[Fiche Personnage] Lucianozi Michelangelo

Nom: Lucianozi
Prénom: Michelangelo
Surnom: La Tortue
Age: 31 ans
Origine: Calabre (Italien)
Conviction: Catholique

Origine de son surnom: L'origine du surnom "La Tortue" de Michelangelo vient d'une lointaine époque dans le bistrot du coin où les moqueries infantiles venaient à foison, Michelangelo a était désigné ainsi du à sa grosse corpulence et ses trapèzes remontés vers l'avant donnant l'impression d'être face à une tortue mais aussi à son prénom Michelangelo qui vient du célèbre dessin animé Tortue Ninja …

Description du visage: Les cheveux bruns frisés ou alors tirer vers l'arrière dans les rares occasion où il ose mettre du gel,la teinte de son visage est légèrement bronzé. Le front est quand à lui imposant par sa grosse taille embellit par de fins sourcils pointues à leur extrémité ainsi que des yeux noire qu'il plisse la plupart du temps lorsque le soleil lui vient au visage mais aussi parfois un regard froid et distant n'inspirant guère la confiance.
Un gros nez aplatit ressemblant à ceux des afro-américains ainsi que des joues flasques descendant vers le bas tel un bulldog ainsi qu'un banal double menton.

Description physique: Angelo est quelqu'un de taille moyenne, mesurant près de 1m80, il a cependant pas toujours était obèse, autrefois musclé il a subitement eu une prise de poids ce qui le rendis complexé au tout début montant alors consciemment ses trapèzes vers le haut afin d'avoir une allure musclé mais qui est devenu au fils du temps quelque chose qu'il fait inconsciemment le rendant légèrement trapu, le ventre gonflé à bloc, Angelo n'a cependant pas de seins comme certains obèses peuvent avoir, il a cependant une importante pilosité recouvrant entièrement son torse ainsi que ses bras.

Description psychologique: La Tortue est quelqu'un de très complexe par sa nature impulsif, il sait cependant être doux et joyeux lorsqu'il s'agit de parler à une femme, timide par nature il n'ose que très peu prendre la parole en présence de personnes féminines mais il sait aussi être un vrais enfoiré lorsqu'il est avec ses collègues ce moquant littéralement et sans retenue de ses amis bien que tout n'est que gentillesse d'après lui.
Il est par contre très polis et courtois quand il s'adresse à son patron ou quelqu'un qui l'intimide.
Il revendique souvent fièrement ses origines napolitaines mêmes si il ne parle pas un mot italien.

Manhattan. Ah Manhattan ! Quelle belle cité, vous y trouverez les plus belles plages, les filles les plus sexy et surtout les meilleurs Agnolotti de tout le pays !
Ce matin là j’avais rendez vous avec mon petit cousin au coin de la cinquième avenue au Macario Rivoltella Club. Un nom franchement pourrit mais là bas, je peu vous l’assuré c’est l’endroit idéal pour ceux qui veulent déguster un bon p’tit plats italien, un endroit ou boire une bonne bière avec ses collègues ou alors pour d’autres un bar à pute.
Pour moi c’est le bar où l’on bouffe les meilleures pizzas margueritta au monde, la spécialité de Luigi le cuistot du bar, c’est surement à cause de lui que j’ai un aussi gros ventre qui pendouille. Si seulement ce petit con pouvait changer de prénom, ca éviterais que notre communauté frise le cliché du pizzaiolo qui se nomme Luigi…
Le quartier est mal famé c’est peut être pour ça que la criminalité règne depuis une bonne centaine d’année ici, Lucky Luciano et Al Capone faisant eux-mêmes partit de cette ville pitoyable…

Enfin bon, ca c’est un autre débat, je m’écarte légèrement du sujet initial ! Bref je venais ici pour régler quelques différents à l’amiable. Comment ? Me diriez vous, c’est tout simple, un peu de bavardage, un rail de blanche ou alors autour d’un verre de wisky près d’une prostitué se déhanchant devant nous. Pour les cas les plus délicats, cela ce finissait bien assez souvent par une gifle, un crachat puis une balle. Ce n’est pas pour autant que j’ai de la haine en moi ! Tout ceux que je tue son mes amis, je leur dis bien souvent « Désolé, c’est les affaires mon frère ». J’ai peut être pris cet habitude en regardant ces vieux films de gangsters des années 80 qui sait …
Et pour prouvé toute mon amitié, je vais même à l’église le dimanche, bien entendu pas sans mon petit colt 45 caché à l’arrière de mon jean, un petit bijou offert par Tatiana lors de mon entrée dans la famille, une belle cochonne qui hésite pas à … Bref, je m’écarte encore du sujet j’en parlerais plus tard.

