Raùl Alcazer, I spend my life helping others. Help me.

par Xavier Quevedo Jeu 24 Jan - 21:16

Musique à écouter pendant la lecture:

"Dealer d'la coke au coin d'la rue, sa paye que dalle, si on faisait le compte des heures, du temps passé à attendre, c'etait comme le salaire minimum, et si on ajoutait le temps qu'on pouvait passer en prison, sa faisait moins qu'le salaire minimum."

La vie d'un hispanique dans un quartier défavorisé, sa change jamais, le même récit, j'en suis conscient, mais, quand j'écris sa m'donne de l'espoir.

Raùl Alcazer, I spend my life helping others. Help me. Raul-a10

Raùl Alcazer, I spend my life helping others. Help me. Raul-a10

Introduction : I

Moi ? J'suis né à All Saints, sur Market Place, à Los Santos, le 12 septembre 1994. Je suis d'origine Colombienne, un peu Mexicaine et Salvadorienne, mais, j'suis un vrai COLOMBIEN.
J'etais un beau bébé d'après les paroles de ma mère, m'enfin, tout le monde dit tout le temps sa. En réalité, un bébé, c'est moche. Bref, jusqu'à l'âge de 12 ans, j'ai voyagé entre Los Flores, Ganton et tout ces quartiers d'fils de putes. C'est à 12 ans qu'on est arrivés à North East, pinché, tout les vatos d'là-bas, c'etait des vrais mecs, appart les putos, m'enfin, y'en a partout.. Bref, dans c'livre, j'vais vous raconter ma vie, jusqu'à maintenant.

Mon arrivée à N.E : II

Le jour où j'suis arrivé à North East, c'etait, comment dire, bizzard, pas parce-que je déménageais mais parce-que j'passais dans un quartier où c'etait les mecs du NORD qui y règnaient, auparavant c'etait l'contraire, à 12 ans, j'le savais déjà, vaguement, mais, j'y pensais. J'etais avec Maria, ma cousine, une chieuse à n'savoir pas quoi en faire quand elle avait 8 ans. Ma mère, Manuella etait aussi avec nous, à s't'époque là, c'etait déjà une droguée finie, impossible d'obtenir un dialogue durable avec elle. Autant dire que j'avais une vie de merde, en plus du quartier d'merde où j'vivais. On est arrivés dans une maison, sur Puerta-Flats, un bout de N.E, l'endroit le plus près de Los Flores, comme par hasard, l'endroit où je risquais le plus de me faire flinguer. A ce moment là de ma vie, je passais ma journée à marcher dans la rue, tout seul, je cherchais pas à trouver un sens à ma vie, je me sentait comme condamné à vivre sans raison pour l'éternité.

Le temps passais, j'essayais : III

Plus le temps passais, plus j'abandonnais, je trainais, sans raison de vivre, je marchais, j'écoutais ma cousine, je cherchais, en vain, une raison. J'essayais de pas me décourager, mais, saches qu'à ce moment là, j'avais une envie de me flinguer. Puis, un jour, je marchais, le long de Puerta-Flats. J'ai aperçu ces deux gars, Droopy et Cedro, ils étaient tatoués de partout, ils me faisaient presque peur, mais, à un moment, ils m'ont abordés, j'ai parlé de moi avec eux, c'etait bien, je commençais à me faire des amis, les journées passaient plus vite avec eux. Je grandissais, dans ce monde impitoyable. Marche ou crêve, c'etait sa la devise à Los Santos. Je savais que j'ferais rien de très glorieux de ma vie, alors j'essayais de penser aux conaissances que j'avais, ceux qui devenaient au fil du temps mes "amis", ceux qui me redonnaient le sourire, ce regard moins noir et cette envie de continuer dans la vie.

Ce jour, tout a basculé : IV

Un soir, un soir ou je parlais dans notre appartement de la Puerta avec Maria, ce moment là, où on s'embrouillait, malheureusement, j'en suis encore triste aujourd'hui. Soudainement, ma mère est rentrée, droguée, pour ne pas changer... Je la comprenais, elle n'avait ni boulot, ni amis, elle était seule, bien plus seule qu'on ne peut l'imaginer ou que je l'etais, à cette époque, je comprenais pas. Elle a commençée à nous gronder, pour une chose, bidon, un truc sale, ou je sais plus.. Elle s'énervait de plus en plus, pour une connerie, je le voyais dans ses yeux, elle craquait. Cette vie ne lui était pas destinée, elle ne méritait pas une vie comme ça, une vie aussi pourrite que ça. Plus le ton montait, plus j'essayais de la calmer, mais, rien ne marchait, les effets de cette putain de drogue étaient enclanchés, coûte que coûte. Ma tête tournait à forçe de ce brouhaha, infernale, incessant, Maria criait aussi. Puis, pas désespoir, j'ai vu les yeux de ma mère fondre en larme, elle avait décidée d'arrêter de se battre pour cette vie meilleure, l'espoir de réussir, il n'était plus en elle. Perdu dans des contrées. Elle prit un couteau, éffondrée, elle se l'enfonçea dans le ventre, je la fixait, d'un air désolé et perdu, tellement perdu que je ne réagissais pas, Maria elle vida ses boyaux, vomissant autant comme autant. La petite à son âge, elle n'aurait jamais due voir cela. Ce jour là, j'ai compris que cette vie de merde s'enfonçait, et que ce n'etait pas qu'avec des amis que j'allais réussir. Ce jour là restera gravé dans ma mémoire, coûte que coûte. Même dans ma tombe, j'y penserais, ma mère c'etait ma moitié, malgré nos tensions, je l'aimait plus que je n'aurais jamais aimé personne au monde, et la voila partie, au ciel, en une fraction de secondes.

