Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
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Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Lien des chapitres :
Chapitre 1 à 4 : Prologue - Renaissance - Reveil - Prise de conscience - Le regard des autres
Chapitre 5 à 7: Reprise de Service - Rencontre et espoir
- musique:
Que dire du passé d'Artyom ? Il était née de parents catholique, qui espérait le voir rejoindre le "culte". Il réussi a s'en extirper tant bien que mal. A l'age de 25 ans, Il rejoignit la LSPD, ou il apprit le sens de l'honneur et du dévouement.
Le patriotisme, c'est bien ce qui pouvait motiver cet agent. Le règlement, la hiérarchie, le respect, "To protect and serve", c'était beau tout ça. Mais l'agent voulait plus, il voulait s'investir a fond, ce donner corps et âme pour son pays. Le FBI lui offrit cette possibilité. Brillant durant leurs interventions, les agents qu'Artyom croisait se montraient particulièrement efficace.
Devant faire le choix entre ses collègues du LSPD et l'opportunité que représentait le bureau fédéral, Artyom décida finalement d'envoyer sa demande de mutation. Mutation accepté par le chef Waylen. C'est ainsi que l'agent du faire ses adieux a ses anciens frères d'armes. Le FBI envoya deux hommes réceptionner Artyom. L'agent Kaiser et l'agent Calderoun, qui lui firent passer un entretien draconien visant a tester son niveau de parole, sa répartie, son temps de réaction, et surtout sa motivation.
Test passé avec succès, Artyom partit donc pour Quantico, passer sa formation d'Agent. Après plus de 6 mois d’entraînements et d'apprentissage, Delienko pu repartir pour Los Santos, servir dans le bureau de la Marina Street.
Il su y trouver sa place, liant des relations fortes avec ses nouveaux collègues, ainsi que des amitiés qui comptaient énormement pour Artyom.
Alors que tout semblait aller pour le mieux pour l'agent Delienko, appelé 'Arty' par ses nouveaux confrères découvrit que le danger constant auquel étaient exposés les agents ne manqua finalement pas de le frapper....
black]Voila comment commence mon histoire... Un bloc a l’hôpital d'AS. Une bébé donc ? C'est ce qu'on imagine en parlant de naissance dans une histoire. Un beau petit bébé qui vient de naître. Innocent, faisant la joie de ses parents... Eh bien non. Mon histoire ne commence pas sur une naissance, mais sur une mort. La mort de l'Agent Delienko que la plupart connaissait....
- Scalpel !
- Ouvrez le bon sang ! On va le perdre !
- La tension baisse, dépêchez vous ! On doit arrêter l'hémorragie !
- La cote 6 est touché, elle est en miette ! La balle s'est logé derrière !
- Au moindre faux mouvement on le perd, Harisson, z'en êtes ou du bras ?
- J'ai la balle docteur ! Je désinfecte et je recoud !
Le chaos... Le sang coulant de la table, les médecins s'affairant autour de moi. Je n'étais pas conscient. Je sens de toute façon mes forces me quitter. C'est la fin alors ? La fin de ma carrière ? De l'agent Delienko ?.. C'est ici que je vais mourir, sur cette table d'opération alors..
- J'ai la balle de la côte... Mais attendez..
Un petit débris d'os de la côte. Un malheureux petit débris, alla se figé dans une de mes veines, causant une micro coupure. Dommage pour moi, cette micro coupure était en train de causer ma mort. Mon sang coulait sur l'agent Paccini, qui s'occupait de cette blessure.
Bip Bip Biiiiiiip * La machine s’emballait, ces chiffres représentant ma vie semblaient chuter dangereusement.
- Tension a 30 ! 25... 15... ! On le perd ! Arrêtez ce foutu saignement !
Elle était recouverte de mon sang, mais elle continuait l'opération. Travaillant comme une damnée sur cette veine. Ne me demandez pas comment elle l'a recousue, j'suis pas médecin, et honnêtement, je préfère l'ignorer. Toujours en est-il que cette blessure au torse ne risquait plus à court terme d’entraîner ma mort.
- C'est bon pour le torse et les bras... Et... Le visage ?..
- C'est... Pas jolie a voir.. Une balle a traverser la joue, jusqu'en bas de l'oeil. C'est un miracle qu'elle ne l'ai pas percé, et qu'elle soit ressortie. Quelques millimètres vers la gauche... Et il serait aveugle.
- Aveugle et mort. Il n'aurait jamais pu se rétablir.
- Néanmoins, toute sa partie droite du visage est gravement touché, la balle a causé une importante brûlure..
- Brûlure qui a cautérisé l'ensemble. Un mal pour un bien.
- Il ne se remettra surement jamais du choc. Cette blessure a du le faire souffrir comme un chien.
Les paroles des médecins s’entremêlait dans ma tête. Qui parlait ? De qui ? Je déteste ne pas comprendre. Que c’était-il passé ? Que de question, et si peu de réponse... Je ressentais chaque cliquetis de métal sur ma chair. Je n'avais pas mal... J'étais presque bien... L'effet de l’anesthésie surement..
Et la... Le drame ce produit. Qu'est s'qui pourrait m'arriver de pire hein ? J'ai réussi a ouvrir mon oeil droit. L'ouverture de cette oeil a opéré une pression sur mon vissage. Cette pression a touché l'ensemble de ma blessure, comme la réveillant de sa léthargie.
Le hurlement de douleur que les médecins entendirent les firent tous sursauter, le premier lâcha son scalpel, le deuxième tomba a la renverse, seul Pénélope semblait garder son calme, courant vers la machine, augmentant la dose d'oxygène d'Artyom, pour le forcer a se rendormir.
Le hurlement se changea en une longue plainte, la longue plainte en un râle, et du râle, le silence prit place, reprenant ses droits. Artyom s'était rendormi.
- Comment-a-t-il pu se réveiller ?... Qui a géré l'anesthésie ?
- Moi... Mais j'ai mis la dose habituelle..
- Nom de dieu... Bon. Finissez de nettoyer ses blessures, puis bandage et direction salle de repos. Il a perdu trop de sang, on va devoir le transfuser, préparez la machine.
- Heureusement pour lui qu'on nous à réapprovisionner hier. Avec les litres qu'il à perdu il va pomper dans nos réserves.
- Allé, au boulot.
Un brancardier; 'Dave' arrive dans la salle, saluant les médecins. Dave n'avait jamais aimé le sang, c'est pour ça qu'il n'à jamais voulu devenir infirmier ou docteur. La.. Il était servit. La table d'opération était teinté de rouge, les bandages de l'homme allongé sur la table l'était aussi. On ne voyait qu'une moitié de son visage, qui semblait crispée. "Pauv'type.." ce disait-il. "Il a du en baver..".
- Salle de repos 4 Dave, merci.
- Bien Madame.
Le transfert fut relativement rapide. L'homme dormait, comme les autres. Dave n'était de toute façon pas très bavard, l’anesthésie opérant l'arrangeait. Il plaça l'homme sur le lit, attendant que les médecins viennent le brancher aux différentes machines. L'homme était relié a deux d'entre elles, qui vérifiaient son état cardiaque et général. Il avait aussi deux grosses poches de sang, sensées réguler le sien. Dave s'approcha de celui ci.. Fixant les bandages au visage. Il se tourna vers un des médecins.
- Qu'a-til au visage ?
- Une balle qui a traversé la chair.
- Il n'est pas mort ? Une balle lui a traversé le crane ?
- Non bien sur. Il a du la prendre pendant qu'il tombait, elle a traversé de la joue a l'oeil, jusqu’à la droite du front. Elle a n'a pas touché l'oeil, mais la brûlure causé par celle ci a du l'endommager.. Pas sur qu'il retrouve complètement la vue.
- Le hurlement de toute a l'heure... C'était lui ?
- Oui... Et son réveil va être tout aussi dur.
Dave regardait maintenant Artyom avec pitié. Ce genre de pitié qui dit "La mort pour lui aurait peut-être été préférable..."