Donc ce jour là je me dirige comme à mon habitude à ma table tout en prenant bien soin de commandé deux verres de wisky, un rituel en somme. C’est après quelques minutes que je vis venir de loin Earl mon petit cousin, il n’eut à peine le temps de se rapproché de la table que je me levis rapidement, pris son colis et le posa sur la table tout en criant haut et fort.

_Eh Earl ! Comment tu va p’tit

_Oh … Salut Tortue …

C’est après une embrassade amicale que nous nous assîmes sur nos tabourets respectifs, après voir pris connaissance du contenu du colis tout en acquiesçant positivement de la tête je pris l’initiative de la parole tout en interrogeant habituellement Earl.

_Alors petit, ta mère Sarah va bien ?

_Oui ca peut aller …

_Eh écoute p'tit, on est de la familia, je vois bien que il y a quelque chose qui ne va pas, remue pas trop ta merde autour du pot et raconte moi tout p'tit merdeux !

_Non c'est juste que je suis un peu stréssé...

Lorsque Earl me parle je regarde toujours froidement cet imbécile, non pas que je le hais mais pour qu’il devienne enfin un homme, toutes mes tentatives ce soldent par des échecs, ce froussard ne parviendra jamais à rejoindre une famille si il n’a pas plus de cran…

_ Allons ! Qu'est-ce-que tu raconte ! Tout va bien ce passé je suis ton cousin pas un de ces putains de négres qui sont prêt à te coller une balle entre les deux yeux une fois le colis reçu !

Même si je disais ça j’avais toujours ce colt 45 sous mon jean au cas ou si les affaires tournaient mal … On sait jamais, être un peu paranoïaque ne peut faire de mal surtout quand on voit toutes les balances qui sont prêt à baissé leur froc pour éviter de prendre un an de tôle …

_Non c’est pas ça, c’est que tu vois … J’pensais pas que je me mettrais dans l’illégal …

_ Ah ah ah ! Allé raconte pas de conneris Earl ! Tu me passe juste un colis de la part d’un vieil amis Vicenzo !
Eh Luigi !!! File nous une de tes pizzas !

_Oui je sais bien, mais un jour faudra bien que je fasse tout ça… Le souci c’est que j’arrive pas à être comme toi Angelo, je pense que je suis pas fait pour devenir comme ça…

_Raconte pas n’importe quoi, souviens toi de ce que disais papy ! Même sans talents nous pouvons rivaliser avec les plus grands talentueux du monde si nous avons l’envie et surtout si nous nous entrainons tous chaque jours plus dur !
_Ouais ta raison, je vais essayer de faire de mon mieux….

_Pour le moment Earl, t’occupe pas trop de qui tuer … De qui tu es quoi ouais ! Occupe toi juste de faire ce qu’on te demande.

C’est avec des rires que cette soirée ce finissait comme d’habitude, le p’tit Earl je le vois pas trop devenir un gangster de la mafia … Après tout on ne sait jamais, une tafiole des quartiers de Manhattan peut subitement devenir l’un des chefs les plus respecté de la pègre.
Cependant tout ce que je savais, c’était qu’avec ce gros colis de poudre blanche, j’allais pouvoir me faire un paquet de fric.

Je me souviens encore de cette chanson qui tournais dans le pub de Luigi, Big Joe Turnet – Shake, Rattle & Roll. Une de mes musiques préféré du moment, même si j’insulte toujours les noires de nègres je ne suis pas raciste pour autant, on peut trouver de bonnes personnes en particulier ceux chantant le Blues, ah … Quelle belle musique.

