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Raymond Balducci, le second couteau

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Raymond Balducci
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Raymond Balducci, le second couteau Empty Raymond Balducci, le second couteau

Message par Raymond Balducci Jeu 15 Déc - 20:30

Raymond Balducci, le second couteau Perrso10
I -Toute histoire a un début magique et une fin tragique
Les Balducci ont toujours été croyant, la religion n’était pas encore créée qu’ils devaient déjà l’être. Arrivés dans les années quarante pour échapper au fascisme de Mussolini, ils atterrirent aux alentours de New-York, la famille se dirigea vers la banlieue et s’installa à Newark pour éviter le centre-ville et la suractivité de Manhattan. On aurait pu les qualifier d’ordinaires, une famille de parfaits petits travailleurs prêts à tout pour réussir son intégration aux Etats-Unis. Tous les italiens savaient, ce qui se passait dans les ruelles sombres de cette ville, comment on appelait ça, comme ça marchait mais ça, c’était secret. Les Balducci ont toujours voulu s’en tenir écarté ; « plus on en est loin, plus on est en sécurité » que le patriarche disait. C’était une logique implacable, mais comment se tenir éloigné de personnes pouvant être votre voisin, ou bien un ancien ami d’enfance reconverti dans le crime ? Impossible.
Plusieurs générations de Balducci virent le jour avant l’arrivé d’un petit garçon qui allait marquer l’esprit de cette famille modèle. Raymond était un enfant avec un bon fond, toujours à protéger les plus faibles et les causes qu’il pensait justes. Ce gamin aurait pu avoir le meilleur avenir que l’on puisse avoir, il aurait suffit qu’il suive le chemin que son père avait emprunté auparavant. Mais c’était sans compter le danger extérieur du cocon familial, le même danger que la famille avait réussi à éviter pendant tant d’années. Il s’appelait Vincent, c’était un ami de Ray’, son meilleur ami même.
Des inséparables pour qui les quatre-cents coups n’avaient plus aucun secret. Vincent était le fils d’une personne bien connu du quartier, le genre de personne que les Balducci haïssaient et enviait à la fois. Leur amitié dura quelque temps jusqu’à que les parents de Raymond entendirent le nom de « Blundetto ». Etonnant à quel point un nom de famille puisse être aussi déstabilisant. Le contact entre les deux garçons fut coupé court, et Raymond fut envoyé en pensionnat, une école Catholique aux méthodes quasi militaires où il lui aurait été impossible de recontacter et d’être recontacter par ce Vincent ; un lieu de protection où il serait intouchable.


Raymond Balducci, le second couteau Old10
L'Enfer sur Terre
Ce pensionnat devait être un lieu de paix il y a encore quelques années, maintenant ce n’était plus qu’un ramassis de tous les gamins tordus de cette ville. On pouvait y croiser des petites-frappes, mais ce n’était qu’une minorité par rapport au reste. Raymond eut du mal à s’intégrer à tout ce beau monde, il n’était pas à sa place mais cela importait peu pour ses parents. Alors qu’il entamait sa première nuit dans le pensionnat, certains adolescents lui réservèrent un petit comité d’accueille plutôt chaleureux. Etant donné que le pensionnat était une école Catholique, les garçons et les filles étaient séparés, ce pensionnat était une sorte d’usine à pervers remplie d’adolescents débordant d’hormones ne sachant pas sur quoi se défouler. Ils organisaient donc des tournantes au sein de l’école, et évidemment Raymond fut convié à y participer. C’était une sorte de battue dans le dortoir des filles, une véritable mission ayant pour but d’en capturer une, lui mettre la misère pendant toute la nuit, et pour reprendre son petit train-train quotidien le lendemain matin après avoir détruit mentalement une jeune vierge innocente. On ne peut pas dire que c’était une partie de plaisir pour Raymond, mais l’effet de groupe lui fit se sentir pousser des ailes. Tout le monde était au courant de ces agissements dans le pensionnat, les garçons attendaient leur tour, les filles espéraient ne pas être la prochaine victime et les adultes faisaient comme si cela n’existait pas ; un peu comme la pédophilie dans les églises Catholiques, beaucoup le savent mais personnes ne parlent.

