A toda madre, o undesmadre - Crùzito's life.

Marcus 'Crùzito' Tomasson a écrit:

Marcus Tomasson, Crùz de son deuxième prénom, né à Los Santos d'un père américain et d'une mère guatémaltèque venue clandestinement au pays enceinte, pour que son fils ait la nationalité américaine. Peu de temps avant sa naissance, Maria Valderas, âgée alors de vingt-neuf ans, rencontra Lance Tomasson, agent pénitentiaire trentenaire. Lance tomba fou amoureux de Maria, elle avait le charme sud-américain, ils n'eurent pas le choix que d'emménager dans une maison plus grande pour accueillir Marcus. Ils emménagèrent alors dans une petite maison à l'entrée d'El Corona, en face des rails. Quatre mois plus tard, Marcus naquit au All Saints Hospital.



Marcus vécu une enfance paisible, bichonné par ses parents, un bon élève dans l'ensemble, il avait beaucoup d'amis et sortait assez souvent pour jouer au basketball avec ses copains d'école, jusqu'à ses seize ans. Lorsqu'il eut soufflé ses seize bougies, il se fixa qu'un seul objectif, acquérir le permis de conduire. Cela ne lui prit que trois mois, il travaillait avec acharnement tous les soirs après les cours, il ne sortait plus de chez lui. Lorsqu'il eut passé son examen, il était très confiant, et ce n'était pas pour rien. Il a reçu son permis avec la note quasi-maximale. Ses parents étaient fiers de lui, et lui encore plus. Pour son dix-septième anniversaire, ses parents lui offrirent la voiture de ses rêves, une Monte Carlo de 1978, refaite à neuf. Il n'eut pas de plus beau cadeau que celui-ci jusqu'à maintenant.



Le permis en poche, et la scolarité terminée, il décida de voler de ses propres ailes, et il partit de l'autre côté des rails, avec sa Monte Carlo. Arrivé là-bas, il rencontra une personne qui traînait souvent ici, mais qui n'habitait pas le coin:

Crùz: Holà.
Inconnu: Holà gringo, tu fais quoi ici ?
Crùz: Je souhaite déménagé de chez mes parents, et je viens voir si il y a une co-location dans le coin.
Inconnu: Orale, c'est quoi ton nom ?
Crùz: Soy Crùzito, y tù ?
Inconnu: Hum... Appelle moi Armando.
Crùz: Armando, t'habites dans le coin ?
Armando: Non, moi je squatte une villa à Idlewood, mais beaucoup de vatos vivent ici.
Crùz: Orale, tu pourras me les présenter ?
Armando: Tu te démerdes pequeño, j'suis pas un guide touristique moi.

Après ses paroles, il partit dans sa Tahoma noire, laissant apparaître une personne sortant d'une maison. Elle s'approcha de moi, puis me lança:

Inconnu: Holà ese, je t'ai jamais vu ici, c'est quoi ton blaze.
Crùz: Crùzito.
Inconnu: Oraleeee, moi c'est Tito.
Crùzito: Dis-moi Tito, tu saurais pas si quelqu'un a une chambre à louer par ici ? Je viens de partir de chez mes parents et...
Tito: Haha, un jeune vato qui prend son envol jusque chez nous. Viens par ici.

Il suivit cet homme, sans savoir dans quelle merde il se faisait entraîné. A l'intérieur d'une maison, Tito engagea la conversation:

Tito: C'est chez moi ici holmes, tu peux prendre la chambre secondaire, elle est à toi, mais c'est 130$ par semaine.
Crùz: *Gloups* Orale...
Tito: M'haha ! Tu verrais ta gueule ese ! Allez, j'te laisse t'installer, haha !

Tito sortit de la maison en éclatant de rire. Crùz comprit désormais que la vie ne sera pas de tout repos dans le barrio.



