Dany Ghiozzi, Don't fuck with me
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Dany Ghiozzi, Don't fuck with me
par Michel DeRose Mar 27 Nov - 3:04
Tout commence au printemps 1960, plus précisément le 26 mai à la naissance du petit Daniel. A vrais dire, sa naissance a tout ce qui a était de plus normal. Sa mère, Jeanne et son père Johnny Ghiozzi, correspondaient parfaitement au cliché italo-américain de l'époque. Vivant dans un quartier italien dont le mari était un fier artisan, on ne peut ignorer que la difficulté de la vie était bel et bien présente dans cette famille.
 | Dany, grand comme trois pommes du haut de ses douze ans, s'était donné arbitrairement un amusant sobriquet. « Dany Ducks », qu'il voulait qu'on l'appel. Référence au célèbre Anthony « Tony Ducks » Corallo, un mobster de l'époque à New York City. En effet, il n'était pas rare que les petits bambins de ce quartier mal famé se choisissaient les surnoms des grands bonhommes en les modifiant à leur sauce. Comme un enfant lambda qui se voit dans les yeux d'un super-héro, sauf que sur ce coup-ci, leurs supers-héros étaient de dangereux truands de la pègre qui n'y allait pas de main morte pour régler leurs différents. |
C'est aussi à douze ans, que le petit Dany Ducks a fait ses premiers pas dans les larcins et escroqueries en tout genre, influencé par les hommes respectés de sa ville, il s'est naturellement laissé tenté dans ces folles aventures sans se soucier un seul instant des conséquences de ses actes. Et c'est à parti de ce moment précis, que le cheminement classique d'un enfant jusqu'à devenir un truand du grand banditisme commence.
Des anecdotes amusantes, il y en a à la pelle, mais celles que Daniel préfère raconter, est celle où il avait réussit à se faire passer pour un enfant ayant perdu de vue ses parents lors d'un carnaval auprès d'un couple qui se sont pris de pitié au môme, acceptant alors de le faire monter dans leur appartement afin de passer un coup de fil. Malheureusement pour eux, à peine le dos tourné pour offrir un verre au petit Dany, qu'il s'était enfuis à toute vitesse avec les bijoux et les billets qu'il s'étaient accaparé en éclair. Des histoires de salopards à raconter, il n'en manque pas. Ce n'est pas pour autant qu'il |  |
ne regrette rien même si il refuse de dramatiser les faits. Les erreurs de jeunesse, justement, parlons en
Chapter I: New way,
« -Putain mec, déco...
-Ferme ta gueule Phil ! J'en ai ma claque de m'faire des petits sous, pas toi ?!
-Mais de quoi tu parle merde ? On doit se faire dans les deux plaques par semaine.
-Justement … Je veux m'acheter une putain de caisse qui en jette tu vois ? Mais comment tu veux te l'acheter avec tout l'fric qu'on dépense dans les putes, les habits, les bijoux et les soirées ? Expliqua Daniel Ghiozzi.
-Je sais pas si je peu garder ça ... hésita Phil.
-Il y a que en toi a qui j'ai confiance Phil, tu me garde la boule pour deux jours et je reviendrais la chercher pour t'en débarrasser t'inquiète pas. »
Ainsi se termina la conversation au fond d'une ruelle sombre de Manhattan. Daniel Ghiozzi du haut de ses dix-neufs ans s'était au fil du temps forgé une petite réputation de lascar dans son quartier. Les pompes cirés et les cheveux d'un noir onyx tiré à l'arrière été les choses que l'on remarqué en premier chez cette petite énergumène. En effet, il était une personne qui aimé attirer l'attention, éloquent et beau parleur, personne ne pouvais le contredire. Mais sous cette apparence de gentleman, Dany était un parfait enfoiré, un égoïste égocentrique qui ne se gênait pas à tabasser la concurrence.
 | Cette discussion s'est terminé aussi sèchement qu'elle avait commencé, Dany Ducks toujours aussi avide d'argent, s'était mis dans l'idée grâce aux contacts de son grand frère, à entamer un petit réseau de cocaïne lui et sa bande. Nul besoins de mentionné qu'il avait choisis la qualité, des fromages de cocaïne pure tout droit venu de Colombie transitant au port de Manhattan. Bien entendus à ses dix-neufs ans il n'avait pas assez d'argent pour ne se payer ne serait-ce qu'une boule, c'est naturellement qu'il prit son petit stock à crédit dans l'espoir de rembourser le plus rapidement possible son prêt. Ce produit de mort que Dany s'est procuré, était constitué d'un fromage de cocaïne pure, |
un block solide qui s’effrite à la main destiné tout simplement à la revente. Bien entendus, il se devait obligatoirement d'être coupé avec une poudre moins pure au risque de tuer ses propres clients.