Ce soir là c’était cette musique que j’avais demandé à Luigi de faire tourner sur son vieux jukebox poussiéreux dressé sur ses quatre pattes. Une belle mélodie que je sifflote assez souvent énervant parfois la plupart de mes collègues. Fin bref …
J’avais demandé à Earl de resté dans le bar pendant que je m’apprêtais à allez à l’arrière boutique parlé affaire avec un vieux camarade tout en prenant bien soin d’attendre que tout les clients soient partit, il devait être dans les environs d’une heure du matin. Je me souviens bien on était en hiver, le chien aboyant au fond de la ruelle ainsi que le vent glacial qui te rafler la peau tel des lames de rasoir, les lèvres gercé et complètement crispé … Il ne faisait pas bon à cet époque …
Si j’avais demandé à Earl de resté dans la boutique c’était non pas que je ne veuille pas qu’il devienne comme moi mais plutôt que je crains que ca mamma adoré vienne me courir après les paires de pantoufle à la main comme lors de ma jeunesse …

Je vous avais promis précédemment que j’allais vous parlé de Tatiana … Ah … La belle Tatiana, je l’avais retrouvé à l’arrière boutique accompagné d’un individus, elle avait pris bien soins de me dégoter un bon client pour prendre toute ma marchandise, avant de la rejoindre je me regardais à travers une glace voir si ma coupe était parfaite, mon visage propre et éclatant sans oublié bien entendu de bien prendre soins de balayer d’un geste vif de la mains toutes poussières posé sur mon costume, je ne pouvais me permettre de ne pas être charmant devant cette Tatiana.
Une fois devant elle je n’arrêtais pas de fixer son magnifique petit minois, cheveux blonds ondulant jusqu’au haut du dos, les yeux d’un bleu si magnifique que même les diamants n’étaient que de simples babioles, les lèvres pulpeuses sans parler de ses formes avantageuses.. .
Je m’empressai alors de lui faire un baise main comme tout homme romantique ferait mais c’est contre aucun étonnement que je la vis retirer brusquement sa douce mains tout en déviant son regard du mien.

_Putain tu fais chier Angelo ! Arrête un peu de m’harceler et occupe toi de cette affaire.

_Pfff… Même pas de bonjour ni rien, mon cœur est brisé…

_Allé tait toi …

C’était une dispute qui revenait bien souvent, elle me rejette certes beaucoup de fois mais je sais bien qu’elle en pince pour moi cette puttana.
C’est qu’après ce court instant de romance entre moi et Tatiana qu’un nègre vint s’interposé pour discuter affaire…

_Eh mec j’suis pas là pour vous matté, on conclus vite l’affaire que je m’tire.

_Heeey !!! Calmos l’ami ! T’inquiète pas pour ça, j’ai tout ce qu’il faut dans cette boite.

Le mec n’arrêtait pas de me faire chier à mal parlé devant moi, putain ! je suis pas un de ces voyou à qui on ose manqué de respect ! J’inspirais fortement afin de me calmer, par nature impulsif je ne voulais pas encore raté une affaire de deal mais sans rancune, le black arrêtait pas à déblatérer des conneries sur le fait que j’étais en retard, ou que je fais pas attention à ce qu’il dit, bref, une vrais femelette quoi…

Je levai les yeux vers le ciel et regardais la silhouette sombre des corbeaux contrastant parfaitement avec la couleur blanchâtre de la lune afin de me calmer mais aussi brusquement que je regardais cette scène, l’homme me bouscula sous prétexte que je ne prêtais aucune attention au deal laissant ainsi tomber le carton de poudre au sol.

Mes yeux devinrent rouge vif, les poings crispé la rage qui était en train de monter comme si Béhémot lui-même était venu me posséder…
Je m’empressa alors à plaquer le noire contre le grillage tentant de le faire tomber au sol mais rien n’y faire, je n’y arrivais pas pour je n’sais quel raison, l’aboiement des chiens devenaient plus intense et c’est après ceci que je ne pouvais plus me contrôler, l’homme était bien plus fort que moi et me pistonnait de coups de poings fulgurant au niveau de ma nuque et mon crane étant donné que j’abaissais ma tête de peur de recevoir un coup en pleine face…
Le combat était perdu d’avance pour moi, comment un grolard pouvait vaincre un type bien bâtit surtout aux côtés de cette Tatiana qui arrêtait pas de gueuler des âneries…
C’est contre toute attente que j’entendis la voix d’Earl criant mon nom de toutes ces forces tel une supportrice de football américain.

_Tortue !!!