Après s'être installé chez Tito, Crùzito rencontra pas mal de gens, et comprit que ce quartier n'était pas le meilleur pour démarrer une vie, mais il savait qu'il se ferait plein d'amis ici, mais ce ne sera pas de tout repos. La drogue et les armes passent dans le quartier comme des viennoiseries dans une boulangerie. Les difficultés terribles de quartiers pauvres sont visibles d'un côté par les foyers délabrés, mais d'un autre côté, les jeunes du quartier avaient l'air de s'en sortir, Crùz interpella Mr.Chicano et lui demanda:

Crùz: Oyé ese, j'peux te poser une question
Mr.Chicano: Orale, mais vite alors, j'ai à faire vato.
Crùz: Comment vous arrivez à vous payer ces caisses et cet... artillerie, alors que le quartier est pauvre et semble en plein cœur de la pauvreté...

Mr.Chicano regarda Crùz dans les yeux, avant de partir dans un grand fou rire qui dura jusqu'à qu'il ne soit plus audible à cette distance. Il comprit que ce n'était pas grâce aux subventions de l'état qu'ils se payaient ça.

Crùz comprenait peu à peu de quoi est fait la vie d'un chicano dans cette ville. A force de traîner avec les gars du barrio, il comprit que rien ne comptait plus que la fraternité, à part l'amour de sa mère. Pour lui, ces personnes alors inconnues il y a quelques semaines, sont devenus rapidement ses frères avec lesquels il serait prêt à faire les quatre-cents coups, et les real locotes le savaient très bien...

Un soir, alors que les vatos traînaient en nombre devant l'ancien gymnase du quartier, les locotes s'éloignèrent discrètement du groupe pour discuter tranquillement. Entre deux fous rires, on put entendre le nom de Crùz qui était crié:

Mr.Chicano: Crùz ! *Cria-t-il en levant son bras pour attirer son attention*
Crùz: Si, qué pasa ?
Mr.Chicano: Vamos !

Tout en les rejoignant, Crùz s'interrogea sur la raison de son appel:

Crùz: Quelque chose de grave ese ?
Mr.Chicano: Tagueule, et suis-moi.

Crùz demeura silencieux jusqu'à suivre Mr.Chicano dans un carré enfermé par des murs en béton. Tito, Conejo et Loco'J les avaient suivi sans que Crùz ne le sache, jusqu'à qu'il fut soudainement poussé par Tito dans le coin opposé à l'entrée du carré, tout en se retournant brusquement après avoir bousculé sur un mètre:

Crùz: Shit... C'est quoi s'bordel ?
Tito: Tagueule ese, alors comme ça tu me manques de respect ?
Crùz: Mais... J'vois pas d'quoi tu parles...
Tito: Fous toi d'ma gueule, j'trouve que tu m'parles mal en ce moment.
Crùz: C'est pour rire vato, c'est...
Tito: A partir de maintenant, tu vas me respecter, et tu vas respecter Mr.Chicano, Conejo, et Loco'J.

Après avoir entendu cette phrase, il comprit ce qu'il attendait, et il ne fallu qu'une poignée de seconde avant que ce qu'il attendait arriva. Mr.Chicano lui donna un violent coup dans la jambe droite avant de commencer un décompte en espagnol. Les coups pleuvaient en direction de Crùz qui se protégeait comme il pouvait, recroquevillé sur lui-même au sol, mais sans réel résultat. En effet, il était assailli de violents coups de pieds dans les jambes ainsi que dans les côtes et dans la tête. La seule chose qui l'empêchait de tomber, inconscient sur le bitume, c'était d'entendre les chiffres énumérés par Mr.Chicano. Après s'être fait ruer de coups, Tito clotûra l'initiation avec un grand coup de pied dans l'abdomen, qui le fit reculer jusque dans le coin. Le coup fatal assené, Tito s'approcha de Crùz en le félicitant.

Entre deux clignements d'oeil, Crùzito comprit que ça vie de -CHOLO- commença dès cette minute...