Deux jours plus tard comme promis, Dany revenus chez Phil pour récupérer son sac. Bien évidemment, il lui fila une pièce pour l'appâter et le fidéliser dans ses transactions. Une pièce comme l'on dit dans le jargon, est en réalité une petite liasse de billet que l'ont donne à une personne qui nous a rendu service. Produit en main, il alla au Macario Rivoltella Club rendre visite à son cousin à peine plus grand que lui, Michelangelo « La tortue » Lucianozi. Un gros gaillard d'une bonne centaine de kilos avec qui il s'était mis en équipe pour faire partir sa came. Arrivé au pub, il scruta la salle d'un simple coup d’œil à la recherche de son cousin assis au fond du bar, lisant tranquillement son journal, cigare et café en main. |  |
C'est d'un pas déterminé et d'une allure assuré qu'il alla le saluer. A peine la conversation commença qu'il avait déjà fait passer la commande sous la table.
Sans plus attendre qu'ils partirent voir un autre membre de leur petite bande de malfrat, en réalité, ils s'étaient mis en tête de devenir des grossistes, c'est pour cette raison que pour une partie de leur stock, ils ne coupaient pas leur cocaïne, et c'est aussi pour cette raison qu'ils se rejoignit dans un squatte afin de terminer tout les préparatifs.
Sans plus attendre qu'ils partirent voir un autre membre de leur petite bande de malfrat, en réalité, ils s'étaient mis en tête de devenir des grossistes, c'est pour cette raison que pour une partie de leur stock, ils ne coupaient pas leur cocaïne, et c'est aussi pour cette raison qu'ils se rejoignit dans un squatte afin de terminer tout les préparatifs.
 | Des sac poubelles, du cellophane et une balance, c'était tout ce dont ils avaient besoin pour concoter des « boules » comme ils le disaient. Une boule, n'est rien d'autre que cinquante grammes de cocaïne coupé de moindre qualité mis dans un petit sac poubelle noire ainsi que cinquante autres grammes de pure cocaïne mis sous cellophane. Ce coktail vendu approchait presque les dix milles dollars la boule, de quoi se faire un bon paquet que le client décidait de quel dose il souhaitait mettre pour couper la pure. C'est aussi de cette façon qu'ils brouillaient les pistes, car comme il est connu dans le milieu, vendre sa came déjà coupé est un risque de se faire remonter jusqu'à soit par les fédéraux. |
Toujours prudent et surtout sous les conseils des grands truands de la ville, ils entama l'emballage et la comptabilité de leur stock avant de reprendre la route.
« -Hey Dany, tes sûre qu'on peut lui faire confiance à Leo ? demanda Angelo.
-Beh ouais pourquoi ? Il a foutu quoi encore ?
-J'sais pas … T'sais, c'est l'genre de mec à être complètement con tu vois ? Toutes les deux minutes il oublie ce qu'il doit foutre. J'te parie que dès demain soir, il aura oublié les comptes.
-Laisse le tranquille merde ! Dit Daniel, interrompant le discours de son cousin.
C'est pas facile pour lui tu sais, il a plein d’emmerdes personnel à gérer à côté, sa mère est morte lorsqu'il avait seize ans, il découvre que son père est un enfoiré qui la trompait depuis toutes ces années et en plus de ça, il s'est endetté avec l'entreprise foiré que son père a lancé. expliqua Dany, tout en conduisant au bord de son véhicule.
-Ouais ta raison, j'dis ça juste comme ça. Si tu veux j'peu tenir les comptes ... »
A peine eu-t-il le temps de couper le contact de sa voiture, que le père grincheux de Daniel arriva à pas de soldat, la mine du visage entièrement rouge en gueulant à tout va.
« -Eh p'tit merdeux ! Ta une courroie de distribution à faire depuis une demi-heure ! Magne toi l'fion pour me la terminer dès ce soir, ok ?! cria Johnny Ghiozzi, le père de Daniel.»
« -Hey Dany, tes sûre qu'on peut lui faire confiance à Leo ? demanda Angelo.
-Beh ouais pourquoi ? Il a foutu quoi encore ?
-J'sais pas … T'sais, c'est l'genre de mec à être complètement con tu vois ? Toutes les deux minutes il oublie ce qu'il doit foutre. J'te parie que dès demain soir, il aura oublié les comptes.