Je tournais mon regard et vis Earl apeuré sur le petit escalier à la sortie de la boutique, me regardant comme si j’allais me faire tabassé … Putain, moi perdre devant ce petit con ? Jamais !
Sans plus attendre je senti ma force ce décupler et c’est grâce à ceci que j’ai pu prendre fermement le nègre par la taille et le propulsé au sol, j’enchaina aussitôt d’un coup de pied sur ses couilles afin de l’immobilisé et de m’assuré la victoire, j’enchaîna sans plus attendre une gauche… Une droite … Encore une gauche et ainsi de suite, je me rappel avoir entendu le fracas de mes poings fissurant la mâchoire de cette homme lorsque j’enchainais des crochets la tête rebondissant sur le gravillon je ne pouvais plus m’arrêtait, j’étais même prêt à buter ce singe sur place mais c’est grâce à mon cousin qui me sépara que j’ai évité de commettre un homicide et finir mes jours en taules…

Je me souviens aussi de la fille qui se tenait devant moi toujours à gueuler et c’est sans aucune hésitation que je lui mis une gifle en pleine joue.

_Toi ferme ta gueule sale pute ! La prochaine fois que tu m’envois une transaction foireuse je te viole et je te jette dans un fleuve !

_Sale con … murmura t’elle sans que je l’entende.

Une fois le colis pris je suis retourné au bar avec Earl autour d’une bouteille d’Heneiken.

_Putain tu as vraiment merdé Tortue ! Imagine toi si ce mec vient avec toute ca bande !

_Rien à foutre … Rien à foutre de cette vie moi ! Je les enmerde tous ces enculés…

_Shit … Earl sentait bien qu’il n’avait aucune chance de me raisonner cette nuit là.

_Tu sais Earl … Au final j’aimerais bien être comme toi … Tu vois, sans ce soucier de l’argent, ni même de ce qui va t’arriver le lendemain lorsque tu traverseras cette ruelle …

_Ca te ressemble pas Michelangelo … dit Earl le visage attendrit par mes propos, il avait pris soin de prononcer entièrement mon prénom, signe qu’il était entre la tristesse et l’incompréhension.

_J’ai merdé grave Earl … J’ai merdé… Si je ne donne pas le fric que je dois à la fin de la semaine à Vincenzo je suis foutu…

_Dans le pire des cas tu pourrais le faire …

_Ouais je pourrais … Perdre mon honneur certes mais je pourrais le faire…

_Eh Tony ! C’est Angelo comment tu va l’ami.
_Angelo ? Hey la Tortue ! Sa va bien et toi !
_Ouais sa peut aller j’ai juste quelques soucis …
_Quel genre ?
_Ah tu vois, j’dois des trucs à Vincenzo mec …
_Attend attend Tortue… Combien … ?
_Quinze.
_Quinze ?! Putain j’ten dois que trois !
_Écoute, écoute. Y’a aussi le fait que j’ai rien dis mec.
_Ok, ok attend Tortue … J’peu t’en passé seulement sept, pas plus.
_Hum …
_Je peu pas faire autrement, je suis désolé Tortue, si tu raconte tout tu tombe avec moi, c’est soit ça ou rien.
_Bon … Ok Tony, on se retrouve chez Luigi dans une demi-heure ok ?
_J’sais pas …
_Hey Tony ! C’est moi Tortue ques’tu veu que j’te fasse Tony !
_J’te sens pas trop Tortue, j’préfère qu’on ce voit au Tickys Barbershop à Brooklyn
_Le salon de ton ami ? Allé Tony ! C’est moi Angelo ! Je vais rien te faire à part te commander une de ces merveilleuses pizzas !
Bien sur juste après j’te défonce ta gueule espèce de sa.. sale merde ! Tu va me rendre ma thune sinon j’t’arrache tes yeux des orbites !
Ta… ta… ta compris fils de pute ? Tu ma compris sale merdeux ?! J’vais arraché tes putains d’couilles enflure ! Ouais j’vais coupé ta… ta putain d’queue et t’la fourrer dans ton cul enculé ! J’vais voir ta mère sale pédale ! Voir ta mère et j’vais la baisé comme la grosse pute qu’elle mérite d’être cette chienne !!! Tu ma compris Tony ! J’vais te buter toi et toute ta famille si tu m’file pas ma thune dans trente minutes ! Tes mort Tony ! Tu m’entends ?! Tes mort !
_Eh …
_Quoi ?!! Ta un truc à dire enfoiré ?!
_Va t’faire enculé.

Hola ! Tu tombe bien ! J'allais te raconter une anecdote intéressante. Pose ton cul, met toi à l'aise, sirote ton cocktail avec une paille si il le faut, puis écoute...

