Jackson Collins - Le destin hors du commun d'un jeune voyou.

Cinq ans plus tard, je sorti de mon service militaire pour retourner à Los Santos. J'avais demandé à Marcus, un vieux pote qu'il me prête sa voiture. Cette voiture était vraiment magnifique, une belle Mustang 1967 avec une peinture rouge brillant et des sièges en cuire beige. Une pure merveille. 250cv sous le capot, à 90km/h sur la route longeant la plage de Santa Maria Beach. À bord, un jeune afro-américain de 21 ans, Ray Ban aviator posé sur le nez. Un long tee shirt blanc recouvert par une chemise à manche courte noire comme haut et un jean comme bas. Une belle paire de Air Jordan Dunks au pied, bref la grande classe. Je roulais paisiblement sur cette grande allée et c'est en m'arrêtant à un stop qu'une voiture rose, me rentra dedans. Heureusement que le choque n'était pas violent, mais mon par choque arrière, qui lui était argenté avait une grosse marque rose. Sur le moment j'étais furieux ! Je descendis de mon véhicule sur les nerfs pour demander des explications à ce manque total de maîtrise. En m'approchant du véhicule, les vitres teintés de noire ce baisse puis laisse apparaitre une jeune femme. Cette jeune femme me semblait familier, mais je ne la reconnaissais pas sur le moment. Puis je retirai mes Ray Ban afin de mieux voir la demoiselle qui se trouvait devant moi. Et là, l'ayant toujours pas reconnu sur le moment, la femme me dit :

Eh Jackson ! Ça va ?

Étant très sur les nerfs, je lui répondis froidement :

Euh .. On se connait ?

Et là, à ma grande surprise, elle se dévoila à mon esprit, je l'avais reconnu. C'était Carley, ma grande soeur.

J'étais content de la revoir, mais embêter par la bagnole de mon pote. Je lui ai proposé qu'on aille boire un verre quelque part, dans un bistro du coin, histoire d'échanger les nouvelles. Nous roulâmes jusqu'au Delphino bar afin de boire un verre. Lorsqu'elle sortie de son véhicule, je l'avais trouvé habillée d'une façon un peu vulgaire. Une mini-jupe avec des talons .. Euh voilà quoi. Mais je me passais de ce commentaire, nous venions à peine de se retrouver. Autour d'une bière pour elle et d'un ti-punch pour moi, nous discutâmes de tout ce qui c'est son passé durant mes cinq ans d'absence. Elle m'annonça également que notre mère venait également d'accoucher du " pti' dernier " comme elle disait, Cesar. Elle m'annonça aussi qu'elle était la directrice du groupe Pacific Trucking Delivery Corporation, la société d'imports et d'ex-port de la ville. Je lui racontais que j'étais en train de revenir à Los Santos. Elle proposa de m'héberger quelques jours le temps que je trouve un appartement. Je lui demandais, si elle ne pouvait pas me décrocher un poste qui gagne bien dans sa société, elle refusa au début, mais à force d'insister elle céda, mais à une condition, c'était d'apprendre toutes les règles par coeur et me donna un bouquin sur le métier que je devais connaitre sur le bout des doigts. Deux semaines plus tard, en passant toutes mon temps sur ces deux choses, j'étais enfin prêts à travailler. Ce Week-End là, nous décidâmes de passer le bonjour aux parents. J'appréhendais un peu à l'idée de revoir mon père. Nous sommes restés en froids, car il m'avait pris en flagrant délit en train de caillasser et crever les pneus de plusieurs véhicules lorsque j'avais 15 ans. Lui qui avait une grande fierté de son fils, " Le premier homme de la famille ". Mon père était quelqu'un de très rancunier et lorsque nous nous retrouvâmes toutes les 6, Carley, Cesar, Tyson, papa, maman et moi, autour d'une table avec un bon poulet cuit au four avec des frites, toutes pour plaire, car dieu sait comment les noires aiment le poulet, mais ce fut l'un des repas les plus froids de ma vie. Personne n'osait parlé. Tous pétrifié à me voir manger avec papa, depuis notre dispute, nous n'avons même plus mangé ensemble, ce qui était devenu une habitude. Et là, seulement le fait de nous voir ensemble, laissait pesée une ambiance glaciale.

Depuis ce jour, je me suis mis en tête un défi, regagnez la confiance de mon père. Mais comment faire .. ? Je repensais donc au fait qu'il ne me parle plus. Et étant loin d'êtres bête, je compris rapidement. Je devais montrer l'exemple. Faire le bien et lutter contre le mal. Lutter contre la délinquance. Je m'étais renseigné sur le site internet officiel et j'avais vu qu'en ce moment, il recrutait. Je décidai donc, de posté ma candidature pour espérer devenir un jour, un officier de police. Je pris toutes la nuit du samedi au dimanche pour écrire mon CV, une pulsion d'adrénaline et d'enthousiasme m'aida à rédiger ce CV. Puis, le matin à l'aube, je pris la voiture de Marcus, encore tâché de rose sur le par-choque arrière, pour aller à la boite-aux-lettres la plus proches, afin d'envoyer mon CV à la Los Santos Police Département.

Le lendemain matin, j'allai voir mon frère Tyson à Willowbrook. En rentrant dans ce quartier tout merdique, je me dis directement qu'il avait sombré dans la délinquance ou était devenue un Junkie. En toquant à la porte du numéro 24 de la 150^ème avenue, comme m'avait indiqué Carley, je vis une porte avec un impact de balle au milieu de la porte. À partir de ce moment-là, je me suis dit que cela allée être la merde. La grosse merde, mais j'osai quand même frapper à cette porte. Je toquai. J'entendis un grand cri provenant de la maison :

Ouais c'est qui ?

