Cambodgian - Thadd Lee. ( Thaddeus Khiem ).

Si j'ai écris c'foutu machin, c'pour montrer mon mécontentement au sujet d'mon enfance, d'l'Amérique et tout c'bordel.

J'vais vous expliquer ça..
Moi, j'm'appelle Thaddeus Khiem, j'suis originaire du Cambodge mais j'suis née ici-même, aux états-unis d'Amérique.
J'viens d'cette capitale, la ville qu'on appelle Washington, c'là qu'ce situe la célèbre maison blanche mais passons, j'suis pas prof d'Géo.

Lors d'mon enfance, aux environs d'mes 6 ans, j'me suis fais taquiner par ces personnes de couleur noir et ces personnes xénophobes pour qui, voir des yeux bridés les gênent, qui ont rien d'autre à foutre que de s'foutre sur la gueule pour une couleur d'peau ouais... tu sais, pendant cette enfance, à mon grand âge de 6 ans, j'm'en foutais, honnêtement.
Mais c'est à partir d'mes 13 ans qu'tout a changé, qu'j'ai commencé à péter un câble, j'suis dev'nu comme tous ces enfoirés d'racistes, xénophobes ouais, j'les aimais pas les " autres ".

Cette foutue photo qu'vous verrez au d'ssus, tout a commencé là. Comme j'vous l'ai dis, j'commençais à n'pas aimer les autres races qu'la mienne, à l'école c'était toujours un foutu bordel, à mon âge de 13 ans les notes du directeurs s’enchaînaient, et comme par hasard, toujours cette MEME note, toujours " RACISME " XENOPHOBIE ", croyez moi que j'me rendais compte d'avoir fais l'con à chaque fois mais, j'recommençais, j'recommençais.
A l'âge d'15 ans, j'ai commencé à sombrer dans les rues d'Washington, à faire l'con, seul.
J'm'étais attiré plein d'ennuies avec, justement, des hommes afros-américains, toujours d'ces insultes qui prennaient d'la valeur... Ceux là avaient déjà croisés ma mère, ils surveillaient ma maison à attendre l'bon moment.
C'est ce jour là que tout c'était passé pour le mieux à l'école, j'avais rien eu d'méchant comme note, rien, j'étais content d'aller montrer sa à ma mère, enfin rentré d'l'école, personne dans c'foutu appart', la sonnerie de mon téléphone retentit, un instant de silence et là, cette voix, cette voix qui m'annonça l'hospitalisation de ma mère, j'ai tout de suite culpabilisé et j'le savais, j'le savais qu'c'était les hommes de race noir qui étaient derrière tout ça.
Par chance ma mère ressortit de l'hopital, non morte mais paralysée à vie, condamnée sur une chaise roulante à entre que la mort vienne la prendre. Lâche que je suis, je n'ai pas osé raconter la vérité à ma mère, j'étais triste au plus profond de moi.