La matinée était fraîche sur Los Santos. Ce samedi était calme, et deux mois c'étaient écoulé depuis l'entrée d'Artyom à l’hôpital. Apparemment la transfusion n'a pas suffit pour l'agent, et le manque de sang l'a plongé dans une sorte de coma, qui à miraculeusement été assez court en soit. C'était au final une bonne chose, pensait les médecins. Le coma lui permit de cicatriser, le problème étant que le corps n'est plus habitué a l’effort physique. Son visage est resté neutre, et calme, sa blessure sera donc d'autant plus dur à découvrir au réveil. Les plaques de métal servant à réparer sa côte droite se sont parfaitement assimilé a son corps, et son bras à complètement cicatrisé. Les médecins ont renommé Artyom "Le vétéran", rapport aux films de guerre, ou on retrouve toujours un type blindé de cicatrice en tout genre. L'agent était pas mal dans c'role la.
Les parents d'Artyom étaient repartit en Russie. Seul ses collègues étaient passé le voir. Des agents du LSPD, et du FBI. Au bout du deuxième mois, les visites se firent rare, les agents perdant l’espoir de le voir se réveiller. Après tout, ils l'avaient vu, couvert de balle, s'étouffant a moitié dans son sang. Comment pourrait-il se réveiller un jour ? Le pessimisme des médecins jouant, Artyom se retrouva rapidement dans une salle annexe.
Dave passait souvent lui. Le brancardier peu bavard appréciait la compagnie d'Artyom. Sa présence était reposante, l'idée de cet homme, profitant d'un long sommeil pour se régénérer. Au fil du temps, Dave lui parlait. D'abord quelques phrases, se résumant à "J'sais pas comment tu fais pour tenir", puis finalement.. Il se mit a parler de lui. L'agent dans le coma représentait une sorte de journal intime pour Dave, qui se disait de toute façon que ça faisait de la visite pour Arty, et que la voix du brancardier devait lui rappeler qu'il n'était pas oublié.
Dans la tête de l'agent, se répétait la même histoire...
La nuit noire et profonde, des lampadaires éclairant les voitures de police, dont les gyrophares perçaient le silence d'un son strident. La maison devant laquelle les voitures étaient alignée était marquée par les entrées et sortie des agents. Artyom ne dirigeait pas son corps. Il se voyait, entrer dans la maison, puis la traverser, doucement. D'un pas calme, l'agent se dirigeait vers les escaliers. Ses collègues n'étaient pas présent cette fois la, il était seul. La lumière de la maison s’assombrissait a mesure qu'Arty montait les marches. Elles étaient interminable, mais Artyom marchait toujours aussi doucement. Dans sa tête résonnait maintenant une voix sombre. Une voix terrifiante, qui glaçait le sang de l'agent, mais il ne pouvait pas faire demi tour. Il n'avait aucun contrôle. Il se contentait d'avancer, marchant, sentant le grondement de la voix monter du haut de l’escalier.
J'ai un rêve Arty...
Les marches semblaient disparaître sous les pieds de l'agent. A mesure qu'il avançait, la retraite derrière lui était coupé. Il ne pouvait plus reculer, ou il tomberait dans le néant. La voix se faisait plus grave, et l'agent s'en approchait dangereusement.
Tu veux connaitre mon rêve, Arty ?
Une lueur au bout de l’escalier était visible. Elle était faible. Une sortie ?... Pouvoir enfin quitter ce cauchemar, qui durait depuis une éternité ? Artyom décida d'ignorer la voix. Son corps montait, la sortie semblait au bout, ça suffisait a l'agent pour se laisser guider.
Mon rêve Arty, c'est que tu t'en sorte. T'es un putain d'anti-héros mon pote !
La voix semblait maintenant rassurante. "Que je m'en sorte ? C'est ça la lueur au bout de l'escalier ?". La progression continuait.. La lueur était maintenant visible, plus précise. Artyom plissa les yeux, et pu enfin clairement discerner le bout des escaliers.
Cette lueur, était celle d'une arme, dont la lumière se reflétait intensément dessus. L'arme était pointé sur Artyom, qui continuait à avancer. L'homme tenant l'arme avait un sourire sadique aux lèvres, et il regardait l'agent avec mépris.
- Que je... Vive ?
BLAM BLAM - BLAM BLAM - Les quatre balles atteignirent Artyom. Deux touchèrent le bras gauche. Une se logea dans son torse, et dans sa chute, une lui déchiqueta le visage.
Artyom glissa en arrière. Il tomba dans le vide, laissé derrière l’escalier. S'enfonçant dans le néant. Il voyait un sillon, laissé par son sang. Il avait retrouvé le contrôle de son corps. La douleur était insoutenable. Il réussi a se retourner, toujours tombant dans le noir.
- J'ai... Un... Putain de rêve... Arty...
Le sol. Le sol était visible. Et l'agent tombait vers lui à une vitesse inimaginable. Il allait s'écraser, et mourir ici. La réalité se confondait avec le songe, c'était la fin. C'était finit.
Tut.. Tut... Tut... Tut...
Il fait noir.. Je ne vois rien... Ou suis-je ?...
Tut.. Tut.. Tut... Tut...
Je n'entend plus la voix... Il ne me parle plus... J'ai enfin pu lui échapper ?
Tut.. Tut.. Tut.. Tut..
-------
Le bruit de cette machine était insupportable, mais Arty ne voyait toujours rien. Il n'arrivait pas à ouvrir les yeux. Il s'aida de ses mains, palpant ce qui l'entourait... Du tissu... Un draps.. Une couverture...
Il sentait une pression a ses bras, et sur son torse. Il passa la main sur ces deux pressions, ça semblait être des bandages. Le frôlement lui causa une certaine douleur, qu'Arty réussi a contrôler en serrant les dents.
L'homme découvrit une nouvelle pression.. Au niveau de sa tête. Un bandage aussi ? Il glissa ses doigts sur sa nuque, pour retirer celui ci. Il était serré trop fort, il lui faisait mal. Découvrant le noeud, Artyom tira doucement dessus. Il défit le bandage, grimaçant d'autant plus fort. La douleur devenait vraiment dur à canaliser. Sa main tremblant, il l'approcha de son visage. Touchant d'abord sa joue gauche, puis son nez.. Sa bouche.. Et..
Quand le hurlement retentit dans l’hôpital, Dave sursauta. Il l'avait déjà entendu, deux mois auparavant. Il se précipita vers la chambre d'Artyom. L'homme était accroupi au sol, il était tombé de son lit. A genoux, il était penché en avant, tenant sa tête dans ses mains, hurlant. La douleur devait être insoutenable. Dave cria aux médecins que l'homme de la chambre 4C c'était réveillé, et ceux ci arrivèrent rapidement. Deux d'entre eux tentèrent de saisir Artyom, qui les dégagea dans le coin de la pièce d'un seul geste, il ne devait plus comprendre ce qui lui arrivait. Dave se préparait a avancer vers Artyom, quand un médecin le retint par l'épaule. Il devait s'habituer a cette douleur, et l'approcher ne ferait qu'aggraver la situation.
Un des infirmiers avait déjà préparé une seringue de morphine, mais voyant les deux hommes se relevant difficilement après leurs chutes, celui ci n'osa pas s'approcher de l'agent au sol, hurlant toujours.
Dave pris la seringue, l'arrachant des mains de l'infirmier. Il se dirigea d'un pas décidé vers Arty, qui ne le regardait pas. Il enfonça la seringue dans son torse, la vidant rapidement. Il se recula d'un geste, et attendit, avec les autres médecins, qu'Artyom se calme.
Celui ci était au sol, pleurant presque. De son oeil droit, à la place des larmes, coulait du sang. La douleur était inimaginable. Jamais l'agent n'avait souffert autant. Les secondes passant, la morphine commença a faire effet. La douleur s'estompa doucement. Artyom pu lâcher son visage. Il se laissa tomber en arrière, étant assis contre son lit.
Dave s'approcha, et s'accroupi devant lui.
- Vous êtes a l’hôpital Agent Delienko. Vous avez été transféré ici pour qu'on soigne vos blessures.
