce qu'on lui dit, mais aussi son défaut principale, qui montre à chaque fois ce qu'il veut oublier : une enfance seule, sans amis, et toujours à la maison à respecter les règles à la lettre.

Toutes ces connaissances, tout ce temps passé dehors à se laisser bronzer devant chez lui, lui aura permis de faire un break avec ses parents, car en effet, cette crise d'adolescence coupera le quotidien de la famille, les prises de tête deviendront de plus en plus familières.

Mais ça lui aura aussi permis de croquer dans la vie, fini la vie paisible de petit garçon, grâce à ses nouvelles connaissances, il est désormais sur la voix de devenir un homme, un vrai, un dur. Cela aura commencé par un petit tour en quad, puis le 24 août 2011, aux alentours de quatorze heures, il apprit à l'aide d'un de ses amis à conduire, une voiture, les pédales ne sont plus qu'un bon vieux jeu pour lui.
Ce tour de voiture n'était pas présent par hasard, Javier, souhaitant rentrer dans la catégorie des jeunes ordinaires décida de tout faire avec eux, mais ce jour là, ce fut une mauvaise idée de les suivre... En effet, ce jour sera la première magouille de Javier, on n'saura jamais ce qui s'est réellement passé, mais à l'heure où je vous parle, il découle de cette petite magouille, une centaine de dollars, à quinze ans, ce n'est pas rien, et ça risque de lui donner l'envie d'y re-goûter...

Comme prévu, Javier continua à suivre ses potes du quartier un peu partout, toute magouille était bonne à prendre pour lui désormais. 50 dollars par ci, 200 par là, il gagnait pratiquement plus d'argent que sa mère pouvait gagner sur un mois a seulement 15 ans.
Après avoir effectué correctement un gros deal et avoir prouvé pendant plusieurs semaines aux autres de la bande, qu'il pouvait être comme eux, Monsieur Chicano et Tito l'emmenèrent dans un endroit isolé. Javier se rappellera de ce jour toute sa vie, celui où il a failli mourir sous les coups de ces deux hommes, coups qu'il a enduré pendant 13 secondes, 13 putains d'seconde à tenir avant d'faire partie de la bande.

Javier pris des coups dans la tête, dans le ventre, dans les couilles. Aucun endroit a été pardonné pendant ce rituel qu'avait eux aussi passait Tito et Monsieur Chicano avant lui.
A la 11ème seconde exactement, Javier ne répondait plus, ne bougeait plus, il était innerte. Ils continuèrent tout de même à le frapper jusqu'au temps impartit. Une fois terminé, ils le bougèrent légèrement afin que Javier reprenne connaissance avant de partir de suite, esquivant tout problème qu'ils pourraient avoir.

L'embrouille commença d'abord par un vol de portable d'une nouvelle copine de Javier. La petite nouvelle de sa classe, Kendl Martinez, habitant elle du côté de Los Flores. Alors qu'elle discutait avec Javier, deux latinos du quartier arrivèrent dans le but de voler le portable de Kendl, mission réussi.

S'ensuit une dispute entre les trois hommes, avant que Javier, étant impuissant devant la situation reparte en direction de son quartier à vélo, avant de se faire agresser verbalement par un amis des deux premiers.
- Le latino : Eh enfoiré, qu'est-ce que tu viens foutre ici ?!
- Javier : *le regard froid, l'air énervé, descendant de son vélo* Espèce d'enfoiré digne d'un putain de nègre, j'te conseille de t'calmer tout de suite et de retirer le putain d'mot avec lequel tu m'as qualifié.
- Le latino : Calme toi, et dégage, ouais. J'te demandais juste ce que tu foutais là.
- Javier : *partant, poussant son vélo par le guidon* J'viens juste me farcir ta mère, j'me casse là.
- Le latino : *mettant une claque sur l'arrière de la tête de Javier* Tu as dit quoi espèce d'enculé ? Répète ça !
- Javier : J'ai dit que j'venais de -m'farcir ta mère- ! *suite à ces paroles, Javier envoi un coup de poing dans la figure du latino, avant de s'enfuir sur son vélo*