Deux ans passèrent dans ce trou perdu, grillagé par des clôtures de presque trois mètres ; une véritable prison où les principes que véhicule l’Eglise Catholique sont bafoués en permanence, tant par les élèves que les instituteurs. Raymond fut forgé là-dedans, et lorsqu’il rentrât chez lui, il était méconnaissable. Quelque chose avait changé en lui, dans son for intérieur. Plus serviable, mais à la froid plus froid qu’auparavant ; plus moqueur que drôle. Ses parents s’en accommodèrent facilement, même si ses études étaient tombées à l’eau c’était maintenant un homme, un vrai. Il pouvait dorénavant travailler, peu importe ce qu’il faisait aux yeux de ses parents, être maçon aurait pu suffire. Raymond comprit rapidement que cette ouverture d’esprit était due à la soudaine « disparition » de Vincent ; rien ne vient sans rien.

Raymond Balducci, le second couteau New11
II - On appelle ça, la routine
C’était un mercredi matin ordinaire à l’angle d’Arlington Street, le bistrot voyait ses habitués venir acheter le journal ou prendre le café. A la terrasse, des hommes s’étaient attablés sur la petite terrasse improvisée que le gérant leur avait préparé ; des personnes comme les autres à première vue. Une Cadillac s’arrêta au coin de la rue, l’homme la conduisant baissa la fenêtre de sa porte tout en faisant un signe du doigt à l’intention de l’un des hommes de la terrasse. Le concerné se leva, et en se dirigeant vers la voiture, dé-zippa son blouson pour y retirer une enveloppe marron. La conversation fut rapide, une salutation, une poignée de main que la Cadillac était déjà reparti pour disparaitre dans la rue suivante. L’homme repartit s’assoir à la table, sans son enveloppe.
Sous sa barbe de trois jours, on pouvait reconnaitre Raymond ; grimaçant de voir son argent s’envoler dans la veste du type à la Cadillac. Ray’ était une petite-frappe de seconde zone, quelqu’un sans importance dont le nom était inconnu de tous, sauf pour Vincent et l’homme pour qui il travaillait. Un certain Arthur Genova, un homme ayant la trentaine sans doute, même si Raymond n’osait pas lui poser cette question, il le savait. C’était un dur, même si il n’était pas important dans le coin, il n’en restait pas moins un cinglé pur jus. Si Raymond bossait pour lui, c’était parce qu’il fallait bien commencer par quelque part et depuis que Vince était parti, sa porte d’entrée dans le milieu avait disparu en même temps que lui. Il s’agissait de petits boulots, rien de bien important ou de compromettant pour lui à l’époque. Ce matin là, Ray’ lui avait versé son pourcentage hebdomadaire, comme à chaque fois, exactement de la même manière, ça en était presque mécanique. Dans ce milieu, l’argent part du bas pour arriver jusqu’en haut ; c’est la seule chose dont Raymond se souvienne de Vincent.

