Romario's way - A Cuban story.
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Romario's way - A Cuban story.
Romario "le cubain" LasCasas
Qui est-il ?
Apparence physique globale :
Caractère du personnage :Romario est un trentenaire avancé, il a la marque des temps passés sur le visage. Arborant une légère barbe sans cesse fleurissante, on lui attribue régulièrement une ressemblance physique relativement déroutante à Castro, qu'il exècre soit dit en passant. Il est de taille moyenne, environ 1m80. Niveau habillement, c'est pas folichon mais plus correct vu de loin. Il porte des chemises cubaines en coton ou en matière synthétiques selon les jours ainsi qu'un chapeau, vissé à longueur de temps sur sa tête en intérieur comme en extérieur.
Romario ne possède qu'un seul et unique tatouage, important pour dépeindre le personnage, une silhouette de l'île de Cuba remplie des couleurs du pays ainsi qu'un "Cuba Libre" en dessous, de façon assez stylisée. Néanmoins, en y regardant de plus prêt, on peut distinguer un symbole de la eMe entre l'île et l'inscription, pour les yeux avertis.
Plutôt affable et sociable, Romario n'a pas l'apparence d'un gangsta. A contrario, il n'était pas aux États-Unis pour se lancer dans l'illégal, c'est seulement lorsque celui-ci sera englobé par la eMe qu'il deviendra un gangster, ainsi qu'un redoutable businessman. Gros jean comme devant, il vit sa vie au jour le jour, bien que des projets fleurissent dans sa tête. Il est Santos pour s'y nouer des contacts, une fois que vous aurez un lien quelconque avec lui qui dépasse la simple banalité, vous pourrez compter sur lui comme quelqu'un de sûr, il ne lâcherait jamais un ami.
Capable d'actes de violences assez caractérisés si il sont justifiés par un motif lui semblant valable, Romario n'est pourtant pas violent tant que cela ne touche pas ses proches, il ne cherche pas la bagarre, juste les billets verts.
Spécificités :
En arrivant à Santos et malgré un certains nombre d'années passés aux États-Unis en compagnie d'autres latinos et hispaniques, Romario ne parle pas encore bien l'anglais, il parle de façon non assurée dans des phrases qui ne veulent pas dire grand chose, mais dont on peut tout de même discerner le sens.
Le cubain est un fumeur invétéré, il fume une quantité de cigares de réserve comme si il en pleuvait, et cela commence légèrement à lui érailler la voix. Achetée dans un petit Auto-part d'Atlanta pour une poignée de dollars, il roule dans une vieille cubaine rutilante, qui fait beaucoup de bruit quand elle démarre et quand elle roule. Cette voiture c'est l'emblème de Romario, et cela car elle compte un nombre considérable de traits qui le dépeignent bien. Tout d'abord son ventilo, branché sur l'allume cigare à l'avant, mais aussi le drapeau cubain en pendentif sur le rétroviseur ou encore les innombrables cassettes audio et CD de fortune de Salsa Cubaine qui se pressent dans l'habitacle enfumé de sa "carucha". Si vous montez dedans un jour, vous comprendrez le quotidien d'un cubain comme Romario.
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Romario's way, a cuban story.
Les prémices : la bella Cuba, la vida de los jóvenes cubanos.
Romario est né dans la petite ville côtière cubaine de Surgiero de Batabanó, dans l'archipel Sud de l'île, plus précisément la ville la plus importante du golfe de Batabanó. Cadet d'une fratrie de 2 frères et d'une sœur, Romario passe une enfance paisible, son père travaillait du matin au soir et sa mère restait à la maison pour garder les enfants, s'occuper des tâches ménagères de cette pourtant si petite maison et arrangeait un peu les fins de moi en rendant quelques services récompensés de quelques pesos, histoire d'acheter un nouveau ventilo ou de réparer la voiture quand besoin était, une vieille ford cahoteuse mais qu'on s’attachait à entretenir à merveille, afin qu'elle brille comme il fallait. C'était important pour la notoriété de la famille, dans le quartier. La famille était loin de vivre le grand luxe, mais les enfants n'ont jamais manqué de rien. N'était-ce pas normal après tout que dans un état qui se revendique communiste chaque travailleur ai de quoi nourrir sa femme, ses enfants et lui même ?