C'était sous un soleil de plomb qui réchauffa toute la ville que j'ai eu ma première rencontre avec Vincenzo. Si ma mémoire est bonne je devais avoir pas loin de 21 ans.
M'enfin, ce jours là j'étais en train de rouler tranquillement dans la ville avec une vieille voiture acheté d'occasion, une mélodie d'Oscar Belton qui résonnait dans la voiture, c'était une magnifique chanson de blues comme l'on savait si bien faire.
Inutile de dire que j'étais super bien habillé, vraiment la classe je faisais tomber toutes les filles sous mon charme ! Ehhhh oui l'ami ! Il fut un temps ou je n'étais pas gros …

Et donc c'est en roulant dans mon quartier de Manhattan que je vis habituellement des gens bien habillé, des bagues et des chaînes autour du cou ce qui nous donnais tous envie les jeunes d'être comme eux, et ils le savaient très bien ces gars là, c'est leur moyen de nous attirer dans le milieu de la pègre et finalement sa marche plutôt bien.
Mais bon, mon regard fût vite détourner car je vis sur le trottoirs en train de marcher une magnifique demoiselle déhanchant merveilleusement bien son derrière à chaque pas qu'elle faisait, en y pensant elle ressemblait un peu à Tatiana … Aaaah Tatiana …

Après des sifflotements et des techniques de dragues tout aussi ridicules les une que les autres je m'abandonna dans ma tâche qui était de toute façon vouée à l'échec et pris la route vers NoLIta.
NoLIta abréviation de North of Little Italy qui n'était pas loin de Little Italy à Manhattan. Donc je me dirigeais dans ce petit district pourrit quand tout à coup je n'sais pour quel raison je suis entrée dans un pub ! Pourquoi me diriez vous ? Eh ben pour manger ma fois !

Ma première idée en tête était d'aller savourer une petite bière tout en mangeant un bon plat italien mais ce n'est pas ce qui était prévu... A peine la porte du pub poussé, que je tomba nez à nez face à Vincenzo DeLombardi, un des Capo les plus crains de Manhattan à l'époque. Il était en quelque sorte le toutou du sous chef de sa famille, Antonio Capozi lui même toutou de tel, qui lui même était le toutou, bref vous m'aurez compris, dans ce milieu tout le monde est le larbin de quelqu'un.

Vincenzo était quelqu'un d'assez âgé, il n'était pas fait pour devenir plus haut qu'un Capo dû à son caractère un peu impulsif mais il savait cependant se faire respecté, étant l'un des premiers à revendiquer le trafic de drogue à coup de battes de base-ball en pleine têtes. Lorsque je tombai nez à nez avec lui il me fixa d'un regard vraiment glacial, je n'avais pas intérêt à m'attirer les foudres de ce type si je voulais continuer à vivre alors je m'excusa naturellement tout en bégayant la voix engourdit sous la pression environnante.

-Euh … Dé... désolé Mr DeLombardi …

-Putain de merde, tu es qui toi pour t'arrêter devant moi ?!

-Moi ?! Je suis Michelangelo et je vais te faire bouffer le sol sale fils de pu … !

Attend ! Attend ! On rembobine tout, ça c'est ce que j'aurais bien voulu lui dire. En réalité voici ce qui c'est passé.

-Euh … Dé... désolé Mr DeLombardi …

-Putain de merde, tu es qui toi pour t'arrêter devant moi ?!

-Je su... suis juste.

-Heeey ! C'est la Tortue vous en faites pas Vincenzo. Dit un amis à moi qui était caché derrière la masse de garde du corps de Vincenzo.

-Humm … La Tortue hein ? Tu sais donc qui je suis ?

-Ou...Oui monsieur. Répliquai-je tout en baissant la tête.

-Eh bien, assure toi de ne plus t'arrêter face à moi la prochaine fois. Je vais pas te niqué ta p'tite gueule toute mignonne mais en contrepartie tu as jusqu'à demain matin pour me donner 100$ au bâtiment juste en face de ce pub. Et n'oublie surtout pas de ramener le café et le journal.

C'est suite à ces mots que j’acquiesçai de la tête tout en me décalant honteusement sur le côté pendant que la foule d'hommes de mains de Vincenzo sortaient du pub sous les ricanement étouffé de mes camarades qui faisaient parti des rangs.

Cette anecdote n'est peut être pas rocambolesque mais c'est une rencontre qui me tient à cœur car ce jours là je ne savais pas que j'allais bientôt travaillé pour un Capo de la famille Gambino de Manhattan...