Goodbye Las City Bèrg, Welcome Los Santos

Iboü, de son vrai nom Idrissa Souaré, a vécu à Las City Bèrg, une ville minuscule dans le désert, vers Las Venturas.
Très doué & assez vif d’esprit, il ne s’investit pas beaucoup au bahut, ce qui a le don d’exaspérer ses professeurs & sa famille d’adoption qui décèlent son énorme potentiel.
Oui, famille d’adoption, car Idrissa n’a jamais rencontré ses vrais parents.
Ils ont été victimes d’un crash aérien.
Il dû donc être placé dans une famille d’adoption de 33 mômes (en + de lui) où le père était souvent à l’usine & la mère, à cause du stress causé par les gosses, s’est mise à consommer du crack.



C’est d’ailleurs de là qu’est parti l’intérêt d’Idrissa pour cette drogue si banale & qui, pourtant, a l’air de posséder tellement de gens, tel le démon qui hante les mauvais esprits.
La drogue donne des ailes, même si en vrai, celle-ci détruit.

à #13, il débuta en faisant quelques courses pour le dealer de sa mère qui n’est autre que son cousin Lipton.
Cousin dont il assistera à son décès 3 mois après, exécuté par des ritals.
Cette histoire marqua fortement Idrissa.
Dès le lendemain, il se paya un revolver & décida de ne plus être intimidé, ne plus reculer & ne plus avoir la trouille de quoique se soit ni de qui que se soit.

Même après cet incident, il continua à faire quelques courses pour les employeurs de son cousin Lipton, courses qui lui permettait d’amasser de la thune qu’il réinvestissait rapidement dans le crack pour pouvoir avoir son propre stock qu’il écoulait ensuite dans son secteur qui était devenu le bahut.

Un soir, un professeur le surpris en train de bicrave & de fil en aiguille, une baston éclata entre le professeur & lui.
Soudain, Idrissa prit son revolver & alluma le professeur.
Il balança son revolver sur le cadavre & alla se réfugier dans les jupons de sa mère la junkie.

En débarquant chez lui, il raconta toute l’histoire à sa mère qui, n’ayant pas tout ses esprits, l’envoya balader.
Il se tourna alors vers son grand frère Daouda.
Celui-ci lui conseilla de prendre toutes ses économies & de prendre le bus en direction de Los Santos.

« Los San… quoi ? J’ai pas envie de partir. Ici c’est chez moi & j’ai pas envie de quitter maman, je… »

« Ecoute. Maman elle s’en tape de nous. Pour elle, tout ce qui compte, c’est son foutu crack. Papa, lui, n’a pas le temps de s’occuper de nous. Il faut qu’il nourrisse tes frères & soeurs. On sera des poids en moins. Oui, on, car je pars avec toi.
Il paraît que c’est la terre des opportunités… On va vérifier ça. Prépare ton sac & ne prends que le nécessaire. »

Les larmes aux yeux, Idrissa prit son sac de sport & traversa la maison en contemplant pour la dernière fois sa mère avachie sur le canapé en plein délire, la TV devant laquelle il a passé des moments si mouvementés avec tout ses frères & soeurs, son père qui bossait dur pour les nourrir…
Soudain, il se mit à déplorer, déplorer de ne pas avoir bosser +, déplorer de s’être embarqué dans ce chemin là & surtout, déplorer de s’être réfugié chez lui lorsque son cousin Lipton s’est fait passer à tabac jusqu’au décès.

Les larmes se firent de + en + insistantes au portail de la maison.
Il se mit alors sur les traces de son grand frère Daouda qui avançait devant lui, l’air content, persuadé qu’il allait faire fortune là-bas…

To be continued… (à suivre)