C'est ainsi que Romario vécu son enfance, commettant malgré tout quelques petits larcins sans importance avec des amis, histoire de se faire quelques pesos ou de bien rigoler. Arrivé à l'âge de l'adolescence, Romario avait arrêté d'aller à l'école, pourquoi ? Malgré une maturité forgée cela ne lui plaisait pas. A sa décharge, le système scolaire cubain n'était pas réellement incitateur de talents, et cela avait déplu au jeune Romario. Il commença donc par travailler chez un garagiste du nom de Lazaro. Lazaro était un type simple, travailleur et causeur. Il arrêtait pas de causer, en dehors et pendant le boulot, un chic type par contre. Sa spécificité, c'était d'entretenir les vieilles américaines en nombre à Cuba, et dont les cubains raffolent. Une voiture dans une rue de Cuba, c'est un trophée.
Le premier tournant, el padre.
Si il y a un truc que vous devez savoir, avant de bien comprendre ce que sont réellement Cuba et ses habitants, c'est que dans cette île, il ne faut pas s'engager dans la politique. Il est, à la limite, moins dangereux de se lancer dans un commerce de drogue à l'échelle nationale aux Etats-Unis que d'être un engagé politique à Cuba. C'est comme ça, comment croyez vous que Castro n'ai pas encore été assassiné, au-delà du soutient de l'URSS pendant la guerre froide ?
Hélas, c'est ce que le père de Romario, Luis Edgar LasCasas, n'avait pas intégré. Par force et conviction, il s'était fourvoyé dans une bande d'engagés politiques cubains qui débattaient occasionnellement dans plusieurs endroits tenus secrets. Un jour de septembre, des émeutes éclatèrent dans plusieurs villes du pays, on racontait qu'elles avaient étés prévues par des groupes de séparatistes politiques à la nation cubaine. Résultat, les cellules politiques divergentes devaient être mises hors d'Etat de nuire. Le 11 Octobre de la même année, il fait nuit à Surgidero de Batabanó. Seuls cinq lampadaires à demi dénudés éclairent la rue où vit la modeste famille LasCasas et leurs voisins. Un groupe de trois voitures accompagnées d'un fourgons passent, tous feux éteints, puis s'arrêtent devant la maison familiale. La scène n'est éclairée que par la lumière pétillante d'un des lampadaires, qui clignotait du fait que l'ampoule avait besoin d'être changée, quelques ordures jonchaient le devant de la maison, attendant d'être ramassée le lendemain, et quelques chats de gouttières s’enfuirent à la vue des véhicules.
Une première portière s'ouvre, un gros bonhomme d'une cinquantaine d'année sort de la voiture, la faisant légèrement cahuter puis se rapproche de la maison, laissant la portière ouverte par la même occasion. Il contemple quelques instants la maison puis se gratte la moustache, reniflant silencieusement avant de dire à voix basse vers les autres voitures un mot, un seul mot : "Vamos".
La dizaine d'hommes contenue dans les véhicules sortit comme un seul, puis ils enfoncèrent la porte rendue obsolète du fait de ces planches en bois relativement mal rattachées et dont ont avait plutôt privilégié la peinture. La maison dormait, elle fut réveillée par les bruits, les injonctions, et les armes. Toute la petite famille fut sortie à grand vacarme de la maison, réveillant les voisins qui accoururent aux fenêtres. Le père lui, un sac sur la tête et les menottes aux poignets fut emmené de force dans la camionnette puis les hommes disparurent, laissant mères et enfants dehors se noyer dans leurs sanglots craintifs.
