Edward Buckley ~ Seul le travail paye. (CHAPITRE II)

CHAPITRE I : "Ce que tu apprends ici n'te servira à rien sur le terrain."

Edward est assis à la première chaise du premier banc, face au professeur qui donne son cours sur les lois pénales. Il écoute et prend des notes, impassible. Le temps ne semble pas l'inquiéter, il est juste assis et il écoute. On lui a conseillé de prendre des notes alors il le fait sans discuter et avec le plus d'engagement possible. A sa gauche, le banc est vide car peu de gens apprécie notre jeune homme studieux, on le trouve trop sérieux et ennuyeux. Il est vrai qu'il n'est pas là pour s'amuser, il n'est pas né pour s'amuser, il ne travaille pas pour s'amuser mais pour servir. Edward est entré dans l'école de police pour connaitre les cours par cœur, les livres et les codes pour être plus efficace et l'amusement ne lui disait rien, il préférait être attentif et sérieux pour être sûr d'être parfait. Il veut être parfait. Dès que les cours sont finis, il rentre chez lui en vélo et étudie ses cours, même si cela n'est pas utile, il sent qu'il doit le faire pour diverses raisons dont lui-même n'en connait pas les fondements. A sa droite, la seule personne qui connait son nom et sans doute son seul ami, Robert. Robert lui est un bon petit gars bien gentil à peine plus âgé, plein d'humour, toujours prêt à rigoler et à faire des blagues mais il ne fait absolument rien pour réussir son année, tout ce qu'il aime dans cette école, ce sont les gros calibres. Les deux amis sont très différents mais ils sont complices et passent le plus clair de leur temps ensemble, sauf quand il faut étudier.

Dans tous les cours, le jeune homme est parfait, il obtient toujours une côte qui frôle la perfection et tous les professeurs l'apprécient beaucoup. Tous les professeurs sauf un, monsieur Mason. Il donne les cours de tir et se plait à dire que c'est le seul qui est utile dans la police car le seul bon côté de ce métier serait de buter les nègres, c'est ce qu'il dit. Il est bon de noter que Robert, le meilleur ami est lui-même de couleur de peau noire. Un soir, après le cour, le professeur Mason s'approche de nos deux compères et invite Edward à le suivre pour lui dire un mot : "Écoute mon p'tit, je sais qu'on s'aime pas trop toi et moi et qu'on a pas les mêmes idéaux sur ce bon métier de flic mais faut que tu saches un truc... Écoute bien ce que je vais te dire. Tu peux être très bon dans toute les matière, travailler comme un foutu taré pour avoir tes notes mais comprends bien qu'une fois sorti de ton petit nid d'école ou du poste, une fois dans la rue dans ta petite voiture avec ton shotgun sur le siège, une fois lâché dans la jungle urbaine, tu ne peux plus compter sur tes livres pour te protéger mais tu peux compter sur une seule chose. Toi."

ROBERT à 26ans.

Edward ne prit pas cet avertissement en compte, il pensait que ce professeur ne valait pas la peine de s'attarder sur ses paroles qui devaient aussi bête que lui mais il avait tord. Son manque de confiance en lui lui jouerait des tours dans le futur, il faut savoir son montrer d'acier face à des suspects de deux mètres dix pour cent cinquante kilos. Il continua ses études de la même façon avec son pote Robert qui avait déjà redoublé deux fois et tout cela se passa sans problème, dans le même sérieux et le même investissement qu'aux premiers jours. Le jeune homme était poussé par une force cachée, insurmontable et pourtant très faible qui le forçait à faire tout ce qu'il pouvait pour être parfait.

CHAPITRE II : "Quand la passion surpasse le doute."

Barney Campagna a écrit:Donc, Edward s'amuse à venir sur TS et dire aux gens de poster un message positif sous peine d'un sabot sans rôleplay, je trouve ça inacceptable.

Barney Campagna a écrit:Pas mal.