L'agent ne répondit pas. Dave continua.
- Vous.. êtes resté deux mois dans le coma. Votre blessure au torse et les deux au bras ont parfaitement cicatrisé.
Artyom semblait dans les vapes, la morphine jouant. Il regardait successivement Dave, puis les autres médecins, sans dire un mot.
- La.. Morphine doit faire effet. Vous ne ressentirez bientôt plus la douleur. Vous m'entendez ? Faite un signe de la main si oui.
L'agent leva doucement sa main, qui tremblait. Artyom prit une grande inspiration, et murmura faiblement :
- Ça ira... Merci.. Dave.
Artyom était assis sur son lit. Dave, comme à son habitude, était assit sur le siège a coté. L'agent bougeait chacun de ses doigts un à un, reprenant progressivement l'usage de son corps. Son bras ne le faisait pas souffrir. Sa côte, même si à peu près réparé, lui causait une certaine douleur au moment de l'inspiration. Il devrait s'habiter a cette gène, car il la côtoiera jusqu’à sa mort. Mais le pire venait de son visage. Dave l'avait obligé a remettre le bandage, ne serait-ce que pour ne pas voir la blessure. Cette cicatrice était atroce, en plus de l'aspect visuel, elle lui procurait un mal incurable, contre lequel seul la morphine semble agir. Ce mal qui obligeait Artyom a serrer les dents pour ne pas crier... Dave prit un air sérieux, avant d'ajouter :
- Il va falloir t'habituer a beaucoup de petite chose.. Ta douleur a la côte, elle va t’empêcher de sprinter pendant des plombes. Les petits sprints d'accord, mais dépasse la course de 10 minutes et t'aurais de plus en plus de mal à respirer. Et a partir de la ton état ne pourra qu'empirer. Oublie donc tout s'qui est Jogging, course a pied, etc.
- Je m'arrete quand l'suspect est au sol. J'ai jamais eu à dépasser les 3 minutes de poursuites.
- Bien.. Ton bras ensuite.. Évite de soulever les truc trop lourd. Chaque utilisation de ton bras gauche doit être mesurée, la musculation pour lui c'est finit.
- Je vois...
- Et.. Ton visage.. Outre le regard des autres.. Faut pas toucher. Mais ça tu l'as compris..
- Et le sang qui coule de l'oeil ?
- Un des effets secondaire.. ça devrait pas arriver souvent. Mais sinon.. A part nettoyer rapidement le sang, j'ai pas trop de solution.. Une opération risquerait d'endommager l'oeil. Va falloir vivre avec..
Arty s'allongea sur son lit, regardant le plafond. Il soupira profondément.
- Eh, t'es en vie, c'est déjà incroyable. Je sais qu'ça va pas être facile, mais p'tains, t'imagine pas la chance que t'as eu.
- C'est dingue.. J'suis resté deux mois dans l'coma.. Et j'connais ton nom. J'suis sur aussi que tu viens du michigan... Tu m'as parlé quand j'dormais ?
- Euhm.. Nan. T'as du m'entendre parler à un collègue.
- Dave. J'ai été former a repérer les suspects qui mentent, et putain, tu ment vraiment mal.
Dave baissa la tête, puis sourit quand il vit Arty rigoler. Durant ces deux mois, il c'était souvent demandé comment serait Artyom au réveil. Ses collègues du FBI et du LSPD semblaient l'apprécier, mais Dave n'avait jamais vraiment aimé la compagnie des gens. Arty devait être la seule exception. C'était un gars sympa, pas prise de tête, ça change.
L'agent glissa sa main dans la poche de son pantalon qu'on lui avait rendu. Il prit son PDA, et vérifia ses messages. Il soupira.
- Une mauvaise nouvelle ?
- Non.. Un message que j'aurais... Aimé voir.
- Ah.. Une fille c'est ça ? Dave souriait.
- Ouais.. Mais laisse.. J'me fais des idées.
Artyom se redressa, essayant de se lever. Il y arrivait maintenant plus rapidement. La première fois qu'il avait essayé, il avait juste réussi a se rétamer au sol. Il tremblait encore un peu, mais n'avait presque plus de mal a se déplacer.
Dave le suivit, l'air peu rassuré. Arty se dirigea vers le premier distributeur en vue. Il prit une cannette de coca, l'ouvrit, et l'avala en deux traites.
- Nom de dieu... ça fait du bien.
- Ouais... Tu m'étonne haha.
- Bon allé, faut qu'jme r'pose un peu, j'te retrouve demain, j'vais dormir un coup !
- ça roule Delineko. Pas de connerie.
Artyom se dirigea vers sa chambre. Il ferma la porte a clef, et alluma la lumière. Il était tard. La chambre comportait un lavabo, ainsi qu'un mirroir... Arty devait savoir a quoi ressemblait sa blessure. D'un geste tremblant, il détacha encore le noeud de son bandage, et le laissa glisser.
- Bordel...
Que dire de cette blessure ? La balle avait atrophié la partie droite de son visage. Le sillon de celle ci à laissé une horrible cicatrice, allant du début de la joue, passant par l'oeil, et se terminant entre l'arcade et le front. La douleur était du a la proximité de l'Os, il sentait les courants d'air s'infiltrer contre la blessure, causant une horrible sensation de brûlure. Il n'osa pas la toucher. Il n'était plus sous l'effet de la morphine, et le moindre contact pouvait réveiller la blessure, et infliger la même souffrance que celle qui a fait tomber l'agent de son lit plus tôt dans la journée.
Artyom se sentait changer. Pas que physiquement. Il sentait une chose monter en lui depuis son réveil. Pas visible au début, difficile a saisir, cette chose était une sensation. Une rage noire, aveugle... La colère... Une haine profondément ancrée en lui, comme une balle qui n'aurait pas traversé, et qui aurait été laissé la par les médecins. Il était sympa avec Dave, parce qu'il savait très bien que le gars était resté deux mois a le surveiller et à lui parler. Mais il devait déverser cette colère. Il ne lui fallut pas grand chose. Il se regarda dans les yeux. Son oeil droit tremblait. Il semblait vouloir regarder la blessure, mais Artyom soutint son regard. Une larme rouge. Du sang, commença a couler de celui ci. Cette fois tout le bras droit D'artyom trembla. Ses dents grincèrent, son regard s'assombrit. Essayant le sang d'un revers de main, il remit son bandage en place. Puis, d'un geste presque instantané, il enfonça son poing dans la vitre du miroir, qui se brisa immédiatement. L'agent continua de frapper, cette fois le mur devant lequel se trouvait le miroir. Artyom frappa, une vingtaine de coup.. Une trentaine.. Puis il glissa en arrière, tombant au sol.
Il comprit pourquoi quand il essaya de respirer. Sa côte semblait le bloquer. Il n'arrivait plus a reprendre son souffle. Comme si la côte avait transpercée le coeur. Artyom se traina vers la porte, qu'il n'arriva pas à atteindre. Arrivant a prendre une bride d'air, il sombra la, contre la table basse, dans l'inconscience. Lui qui était un agent au mieux de sa condition physique, devenait maintenant une marionnette de bois pathétique, auquel on aurait coupé les fils.
- Artyom ? Tu m'entend ?
Les coups contres la porte se répétèrent, la voix de l'agent Krishniki était cette fois complétement audible pour Artyom.
- Artyom ! Ouvre cette porte ! Arty !
Les coups devinrent de plus en plus fort. Artyom, alors toujours au sol un peu plus loin, n'arriva pas a se lever.
Bam Bam - Cette fois, ce n'était plus de simple coup. Krishniki essayait d'enfoncer la porte. Une voix tierce se fit entendre.
- Il est encore psychologiquement instable. On ne sait pas ce qu'il a pu faire.. Il est peut-etre en danger.
Il n'en à pas fallut plus a Kri' pour se motiver. D'un dernier coup de pied, la porte céda, s'écrasant contre le mur dans un fracas sourd. Il entra rapidement dans la piece, suivit de Dave, puis appercevant Artyom toujours au sol, se précipita vers lui.
