Alix (Stand/Palermo) Dinnozor || °° It's time to grow up ! °° ( Partie 2 )

Photo et description physique/morale.



Nom : Palermo/Stand, actuellement Dinnozor
Prénom: Alix
Age: 28 ans
Sexe : Femme
Date de naissance : 28 Février 1985, à Philadelphie en Pennsylvanie
Origines : Mère Elizabeth Finnegan ( Anglaise ) - Père : Edward Stand ( Américain )
Frères/Soeurs : Tony Stand ( Décédé ) -  Dereck Stand ( Vivant )
Mariée à Max Dinnozor
Mère de la petite Ashley Palermo/Dinnozor
Occupation : Animatrice San Radio
Actuelle Miss Los Santos (2012)                              
 

Alix Stand est une jeune femme de 21 ans habitant dans la grande et belle ville de Los Santos. Deux magnifiques yeux de couleurs noisettes ornent le visage de la demoiselle. On remarquera la plupart du temps, derrière ses beaux cheveux châtains, un large sourire accrochée à une bouche qui est elle même fixée sur un visage très mignon. Elle adopte un look penchant vers le style des ados mais n'hésitera pas à arborer des tenues plus sexy sans pour autant atteindre le vulgaire. D'un naturel timide, Elle prendra du temps avant de vraiment commencer à développer ses relations. La radio l'aidera à faire disparaitre ce défaut qui la hante. Passionnée par la musique, la lecture et les arts visuels, on notera qu'elle reprendra pendant une courte période, la tête de l'entreprise créée par son amie Rosa Ramirez. On sait également qu'elle aura commis de légers méfaits envers la société, notamment des graffitis/tags afin de s'exprimer d'une autre façon que par la voie orale.  Connue pour les émissions qu'elle présente à la radio, elle a réussi à trouver sa place dans la ville. Elle serait en ce moment entrain d'étudier au lycée de Santa Maria Highschool afin d'approfondir ses connaissances en droit, jonglant entre sa vie d'étudiante, de mère et de femme, de journaliste, et sa vie sociale avec les personnes qui l'entourent.

Apocalypse' ( Part II )

Le local était obscure, la silhouette des objets disparaissait progressivement pour se mêler à l'obscurité et une odeur de poussière se laissait respirer dans la pièce. Mes grands frère étaient là, près de moi, pour me protéger. Une fois de plus, ils étaient là pour moi. Conrad et Ryan ne semblaient pas se remettre de la situation, ils étaient tous les deux côte à côte, le regard vide et perdu dans les abysses de leurs esprits. Je comprenais que le fait d'avoir torturer et tuer un homme pouvait certainement ruiner leur vie. Personne ne parlait, Tony épiait le couloir grâce à la petite fenêtre se trouvant sur la porte. C'était d'ailleurs le seul moyen d'éclairage du local ! Il était agité et semblait vraiment inquiet. J'étais encore confuse mais je pouvais voir que quelque chose ne tournait pas rond. Dereck était debout près de moi. J'étais assise près de lui, recroquevillée sur moi même. Il me regardait par instant en passant sa main dans mes cheveux comme il avait l'habitude de faire lorsque j'étais petite. L'image des corps que je piétinais pour m'échapper résonnait encore dans ma tête. Les os qui se brisaient, le sang qui s'échappait.. J'étais morte de peur... J'avais froid, l'aura morbide des couloirs du lycée givrait mon sang. Tony se tourna vers moi puis se mit à me fixer pendant quelques secondes avant de fermer les yeux et de prendre une grande inspiration. Dereck prit soudainement la parole :

Dereck : Je pense que vous avez le droit de savoir ce qu'il se passe ici.. Pourquoi ces tarés attaquent votre lycée. *Prends un petite pause*
Tony a fait une bêtise, Il a fait une bêtise avec ces types là..

*Tony coupe brusquement Dereck*

Tony : J'ai jouer avec le feu.. J'me suis brûlé. J'ai une dette vers ses hommes là... Mais j'ai pas pu la combler à temps et aujourd'hui, Il viennent récupérer leur du. Ils savent que Dereck et moi portons un amour particulier pour notre sœur. On fera tout pour qu'elle connaisse le bonheur. Connaissant l'existence de notre sœur, Ils ont décidé pour me "punir", de mettre fin à ses jours mais il ne l'avait jamais vu. C'est sûr que son nom sur les réseaux sociaux est un peu.. Étrange ! Le but de l’assaut : Tuer tout le monde en espérant avoir Alix.

