Vincenzo Frati - Drug dealer.

par Vincenzo_Frati Sam 24 Mar - 11:23

Vincenzo Frati - Drug dealer. 468600BGPrinc

Le 16 mai 1967 : Ma naissance. Un "accouchement maison" à Phoenix. Des heures de souffrance stagnantes pour finalement m'éjecter grâce à cette foutue césarienne. Horrible fœtus sans voix, frappé par le gynécologue. Déjà séparé de sa mère, dès ses premières minutes sur cette sinistre terre qui lui réserve bien des surprises. Mes procréateurs d'origine Italienne ont immigré en 1953 aux States. Ils ont voulu garder certaines traditions du pays. Mon prénom par exemple, pas commun pour un Américain. Mais, on m'a toujours appelé Vince ou Vinny.
J'ai vécu toute mon enfance à Phoenix, une enfance tout ce qu'il y a de plus normale jusqu'à mes 16 ans où j'ai commencé à consommer du cannabis et ses dérivés. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à dealer auprès de mes semblables, afin d'avoir ma consommation quotidienne. Je consommais ainsi, au gré de mes ventes. Rien d'exceptionnel cela dit, j'avais suffisamment pour fumer quotidiennement et parfois plus . Au fil du temps, malgré tout j'avais les moyens de payer de plus en plus de weed, je fumais alors de plus en plus et ce n'était pas pour me déplaire.

Vincenzo Frati - Drug dealer. 332914Phoenix

L'été 1985. En jeune homme cynique, j'ai arrêté les cours cet été là. Je continuais à mes risques et périls à vendre cette merde à ces putains de junkies. Je continuais aussi à consommer, en fait je ne me suis jamais arrêté. N'importe quel prétexte à la défonce était bon à prendre. Chaque jour que faisait ma vie, j'étais dans un état aussi pitoyable que l'élection de Georges.W.Bush. Ce que je gagnais me suffisait largement pour subvenir à mes besoins de Tétrahydrocannabinol qui étaient devenus de plus en plus importants. Je vendais donc le surplus de ganja sans trop de problèmes, je connaissais beaucoup de monde à Phoenix, cela me permettait d'avoir facilement beaucoup de clients.
On devient un vrai dealer que lorsqu'on a trop de cannabis pour pouvoir le fumer tout seul, c'était devenu mon cas.

Vincenzo Frati - Drug dealer. 735225Deal

Hiver 1986. J'ai continué de récolter bénéfices sur bénéfices sans m'arrêter et j'ai remarqué avec une jouissance incomparable que je me faisais pas mal de blé. J'avais pas mal de thune et je me faisais plaisir. Pendant encore 9 ans sans m'arrêter je continuais ce business qui me rapportais plus que le nécessaire pour vivre à Phoenix, cela dit, j'ai emménagé dans un appartement au centre ville et mes revenus étaient devenus un peu plus justes. Mais un jour, il a fallu que je me fasse connaitre de ces putains de Stups. Bien heureusement, ils n'ont pas pu m'arrêter pour vente de produits illicites, ils n'avaient pas de preuves même s'ils s'en doutaient mais ils m'ont eu pour consommation et j'ai eu le droit à un petit stage "anti-drogue". Je me suis alors décidé à quitter les lieux pour me diriger vers Los Santos.

Vincenzo Frati - Drug dealer. 719412Menottes

Janvier 1997. Une ville enneigée, morne et inerte que je découvre en arrivant dans la lointaine campagne de Los Santos. Une ville pour laquelle je n'éprouvais aucun attachement, aucun désir, une ville dans laquelle je me sentais triste, déprimé. Cette ville, malgré tout, je m'y suis installé et j'y ai trouvé un job. En arrivant, j'ai postulé pour être éboueur, je gagnais assez pour me caser dans un appartement, un habitat à loyer modéré dans un quartier mal fréquenté, au fin fond de Séville. J'avais une putain de routine déprimante, c'était devenu insupportable, cette vie que devait mener un certain nombre de gens dans cette ville. Pour en revenir au cannabis, faut pas se fier aux apparences, je fumais toujours et surement plus qu'avant. J'avais que le joint comme plaisir dans cette misérable routine. Malheureusement, j'avais plus les moyens de dealer par manque de contacts et je continuais cette routine encore longtemps.