- Arty ! Putain ! Tu m'as fais flippé abruti ! Tu vas bien ?!
- Ha..Ha.. Ouais.. T'inquiete.. J'me suis tapé un p'tit somme la.. Super confortable ce putain de sol..
Krishniki et Dave regardèrent tout deux l'ex miroir, maintenant au sol, et la trace de sang partant des débris de celui ci jusqu’à la main droite d'Artyom. Dave regarda la main droite d'Arty, et il poussa un long soupire en voyant l'état des phalange.
- Bon allé... J'vais chercher un autre bandage.
Dave sortit de la pièce. Kri' aida Artyom a se relever, et le fit s’asseoir sur son lit.
- Eh ben... T'as une nouvelle p'tite copine ? Tu m'avais pas dis. Dit-il en rigolant.
- Putain ta gueule m'aha.. Nan, ça va, il est cool ce gars.
Kri pris un air grave. Chose à laquelle Arty n'était pas vraiment habitué. Il fixa la main droite de celui ci, d'ou coulait encore un peu de sang.
- Tu nous à fait quoi la ? Souriant, il ajouta : T'as vu ta gueule dans le miroir et...
Krishniki ne finit pas sa phrase. Il regarda le bandage au visage d'Artyom, et compris que cette blague normalement marrante, était un petit peu trop adapté pour son collègue. Le sourire au visage de Kri disparu, et il s'excusa.
- T'as pas a t'excuser. Tu l'pensais pas mal, et en temps normal tu sais qu'j'aurais rigolé. C'est juste que.. Enfin.. N'en parlons plus.
Dave revint avec un bandage. Kri sortit rapidement de la pièce, promettant une surprise pour Arty, qui subissait cette fois toutes les remontrances possible du brancardier. Le bandage eu pour effet direct d’arrêter le saignement.
Kri entra dans la pièce, un pack de bière a la main. Il fixa le bandage à la main d'Artyom.
- Putain mec, continue comme ça et tu d'viendras une putain de momie !
Cette fois, les trois hommes rigolèrent. Dave se prépara a partir, pour laisser les deux collègues, quand Kri l'arreta d'un geste.
- Ep ep. Tu compte partir ou ? On va pas descendre ça tout seul ! Il se pencha vers Arty, pour chuchoter : Eh, j'vais pas t'éloigné d'ta p'tite copine t’inquiète !
La matinée se passa bien. Les trois hommes discutèrent pendant des heures. Krishniki était assez semblable a Artyom en vérité, et Dave s'entendit bien avec lui aussi. Ils s'étaient mit a raconter leurs experiences, leurs vécus, Dave parla de ses interventions en ambulance, et Kri et Arty de leurs opérations, comme la prise d'otage à la pizzéria à ganton. Ils passèrent un très bon moment, puis le portable d'Artyom vibra. Celui ci se précipita dessus, si vite qu'il fit sursauter Dave. Il l'ouvra rapidement, lit le message, et soupira encore.
- Un message de ton opérateur ? Une pub a la con ? Krishniki rigola
- Pire. Un message du boss. C'est... Sympa remarque.
- Montre !
Le téléphone affichait le message de Gregory.La sieste est finie ? Vous avez fait de beaux rêves ?
Artyom ne put s’empêcher de sourire. Il avait du mal à saisir Ashton. Tantôt c'était une vraie enflure, tantôt il était vraiment sympa, mais en général, il n'avait jamais eu de problème avec. C'était le genre de mec qui en avait bavé pour en arriver la. La blessure a son cou était vraiment flippante... Mais qu'avait t-elle de différent avec celle d'Arty maintenant ? Celle de Gregory était facile a dissimuler, alors que celle de l'agent..
Artyom baissa les yeux, songeurs. Krishniki compris qu'il avait besoin d’être seul, même si il avait peut envie de voir se réitérer l'histoire du miroir. Il quitta finalement la pièce, avec Dave.
Artyom ouvrit la fenêtre. Le soleil filtrait doucement parmi les arbres devant la chambre de l'homme. Il prit une grande bouffée d'air frais. Et se dirigea vers la porte de sa chambre. Traversant rapidement l’hôpital, il ouvrit les deux portes en grand, puis chercha un taxi.
Artyom soupira. Le taxi devant le conduire au QG est tombé a court d'essence sur le secteur Commerce. Combien de chance sur les milliers de chauffeurs de tomber sur le seul abruti qui n'a pas fait l'plein ? Une surement. Arty commençait à croire que la vie lui en voulait réellement. Il paya le quart de la course, puis partit à pied. Après tout, quand on sort de 2 mois de coma, c'est pas un mal de marcher un peu hein ? ça s'rait vrai si l'agent n'habitait pas à Los Santos. Dans cette ville, être a pied signifie n'avoir aucune protection contre tout les débiles profonds ayant accès à un volant. Et ça Artyom eu l'occasion d'en croisée une paire, entre un burrito passé à deux dois d'l'écraser car il avait grillé un stop, une sanchez qui a freiné tellement mal que le pilote s'est retrouvé projeté contre un poteau, avec la moto qui à manqué de faucher l'agent, c'était la fête ici.
Artyom était habillé en civil. Un jean, des rangers, un sweet noir tout ce qu'il y avait de plus basique. Le seul signe vraiment distinctif était le bandage, rougeoyant, qu'Arty arborait au crane. Son oeil continuait à goutter du sang, et ça procurait a chaque millilitre une douleur insupportable.
Le bandage commençait a durcir à cause du sang, c'était une sensation vraiment désagréable, et Arty n'avait aucun produit de rechange pour arranger ça. Il se contentait de marcher, main dans les poches, sans vraiment réfléchir à ou aller. Personne n'était prévenu de sa sortie, surement moins de la moitié de ses collègues savaient qu'il était simplement réveillé de son coma. Artyom était partagé entre un sentiment de solitude et d'abandon. Il était dans les 18h, quand Artyom reprit enfin conscience des réalités, et qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas mangé de la journée. Il se dirigea vers le premier burger shot venu, puis s’essaya à une table, main sur la tête, évitant soigneusement sa cicatrice.
- Bonjour Monsieur. Qu'est s'que vous mangerez ?
Artyom retira sa main de ses yeux, ce qui eu pour effet qu'il découvre son bandage. La serveuse eu un regard de dégoût en voyant le sang, puis se força a reprendre le visage le plus vendeur possible.
- Menu 48. Merci.
La voix d'Artyom était rauque, limite glaciale. Il ne s'en rendait pas compte, et la serveuse partie rapidement, contente de pouvoir quitter le regard de cet homme, qu'elle avait du mal à soutenir sans regarder la blessure.
Le menu 48 comprenait un Hamburger, une grande frite, et un coca. Artyom ouvrit le carton du sandwich, il prit celui ci, et ouvra la bouche. Le cris qu'il à poussé ensuite fit sursauter la majorité des clients. Une des serveuses lâcha le pot de café qu'elle tenait en main, qui s'écrasa au sol dans un fracas, déversant le liquide noir.
- Nom de... CHIER ! Artyom se tenait la joue d'une main, l'autre étant crispé sur son genoux, serrant de toutes ses forces, comme pour transférer la douleur et l'atténuer. La pression de l'ouverture de sa bouche s'est transmise à la joue, réveillant la cicatrice, et la douleur, reprenant dès lors de plus belle.
La serveuse vint voir Arty, ne sachant trop que faire. Les autres clients regardant maintenant l'agent avec méfiance, elle préféra lui demander de partir. Il prit le sachet de frite, et quitta rapidement le burger shot.
Artyom s’arrêta dans un parc. Il s'affala sur un banc, regardant le ciel. Il soupira, comprenant que sa vie ne serait plus jamais la même. Les divers passants le dévisageaient, le bandage n'était vraiment en place, suite à l'histoire du fast food. L'agent le retira, et le lança vers la poubelle la plus proche. Il sentait le vent contre son visage, et contre sa plaie. C'était douloureux, mais après tout ce qu'il avait vécu, Arty préféra supporter la douleur.