Je répondis :

C'est ton frère merde, ouvre, je ne veux pas rester dehors dans ce quartier de merde ..

Tyson m'ouvrit la porte. Il laissa apparaitre sur son visage une émotion de crainte mais à la fois de la satisfaction à l'idée de me revoir. Il m'invita à rentrer. Il me demanda de mes nouvelles, je lui expliquai que je sortais de prison et que j'avais postulé pour rejoindre la police. Tyson resta perplexe à l'idée que je deviendrai, peut être, un futur " flic " comme il dit. Mais avec méfiance tout de même, il me proposa un join de marijuana que j'acceptai sans hésitation. On ce cala dans le canapé tout en fumant le join. Nous bavassâmes pendant de longues heures, durant ces heures, Tyson m'expliqua qu'il travaillait dans la société de sa soeur en tant que simple camionneur. Il m'expliqua aussi comment il arriva à gruger sur les horaires de travail afin de ne pas travailler et touché les primes. Je lui fis comprendre que je voulais de l'argent propre et je lui proposai que l'on aille travailler ensemble, il était déjà 12 h 30. Il ne voulait pas au début, mais à force d'insister il accepta.

Le soir, Tyson me raccompagna chez moi. Avant de rentrer dans ma maison, je pris le temps de bien regarder dans ma boite aux-lettres, afin de trouver une lettre avec le cachet de la Los Santos Police Departement. Mais rien. Je me disais pour me remonter le moral, que ça faisait seulement un jour, mais le stress et la pression montée très vite. L'idée de recevoir une réponse négative me hantais, mais bon, le destin me fit attendre, surement pour une bonne raison ..

Ce fut seulement trois jours après que j'ai reçus cette fameuse lettre. En la lisant, j'appris que j'étais accepté pour aller à l'académie de police, Los Santos Police Training Académie. La lettre était signé du chef Crews en personne. Il y avait également une pièce jointe, un formulaire à remplir et que je devais amener avec moi pour rentrer dans l'académie. Je fus tellement contant, que j'annonçai la nouvelle à tous mes proches, qui furent en partie contant pour moi. Mes potes du lycée appréhendaient un peu, car ils pensaient que j'allais retourner ma veste contre eux. Mais bon, je leurs prêtèrent serment que je serai toujours avec eux, quoi qu'il arrive. Mais en disant cela, avais-je fais une erreur ? Pour le moment, nous ne le savons pas.

Dans l'après-midi, je me rendis à l'académie. En entrant dans la salle de cours, je vis pleins de monde, ça chahutait beaucoup, on s'aurait cru au collège. Au fond de la salle, il y avait une personne que je connaissais, je ne l'avais pas reconnu, mais lui ce souvenait très bien de ma tête. Puis d'un coup, je ne sais pas ce qu'il lui a pris, j'entends un cri provenant du fond. Il crie mon nom à travers la salle. Puis tous d'un coup, tout le monde ce tait, plus personne ne parle. On n'entend même plus une mouche volée. Je ne vous cache pas que ce cri m'avait glacé les veines. Puis je regardais cette personne, puis ce visage me revenait en tête. C'était mon vieux pote, mon vieux pote Weakfield, Christian Weakfield. Je fus quand même assez surpris de voir Weak' sur les bancs de l'académie de police, je pensais qu'il voulait devenir barman comme il me l'avait dit. Nous discutâmes jusqu'à l'arrivée du prof. À l'arrivée du prof, je lui proposa qu'on aille discutaillé de tout cela autour d'une bonne bière, comme à l'ancienne. Il ne refusa pas.

Le cours passa lentement et paisiblement. Il faisait assez chaud dans la salle. Nous étions tousse contant lorsque le prof' annonça que le cours était fini. Personne ne traîna des pieds, à croire que le cours était vraiment chiant. Mais au fond de nous, tout le monde avait aimé le cours, seulement que personne n'osait le montré.

Comme promis, j'offris une bière à Christian au bar où j'avais également invité Carley. Nous discutâmes de la famille, de quelques personnes que nous connaissions en commun, de la pluie et du beau temps quoi ... Nous étions tous les deux très contant de ce retrouver. Mais bon, il commençait à se faire tard et nous quittâmes le bar en laissant un généreux pour-boire.

Deux semaines plus tard, après des heures de tests pratiques, des heures de tests théoriques et une semaine de stage, je reçois une lettre comme quoi j'étais admis au poste de Pershing Square en temps que Officier I. Ce fut le plus beau jour de ma vie, j'étais accepté. Tout ce que j'avais fait, avais bien portés ces fruits. C'était le vrai bonheur. Je me rendis au poste seulement deux heures après avoir découvert la lettre, de quoi me laver, me peigné et enfilé mon plus beau costume. J'étais prêt. Je pris le bus, celui qui dépose près du commissariat central. En entrant, je vis quelqu'un à l'accueil, je lui demanda avec beaucoup de politesse si le chef Crews était disponible pour me remettre mon badge. On me donna une réponse négative, mais on m'indiqua que le capitaine Armanetti, lui, avait l'accès au dossier. Ce fut donc le capitaine Armanetti qui me donna mon équipement ainsi que mon badge, mon badge Officier I.