-Laisse le tranquille merde ! Dit Daniel, interrompant le discours de son cousin.
C'est pas facile pour lui tu sais, il a plein d’emmerdes personnel à gérer à côté, sa mère est morte lorsqu'il avait seize ans, il découvre que son père est un enfoiré qui la trompait depuis toutes ces années et en plus de ça, il s'est endetté avec l'entreprise foiré que son père a lancé. expliqua Dany, tout en conduisant au bord de son véhicule.
-Ouais ta raison, j'dis ça juste comme ça. Si tu veux j'peu tenir les comptes ... »
A peine eu-t-il le temps de couper le contact de sa voiture, que le père grincheux de Daniel arriva à pas de soldat, la mine du visage entièrement rouge en gueulant à tout va.
« -Eh p'tit merdeux ! Ta une courroie de distribution à faire depuis une demi-heure ! Magne toi l'fion pour me la terminer dès ce soir, ok ?! cria Johnny Ghiozzi, le père de Daniel.»
C'est les mains dans le cambouis que Dany Ducks réfléchissait à ce qu'il venait de raconter. Michelangelo n'avait pas tort, Leo était un demeuré en qui on ne pouvait pas avoir confiance. Mais en même temps, il avait besoin de lui. C'était le seul malfrat du coin en qui il pouvait cacher son stock en toute tranquillité. Mais Daniel le savait très bien, il faudrait le lâcher dès que l'occasion se présente. La famille Ghiozzi avait l'habitude de dîner en famille, en famille mais surtout avec la télévision alluméé. Un écran cathodique ne se gênant pas pour faire des siennes. Ce |  |
soir-là, c'était une série drama qui était d'honneur. « A Man Called Sloane », une scène avait particulièrement attiré l'attention de Johnny qui ne se fit pas attendre pour raconter une de ces vieilles anecdotes, une sale habitude à raconter des histoires visiblement transmit à Daniel.
« -Ah ! Cette scène me fait penser à lorsque j'étais encore môme. On devait avoir pas loin de treize ans et on etait quelque sorte une petite bande de trois tu vois ? On était dans un secteur et pour gagner un peu d'argent, on s'installait dans une ruelle pour cirer les pompes des bourgeois.
Mais il arrivait souvent que d'autres jeunes du même âge que nous se accaparais notre zone. T'imagine bien que pour les faire dégager de chez nous on devait en venir aux mains. Et avec nous ! Il y avait un petit gros, Micky Wings qu'on l'appelait. Il était gentil, tout mignon qui ne ferait de mal à personne mais aussi une vraie mauviette ! A chaque bagarre on ne pouvait compter sur lui ! Il partait toujours se planquer quelque part pendant que nous, nous étions en train d'mettre une dérouiller à ces cons.
Mais un jour, lors d'un énième règlement de comptes, cet ingrat nous avait trahis ! Il a retourné sa veste et est parti lécher le derrière de ces mômes pour nous faire dégager du circuit.
Finalement Dany … Les gens trop gentils, sont souvent ceux qui ont beaucoup de choses derrière la tête. Un sourire hypocrite est plus traître que des paroles franches. »
L'histoire de son père, fit un choc à Daniel. C'était un signe. Il s'était voilé la face, l'amitié entre ses deux personnes n'était rien face à du fric qui pourrait régler ses problèmes d'argent. Dany s'empressa de rejoindre l'appartement de Leo, le souffle saccadé et le cœur serré rien qu'à l'idée de ce qui peut lui arriver. Longeant les murs avec la plus grande crainte. Daniel regarda discrètement par la porte entre ouverte mais ne vit aucune trace de Leo. Seuls des draps retournés sur son lit et une fenêtre ouverte, les volets claquants contre le mur sous les rafales de vent. Assez inquiet, il avertit ses collègues tout en se dépêchant de sortir du bâtiment. Restant figé à l'entrée, scrutant l'horizon mais rien... que le doux silence interrompu par quelques bourrasques, était visible sur la rue, quelques lanternes à peine éclairées. Certaines d'entre elles, dressé sur un vieux bois poussiéreux non entretenu, illuminé pour certains les capots de quelques voitures datant des années 70 ainsi qu'une longue suite de maisons accompagnées de leurs jardins tout le long de la ruelle. Bien que ces installations plus que sommaires éclairaient normalement tout le quartier, une étrange brume opaque, d'une noirceur indescriptible recouvrait la ville rendant alors impossible le fait d'y discerner quelque chose dans cette obscurité plus que troublante.