Entendre que l'on voulait me tuer... Que quelqu'un serait prêt à décimer des centaines d’innocents juste pour m'attraper moi, ça fait quelque chose, j'vous le garantie ! La question s'était comment une organisation si puissante, si bien équipée pouvait exister aux États-Unis ? Les armures des deux hommes, seule l'armée devrait être équiper de cette sorte ! Je ne comprenais pas tout ça, pour moi, des hommes si violents et si dangereux n'existaient que dans les films.
L'annonce de Tony avait jeté un froid dans la petite pièce. L'odeur du sang, la poussière qui flottait dans la pièce devenaient peu à peu insupportables. Je me mis à fermer les yeux pendant un instant, j'essayais de me vider un peu l'esprit. Mais ces même images revenaient, Conrad et Ryan entrain d'interroger un homme quitte à le tuer, des innocents fusillés ; Des cris ; Le sang écarlate sur le carrelage blanc de la salle de science et surtout ce pauvre garçon qui criait en se tordant de douleur ; dévoré par les flammes. La culpabilité rongeait les moindres parties de mon esprit, me tourmentant à m'en faire pleurer. Mes mains restaient au plus près de ma mère, serrant le collier qu'elle m'avait offert. Je ne désirais qu'une chose à ce moment là, qu'elle me sert dans ses bras me consolant en assurant que c'est fini. Mais ce n'était qu'un désir, malgré que mes yeux étaient fermés, j'entendais par instant des coups de feux. Les élèves qui se faisaient débusqués devaient surement se faire exécutés sur le champ. Ils devaient se demander pourquoi, implorer le dieu pour un pardon qui ne pouvait leur être accordés. Insupportée par l'atmosphère et réduit à l'état de légume à cause d'une culpabilité extrême, je pris une décision qui aurait pu me coûter la vie.
Je rouvris doucement les yeux, Conrad était assis dans un coin de la pièce lui aussi, surement à repenser à cet homme à qui il avait arraché la vie, Ryan n'était pas loin non plus. Mon grand frère Dereck semblait calme, il aiguisait une lame laissant le bruit de cette action s'ajouter à l'atmosphère stressante et inquiétante de la pièce. Et pour finir Tony paniquait, il tentait de le cacher mais j'apprécie la vie avec lui depuis ma naissance, je pense que tenter de me cacher ses émotions et son état d'esprit serait comme de tenter de cacher une tâche noire sur un mur blanc. Je me leva soudainement, puis je m'élança jusqu'à la porte. J'avais atteint celle ci, Dereck me fit signe de ne pas ouvrir mais je suis têtue... Très têtue ! La porte venait de s'ouvrir, cela faisant quelques instants que nous n'avions plus entendus de coups de feu. Bizarrement, tout était très calme, l'odeur de sang était plus intense mais le bruit était presque inexistant. Quelques lumières vacillaient à vue d’œil, du matériels scolaires étaient éparpillés sur le sol, les cassiers étaient également renversés et on pouvait voir que certains avaient été déchiquetés, laissant place à de larges impacts de balles. Je me mis à marcher vers le bureau du proviseur, si le "chef" avait utilisé le MÉGA-PHONE du lycée alors, il était surement là bas, Tony me suivait tout aussi discrètement que je tentais de l'être, il veillait sur moi. Lorsque je faisais trop de bruits, il m'avertissait de quelques signaux très significatifs. Nous nous apprêtions à monter les escaliers vers le deuxième étages lorsque nous avons été avertis d'une présence par des bruits de pas. La cadence, le son lors de la marche indiquait une paire de botte ou une corpulence plutôt lourde. On pouvait également entendre des os craqués surement à cause du poids de l'individu. Tony vint me rejoindre un deux temps trois mouvements, il se plaça près de moi puis me fit un signe que je n'avais pas compris. Il s'avança d'un pas et s'inclina délicatement afin d'observer le couloir de l'étage supérieur. Visiblement, il n'y avait rien. Il redescendit doucement les escaliers puis observa la partie opposée à notre chemin. Il y avait effectivement quelqu'un. Visage partiellement masqué au niveau de la bouche, tenue de protection incendie stylisée noire et orange. Armement lourd en main : M4, arme de poing D.Eagle en Holster et Couteau de Corps à Corps remarqué au niveau de la jambe droite. Mon grand frère se tourna vers moi en me faisant signe d'avancer, Il plongea sa main dans sa poche, en sortant une petite objet métallique. Il lança celui ci au loin, au côté opposé de notre destination. J’espérais qu'il ne nous remarque pas, Mon rythme cardiaque s’accélérait, ça recommençait, ce sentiment de danger, ce sentiment de mort. Alerté par le bruit, l'homme se dirigea vers celui ci avant que nous puissions continuer notre route. Nous étions arrivés, Tony se tenait debout face à la porte avant de brusquement ouvrir celle ci. Un homme à la chevelure sauvage le regardait d'un air surpris. Sa tenue de luxe, son attitude vis à vis du bureau semblaient montrer une certaine aisance financière. Un gros cigare de provenance cubaine était calé entre ses dents. Il aspira un grand coup dans celui ci puis vient le tapoter contre le cendrier avant de laisser s'échapper une épaisse fumée de sa bouche. Il se saisit ensuite d'un petite verre contenant de l'eau avec des glaçons du moins, J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'eau mais.. La taille du verre indiquait clairement une boisson alcoolisée telle que de la Vodka. L'homme semblait tout à fait amical, malgré son visage embaumé par quelques rides de vieillesse et ses yeux d'un bleu trop prononcé presque choquant ! Il se leva, en ouvrant grand les bras vers Tony, un énorme sourire de connard aux lèvres. Mon grand frère lui semblait éprouvé du mépris envers lui.

