Travis [Saint Doc'] Mattews : Un seul et unique combat

par Kenan Menendez Jeu 19 Avr - 19:29

Saint Doc'

10 Avril 2004 :L’offensive

Je me rappellerai surement de ce jour toute ma vie. Certes c'était mon anniversaire, mais sérieusement qu'est ce qu'on peut en avoir à branler en plein territoire ennemi. L’Irak, un ensemble d'enfoirer prêt à s'allumer la geule mutuellement, aucune trêve juste du sang. Réveil 6h du mat' ce jour-là pour un briefing d'urgence. La mission devait être rapide et simple. Un hélico nous a déposés sur la crête à 2 km d’un village. On devait y faire une reconnaissance afin de s'assurer qu'il n'y aucune poche de résistance la bas. Arrivé à l'entrée de la ville le silence régnait. Sa faisait froid dans le dos. Mon escouade prie le partie de s'aventurer par l'entrée ouest pendant que Charlie s'occupait de l'entrée nord. Bravo s'occupait de nous couvrir sur les hauteurs. A peine quelques pas effectué par Charlie, on entendu un bruit sourd avant de voir l'un de nos gars tombé au sol. Le Ltd Nasdak venait de se faire descendre devant nos yeux, d'une balle tiré en pleine tête par une putain de fantôme. Tout est allé très vite. Je me suis mis à couvert derrière un muret avec l'ensemble de mes gars. On entendait des hurlements de soldats blessés. Des tirs me frôlaient de partout, j'étais totalement désorienté et mes oreilles sifflaient. J'ai tourné la tête et vu le major agité les bras vers moi montrant le bâtiment face à lui. Lorsque j'ai regardé le bâtiment je me suis retrouvé face à une gamine d'une dizaine d'année qui me regardait en sanglotant. J'ai regardé le soldat Evan et lui dit de me couvrir, puis j'ai enjambé le muret, courut sous le feu adverse avant de me projeté en avant sur la fillette. Mais je senti une présence dans mon dos, et par reflexe me suis décalé rapidement. Je vie une lame se planté près de ma tête puis suivant le bras que je voyais, je vie le geste se répété droit vers mon visage. J'ai réussi à contrer son coup apparemment mais une douleur atroce me pris d'un coup avant de recevoir une giclé de sang provenant du bide de cette insurgé. Lorsque j'ai rouvert les yeux j'étais dans un brancard au bord d'un hélico. Le Cpt Devis m'expliquât qu'ils ont dû faire appel à une EvaSan au vue de mon état. C'est seulement après être passé chez le doc' au campement que j'ai compris ce qui m'était arrivé. Il m'avait touché à l'œil avec sa lame. Rien de très grave mais assez pour me retirer presque la totalité de ma vision de l'œil gauche et surtout pour me faire tomber dans les pommes.

28 Avril 2004 : Boom Boom Boom

J'avais du mal à m'habituer à mon nouveau surnom: Capitaine Le Borgne. Et puis je dois avouer que j'avais du mal tout court avec mon œil. Aujourd'hui mission un peu plus délicate que d'habitude. Nous étions censé accompagné un groupe de démineurs sur la position d'un véhicule suspect. Nous étions dans un HumVee quand j'entends le Major Shepard nous dire à la radio que la mission serait surement plus complexe car les mecs de la Navy signalait plusieurs soucis sur la rive gauche de rivière contre traversait. Notre Lieutenant-Colonel expliquât a la radio que les démineurs de la navy ne devait surtout pas bouger sans que Outlaws Leader soit à leur coté avec ses gars. Arrivé à destination, j'ai eu l'impression que ma rétine prenait feu à cause des rayons du soleil, mais je devais prendre sur moi et me bouger le cul. Arrivé sur place nous sommes tombées sur une vieille bagnole bourrée d'explosif et surement relié à un dispositif d'armement par téléphone. Les démineurs se mirent en place face à l’explosif. Un gars de la navy m’expliquât qu’il fallait définir un périmètre de sécurité autour de l’objectif et surtout s’assurer que personne ne puisse déclencher ‘explosif à distance. A peine la phrase terminé, un bruit violent d’explosion se fit entendre faisant ainsi trembler le sol et les bâtiments. Mon premier regard se dirigeât vers le véhicule qui était pourtant intact. Le Sergent Mats de l’équipe bravo hurlât à la radio : 80m au nord Place de garde. Notre Major nous ordonnât de rester sur nos positions mais Bravo se mit à courir vers la position. Je fis de même avec mes hommes avant de tomber sur une place entièrement ravager. Un brouillard de gravât nous faisait tousser au moindre pas. Des cris et des sanglots retentissait au milieu de ce chaos total. Je vie un homme allongé au sol se tenant la jambe. Elle était en partie arracher et l’individu se vidait de son sang, surement du a une hémorragie. Je fis signe a un soldat de première classe, Brook, de m’aider à amener l’homme en lieu sûr. J’ai réussi par un garrot à stopper l’hémorragie en attendant l’arrivée de l’EvaSan. Quelques minutes après, l’hélico arrivait, laissant un vacarme énorme sur la place du aux pales. Les gens couraient dans tous les sens affolé. L’homme fut sauvé de justesse et d’après le toubib, sans mon intervention, le gars y serait resté ce jour-là. Il a été précisé plus tard, après expertise de l’explosif par l’équipe de démineur que celui présent dans la voiture n’était qu’un leurre et que le second, qui avait explosé, était destiné à une patrouille de Marine qui devait passer 20 minutes plus tard. Mais le dispositif était apparemment defectueux expliquant ainsi l’explosion prématurée. Par chance ce jour il n’y eu qu’un blessé, sauvé par les soins de notre toubib.Depuis ce jour finit ce vieux surnom de Capitaine Le Borge. Maintenent c'etat Doc'

28 Avril 2004 : Sanction pour l’ange de Guerre

Ce matin se fut le Colonel Johnson qui passa me voir. Il m’expliqua que j’avais fait acte de bravoure mais que cependant j’avais désobéit aux ordres de mon supérieur. De ce fait je risquais une révocation de l’armée et du corps des marines ou même une peine de prison, celons la décision de la cour martiale. Cependant il me demandé de lui rappeler le mot d’ordre des Marines. Je le regardais l’air intrigué avant de lui rétorquer : Semper Fidelis Mon colonel.
Le Colonel me regardât avec un grand sourire puis m’expliquât que étonnamment personne n’était témoin de notre désobéissance et que cela ne ferai que encombrer la cour martial d’une nouvelle affaire inutile. Il nous regardât en souriant avant de quitter la salle en claquant la porte énergiquement.