Cet objet fumant.

Les yeux se ferment, lentement, la cornée rougie. Tout autour de moi, la brume se disperse, venant embrassé les formes des objets qui ornent la pièce, épousant les contours des meubles. Peu à peu, l’ambiance bruyante de la ville laisse place à ce calme que je recherche tant. Le stress quotidien d’une vie à risque s’efface temporairement pour que s’impose ce sentiment de détente si appréciable.

Les yeux s’ouvrent à nouveau. La main se dirige vers le cendrier, attrapant ce qui permet, chaque jour, de s’évader quelques minutes. De laisser cette existence de côté.

Les pensées dérivent, tout de suite, tout semble plus simple. Les décisions se prennent plus facilement, aussi dures à choisir soit-elles. Qu’est ce qui doit être fait ? Ne sommes-nous pas tous nés pour, au final, mourir ? L’heure est-elle arrivée ?

La main qui tient à cette heure ce petit objet fumant pressera le levier d’un tout autre objet fumant. Le temps est venu.

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Le bruit sourd résonne dans tout l'entrepôt, puis un deuxième, un troisième, bientôt suivis de dizaines d'autres. Punitive fut l'entreprise. Le corps s’effondre au sol, les uns regardent la scène abasourdis tandis que les autres abaissent lentement le canon de leurs armes. Un flot rouge s'écoule sur le glacial béton, ruisselant entres les douilles de métal qui vinrent joncher le sol quelques secondes auparavant.
Les yeux se ferment à nouveau quelques secondes, une profonde inspiration venant ponctuer l'action. Le temps est compté, il faut fuir. Un coup dans la porte métallique de derrière, puis un deuxième. Elle s'ouvre, nous fuyons, laissant celui qui était il y a encore quelques semaines l'un des notre rejoindre ses ancêtres aux cieux. Repose en paix.

Le grattement métallique du briquet se fait entendre, une fois, deux fois, trois fois. L'extrémité rougit, la fumée commence à nouveau à se dégager à travers la pièce. Quelques mètres plus loin, la télévision me crache ses tristes images à la figure. Une ambulance s'en va, ses sirènes sont éteintes. Oui, il est déjà trop tard pour ce jeune de Los Flores mort sous les balles. Un de plus, cruelle routine dans la ville des saints.

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Il n'y avais plus d'autre issue. La rage bouillonnait dans mes veines à chaque fois que j’apercevais cette patrouilleuse tourner a Flores, encore, encore et encore. Ce faux-pistolet brandi vers nous comme pour nous dire "Ce n'est qu'une question de temps avant que je vous ai les gars.".

Mon visage était couvert, il ne me fallut pas plus d'un petit coup d'oeil derrière moi pour apercevoir la silhouette, seule, vulnérable, quelques mètres derrière moi. Sans doute ne m'avait elle pas vus, chose que j'avais faite à l'instant. Une dizaine de pas vers mes hommes et le funeste signal était donné.

L'homme qui nous voulait mort se retrouvait aussitôt encerclé tandis que je m'écartais peu a peu, venant me saisir du fatal objet qui viendrait ôter la vie à cet homme désormais faible, seul, isolé. J'aurais aimé que le plaisir dur, ce ne fut pas le cas. A peine avais-je saisis mon arme qu'une pluie de coup s'abattait sur notre ennemis. Je m'approchais lentement, levant ma main telle une épée de Damoclès qui viendrait sceller le sort de ce qui était désormais une proie... ma proie.
Le coup s'abattait sur son crâne, le verre se brisait, puis un deuxième coup, un troisième. Nous nous écartions alors, aussi vite que nous pouvions telle une meute de loup se dispersais au son du fusil. C'était fait, repose en paix Carkham.

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Reclus dans la solitude, plus rien n'a d'importance. L'homme se lève et pense. Le vide du monde l'entoure, séparé des siens il n'est plus rien. Traqué comme il animal, la vie lui semble bien fade.

Seul le bruissement des feuilles se fait entendre tout autour, telles sont les seules paroles qui lui sont adressées. Que faire? Le jeu en vaut-il la chandelle. Faut-il tenter ce diable qui représente de ses mains? Il pense. Oui, il pense à ce paradoxe qui compose sa vie. N'est-il pas étrange de croire en Dieu, s'en remettre à ce dernier pour le guider, quand il représente fièrement le satanique pour s'identifier aux siens? C'est à n'y rien comprendre.

Dieu lui a donner une famille, puis une deuxième. Mais Dieu l'a aussi laisser s'égarer. L'aime t-il vraiment?

Les jours passent, peu a peu la peur s'installe. Enfumé dans dans les bois, il réfléchis.

Vas y moi quand j'me fume un spliff je headbang sur du darktek, chacun sa façon de faire Victor

Elies_Regado a écrit:Vas y moi quand j'me fume un spliff je headbang sur du darktek, chacun sa façon de faire Victor

Perso j'prefère largement fumer sur un son calme, m'poser et réflechir. Mon personnage aussi.

Oh ouais j'avoue que se poser sur du Gorillaz avec un joint, sur un canapé, ca tue.

Ca c'est encore mieux.

J'ai rajouté une petite suite, il s'est passé des trucs hier soir.

Paaaaaaaaas mal.

Elies_Regado a écrit:Vas y moi quand j'me fume un spliff je headbang sur du darktek, chacun sa façon de faire Victor

Peut-être :hap:

Un peu court mais continue Victo

Merci, j'ajouterais des trucs quand j'aurais envie d'écrire.

(( Ce texte vous paraitra surement étrange. Il a un rapport avec l'IG, certes, mais je n'écrirais que quand j'en aurais l'envie, comme cette après-midi. Il se peut donc qu'il n'y ai pas vraiment de rapport logique entre les différents ajouts. C'est surtout un truc fais pour écrire quand j'en ai l'envie. ))

Victor, c'est le nouveau Kerry James, le ghetto Philosophe.

https://www.youtube.com/watch?v=nMuInZwi5i0

maj avec un nouvel évènement.

J'ai ajouté un petit passage vite fait et j'ai changé la musique.

Bon background, je suis tenté de faire le mien.. ^^