Là où on trouve de l'argent, on trouve le crime organisé
Dans la soirée qui suivit, le téléphone de Raymond se mit à sonner : c’était Arthur. Une conversation se déclencha entre les deux hommes, Arthur avait besoin d’un coup de main pour soi-disant bouger des meubles et dans ce milieu, plus t’en fait, mieux t’es vu. Son tuteur lui donna donc rendez-vous devant un marchand de Hot-dog qui se trouvait non loin du bistrot, quelques rues plus loin. Une camionnette blanche les attendait dans une ruelle, surement celle d’Harvey. Ce gars était un homme à tout faire, comme Raymond, mais lui s’était plutôt le genre à être demandé pour laver les chiottes, apporter le café. C’était son premier coup pour Arthur, il était stressé à bloc quand on fut arrivé sur place, il en transpirait presque jusqu’à qu’Arthur lui donne une grande tape dans l’épaule, douloureuse même si elle se voulait amicale : « Arrêtes de trembler comme ça, j’espère que tu ne vas pas te dégonfler. D’ailleurs, ça vaudrait mieux pour toi.
- Ouais-ouais, ne t’inquiètes pas pour ça, dit-il en épongeant la sueur de son front à l’aide d’un mouchoir en tissu.
- Bien, j’vais te donner quelque chose qui va te rassurer. »
Arthur ouvrit un grand sac de sport contenant des armes de poings, quelques chargeurs et un pied de biche. Chacun des hommes présents se servirent, s’assurant qu’elles soient chargées et prêtes à l’action. Cagoule sur le visage, ils descendirent du camion pour s’infiltrer dans un appartement de fonction se trouvant sur les Docks. Le lieu semblait désert, comme prévu selon Arthur, on entendait même les mouettes tournaient autour des bateaux de pêche venant tout juste de rentrer à quai. L’appartement servait de laboratoire de méthamphétamine pour que ces rats d’albanais déversent cette saloperie dans les rues de Newark; mais ça, ce n’était que secondaire. Cet endroit servait de point relais pour les dealers qui ramenaient l’argent au laboratoire, une opportunité en or pour notre équipe. En entrouvrant la porte, Arthur entendit du bruit à l’intérieur, un bruit suspect qui fit monté la pression chez Harvey tandis que Ray’ et son amis tentaient de garder un certain sang froid, gardant l’image du potentiel gain qu’ils allaient obtenir si la mission était un succès. Sans hésitation, Arthur ouvrit d’un grand coup de pied la porte qui s’ouvra dans une tempête de balles. Les Albanais ne virent pas la chose arriver, Harvey toujours sous le choc n’avait encore pas tiré une seule balle. L’équipe entreprit une fouille méticuleuse de l’endroit où le Saint Graal se trouvait, tout était passé au peigne fin, les coussins du canapé, le frigo, tout. Artie eu la brillante d’ouvrir le compartiment de la chasse d’eau des toilettes, comme il l’avait vu dans une série policière ; à l’intérieur : des rouleaux de billets de cinquante dollars, emballés par pack dans des sacs plastiques et coulés dans l’eau des chiottes. C’est vrai que ce n’était pas glamour, ni très hygiénique mais l’idée était bonne. Alors qu’ils remontèrent dans la camionnette qu’il avait gardé non loin de là, une voiture se stoppa devant la porte d’entrée de l’appartement, surement des dealers venant déposer le bénéfice de leur journée supposa Raymond. Au moment où Arthur alluma le moteur et les phares, les Albanais pris d’un sursaut de génie, comprirent immédiatement et ouvrirent le feu sur la camionnette, mais il était déjà trop tard et l’équipe avait eu le temps de filer.
Raymond Balducci, le second couteau Avion10
Et maintenant ?
Le coup était une réussite malgré les informations erronées. Malheureusement, les relations entre Italiens et Albanais se dégradèrent pour cet acte, une balance peut-être, ou bien un des dealers ayant reconnu Artie. Peu importe, il n’y pas de retour en arrière dans ce bas monde. L’équipe espérait être mise en avant avec ce coup, mais il en était autrement car beaucoup de personnes d’en haut avait mal perçu le fait que des petits cons perturbent les relations entre les deux organisations. Alors que Raymond perdait ses illusions sur le milieu, un revenant du passé fit son apparition. Vincent était de retour, peu importe le pourquoi du comment, il l’était. Bonne ou mauvaise nouvelle, personne ne le sait, les deux amis d’enfance prirent l’avion pour destination de Los Santos. Un endroit rêvé pour oublier et se faire oublier.


L'histoire de Raymond reste en construction, je parlerais surement de comment il perçoit Los Santos, et peut-être un chapitre ou deux chapitres dans l'avant/après du passage à l'internat.


Dernière édition par Raymond Balducci le Ven 16 Déc - 11:41, édité 5 fois
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Message par Gabriel Martinozzi Jeu 15 Déc - 22:21

Pas mal pas mal, j'aime bien Wink
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Message par Michael Geraghty Jeu 15 Déc - 22:53

Comme Roy l'a dit, pas mal du tout.
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Message par Invité Jeu 15 Déc - 23:40

ça peut aller... Tu aurai du détaillé plus les paragraphes avec des titres mais sinon c'est bien.

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Message par Thomas Lanio Ven 16 Déc - 0:12

Oui des titres écrit en gros auraient été les bienvenus.
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Message par Terrel Wembley ( W2 ) Ven 16 Déc - 2:26

Cool.
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Message par Oshea Philips Ven 16 Déc - 3:33

Ouai j'avoue pour les titres sinon c'est tres bien fais de ta part.
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Second personnage : Gangster Disciple

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Message par Raymond Balducci Ven 16 Déc - 11:37

A la demande général, j'ai remis les titres. Merci tout le monde. Razz
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Message par Edward Heldwey Ven 16 Déc - 11:55

J'aime bien, tu comptes mourir en te faisant caca dessus comme l'autre dans les Soprano ? Razz
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Message par Raymond Balducci Ven 16 Déc - 12:48

J'espère avoir une mort un peu plus classe tout de même. Razz
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Date d'inscription : 13/06/2011

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Message par Frank Ruggiero Ven 16 Déc - 15:36

Bah, comme tu le dis si bien: "Toute histoire a un début magique et une fin tragique"
A partir de là, qui sait? ;p
Pas mal, Balducci, j'ai plutôt bien aimé.
Frank Ruggiero
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Message par Razvan Botezariu Ven 16 Déc - 15:47

Super Ray !
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