Mon erreur : V

Plus le temps passais, plus la merde m'envahissait, après la mort de ma mère, quasi-plus rien me retenais, j'me suis rapproché d'Cedro, puis, un jour, il m'a annonçé que j'faisais partit des mecs de Puerta-Flats. C'etait rien mais, j'etais fier, j'pensais trouver un espoir, quelque chose sur quoi me baser. Puis, un jour, Ced m'as appris à tirer, j'avais la rage, j'etais fier, j'portais un flingue sous le t-shirt, mais, c'etait une putain d'belle erreur. Un soir, je me baladais, seul, sur les rues de Puerta-Flats, j'avais une attitude de voyou, j'mettais ma capuche sur la tête, hoodie large, baggy noir, je baissais ma tête, je marchais. J'pensais être intouchable, j'avais ce flingue sous la ceinture. J'savais pas que c'etait débile à cet âge là. J'voulais faire comme les OG'z. Puis, en marchant, j'entendais des sirènes, une voiture de la huja s'est arrêtée devant moi, ils m'ont dis : "Contrôle de routine, contre le mur". Là, j'ai compris cette putain de belle erreur, j'ai pris 4 ans. 4 ans à pourrir dans une cellule, du moins, deux dans une maison de redressement, et, deux en pinta. Là-bas, c'etait la merde, j'etais jeune, j'me faisais souvent racketter dedans, j'ecrivais sur les murs de ma cellule. De tout, j'ecrivais ma vie parfois. Mes envies, mes rêves. Des mots pour mes amis. Je pensais être fini. Je faisais de la musculation à longueur de journée quand j'moisisais pas dans ma cellule. Enfin, bref, j'avais ruiné 4 putains d'années de ma vie, mon adolescence. Juste pour un flingue de merde. J'assumais... La seule chose que je me disais, c'etait qu'quand j'sortirais, j'serais plus froid, plus sombre, y'aurais personne pour me faire chier, j'avais perdu trop de temps à ruiner ma vie, à ma sortie, c'etait maintenant ou jamais... En attendant, fallait que laisse le temps passer. A me dire que j'etais quelqu'un, alors, que, je l'etais pas. J'etais une p'tite merde. Une consequence de la vie, je faisais avec, comme jugé à vivre comme une merde.

La sortie : VI

Ce jour, çe jour ou le gardien prit le microphone, j'me leva de ma cellule, gravée de partout, temoignant de ma vie, regard froid. L'envie de sortir etait devenue une obsession, chaque jour je braquais ma lame de rasoir sur mes veines, fixant celui-ci longuement. J'etais hésitant, sans se jour, qui sait que le lendemain, je n'etais plus là. J'en avais tellement marre. J'aurais pu faire tout ce qu'on m'aurait demandé pour sortir de ce trou. La spirale de l'illégal m'avait entrainé dedans, j'etais une pièce du jeu. Quand le gardien annonça : "Detenu Alcazer, préparez vos affaires", j'etais euphorique, je savais que je sortais de cette merde, je pensais aux frères, au soeurs dehors que j'allais saluer. Ceux que je n'avais pas vus pendant 4 foutues années. La vie allait reprendre un sens, je voulais faire quelque chose de moi à North East, devenir quelqu'un. J'en étais capable et je savais que j'allais le faire tôt ou tard. En sortant, je vit la lumière de dehors, j'en pleurais presque, c'etait magique, je sortais. La vie allait reprendre son cours, j'allais me faire du fric et une réputation.

Un tour se fait, tout recommence : VII

Pendant environ six mois, tout se passait bien, personne ne se plaignait, on avait tous passés not' jump-in comme ils appellent ça. Maria y comprit. C'était parfait, on taguait, on tirait sur les bleus, on foutait la merde Hpartout où on passait. On chillait /24, c'était une putain d'époque. Personne ne nous faisait chier. Et un soir, j'me rappelle bien, il faisait pas beau, il pleuvait. J'venais de dealer du primo à un mec, c'était un peu plus bas de EAST LS. Alors pour rentrer j'ai eu l'idée de voler une tire. Capuche sur la tête, j'me suis approché d'une vieille Mustang, un putain de truc dans le quartier. J'ai commençé à trifouiller le tout quand la huja s'est ramenée. J'avais les chocottes, j'voulais pas retourner en taule. J'me suis mis à courir et un flic est arrivé devant moi de l'autre côté. J'me suis fait coffrer pour association de malfaiteurs mais sans preuves, et pour vol de voiture. J'ai bouffé deux ans dans la gueule. Cette fois-ci, j'étais plus le même.
"Là-bas, c'etait la merde, j'etais jeune, j'me faisais souvent racketter dedans." Je me rappelle de cette phrase que j'avais écrit à l'époque. Maintenant c'était moi qui rackettait les mecs, je bossais pour un Lieutenant de la Brown Pride, ce don tout le monde parlait secrètement dehors. Les mois passaient et j'en suis devenu un...

par Angel Flores. Ven 25 Jan - 5:23

Bon début, mais bon lol, s'il te plaît évite de faire l'erreur de plusieurs de penser que la culture mexico-américaine est pareille qu'en 1980, les Brown Pride sont pas des gars du clip Kid Frost La Raza x)

par Cedro Nevarez Ven 25 Jan - 12:19

Ouais pas mal le début, on attend la suite.

par Jones Benally Sam 26 Jan - 10:06

Angel tu confond j'crois avec le mouvement avec le gang du même nom mec x), Kid Frost il parlent du mouvement, du fait que tous les Latino sont métisse amérindien et qu'on à la peau marron, d'ou le terme la Raza ou Brown Pride (my skin is brown is my power is pride) enfin bref, bon début mec continue comme ça Wink