(Histoire continue) Una de las historias de Califas.

Avril 2012, le 27.
« El agua vacía »

C'est quand même chaud que, quand tu arrives chez toi et que tu vois ton frère se taper deux gonzesses (alors que ce sont même pas ses chivas), tu as le réflexe de fermer la porte [...] Je venais de sortir quelques heures en attendant que les bijoux de mon hermano se calment. J'entendais plus rien : Je me disais que c'était bon. J'suis entré, j'ai poussé la porte, et là j'ai vu des fringues PARTOUT, c'était le bordel intégral, merde. Mama allait rentrer, j'étais dans une merde pas possible, et comme d'habitude, c'est le grand frère qui écopera de tous les remerciements de la vieille, putain. Mais quel ojete. Et moi j'suis un abruti, aussi, j'aurais jamais dû laisser entrer les deux putes. [...] Après avoir fait le ménage, j'ai soufflé, puis j'suis allé dans ma chambre me reposer sur mon lit douillet (sauf que c'est comme les lits en prison - un grand du quartier m'en avait parlé - avec les petits cailloux sous le matelat). Quelques instants plus tard, j'ai été réveillé par deux putains d'bruits assourdissants... ! J'avais déjà entendu ça auparavant, c'était des bruits de tonnerre, des bruits qui font peur à tout le monde, même au plus gros flic sur cette putain d'planète ! C'était des bruits d'balles, je le jure sur la tête à ma mère. J'me suis levé, et j'suis allé à la porte, d'un côté je me sentais plus, puis j'me suis vite rappelé ce qui pouvait m'arriver si je franchissais les escaliers de ma maison. J'ai pas osé le faire et j'ai attendu que ma mère rentre. [...] 19 heures, 20 heures, 21 heures ... Toujours rien, puis j'ai reçu un coup de fil vers 21h20, un truc comme ça. C'était l'hôpital de Jefferson, ils m'ont demandé si j'étais le fils aîné ou le mari de ma mère. Fuck no ! Le mari ? Nan mais ils déconnent, j'ai pas une voix d'un mec de 40 ans non-plus, p'tin. [...] J'la regardais dans son lit d'hôpital, elle, elle avait eu le droit au maximum de cailloux pointus, elle arrêtait pas de se tortiller comme je-sais-pas-quoi. Quelques minutes après, mon frère est arrivé, et là c'est devenu l'hystérie totale. Après quelques jours passés à l'hôpital (j'avais pas dit qu'elle s'était évanouie dans les transports en commun, les balles tirées au quartier n'y étaient pour rien), on a décidé de plier bagage. Ma mère avait pas assez de tunes, alors j'ai commencé à bosser dans le légal. Je précise bien légal, parce que je toucherai jamais aux merdes des rues, les drogues, les armes, les tatouages... Tout ça, c'est même pas envisageable dans mon esprit. Quelques mois passèrent, encore quelques jours, et je me voyais parti pour Las Collinas, à Los Santos. J'étais à peu près entre Los Flores et Las Collinas, maintenant je vais être au coeur du Nord. A ce qu'il paraît ça craint pas trop, enfin bon, les rumeurs servent à faire mentir et à se faire mensonger au nez m'héhé. On verra ce que ça donne, j'espère juste que mon frère va déménager avec nous, plutôt que de se barrer avec la tune qu'il a amassé je-sais-pas-comment et ses deux chivas hinhinhin !

[...]