Un petit garçon passa près de lui. Il fit une grimace en voyant l'homme, assis la contre le banc. Il s'approcha avec de grand yeux, pour demander avec un air niais : T'es mort ?
Artyom le regarda avec un regard tellement chargé de haine et de mépris que le petit partit rapidement vers sa mère, lui disant qu'un clochard lui faisait peur.
Bvvvvv - Le téléphone d'Arty vibra. C'était le central. Ses accès ont été réhabilités et sa carte est de nouveau opérationnelle... Bordel, comment ils font fait pour être déjà au courant ? Ca donnait au moins un but a Artyom. Retourner a son bureau. La bas c'était la sécurité, les gens l'traiterait comme d'habitude. En tout cas il espérait pouvoir échapper aux regards de dégoût des civils.
- Alors... Bus.. ? Histoire de m'taper tout les passagers.. Taxi ? Avec un gros con et son rétro. Putain.. Fait chier... Quelle connerie.
Marcher. C'était le mieux. Marcher sans se soucier du reste. Fermer son esprit, une simple action. Un simple geste, un pied devant l'autre.
Combien de temps avait-il fallut a Artyom pour rejoindre le bureau fédéral ? Une heure ? Deux ? Le temps n'avait plus cours pour lui. Il reprit ses esprits seulement au moment de passer la porte principale.
Le vigile, reconnaissant de dos la silhouette d'Arty, se leva d'un geste brusque
- Monsieur Delienko ?! C'est vous ?
Axel était vieux, un afro américain connaissant tout les agents. Ils pourraient vous citer le nom de tout leurs enfants sur le bout des doigts. C'était un homme de confiance, et Arty l'adorait. Axel était dans son dos, et Artyom n'osait pas se retourner. Est-ce qu'il serait dégoûté aussi ? Il le regarderait aussi comme les autres ?
L'agent se tourna doucement, la tête baissé.
- Oh... Mais qu'est s'qu'ils t'ont fait ? Et tu saigne en plus ! Bouge pas, attends. Axel s'approcha rapidement d'Arty, lui tendant une chaise. Il força l'agent a s’asseoir, et partit chercher des compresses de l'infirmerie.
- ça te fait mal ? Je vais plutôt te laisser faire. Axel regardait Artyom dans les yeux, comme avant. Il regardait sa cicatrice évidement, mais pas par dégoût, il s'inquiétait, c'était tout. Juste de l'inquiétude pour un des agents qu'ils considérait comme ses fils.
- Merci.. Merci Axel.
Artyom, une fois relativement présentable, alla vers son casier. Il prit son équipement de base, qu'il enfila. Il pris aussi un bandana noir, qu'il enfila au visage. Se retournant vers le miroir du vestiaire, il constata, satisfait que le bandana cachait une grosse partie de la cicatrice.
- Toi.. Je sens qu'on va d'venir pote.
Il se pencha, et rangea son couteau de combat dans sa ranger droite, comme à son habitude. Glock 17 dans le holster, plaque dans la poche intérieur. Il était de retour. De retour dans son élément.
Bvvvvv - Nouveau message. De Kri cette fois.
QUOI ?! T'es sortie de l'hôpital ?? Niki
Artyom sourit.Eh oui. Faut bien un jour. héhé.T'reste encore des bières ou ta tous bu ?Fallait pas laisser le pack dans ma chambre. M'ahafait attention à toi mec j'veux pas te retrouvé à l'hosto !!
Tut tut - Plus de batterie. Putain. L'agent s'assied sur les bancs du vestiaire, regardant son téléphone. "Kri était un vrai ami lui. Il s'en fout d'ma gueule. C'est comme ça qu'devrait réagir les amis nan ?"
- Putain, mais qui voila donc !
L'agent 'Creg' était face à Artyom. Le regardant de haut. Arty n'avait jamais pu blairer ce con. Toujours imbu de lui même, il traitait tout l'monde comme des inférieurs.
- Ouais. De retour.
- Et encore plus moche qu'avant ! Un exploit !
- Bordel ta gueule Creg. Commence pas a m'les briser.
- Un train t'es passé sur la gueule ou quoi ?
- ...
- Nan attends. Ta mere avec un patin à glace !
Artyom serra les poings, baissant la tête. "Me calmer... Me calmer.." Cette rage qu'il avait ressentit devant le miroir reprenait doucement place en lui.
- Ou t'as essayé la chirurgie esthétique maison et tu t's'rais foiré ?
"Ne l'écoute pas.. Ignore le.. Tu es seul.. Il n'est pas ici... " Arty bouillonnait. Il sentait cette puissance monter. Cette colère, qu'il devait déverser. Les veines de ses poing devenait rouge.
- Allé, qu'est s'qui t'arrive l’atrophié ? On rigolait bien avant. T'es sensé m'lancer une vanne la !
L'agent sentait un picotement a son oeil. Une goutte, encore une larme de sang. Apparemment ça arrivait à chaque fois qu'il ressentait une émotion trop forte. Cette larme était sur le point de partir de son oeil. Elle tomba finalement, glisant sur la main droite d'Artyom.
- Ou alors ta... - Arty se releva d'un coup sec. En deux mouvements, il était déja devant Creg. Son poing droit s’abattit en plein dans le ventre du blond. Celui ci se recroquevilla de douleur. Artyom enchaîna d'un coup de genoux pendant qu'il était courbé. La respiration de son adversaire se coupa, pour environs cinq secondes. Il se préparait à enfoncer son poing encore une fois, quand il recula. Sa côte, encore elle. Il avait du mal à reprendre son souffle. Il se laissa tomber sur le banc, prenant de grande respiration.
Craig se releva doucement. Il semblait essayer de rire.
- C'est... To.. Tout ce que... T'as.. Delienko ?.. Lui aussi avait une respiration saccadé. Il se releva, l'air fier et orgueilleux. Cet abruti est bien trop vantard pour avouer avoir prit une branlée. Avantage pour Artyom, il n'en parlerait à personne. Craig balança encore une ou deux vannes, et quitta le vestiaire.
Artyom regarda son poing. La larme de sang avait coulé sur son avant-bras, formant un petit sillon teinté de rouge. Il resta la, un temps interminable à la regarder.
" Avant.. J'aurais même pas réagit à la provocation.. Mais la.. J'ai pris du plaisir a le frapper.. Qu'est c'qui m'arrive... Putain.. "
Il devait être minuit. L'agent s'allongea sur les bancs du vestiaire, fixant le plafond. Le minuteur branché à la lumière s'étain , et toute la pièce fut plongée dans le noir.
Le plafond était sombre. La peinture, légèrement craquelée, semblait prendre forme. Les yeux mis-clos, l'agent tenta d'identifier celle-ci.
Une couleur brune.. Du bois ? Pourquoi du bois sur un plafond ?.. Elles étaient de forme rectangulaire.. Artyom, baissant les yeux, vit qu'il se tenait debout. Il eu le vertige, comme si il avait faillit rater une marche.
Une marche ? Artyom regarda face a lui.
Il montait. C'était un escalier.
- Oh non...
Te revoilà Arty...
To be Continued...
Dernière édition par Artyom_Delienko le Ven 11 Jan - 19:15, édité 24 fois
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Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
- musique:
Artyom se réveilla en sueur, sur un lit de l'infirmerie du QG du FBI. Alex était a coté de lui, avec le médecin. Les deux regardaient Arty, yeux grand ouvert, comme si ils s'attendaient à le voir hurler. L'agent respirait fort, il avait mal à la gorge, et passant sa main sur son visage, il sentit une griffure au niveau de la joue gauche.
- On à entendu un cris au niveau des vestiaires, quand on est arrivés, tu étais par terre... T'avais pas l'air bien fiston... Ça va ?
- Je.. Je crois oui.. J'ai du m'endormir et tomber.. Rien de grave, désolé du dérangement.
Le medecin regardait l'agent d'un oeil grave. Il ne semblait pas de cet avis apparemment..