« -Ah ! Cette scène me fait penser à lorsque j'étais encore môme. On devait avoir pas loin de treize ans et on etait quelque sorte une petite bande de trois tu vois ? On était dans un secteur et pour gagner un peu d'argent, on s'installait dans une ruelle pour cirer les pompes des bourgeois.
Mais il arrivait souvent que d'autres jeunes du même âge que nous se accaparais notre zone. T'imagine bien que pour les faire dégager de chez nous on devait en venir aux mains. Et avec nous ! Il y avait un petit gros, Micky Wings qu'on l'appelait. Il était gentil, tout mignon qui ne ferait de mal à personne mais aussi une vraie mauviette ! A chaque bagarre on ne pouvait compter sur lui ! Il partait toujours se planquer quelque part pendant que nous, nous étions en train d'mettre une dérouiller à ces cons.
Mais un jour, lors d'un énième règlement de comptes, cet ingrat nous avait trahis ! Il a retourné sa veste et est parti lécher le derrière de ces mômes pour nous faire dégager du circuit.
Finalement Dany … Les gens trop gentils, sont souvent ceux qui ont beaucoup de choses derrière la tête. Un sourire hypocrite est plus traître que des paroles franches. »
L'histoire de son père, fit un choc à Daniel. C'était un signe. Il s'était voilé la face, l'amitié entre ses deux personnes n'était rien face à du fric qui pourrait régler ses problèmes d'argent. Dany s'empressa de rejoindre l'appartement de Leo, le souffle saccadé et le cœur serré rien qu'à l'idée de ce qui peut lui arriver. Longeant les murs avec la plus grande crainte. Daniel regarda discrètement par la porte entre ouverte mais ne vit aucune trace de Leo. Seuls des draps retournés sur son lit et une fenêtre ouverte, les volets claquants contre le mur sous les rafales de vent. Assez inquiet, il avertit ses collègues tout en se dépêchant de sortir du bâtiment. Restant figé à l'entrée, scrutant l'horizon mais rien... que le doux silence interrompu par quelques bourrasques, était visible sur la rue, quelques lanternes à peine éclairées. Certaines d'entre elles, dressé sur un vieux bois poussiéreux non entretenu, illuminé pour certains les capots de quelques voitures datant des années 70 ainsi qu'une longue suite de maisons accompagnées de leurs jardins tout le long de la ruelle. Bien que ces installations plus que sommaires éclairaient normalement tout le quartier, une étrange brume opaque, d'une noirceur indescriptible recouvrait la ville rendant alors impossible le fait d'y discerner quelque chose dans cette obscurité plus que troublante.
En cours d'écriture ...
Dernière édition par Daniel DeRose le Ven 10 Mai - 14:31, édité 9 fois
Michel DeRose- Messages : 274
Date d'inscription : 26/11/2012
Ancien Prenom_Nom : Michou
Re: Dany Ghiozzi, Don't fuck with me
par John Castaneda Mar 27 Nov - 3:38
Bon début à par la fin qui semble buguer ou je ne sais pas quoi, juste en dessous de la dernière image. 
John Castaneda- Messages : 8612
Date d'inscription : 19/06/2012
Age : 27
Re: Dany Ghiozzi, Don't fuck with me
par Michel DeRose Mar 27 Nov - 18:04
Merci pour ton commentaire mais je ne vois pas de quel bug tu parle.
Une partie du chapitre 1 mis en ligne.
Une partie du chapitre 1 mis en ligne.
Michel DeRose- Messages : 274
Date d'inscription : 26/11/2012
Ancien Prenom_Nom : Michou
Re: Dany Ghiozzi, Don't fuck with me
par François Starfoulah Mar 27 Nov - 18:06
J'ai pas encore tout lu, le début est bien en tout cas et la mise en page, bien que simple, est bien foutue.
François Starfoulah- Messages : 2416
Date d'inscription : 13/06/2011
Age : 29
Bill LOCASICO- Messages : 540
Date d'inscription : 22/05/2012
Ancien Prenom_Nom : MAFIOSO
Re: Dany Ghiozzi, Don't fuck with me
par Michel DeRose Mer 28 Nov - 16:42
.
Dernière édition par Daniel Ghiozzi le Sam 22 Déc - 1:55, édité 8 fois
Michel DeRose- Messages : 274
Date d'inscription : 26/11/2012
Ancien Prenom_Nom : Michou
Robert Hackett- Messages : 4981
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