- Background : Les ritals de Brooklyn.

par Tyreese Bowman Ven 30 Mar - 22:11

"There are very few places in New York where you can go and be the only person witnessing a beautiful view.
Red Hook is one such place."

« Voulez-vous que votre enfant soit baptisé dans la foi de l'Eglise que tous ensemble nous venons de proclamer ?
- Oui, nous le voulons !
- Donnie, je te baptise, au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. »

Nous sommes en 1984, au cœur de Red Hook, Brooklyn, à l'Eglise "Calvary Baptist Church". Charles et Paola Arcuelo, jeune couple italien, viennent d'achêver le baptême du naissant, Donnie Arcuelo, leur fils.
La famille Arcuelo était originaire de Palerme, en Italie. Cette petite famille avait débarqué en Amérique il y a peu de temps. Le petit Donnie avait vu le jour sur l'un de ces fameux rafiot qui allait et venait, entre l'Italie et New York, afin de transporter, en échange de quelques billets, les fanatiques du célèbre rêve américain. Le crédule paternel, à la vue de sa vie de misère à Palerme, décida de mettre la quasi-totaliter des économies de la famille dans ce voyage. Ils débarquèrent au Brooklyn Cruise Terminal, le port d'un borough (quartier) de Brooklyn : Red Hook. C'est un petit coin complètement à l'écart, qui n'est pas accessible par le métro et est desservi par une seule ligne de bus. Si il fallait décrir cet endroit, alors on en dirait qu'il était un morceau pourri de Brooklyn, comme il y en avait beaucoup d'ailleurs. Bref... Il faut dire qu'à la différence de Palerme, ici, tout le monde ne parlait pas Italien. Pour sur, la langue parler était un anglais américain cru, parler par une population majoritairement noir. Pour la ressemblance avec Palerme, ici, ils avaient commencer leur vie comme ils l'avaient terminer en Italie, à un détail près : ils étaient parti pauvre et étaient arrivé pauvre, avec un môme dans les bras. Pour sur, cela leur compliqua bien la vie, mais ils portaient un grand amour en leur fils. Après avoir compris qu'ici, sa ne server à rien de rêver, ils fondaient leur dernière espérence en Donnie. Le petit fut rapidement inscrit à l'école élémentaire du coin, la P.S. 15 Patrick F. Daly. Il avait une bonne éducation, avec des parents dévouer, qui ne manquait pas de le combler, sans pour autant oublier de le gronder ou le fesser. Grands croyants catholique, le baptême du petit Donnie eu lieu une poignet de mois après sa naissance.
Les années passèrent, Donnie grandissait, traversant toute ses classes avec succès. Il avait maintenant 17 ans et ne vivait plus qu'avec sa mère. Charles, le père de Donn', avait quitter le taudis où il avait, il y a quelques années de ça, promis une belle vie à Paola. Cet ivrogne égoïste avait abandonner sa famille pour ouvrir une pizzeria sur Columbia Street, autant dire qu'avant même de commencer, sa pizzeria était voué à l'échec. Pour la mère de Donnie, c'était une autre histoire, elle était très protectrice et tentait de l'éduquer seul. Ce n'était pas simple d'éduquer un enfant seul à Brooklyn, sans la présence d'un père pour maintenir une certaine autoriter sur le gamin. C'est d'ailleurs peu de temps après le départ du paternel que Donnie commença à devenir distant et agressif envers sa mère.
Le jour de ses 19 ans il s'était engueuler avec sa mère, qui décida de ne pas fêter son anniversaire. Il s'était, de plus, retrouver à la rue, après s'être violament fait mettre dehors par la mamma. L'un de ses ami, Greg', de son vrai nom : Gregory Capione, passa ce jours avec lui. D'où sortait-il ce Greg' ? Drôle d'histoire, les deux ritals s'était rencontrer devant le même bar où ils fêtaient en ce moment même le 19eme anniversaire d'Arcuelo. Il devait être dans les environs de 23h30, un soir d'Hiver. Donnie s'était également réfugier dans se bar, le Sixpoint Brewery, ce soir là, suite à une dispute avec sa mère. Il faut dire qu'à chaque fois qu'il se sentait mal, Donn' allait prendre quelques bierres dans se bar tenu par un vieille homme noir à moitier aveugle et son fils, Nelson et Orlando. C'était des braves types, qui commençait à être comme la deuxième famille d'Arcuelo. Ce soir là, Donnie était au comptoir, buvant tranquillement sa, certainement, troisième Budweiser. Dans un coin, il y avait un homme portant une capuche, dont on ne voyait pas le visage et qui bougeait très peu de sa place, c'était surement l'un de ses pauvres ivrognes, semblable au père de Donn', qui s'était endormit. Assis à une table, il y avait un groupe de trois jeunes hommes, buvant et riant aux éclat lorsque l'un d'entre eux lancer une blague de mauvais goût. Visiblement, ces trois bonhommes n'aimaient pas les blanc, à en entendre leurs critiques. D'ailleurs, à chaque fois qu'une remarque hérissait Donnie, il regardait en direction du groupe, avec un regard horripiler. Il est vrai qu'Arcuelo avait un caractère plutôt calme, il n'aimait surtout pas trop se faire remarquer et attirer l'attention. Ce soir là, il attira l'attention sans le désirer réellement.