Homme : Tony Stand, Comment on se retrouve vieux frère ?!

Tony : Tu vas trop loin Pilskin ! Tu tues des innocents ! Laisses les en dehors de ça et prends moi à la place !

Pilskin : Moi tuer ? Je n'ai pas d'armes en mains.. ! Et pis faut que tu apprennes à souffrir Tony, La mort de ses personnes sur ta conscience au départ, je voulais tuer que ta sœur. Mais.. Je me suis dit qu'il fallait quelque chose de plus piquant ! M'haha, Je m'adore tu sais ? Tu as joué, tu as perdu ! Les aléas du destin, toujours à nous jouer des tours ! *Surjoué*

Tony : Tu vas me le payer Pilskin, tu aurais jamais du dire ça ! Espèce de..

Pilskin : Ne gaspilles pas ta salive mon brave ! Tu sais bien que c'est inutile ! Tu ne m'as pas présentée cette jeune demoiselle, Alix je présumes..

Tony : Ne parles pas à ma sœur ! Maintenant, dis à tes hommes d'arrêter !

Pilskin me fixait, son léger sourire joueur encore sur les lèvres, Il passa rapidement sa main sous le bureau en dégainant une arme qu'il orienta vers Tony. Il m'envoya une nouvelle fois son sourire avant de le faire disparaître en fixant Tony.. Une détonation se fit entendre et mon grand frère s'écroula au sol.
Je savais que Tony était quelqu'un de résistant mais se prendre une balle de si près, ça allait lui être fatal. Je le voyais au sol, suffoquer, tentant de respirer comme il le pouvait. Bizarrement, il ne saignait pas surement un gilet qui avait arrêté la balle. Je voulais m'approcher de lui mais lorsque je faisais le moindre mouvement, Pilskin pointait son arme vers moi. J'étais obligée d'assister à l'épreuve qu'endurait Tony. Le chef s'approcha de moi, du côté droit, puis vint délicatement poser sa main sur mon épaule gauche. Il approcha sa bouche de mon oreille puis m'expliqua.

Pilskin : Tu vois ma p'tite, Je suis le futur ! Ton frère n'était qu'un petit obstacle face à ma réussite et à ma gloire ! Bientôt, Je surpasserais l'armée.. La police ne sert strictement à rien face à moi ! Regardes il n'ose même pas agir. Tires bien des leçons de cette expérience, ton frère a tenté de me barrer la route, voilà ce qu'il se passe. Je n'ai pas peur de tuer... Enfin de faire tuer mais bon ce n'est qu'un petit détail ! Maintenant, je te laisse le choix, rester et assister à ce que je vais faire pour en finir ou bien partir.. Mais en partant rien ne te promet que je ne lèverais pas mon arme pour t'apprendre à toujours faire attention à ton derrière ! Très beau derrière d'ailleurs, M'haha ! Je suis génial. *Tout en faisant de grands gestes avec sa main droite*

Je m'approcha doucement de mon frère, m'abaissant près de son corps, Il semblait être plus calme mais reprenait encore sa respiration. Il me souriait, passant sa main droite dans mes cheveux tout en respirant fortement. Il y avait un trou dans son haut, je l'élargis puis je puis enfin découvrir son gilet, une balle était incrustée dedans. Je la pris entre mes doigts, la regardant avant de venir poser son regard vers Pilskin assis sur son bureau. Il s'arrêta doucement puis me dit d'une voix faible :

Tony : Je suis désolée Alix.. *Toussote* Restes avec Pilskin, Empêches le de faire des conneries..