Le lendemain soir, c'était décidé. Cette putain d'embrouille se règlerait aux guns, et Javier et sa bande montreraient réellement qui ils sont.
Tito, Conejo, M'sieur Chicano et Loco'J, dans la même voiture, et un joint chargé à bloc afin d'aller jusqu'au bout des choses. Une arme de type glock posée entre les cuisses de chacun, chargée au maximum, un massacre est annoncé.
Tout se passera comme prévu, la cible sera abattu sans aucun problème, mais ce meurtre aura marqué Javier, plutôt choqué même. Pendant la soirée, il ne sera plus capable de dire aucun mot, n'arrivant plus à parler.
Pendant les jours qui suivirent ce meurtre, Javier fit la rencontre d'un nouvel amis avec qui il vivrait toute sa vie, par manque de moyen, un bégaiement.

par Jevon Rogers Jeu 18 Aoû - 15:15

Très joli background ! En attente de la suite avec impatience! Very Happy

par Invite2 Jeu 18 Aoû - 15:26

Pas mal, belle pres'

par tokarev Jeu 18 Aoû - 16:06

trop moche

par Joseph Baccalieri Jeu 18 Aoû - 17:30

Ryan_Kateb a écrit:trop moche

Ont parlent pas de toi Ryk Razz

J'ai bien aimé le lire , j'attend la suite .

par Angelo_Valentez Jeu 18 Aoû - 17:51

j'aime bien

par Jason Dinnozor Jeu 18 Aoû - 18:33

Mouais mouais mouais... To be continued moi je dis...

Nan le début est bien mais t'a encore toute ton histoire à faire IG.

Et tu restera toujours ma Paulette t'auras beau rename tant que tu veut

par Stan Krainik Jeu 18 Aoû - 18:38

Et ton frère, où qu'il est ton frère?!

Allez j'vais faire ton cousin, tu fais le graphisme je fais l'histoire!

par **Matheo** Jeu 18 Aoû - 20:32

J'aime.

par J'adore tellement CMLV Jeu 18 Aoû - 22:07

Matheo Madlin a écrit:J'aime.

par Ryan Parker Ven 19 Aoû - 15:12

Bien le background l'ancien.

par Tobin Kruger Sam 20 Aoû - 1:41

Good background Smile

Vivement la suite qui est entrain de se faire IC ^^' J'ai hâte de voir comment tu vas t'en sortir pour résumer tout sa ..

par Paulo Colombiani Mer 24 Aoû - 17:41

Ajout de la partie : El Corona.
Partie important pour Javier, son premier cours de conduite, suivi de sa première magouille, une surveillance d'un braquage fait par l'un de ses amis.

par Valdano Torres Mer 24 Aoû - 18:01

Vraiment pas mal, personnage pas facile à jouer, continue.

par Jason Dinnozor Jeu 25 Aoû - 20:41

Ça me parle déjà plus. J'adore le côté "départ de rien".

par Hernando Navaro Jeu 25 Aoû - 21:28

J'aime bien GG mec

par Peter Filkowski Jeu 25 Aoû - 21:36

J'ai tout lu, ça doit être sympa à RP ça
Bonne chance

par Jose Vega Jeu 1 Sep - 1:06

Good, très belle présentation mon petit pau'.

par Henry Bakerson Jeu 1 Sep - 13:04

Super Paulo, j'adore tes personnages, comme toujours !

par Pablo Reggie Jeu 15 Sep - 23:22

J'aime bien !

par Jean Tomate Sam 17 Sep - 10:21

Va dormir paula

par Paulo Colombiani Lun 24 Oct - 13:27

Ajout de la partie :
- Les treize secondes.
- Le premier meurtre.

par Waylon Bridger Lun 24 Oct - 13:31

P..pas m..mal, p..pour ça.. tu ..b..bé..gaie ? Ahah.

par Paulo Colombiani Lun 24 Oct - 13:33

T'as t'..tout com'..compris nigga'.

par Invite2 Lun 24 Oct - 13:35

Joli, dommage que ce soit fait par un moche Sad

Nan franchement c'est bien, histoire interessante.

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