« Hey, Nelson, mon verre est vide ! Annonça avec un ton très ferme l'un des trois homme du groupe, tout en déposant sa chopes sur le comptoir, non loin de Donnie.
- Je te le remplie Jeff, annonça Nelson, souriant. Mais dit moi, sa fait quoi, ton quatrième non ? Et t'as pas encore 18ans... Alala, pauvre de moi ! Rajouta-t-il, soupirant et remplissant la chopes de bierre du jeune homme.
Suites à la remarque de Nelson sur l'âge du dénomer Jeff, Donnie ne pouvait s'empêcher de sourir, sans pour autant détourner l'attention du point invisible qu'il fixait, droit devant lui. Le léger gloussement qu'il poussa attira tout de même l'attention de "Jeff".
- Hey, le rital, qu'est c'qui t'fais rire comme ça ? Hum ? Les dents et le poing, déposer sur le comptoir, serrer, les sourcils plisser, un ton agressif et un regard malveillant étaient maintenant caractéristique du Jeff, s'adressant à Donn'.
- Le rital ... Murmura-t-il, la tête baisser. tu demande s'qui me fait rire ? Levant la tête, un sourir moqueur au lèvre, fixant "Jeff" . C'est peut-être le fait qu'un nègre sans passé, présent ni avenir accompagné de deux autres négro dans le même cas que lui soit entrain de se bourrer la gueule pour aller après ça écrir sur les murs de mon quartier des putains de connerie inutile et qui me donne envie de vomir. »

Lors de ces paroles, Donn' s'était lever, face à "Jeff", il lui rendait son regard hostile et semblait tout aussi déterminer que lui à en venir au poing. Ce qui ne tarda pas, à la surprise de tous et celle de "Jeff" plus particullièrement qui ne semblait pas s'attendre à la réaction de l'Italien. Arcuelo, plus déterminer qu'il ne l'avait jamais montrer assena un violant coup de tête suivit d'un violant crochet du droit qui l'envoya directement tapper contre le comptoir, l'allongeant, sonné, au sol. Donnie regarda ensuite en direction des deux accompagnateur de la personne qu'il venait de, littéralement, lessiver. Il avait un air innocent, comme-ci il ne comprennait pas ce qu'il s'était passé, tout en sachant très bien ce qui allait se passé. Et se qui devait arrivé, arriva. Nelson avait pris refuge dans une pièce à l'arrière du Bar, tandis que les deux hommes s'avançaient précipitamant vers Donn'. Arcuelo tanta d'esquiver les coups et d'en assenait deux ou trois, sans réussite. Il fut rapidement mit au sol, se faisant rouer de coup sur tout le corps. Pendant qu'ils frappaient, les deux gars ajoutaient aussi des insultes, allant de la plus banale à la plus blessante et raciste.
L'Italien, souffrant comme jamais il n'avait souffert pensait qu'ils allaient le tuer, c'était peut-être exagérer, mais le fait de ressentir un tel mal-être était insuportable pour lui. Et soudainement, un bruit assourdissant retenti à travers le bar, Donnie n'en croyait pas ses oreilles. Il croyait être mort, par le tir d'une arme à feu, car il ne sentait plus les coups de ses agresseurs. Malgre ça, il resentait toujours d'énormes douleur, il ne pouvait pas être mort si il souffrait tant. Il ouvrit les yeux avec hésitation, les dents serrer, un sifflement désagréable subsister dans ses oreilles, il n'arrivait pas à bouger. Sa vue était trouble, mais il pouvait clairement distinguer le corps de l'un de ses deux agresseur, allonger devant lui, inerte. Derrière lui, prenant la fuite, ce devait être le deuxième homme. Que venez-t-il de se passer ? Arcuelo ne comprennez pas. Sa vue redevint net, il n'entendait plus de sifflement et son corps répondait à nouveau de lui. Il se redressa, tant bien que mal, appuyant son dos sur le bas du comptoir. Une silouhète vint assombrir la vue de Donnie, c'était un homme, d'un physique assez conséquant. Donn' n'était pas rassurer, juste à côté de lui, il y avait toujours le dénommer Jeff, inconscient. Maintenant, il y avait un homme de plus à terre. Curieusement, Donnie se mit à sourir, il était content. Content d'être toujours vivant, content que ce soit eux plutôt que lui. Mais il ne semblait pas comprendre que l'homme à terre, le bruit assourdissant et la silhouète dresser devant lui constituer une scène de crime. Il faut dire qu'il venait de s'envoyer un certain nombre de verre. Enfin, ce n'était pas le moment de rêver, Donnie dévisagea la personne devant lui, c'était un homme blanc. Plutôt rassurant, il faut le dire. L'homme tendis une main à Arcuelo, qui n'hésita pas à la saisir rapidement, s'en aidant pour se redresser. Aussi rapidement qu'il avait voulu se lever, il s'affala au sol dans un énorme fracas. L'inconnu tanta de le retenir tant bien que mal, pour finir accroupis à ses côtés.

