Analyse Chronologique : Jamaal Quincy

Dédié à la mémoire des enfants disparus au cours des émeutes raciales de Jefferson en 1992.

Vous voulez savoir qui je suis ? Vous n'en saurez probablement rien. Vous vous demandez où je suis ? Vous le faites bien car c'est derrière ces quelques lignes profanes qu'un écrivain en devenir profile et entasse récits par récits mais cette saga n'est pas ordinaire, ce récit n'a rien d'une affabulation, d'une légende urbaine; C'est une biographie, une étude, une analyse, appelez ça comme vous le voulez, le synopsis n'a que pour but de vous tenir en haleine. Si j'y suis parvenu ? J'en doute mais vous êtes parvenu au terme de ce préface sans trop de mal, je m'en félicite,  mais aussi, vous avez dans vos mains ce parchemin authentique et vous pouvez vous en féliciter... 

C'est par-delà des songes les plus éveillés que s'endorment le songeurs esseulés bien lointains de l'opulence dont jouissent les badauds condescendants de Vinewood.

East Los Santos 1982, comme à l'accoutumée les belliqueux ont toujours su régner en maître, du moins c'est ce qu'ils pensaient. Derrière leur hargne inexorable et leurs poings ensanglantés se plaçait en maître le gouvernement. D'une main de fer ce dernier dirigeait chaque quidam qui peuplait, à l'image d'une brique abrasée dans un mur, Los Santos péniblement. Alors qu'au Salvador la Guerre Civile prenait des ampleurs considérables et que plus au Nord, à Los Santos, les gens continuaient à vivre le cours de leur existence monotone, Jamaal Quincy vint à naître dans la soirée du 18 juin à l'arrière d'un véhicule bon marché -pour ne pas dire miteux-. Accompagnée de sa sœur Stacy, Charmaine Jackson venait de donner naissance à un petit homme qui pouvait déjà avoir un aperçu, derrière ses yeux mi-clos, de ce qui se révélait à lui : Un environnement insalubre, une mère dévouée mais victime de la terrible et écrasante réalité du quotidien, un fardeau.

L'instant se prêtre à être propice pour que je vous raconte l'histoire des parents du petit et innocent Jamaal Quincy. Son père était chômeur, rien d'étonnant à cette époque, âgé de 24 ans au moment de la naissance de son fils il sera, nonobstant cet événement majeur, exposé à une réalité toute autre, une réalité carcérale à perpétuité. 

((To be continued... Tomorrow !))