Luis Edgar n'était qu'un pauvre pecno dans la masse, mais il subit le même sort qu'un tas de suspectés opposants politiques qui furent placé sous les verrous. On eut aucunes nouvelles de lui jusqu'a un courrier anonyme d'amis restés libres du père LasCasas, qui informèrent Eugenia, la mère de Romario, de la mise en détention de son mari à la prison de La Havane.
La Havane.
C'est donc un mois après la réception de la lettre précédemment citée que nous retrouvons la petite famille à La Havane. Eugenia était une brave femme, elle n'avait pas réellement inventé le fil mais elle aurait fait n'importe quoi pour sa famille, et ça, tous le savaient. C'est donc comme ça qu'elle a décidé de se rapprocher de la pauvre condition de détenu politique de son mari en enfournant les mômes un-par-un, les mettant dans la vieille ford qui roulait encore, 3 valises sur le toit et 2 dans le coffre direction La Havane. Les premières nuit se passèrent dans une auberge de fortune assez peu avenante. Les chambres n'étaient pas continental mais les gérants étaient des personnes sympathiques et ça respirait le grand air de La Havane. Non pas que l'air semi-pollué de cette ville remuante soit particulièrement plus agréable que celui d'une mégalopole comme New-York, mais cette ville est attachante. Elle vit, elle danse, des gens sont dans la rue. Ça sent le rhum fraichement servi, le bon cigare de réserve, les fruits coupés ou encore les spécialités locales dont les fumées de cuisson donnent du tonus aux petites ruelles squattés par ceux que la société, bien que communiste, oublie parfois.
Par les gérants de l'auberge, Romario avait dégotté un petit job de vendeur... De cigares. Il était encore tout jeunot, mais il vendait déjà des cigares à des types qui avaient 20 ans de plus que lui. Sa mère, quant à elle, trouva un boulot d'infirmière à domicile. Enfin, aide à la personne et à la mobilité serait mieux approprié aujourd'hui pour qualifier le job qu'elle pratiquait. Ca gagnait pas des masses, mais cumulé à la participation de Romario et de son frangin, qui lui vivait de l'argent de la rue, les jeux de dés plus précisément, ça donnait de quoi se payer une petite maison avec le reste de ce qui avait été gagné lors de la vente bradée de la maison familiale de Surgidero.
Eugenia essaya donc de voir son cher mari, retenu dans l'immense prison politique proche de La Havane. Elle s'opposa d'abord à des refus de la part des autorités, prétextant une impossibilité chronique des visites pour raisons diverses qui finirent par se dissiper au gré des pesos versés par cette femme qui tenait plus que tout à sa famille.
Elle parvint donc à visiter régulièrement Luis Edgar, puis donnait des nouvelles à ses enfants. Ce même mari était différent, il portait de lourdes marques de coups sur le visage, témoignant d'expériences passées.
Durant environ 5 ans, cette famille LasCasas vécut cette situation avec amertume, mais dans une résignation ostensible. Romario s'était mis à fumer, l'un de ses frères excellaient dans les jeux de rues, et les autres allaient à l'école locale.
Le 2ème tournant, la muerte.
[En cours, to be continued...]
Dernière édition par Romario LasCasas le Mer 23 Nov - 19:12, édité 1 fois
Donnie O'Sullivan- Messages : 169
Date d'inscription : 12/11/2011
Ancien Prenom_Nom : Romario LasCasas
Re: Romario's way - A Cuban story.
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Donnie O'Sullivan- Messages : 169
Date d'inscription : 12/11/2011
Ancien Prenom_Nom : Romario LasCasas
Re: Romario's way - A Cuban story.
2 post reserved
Walt Butchinson- Messages : 2565
Date d'inscription : 06/03/2011
Ancien Prenom_Nom : Paulie/Avi/Rory
Re: Romario's way - A Cuban story.
Super bien écrit j'adore ! J'me demandais bien ce que foutais un vieux papy à El Corona, maintenant que je vois que ton personnage fait parti de la eme tout est plus clair x)
Invité- Invité
Re: Romario's way - A Cuban story.
J'ai déjà lu la moitié, j'ai bien aimé, je finirai la fin plus tard
Invité- Invité
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