- Monsieur Delienko. Vous hurliez a notre arrivé, et encore ici a l'infirmerie. Nous n'avons pas fait d’examen approfondie après votre.. Accident. Il serait bon d'en faire un maintenant..
- Voyons ! Laissez le se reposer quand même !
- Je sais que vous appréciez beaucoup vos collègues.. Mais il peut être un danger pour lui même.. Et pour les autres.
- Euh.. Oui. Merci, je suis la j'vous rappelle hein. Si vous avez des tests à faire, faite les.
- Je vais attendre que vous soyez reposé. On avisera ensuite.
- C'est ça. Laissons le tranquille. Sortant de la piece, Alex fit un sourire à Arty : Repose toi bien !
Artyom se laissa tomber sur son lit. Soupirant. Des tests ? Quel genre ? Le physique, ça devrait passer.. Mais le mental.. Après tout ce qu'il à vécu, l'agent n'était plus sur de rien à ce niveau la.
Regardant autour de lui, il décida de se lever. Il c'était suffisamment reposé, et dormir impliquait de refaire ce cauchemar.. Et ça Arty n'y était pas encore près.
- Erhh... P'tain... Le sol de l'infirmerie était gelé, et l'agent, pied nu, du marcher jusque ses vetements, posés sur une chaise plus loin. S'habillant rapidement, il se dirigea vers la sortie de l'infirmerie.
Pas le médecin en vue.. Il pouvait sortir.. Plus que deux metres... Et..
- DELIENKO !
"Et merde"
Le médecin tenait un bloc note. Il obligea l'agent à s’asseoir. Le premier test était auditif. Pas de problème a ce niveau la. Le second consistait a lire des lettres, plus ou moins éloignés. Miraculeusement, la vue de l'agent ne semblait pas biaisé par la cicatrice. Puis..
- Bien, ce n'est qu'une petite procédure de routine mais.. Le médecin alluma une petite lumière, qu'il plaça face à Artyom. Suivez la lumière de l'oeil gauche.. Parfait.. Maintenant de l'oeil droit.
L'agent serra les poings sur sa chaise. La lumière lui causait une douleur atroce a l'oeil, mais il ne devait pas flancher. Le médecin voyait bien l'impact de cette simple lumière, ça aurait pu passer.. Si une larme de sang ne s'était pas mise a couler de l'oeil de l'agent.
- Ça fait mal ?
" Non putain d'abruti.. J'adore saigner de l'oeil " Arty se retint
- Un peu. L'agent retira le sang avec le mouchoir que le médecin lui tendit.
- Bon... La blessure n'a pas l'air d'altérer votre vue.. Mais ceci.. *Montrant l'oeil* reste un problème..
- Je ne peux pas opérer. Je risquerais de devenir aveugle de l'oeil droit.
- Je vois.. J'ai demandé a l'agent spécial Jenkins de vous faire passer quelque test sur le terrain, allez le retrouver au parking.
- Bien. Merci.
Pas de test psychologique ? Etonnant... C'est peut-etre une demande spéciale d'un supérieur.. L'agent ne tenta pas le diable, et partit rapidement vers le parking. L'agent Jenkins était un type assez petit. C'était un ancien formateur, sympa, un brin autoritaire, mais ça allait. Brun, lunette noire, il se tenait droit, fixant Arty.
- Ah ! Delienko ! L'medecin m'a dit d'vous faire repasser les tests.. M'a pas dit pourquoi, m'enfin. Montez dans l'rancher numéro deux, j'prend le un, direction le terrain d'entrainement.
- Bien Monsieur.
Le trajet fut sans encombre. Les ranchers sont faciles à piloter, et le terrain d'entrainement n'était pas loin. Arrivé sur une grande plaine, la radio d'Arty grésilla :
- Okay, vous allez essayez d'me suivre, vous devrez pas m'lacher durant dix minutes.
L'agent approcha la main de la radio du rancher pour répondre, quand Jenkins partit en trombe. Arty sourit, et enfonça la pédale de l'accélérateur.
Les deux ranchers se suivirent de près durant les dix minutes qui suivirent. Artyom du user de toutes ses compétences de conduite pour ne pas perdre son supérieur, qui avait une maîtrise de la route impressionnante.
La radio émit à nouveau
- Ouais... C'est pas mal.. L'inverse now. Vous foncez, j'vous choppe.
- Oui.. Enfin vous essayez *rire*
- Haha, sale jeune, tu vas.. Artyom ne le laissa pas terminer, petite vengeance au premier départ. Il traça vers la forêt a coté du terrain. Jenkins fonça vers lui. Les deux ranchers, poussés a leurs maximum, émettait chacun un vrombissement sourd, indiquant que les moteurs exploitaient leurs maximums possible niveau performance. Chaque manœuvre devait être soigneusement travaillé, et du coté d'Artyom, pour ne pas s'éclater contre un obstacle, et donc se retrouvé percuté par son examinateurs juste derrière, et de Jenkins, qui lui devait suivre son élève sans le percuter ni trop le gêner
Arty slaloma entre les arbres, manquant de les toucher de peu. Jenkins, bien plus à l'aise, se contentait de suivre. Le chemin de terre que suivait maintenant l'agent se scindait en deux. Le premier rancher pris à droite, l'autre à gauche.
Le chemin que suivait Artyom rétrécis, Artyom vérifia derrière lui. Jenkins n'était plus derrière, il l'avait semé ? Quand l'agent se retourna, il vit le rancher de Jenkins débouler d'un autre chemin, pour lui barrer la route. Pilant au maximum possible, le premier rancher s’arrêta à quelques centimètres du deuxième.
- T'étais pas né que j'roulais déja dans cette foret ! Sale jeune ! Haha
- Ah oui Chef ?.. Lookez un peu votre timer.. M'aha
- Que... Oh merde, petit con !
Artyom et Jenkins rigolèrent tout deux, le temps était à -1 minute, ce qui signifiait que l'exercice était terminé au moment ou l'examinateur préparait son arrivé. Artyom était seul à ce moment, cela signifiait une victoire pour l'élève.
Les tests continuèrent durant toute la matinée, et l'agent Delienko fut finalement déclaré officiellement apte à reprendre du service.
Vers 15h de l'après midi, Artyom était au QG, satisfait. Il avait prouvé qu'il pouvait, malgré sa blessure, être un agent efficace. Ça ne changerait pas la vision des autres, se concentrant sur l'aspect de la cicatrice.. Mais c'était déjà une victoire pour lui.
Il était de retour, et c’était officiel.
20h. Artyom était assit a son bureau, il triait quelques dossiers, rien de bien intéressant en somme..
Finalement, à la fin de son travail, un appel émana de l'oreillette, une demande de renfort.
" Et allé... C'est r'partit !" Accrochant son holster a sa ceinture, et épinglant son badge a sa veste, Artyom couru vers sa moto.
Le lieu d'ou provenait le signal fut facile à rejoindre. Le plus dur étant de comprendre la situation. Plusieurs voitures de police était la, ainsi que d'autres, appartenant soit à des civils, soit à des agents, bloquant complètement la route. Un homme était au sol, braqué par plusieurs collègues du LSPD. D'autres policiers, près d'un escalier, hurlait a deux hommes qui restaient sur place. Ou aller ? Artyom dégaina son arme, et s'approcha de l'homme au sol. Celui ci était sur le point d'être menotté.. Rien à craindre de ce coté la. Ceux de l’escalier étaient plus inquiétant. S'approchant, Artyom pu reconnaître le chef adjoint James Armanetti, deux agents du FBI, ainsi que deux deux policières, qu'il n'avait jamais vu. L'homme sur les éscaliers se tenait devant Armanetti, un autre, plus loin, se contentait de regarder.
Puis.. Tout bascula. Tout alla très vite. Un des hommes sortit une arme, et fit feu vers un policier.. Parker je crois. Le deuxième commença à tabasser James. Artyom fit directement feu sur le tireur, de même que les deux autres agents.
Puis... Celui qui tabassait le chef fut abattu.
- Halte au feu ! Ne tirez plus !
Le suspect qui se faisait menotter se mit à hurler, les policiers couraient dans tout les sens, c'était l’enfer.
