La Force Tranquille ( EN PAUSE )

par Herschell Woodburry Dim 25 Nov - 11:36

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Je sens l'éclat d'une lumière , que je ne saurai qualifier, comme un souffle chaud se répandant sur tout mon être guidé par une âme protectrice qui veut me ramener à elle, ma plénitude est profonde et mon assurance n'en est pas amoindrie, oui c'est bien ça, la vie me ramenait à elle tel une mère couverait sa progéniture, j'étais née pour briller, comme un éclat qui scintille, dans l'obscurité.

J'ai le souffle court, et mes larmes refletent la joie de mes parents, tandis que mes cries stridents m'empêche de réaliser, le contact de ma mère m'apaise.

CHINATOWN, 23h34

Mon père vient de rentrer du travail, je le sens affaiblie et épuisé, par la dure monotonie d'un travail titanesque et douloureux. Il tient un restaurant avec ma mère, les clients sont présents, certes, mais l'usure de mes parents ne remplacera surement pas l'argent. C'est pour mon bien parait-il, pour mes études, je me dois de réussir. Plus qu'un objectif, un devoir. De temps à autres je joue avec le voisin d'à côté, Billy, un enfant gâté qui ne serait énoncer la différences entre 2 billets de 100$ et 4 de 10. Enfin c'était la dure réalité des Etats-Unis, j'étais un asiatique, dans une vie d'Américain, autant dire que ça n'a pas toujours été facile. Entre les moqueries et les coups-bas, mais je réussirai j'en suis persuadé.

Okyoto, 12h47

C'est l'heure de pointe au restaurant, tandis que je vois le va-et-viens incessant des clients, je me force à examiner chacun de leurs traits faciaux, et ce à l'âge de 8 ans. J'en ai vu des alcooliques, des mère seules, des anciens bagnards, des mendiants, des hommes véreux ou encore des femmes de joie, tout est passé, à travers les rides ou encore les traits de chacun, je me sentais capable d'établir une biographie de l'individu que j'analysais, tout pour moi était synonyme de défi, de la même façon qu'un aigle repousse ses limites, pour attraper sa proie.Seulement, un personnage m'avait une fois marqué. Il était très grand et d'une maigreur morbide, son visage était fin et ses membre longues et fines, il avait un teint blafard et un dos légèrement courbé. Il venait souvent et ma mère disait : " L'enveloppe, l'enveloppe ! ", il passait et repartait, sans jamais consommer, cela dura 2 ou 3 ans, le même cirque. Il descendait les escaliers, se postait au bar, et repartait avec une enveloppe donnée par mon père. Mes parents m'ont toujours dis que c'était des histoires de grand, mais je ne me suis jamais senti enfant, ce qu'ils ignoraient, assurement.

CHINATOWN, 2h16

Les flammes recouvraient la façade du restaurant, j'étais accroupis sous mon lit et j'arrivais à percevoir les cris de mes parents. Le restaurant était en feu tandis que j'étais pris au piège par les flammes, j'avais l'impression d'être un loup pris dans un piège à our, conscient que s'il devait se libérer, il en sortirait bléssé. Une rythme régulier se dégage de la rue, je ne saurai dire si c'est une ambulance, car le craquement du bois par la combustion ne me permet pas d'en être certain. Les carreaux volent en éclat sous la pression de la chaleurs, tout s'éffondre et je suis toujours sous mon lit, à attendre mes parents crier, des cris indescriptible & atroces.
Un homme enjambe la febêtre qui surplombait mon lit, je suis à l'extérieur et pourtant tout s'est passé si vite, je ne vois pas mes parents alors que je vois l'établissement tomber sous les flammes. Oui c'était bien ça, c'était la mort qui criait, j'entendais les cris de la mort.

Mes parents décèderent dans l'incendie, qui par la suite s'est avêré criminel.