Je pris appui sur mes petites mains avant de me lever, d'un pas timide je me rendais près de Pilskin et je m'assis sur son bureau près de lui. Il attrape doucement un ordinateur portable sur le bureau puis l'ouvrit avant de taper un mot de passe. Il me montra l'écran, je pouvais voir une vidéo avec les hommes qui nous avaient attaqués. Ils étaient dans le réfectoire avec des otages, je compris rapidement qu'il s'agissait d'une caméra de sécurité. Pilskin passa son bras autour du miens puis se met à le caresser doucement comme pour me rassurer à vrai dire, C'était plutôt effrayant. Il se leva doucement puis attrapa son arme, vérifiant qu'elle était chargée, j'avais l'ordinateur en main l'idée que toutes ses personnes étaient en danger par ma faute m’insupportait plus que tout à l'heure. Il s'approcha une nouvelle fois de moi, rapidement je déposa l'ordinateur à sa place d'origine, Pilskin plaça ses mains sur le flanc de chacun de mes cuisses sur le bureau puis me dit :

Pilskin : J'vais te laisser faire un choix beauté.. Tu peux sois sauver toutes ses personnes ou bien sauver ton frère. Saches que si tu sauves l'un, l'autre meurt. J'ai envie de savoir qui tu es à l'intérieur de toi ! Savoir si tu es une grosse salope ou bien la bienfaitrice du monde ! J'te laisse mhh.. *Réfléchit* Disons une dizaine de minutes.

Moi : Je... Je peux pas faire ça Monsieur. Je peux pas choisir entre mon frère et toutes ses personnes..

Pilskin : Tu veux peut être que je décide pour toi.. *Sourire en passant sa main sur mon visage pour m'enlever une petite mèche rebelle au front* Mais saches que... Tu as pu le remarquer, je suis un p'tit peu... Fêlé ! À ta place, j'aurais fait mon choix et rapidement, 10 minutes dans ce genre de situation, ça passe très vite !

Les 10 minute passèrent plus que rapidement, Pilskin se mit à soupirer avant de se saisir de son arme et d'une radio. Il fit le bruit d'une horloge pour me stresser puis me dit que le temps était fini. Il me tends l'arme, le sourire aux lèvres m'incitant à la prendre de quelques signes de tête. Je m'en saisis s'en même penser à la suite. L'arme était lourde, J'avais du mal à la tenir à une main. Soudainement, J'eus un déclic dans ma tête. Arme     Moi > Criminel désarmé. Je souleva avec difficulté l'arme de poing, l'orienta vers Pilskin. Il me regarda un instant puis se mit à rire, surement pour me déstabiliser. Il riait à gorge déployé tapant par instant sur sa jambe droite. Je le regardais rire alors qu'il était en danger lorsque qu'il envoya sa main dans le bas de mes deux mains, sous la crosse. Je leva l'arme à cause du mouvement puis mon doigt vint presser la détente, un coup de feu parti mais Pilskin n'avait rien, il continua en exerçant une pression au niveau de mes poignets pour me faire lâcher l'arme. Je venais de perdre l'arme aussi rapidement que je l'avais eut. Il se jeta sur moi, me plaquant contre le bureau puis se mit à crier pour me parler.

Pilskin : Petite inconsciente, tu pensais vraiment que j'allais me mettre en danger comme ça, si tu avais remarqué la sécurité était activée. J'pourrais te tuer tu sais ! Te faire énormément souffrir, t'obliger à regarder la mort de ton frère, des tas de merde comme ça ! Tu vois ton frère là, j'vais le faire crever, l'étriper pendant qu'il est encore vivant ! Après, j'ferais tuer tous ses petits merdeux dans le réfectoire là. Mais d'abord..

Pilskin fut interrompu par Tony, celui ci avait repris son souffle et était prêt à me protéger. Il envoyant violemment son poing dans le visage. La puissance du coup fit tituber Pilskin mais celui ci subsistait. Le combat était lent mais extrêmement violent, chaque coup avait pour but d'en terminer avec l'adversaire. Les attaques qu'ils envoyaient étaient accompagnées par des cris de souffrance, ils étaient clairement exténués. Après une série de coups, Pilskin était abattu, il était agenouillé, luttant avec lui même pour rester debout. Tony se saisit du pistolet au sol, le serrant fermement dans ses mains puis vint poser le canon contre le front de Pilskin. Il lui dit une réplique digne d'un film d'action qui finit bien.