Le policier gisant au sol avait pris plusieurs balles, Arty et une cadette se penchèrent vers lui. Les agents autours d'eux hurlaient en radio pour appeler AS. La cadette semblait bouleversée, et l'homme se vidait de son sang. Fonçant vers une des sultans du FBI, Artyom fouilla le coffre, et récupéra une trousse de secours. L'ouvrant a coté de l'agent, il pris des compresses, et les appliqua sur les blessures, appuyant, pour tenter d’arrêter le saignement. Le résultat n'était pas très convainquant, mais heureusement, une ambulance arriva à ce moment.
Arty se recula. La cadette était toujours au pied de l'agent. Il s'approcha d'elle, ne sachant pas quoi dire..
- On devrait.. Laisser les medecins s’en occuper. Ils vont le soigner.
La cadette se recula doucement
- Il va s'en sortir.. Artyom devait changer de sujet, les médecins s’affairaient autour de l’agent, et il essaya de detourner son regard du sang coulant sur le sol. Vous.. êtes nouvelle non ?
- Oui.. Je suis arrivée il y à quelques jours
- C'est.. La première fois que vous voyez un collègue au sol ?
- En effet.. Mais.. Je vous ai déjà vu quelque part non ?
Artyom sourit. Elle l'avait engueulé précédemment pour le casque, qu'il ne pouvait plus porter, cause de sa cicatrice. comme à son habitude, Arty lui avait expliqué qu'il ne pouvait plus en mettre, raison médicale, en montrant sa cicatrice. ça marchait bien généralement, les LSPD ne savaient pas trop comment réagir.. Entre pitié et dégoût.
Ne voulant pas trop revenir sur sa cicatrice, l'agent préféra ignorer cette question.
Voyant l'agent partir dans l'ambulance, la cadette soupira : Putain..
- Cadette ! En route !
Woaw. L’ampleur de la compassion de la collègue de la cadette était criante d'émotion... Arty soupira, regardant la pauvre cadette retournant vers son officier.
L’officier parlait avec des collegues, l’agent s’approcha, décidant d’adopter une attitude.. « diplomatique »
La cadette était un peu plus loin, il chuchota à l’officier : Allez y mollo avec votre cadette quand même.. Ce genre d’epreuve peut être traumatisante. L’officier ignora purement et simplement l’agent. Artyom prefera laisser tomber. Le role des officiers est théoriquement d’aider et d’apprendre aux cadets, celle la se contentait de lui donner des ordres, sans se soucier de son état.
La cadette, un peu plus loin, interpella Arty, lui montrant une personne, debout sur un toit plus haut. Il tenait une bouteille, et marchait en titubant
- Eh ! Les deux agents crièrent en même temps. L’homme était sur le point de tomber, et ils se mirent à courir vers l’arriere du batiment, ou se trouvait l’escalier du toit.
L’escalier était caché par une barricade, la cadette fit le tour, et Artyom l’escalada. Arrivant sur le toit, il hurla a l’homme de venir vers lui.
- T..T’es qui toi ? J’co… J’compte pas m’suicider *rire*
- Ok mec, good. Vient vers moi, doucement !
L’homme enjamba la barriere, et vint vers Arty
- Plus de connerie, right ? Descendez du toit, ça s’ra mieux.
- Mais je.. Je fais pas de connerie *rire*
Artyom fit volte face, et déscendit du toit, soupirant. Rejoignant la cadette, ils retournèrent vers l’officier.
- CADETTE ! Vous etiez ou ?!
- Mais.. Un homme allait tomb..
- J’veux pas le savoir ! J’suis votre officier ! Vous me quittez pas de vue !
Arty, a coté de la cadette soupira de plus belle. Il intervenint, d’un ton calme :
- Du calme Officier. J’en prend la résponsabilité.
- Ne vous melez pas de ça FBI !
Ce ton ne plu pas du tout à Artyom, qui répliqua :
- Pardon ?! Votre cadette vient surement de sauver la vie de cet homme ! Si vous...
Soudain, une bouteille de verre tomba du toit, s’écrasant au sol au pied des agents. Les éclats de verre s’eparpillèrent dans tout les sens, heureusement personne ne fut toucher
- Ou… Oups *rire* L’homme sur le toit regardait les trois agents d’un air niais.
La cadette était penchée au sol, elle avait esquivé la bouteille de peu, et l’officier, sans se soucier de son état, partit en trombe au niveau du toit ou se trouvait précédament les deux agents.
- Ah bah maintenant c’est elle qui me lache..
- Oui, ça rend très crédible son discours sur les officiers-cadets… Bref, vous allez bien ? Artyom tendit sa main, la regardant l’air inquiet.
- Oui oui.. Merci, j’ai pu esquiver la bouteille.
Artyom l'aida a se relever, la regardant dans les yeux. Elle était jolie.. Avec ses long cheveux blond attachés, et de beau yeux marrons clair, dans lesquelles Arty aurait facilement pu se perdre. L'officier le sortit assez radicalement de sa torpeur, semblant revenir, criant presque.
- Cadette ! On y va !
- Mon dieu.. A bientôt, encore merci !
- Faite attention a vous. Artyom regarda la cadette s’eloigner avec l’officier.
L’agent se connecta sur la fréquence d’urgence des ambulanciers
- Des nouvelles de l’état de l’agent ?
- Pas encore, nous allons le transferer en salle d’opération
- *soupire* Bien.. Merci.
Artyom avait déja vu l'agent blessé avant, il était venu l'aider pour chopper un suspect alors que personne d'autre ne c'était bougé.. Sans lui, il serait encore à attendre comme un abruti au milieu d’la campagne, à moto, avec un suspect au sol menotté... Il avait l’air sympa cet officier..
"Toujours les meilleurs qui partent les premiers comme on dit.. Putain."
Plus tard, juste avant la fin de son service, il décida de passer au commissariat prendre de ses nouvelles. Garant sa moto sur le parking, l'agent fut interpeller par une femme.. C'était la cadette, alors habillé en civil. Il sourit, à travers son Bandana. La regardant d'abord s'approcher, l'air niais, il se resaisit, tentant de reprendre une posture à peu près professionnelle.
Elle informa Artyom qu'ils n'avaient malheureusement pas de nouvelle de l'officier.. Elle avait pris une pause, pour passer au QG FBI, pour les remercier, et pour prendre quelques infos. Elle ne semblait pas avoir de voiture, alors Artyom l'y conduisit.
Cette petite pause sembla lui faire du bien. Un café, une ambiance posée.. Ils devaient pas y être habitué aux LSPD. Carine, une agente, rejoint la salle ou discutait Millie (Car elle s'appelait ainsi) et Arty. Ils discutèrent tout trois pendant un petit moment, puis Millie se leva d'un bond, passant sa main sur son oreillette.
- Parker ?! C'est vous ? Comment vous allez ?
Artyom souffla, " Enfin une bonne nouvelle..."
Tout deux courrèrent vers la sortie, devant Carine, ne comprenant visiblement pas ce qui ce passait. Grimpant rapidement sur la moto, Arty activa les feux à éclats, ainsi que le petit gyrophare sur l’avant. Ils partirent rapidement vers l’hopital.
L’agent était la, assis sur une marche, semblant attendre. Il avait un platre, et plusieurs bandages. Artyom sourit.
" On dirait moi a ma sortie d’l’hosto.. La cicatrice en moins ". Millie se précipita vers lui. Arty reçu un appel important, il du décrocher. Il n'entendit pas la discussion de ses collègues.
Quand Arty raccrocha, il s'approcha d'eux. Il mettrait du temps à s'en remettre, mais il allait bien, c’était le principal. Ne pouvant le rammener a moto, Millie lui appela un taxi, qui le récupéra. Arty lui tendit de quoi payer la course, souriant.
- En temps normal je n’aurais pas accepté.. Mais la, avec l’opération..
- Vous inquietez pas, prennez. Artyom sourit. Et faite gaffe a vous hein ! Un OD me suffit pour la soirée.
- Héhé, promis.
