Owain Corrigan - Le passé d'un assassin

Il m'est arrivé a de multiples reprise de mettre mon arme sur la tempe, et de me demandez si je vaux vraiment la peine de rester dans ce monde de merde. Cette question est toujours présente dans ma tête, mais je n'y trouve jamais de réponse, je me dégonfle peut-être ? Ai-je peur de mourir ? Je ne sait pas ... Je ne sait plus. Tout est confus dans ma tête. J'ai l'impression d'avoir une bombe a retardement dans l'crâne, qui est toujours à la limite de péter, mais elle ne le fait pas. Vous pensez que je suis fou, que je raconte un tas de connerie ? Alors posez votre cul sur votre chaise, et écoutez cette histoire, vous ne comprendrez peut-être toujours pas ce que je ressent, et si c'est le cas, allez vous faire foutre.

Je vais vous épargnez les moments tendres et doux de ma naissance et mon enfance, car ce n'est pas intéressant, j'étais comme les autres, famille dites normal, j'avais ce qu'il fallait, et j'était heureux. Passons aux véritables passages intéressant de mon histoire. J'ai été sous la protection de Sergeï Krazganov à la mort de mes parents, s'était soit lui, soit je crevais comme une merde dans les rues de Dublin. Il m'a tout de suite initié à la tromperie, le mensonge et l'arnaque, il me donnait quelques travail pour gagner ma croûte, il me mettait sur des coups, je les faisais selon mon envie. Ce que j'aimais faire, c'est arnaquer les touristes aux jeux de cartes, sa rapportait gros quelques fois! Donc quand je travaillais pas pour Sergeï, j'allais sur la grande place, et je mettais en place mon stand en carton, et je démarrais les jeux. Jusque-la, sa allais plutôt bien, jamais eu d'énorme problème, a part le jours ou un touriste avait compris mon petit manège, il s'est emporté parce-que, bien évidemment, il était hors de question que je lui rende son oseille. Il a commencé a détruire mon stand, me menaçait de me péter la gueule si je lui rendais pas son fric, que des mots pour moi ... Mais ce mec s'était pas quelqu'un qui n'agissait pas. Il m'a dégommez la face juste pour 40£, j'avais un sentiment de honte qui m'envahissait, la honte de ne pas avoir pu faire quelques chose. Ne me demandez pas pourquoi, mais ce jours là, je me suis m'y a re-penser à la mort de mes parents. De vagues souvenirs, j'étais encore dans l'berceau le jours ou leurs cervelles à touché le sol, j'avais donc de flou images de leurs visages. Je me suis toujours voulu du fait de ne pas m'être interroger avant sur la mort de mes parents ... Dans ma tête, le fil rouge de la bombe s'est alors connecté.