« Il faut vite partir, la police risque d'arriver d'une minute à l'autre ! Annonça rapidement l'homme, d'une voix très sérieuse.
- Hein ? La police ... ? Tu rigole ou quoi ?! Exprima Donnie, riant aux éclats. On est dans le trou du cul de R.H ici, y'a que l'vieux Nelson qui crèche dans l'coin. Tu dois pas être d'ici toi hein, pour croire que la police pourrai rappliquer.
- Non, c'est vrai, j'suis pas d'ici. Mais sa n'empêche pas que nous devons partir d'ici. Tu pense pouvoir marcher ?
- Humpf, dit moi, c'est quoi ton nom ? Moi c'est Donnie.
- Ok Donnie, moi c'est Gregory. »

Les deux italiens échengèrent un regard, accompagner d'un sourir complice. Ce soir là était le commencement d'une grande amitier entre les deux hommes.

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Comme on pouvait s'y attendre d'un duo former comme le leur, ils tombèrent vite dans des aventures dangereuses. Consomation de stupéfiants et toutes sortes de banditismes, plus partiqulièrement les raquettes et cambriolage.
Un soir comme tant d'autres, les deux acolyte italien s'étaient équiper de cagoule, de sac de sport et de batte de baseball. Ils avaient pour projet de cambrioler une petite bijouterie, dans le centre de Red Hook. Ils avaient planifier leur coup pour que ce soit rapide et efficasse. Mais bien sur, sa n'allait pas être si simple. Il était assez tard, la Van Brunt Street était déserte. La bijouterie Eric Basin présentait en vitrine un certain nombre de bijuu qui avait beaucoup de valeur. Et ils allaient s'en contenter, pour ne pas risquer de se faire prendre. Le plus costaux des deux, Gregory, lanca un violent coup de batte dans la vitre, qui se fissurant puis s'éclata après un nouveau coup. Greg' et Donn' commencèrent à remplir chacun leur sac. Ils ricannait, fier d'eux. Mais, à leur grand désavantage, un policier dépassa le corner entre Coffey Street et Van Brunt Street, déboulant tout près des deux ritals. Gregory le remarqua le premier, et pris rapidement la fuite, faisant signe à Donnie de le suivre tout en l'avertissant de la présence du flic. Donn' passa son sac par dessus son épaule et suivit Capione dans une ruelle, Gregory lança son sac par dessus la grille et l'enjamba rapidement. Donn' l'imita, il lança son sac par dessus la grille et commença à l'escalader, mais trop tard, derrière lui, le flic le braquant lui cria de ne plus bouger, si il ne voulait pas finir en bouffe pour vermisseau. Le Palermien se randit sans discuter.
Donnie Arcuelo dû répondre de ses actes, il allait passé deux ans derrière les barreaux de la Metropolitan Detention Center, Prison de Brooklyn.
Sur la prison, il n'y avait pas grand chose à dire, Donnie avait sa petite routine : des ennemies, des amis, du travail, des bagarres, des entrainements, pas de visite, des insomnit, un mal être constant. Donn' avait du mal à supporter cette épreuve mais ,comme certain des détenues qu'il fréquentais le disait, la prison endurcit, ils en ressortiront plus fort... c'était à voir. Pour l'instant, Donnie n'était qu'un homme seul, abandonner de sa famille.
Le 18 Mars 2008, Donnie Arcuelo sort de prison. Les seuls affaires qui lui ont étés rendu sont ses vieux fringues et son téléphone portable. Voilà seulement quelques dizaine de minutes qu'il est dehors et son téléphone sonne.

« Allo ? C'est qui ?
- Donnie ? Putain j'y crois pas t'es vraiment sorti alors ?!
- Hein ?! Qui c'est ? Greg' ?
- Bien sur que c'est Greg, bordel !
- Merde, enfoirer d'fumier. Tu fou quoi ? Viens m'chercher !
- Hahaha ! Sa va pas être possible !
- Hein ?! Quoi ? Pourquoi ?
- J'suis plus sur Brooklyn mon p'tit ! J'crèche en Californie maintenant ! À Los Santos bordel de dieu !
- Californie ... ? Los Santos ... ? Putain d'merde, tu m'fais quoi là Greg ?
- Reste tranquille, c'est cool L.S, jte raconte pas, achète toi un billet d'avion et rejoin moi le plus vite possible, on va s'refaire !
On long silence passe, Donnie reste siliencieux un moment.
- Bon, c'est ok, direction L.S ! »