Ils regardèrent le taxi s’eloigner, soupirant tout les deux. C’était un miracle que l’agent soit en vie, et c’était une très bonne nouvelle, ça changeait de l’habitude.
Une UPS du central passa près de l’Hôpital. Millie s'approcha d'Artyom
- Mes collègues.. Possible.. De s’éloigner ? Ou de me ramener au commissariat..
Artyom la regarda dans les yeux. Elle ne c'était surement pas remise de toutes ces émotions. Un retour en service aussi brutal serait mal vu. Il sourit
- On s’éloigne, venez
Montant sur la moto, l'agent partit en direction du QG FBI
- Retournez pas en service tout'suite. Faut vous reposer.
- Où voulez-vous que j'aille à part au commissariat...
Elle parlait a voix basse, Arty se tourna pour la voir, ne regardant plus la route
- Eh.. ça va aller ?
- Oui oui.. Attention a la route..
Se retournant, l'agent vit qu'il s'approchait effectivement assez dangereusement d'un stop. Il freina, souriant. Millie se serra fort contre lui. Il rougit finalement.
- Vous savez.. Y'a beaucoup d'endroit à part le commissariat !
- Vous savez, moi la ville...C'est patrouille, patrouille, accueil, SDI, PF...
- Vous devriez apprendre... Repos. C'est bien ça aussi comme activité !
- On à pas l'temps la bas..
- Oui.. J'ai connu ça effectivement
- Vous etiez agent de police ?
Devant la moto, deux UPS étaient en train de controler un suspect.
- Oui, du rodéo..
- On devrait partir.. On à pas de casque j'vous rappelle..
Artyom sourit
- Au pire, vous leurs direz qu'un agent du FBI vous à enlevée, et si ça suffit pas, j'leurs ferais peur avec ma cicatrice *rire* Allé, j'connais un endroit calme, et sympa !
- Dite moi..
- Un petit restaurant, près de notre QG, c'est tranquille, bien pour le repos !
Arty gara la moto en face de la façade du restaurant. Celui ci est assez privé, et il est difficile d'y entrer.. Mais l'agent avait une technique assez infaillible dans ce genre de cas.
Le vigile devant la porte devait mesurer dans les deux mettres. Vu la taille de ses mains, ils pourrait facilement soulever l’agent d’un bras. Arty se tint devant, près à entrer.
- C’est privé Monsieur.
Artyom pris sa plaque, la tendant vers l’homme.
- FBI. Contrôle de routine. Merci.
[i]- Ola ola. On à rien à cacher nous. Le vigile s’écarta, regardant toujours la plaque de l’agent, et laissant Millie et Arty entrer.
Une musique, faite principalement de violon, se fit entendre de l'intérieur.
- Vous croyez que l'coup d'la plaque marche aussi avec la musique ?... Artyom sourit
Un serveur se jeta sur les deux clients. Avec son sourire des plus vendeurs, il les amena près d'une table, faisant l'erreur de rappeler à Artyom que les bandanas n'était pas autorisé, ce qui lui valu une petite séance avec la cicatrice, et l'air grave de l'agent, comme si il était sur le point de mourir d'un cancer. "Au moins, celui la me soûlera plus, haha"
La soirée fut vraiment agréable, autant pour Arty que, l’espérait-il, pour Millie. Le repos était rare dans leurs travail, et cette pause, après tout ces évènements, fut providentielle.
Arty raccompagna Millie sous les coups de 22h30. Il se gara avec elle, devant le commissariat central. Il déscendit de sa moto, étant face à elle.
- Merci pour cette agréable soirée en votre présence
- Merci à vous. Artyom souriait.
Soudain, elle fit quelque-chose dont l'agent n'aurait jamais pu se douter. Elle baissa doucement son bandana, et l'embrassa sur la joue droite, sur sa cicatrice. Souriante, elle partie vers le commissariat.
Artyom resta sur place, yeux grand ouvert, le coeur battant fort. Main sur la cicatrice, Il ne bougeait pas.
Pour la première fois depuis son accident, il n'avait plus mal.
To be Continued...
Dernière édition par Artyom_Delienko le Ven 30 Nov - 0:34, édité 2 fois
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Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
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Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Franchement, c'est un background digne de son nom ça !
Hitoshi Nishimura- VIP
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Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Haha c est Paccini ! Ceci dit jsuis content d y aparaitre , quand tu veux pour une visite médicale
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Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
J'ai corrigé ton nom =p Normal que tu y apparaisse, c'est toi qui m'a soigné !
Merci a vous deux
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Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Bien joué ! J'attend la suite !
Joseph Baccalieri- Messages : 3394
Date d'inscription : 05/03/2010
Age : 30
Ancien Prenom_Nom : Ruggiero
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Bien fais bon début on attend une suite!?
Oshea Philips- Messages : 2674
Date d'inscription : 21/07/2010
Ancien Prenom_Nom : Baldomero Galliano
Second personnage : Gangster Disciple
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Suite ce soir ou demain grand max, promis ^^ Merci vous deux
Liam McKnight- Messages : 4207
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 32
Ancien Prenom_Nom : Renko Demetrev / Artyom D
Second personnage : GLaDOS
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Excellent !! Surtout les phrases en rouges haha !!
Armando Suarez- Messages : 3351
Date d'inscription : 09/07/2010
Age : 42
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Chose promise chose due, nouveau chapitre en ligne !
Liam McKnight- Messages : 4207
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 32
Ancien Prenom_Nom : Renko Demetrev / Artyom D
Second personnage : GLaDOS
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Espèce de momie ! Haha bien joué encore !
Quinn Dopey- Messages : 1894
Date d'inscription : 21/07/2011
Age : 29
Jack Peterson- VIP
- Messages : 5922
Date d'inscription : 10/02/2011
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Excellent RenkoNoob
Largo Peterson- Messages : 6011
Date d'inscription : 29/03/2010
Age : 31
Ancien Prenom_Nom : Largo / Brandon
Second personnage : Elliot Jarvis
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Merci vous deux =p La suite a venir prochainement, comme d'hab, soit ce soir soit demain
Liam McKnight- Messages : 4207
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 32
Ancien Prenom_Nom : Renko Demetrev / Artyom D
Second personnage : GLaDOS
Callen Geoghegan- Messages : 2348
Date d'inscription : 20/10/2010
Age : 29
Ancien Prenom_Nom : Foolek
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Sunny et ses compliments ( )
Liam McKnight- Messages : 4207
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 32
Ancien Prenom_Nom : Renko Demetrev / Artyom D
Second personnage : GLaDOS
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E BACKGROUND !!! Habituellement je n'aime pas lire les choses trop longue, mais là, j'ai vraiment pris du plaisir à le lire. Je te remercie, c'est super et j'ai hâte de lire la suite
Lawrence Raynor- Messages : 8273
Date d'inscription : 21/11/2011
Age : 26
Ancien Prenom_Nom : Tyrone Eyster
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Merci beaucoup =) ça me fait plaisir de voir que les gens apprécient ! J'essayerais de me dépêcher d'écrire la suite
Liam McKnight- Messages : 4207
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 32
Ancien Prenom_Nom : Renko Demetrev / Artyom D
Second personnage : GLaDOS
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Miaaaaw. Mes compliments sont biens aussi! J'espère y voir mon prénom un de ses jours!
Invité- Invité
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Salih Whirley a écrit:So good.
Tyzz Collins- Messages : 1070
Date d'inscription : 18/11/2010
Age : 26
Ancien Prenom_Nom : Tyson Collins
Calvin Coll
Re: Artyom Delienko - Le prix de la Renaissance [V1]
Nouveau chapitre en ligne !
J'ai voulu écrire la suite mais j'arrive pas à me connecter de mon ordi, juste tel, donc pas pu, désolé !
J'ai voulu écrire la suite mais j'arrive pas à me connecter de mon ordi, juste tel, donc pas pu, désolé !
Liam McKnight- Messages : 4207
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 32
Ancien Prenom_Nom : Renko Demetrev / Artyom D
Second personnage : GLaDOS
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