Tony : Tu vois.. Tu as voulu jouer, tu as perdu.. Maintenant, tu vas devoir partir Pilskin. Alix, ne regardes pas ça.

Je détournais mon regard puis une violente détonation se fit entendre, on pouvait également le bruit de chair et de sang s'écraser sur le sol. Sans ouvrir les yeux, je me tournais vers le bureau avant de venir me saisir de l'ordinateur. J'ouvris les paupières afin de regarder l'écran. Quelques gouttelettes de sang étaient venues s'écraser sur le clavier mais l'écran était intact. Les soldats de Pilskin n'avaient pas bouger eux non plus, ils attendaient les directives tout en gardant les otages. Il y avait un système de messagerie sous l'écran de vidéo. Je clique sur la barre de message puis je me met à inscrire les mots suivants : "Opération terminée. Sortez, le transport vous attends". J'hésitais à appuyer sur entrée, mais je pris mon maigre courage à deux mains et posa délicatement ma main sur la touche avant d'exercer une pression. Les soldats regardèrent en même temps leurs portables puis se firent des signes de main avant de se diriger d'un pas militaire vers la sortie. Le suspect se trouvant en tête fit avec ses mains un décompte puis défonça la porte principale du lycée. Le champ de vision des caméras étaient limité et je n'ai pas pu voir la fin de la scène. Je ferme alors l'ordinateur avant de regarder le corps de Pilskin au sol. À ma grande surprise, sa tête était explosée, le sang coulait sur le sol et une partie de son cerveau était visible. Une envie de vomir envahit soudainement ma gorge mais je me retins, respirant fortement, les yeux fermés pour essayer d'oublier ses images horrifiantes. L'odeur de sang se faisait désormais plus persistante, elle épousait parfaitement les images de morts présentes dans ma tête, les amplifiants par la même occasion. La main de Tony se posa sur mon épaule puis il me conduisit jusqu'à la sortie du bureau. Je pouvais enfin ouvrir les yeux, malgré l'image morbide et troublante qui restait présente. L'odeur également avait disparu et on pouvait déjà entendre le SWAT rentrer en criant leurs directives. Après secondes, ils étaient à notre étage et nous fûmes rapidement évacuer vers les sorties.
L'enfer était fini, le soleil partait se cacher derrière l'horizon pour laisser place à la froide et ténébreuse nuit qui s'annonçait. J'étais maculée de sang humain séché, exténuée, mes pas étaient hasardeux, seul l'agent de force de l'ordre qui m'accompagnait me permettait de rester debout. Une foule s'était réunie autour de l'entrée du lycée, applaudissant les forces de l'ordre pour leur "magnifique" travail mais tous ça m'était égale.. Les images de morts que j'avais vécu tout au long de cette journée hantaient encore mon esprit. Après un long moment de satisfaction, les applaudissements s'arrêtèrent pour laisser placer à un long silence. Un homme habillé d'une tenue basique de police vint chuchoter au chef des opérations : Le bilan venait d'être dressé.
Les ambulanciers se mirent donc à emmener les corps morts dans les ambulances. Des corps brulés, déchiquetés, mutilés dégageant une odeur nauséabonde. Des personnes à moitié mortes, dégoulinantes de sang sur des civières.  Mes deux frères avaient été emmenés au poste pour être interrogés.. Conrad et Ryan avaient été également forcés de les suivre. Aucun d'eux ne dévoilera l'histoire avec Pilskin, et rapidement.. L'affaire sera classé.
Vous vous doutez bien qu'une personne aussi... "fragile" que moi ne sort pas d'une épreuve comme celle ci sans séquelles. Et ben effectivement oui, des traces ont été inscrites au marqueur dans mon cerveau durant cette journée. J'ai eut du mal à dormir pendant quelques temps, j'ai eut des crises horribles et j'ai eut le droit comme la plupart des personnes à un psy perso pour m'accompagner dans cette épreuve. Cette journée m'avait laissée un petit souvenir : Une forme de démence aigüe. C'était vraiment joyeux qu'en on y repense, des crises par là, des crises par ci.. Un gros merdier quoi ! Ce qui est moins joyeux, c'est mon passage à l'asile lorsque ma démence atteindra des sommets, Will l'avait rejoint pour se faire soigner lui aussi mais ça..
C'est une autre histoire.