Diego Alvarez, les clichés sont futiles.

par Ethan McBride Lun 1 Juil - 21:39

Diego Alvarez, les clichés sont futiles.

Vous voulez que je vous parle de ma vie ? Pourquoi pas mais je les vois venir les clichés, je suis hispanique alors je devrais etre pauvre, venir d'El Corona et être tombé dans le crime à 9 ans ? Je risque d'être décevant parce que c'est tout le contraire.
J'ai grandit à Liberty City dans un appartement en plein centre-ville et mes parents ont toujours été sur-protecteurs avec moi, surement qu'ils voulaient que je finisse dans un bureau au quarantième étage d'une tour comme mon père et je pense que c'est en partie pour ca que j'en suis là aujourd'hui. Ma mere ne travaillait pas car le salaire de mon père suffisait amplement à subvenir à nos besoins et je n'ai jamais réélement compris ce que faisait mon père et de toute facon ca ne me jamais vraiment intéréssé.
A l'école j'ai toujours eu du mal à m'integrer et ma moyenne n'a jamais dépassé le 10 car rien ne me motivait réélement pour travailler, j'était different et ca dérangait les fils à papa plus blanc que neige mais avec le temps j'ai appris à passer au travers de tout ca et c'est à partir du secondaire que j'ai réussi à trouver ma place dans tout cette merde quand j'ai commencer à faire du skate, c'est incroyable de voir à quelle vitesse les etiquettes qui me collait depuis mon enfance ont disparue. Avant j'était le chicano, le tacos ou l'immigrés de service, maintenant je n'étais plus qu'un "skater" et ca me plaisait beaucoup de pouvoir choisir qui j'était..

Quelques semaines avant mes seize ans, j'ai évidemment eu droit aux cours de conduites et de pratique barbant par lesquelles on est tous passé mais étonnement, quand je me suis assis dérriere le volant pour la premiere fois de ma vie c'est tout à coup devenue une évidence, je me sentais à ma place et j'avais l'impression d'avoir pleinement le contrôle de ma vie. Les premiers miles ont était quelque peu chaotique je ne vais pas le cacher mais quel sensation ! La voiture était comme une extension de mon corps, je me sentais libre d'aller où je voulais et les distances n'étaient plus un probleme ce qui à posé un leger probleme le jour de mes seize ans. Le jour de mon anniversaire, mon pere m'a offert une BMW M3 flambant neuve, une E36 de 1996 et elle était merveilleuse, sa puissance me faisait peur et j'ai mis plusieurs années avant d'oser enfoncer la pédale mais je me souviens que la première fois que je l'ai prise pour aller rouler c'était quelque minutes aprés que mon père m'ai donné les clefs et au bout de deux heures j'ai pris ma premiere amende, j'était à 86 sur la voie expresse qui passe par l'aeroport limité à 55 mais je n'avait même pas remarqué que je doublait les autre voitures, j'était trop occupé à jouer avec les vitres électriques (ce n'était pas courant à l'époque) alors quand le gars m'a sortie que j'était bien au dessus de la limite de vitesse j'ai cru à une blague et qu'il voulait juste voir ma voiture de plus prés alors je me suis mis à rire mais j'ai compris qu'il était serieux quand j'ai vu qu'il ne rigolait pas et sur le moment je me suis sentie trés seul..

Diego Alvarez, les clichés sont futiles. Bio211

Plusieurs mois aprés mes 23 ans alors que j'enchainais les rodéos sur les différents parking en périphérie j'ai rencontré Travis, c'était un vrais malade ce gars avec sa G35, il venait aux soirées sans faire de courses ou alors c'était rare, il venait juste pour attendre que les flics se pointent pour faire crisser ses pneux en slalomant entre les voitures de patrouille et accelerer comme un dingue avec trois sapins de noels dans son retro.. Il était un peu spécial mais c'est lui qui m'a appris tout ce que je sais sur la facon de tenir un volant et je pensais que la vie serais toujours aussi simple jusqu'au soir où Travis s'est fait arreter mais on savait tous que ca finirait par arriver mais le probleme c'est que malgrés son manque de discernement il comprenais trés bien qu'il allait en prendre pour trés longtemps et que chaque accord qu'il pouvait passer avec le juge lui serait favorable et c'est pour ca qu'il s'est retrouvé à nous balancer un par un et je ne savait pas quoi faire alors je me suis assis derriere le volant et je suis rester trois bonne heures à le fixer en pensant à ce que j'allait faire et j'en suis arriver à conclure que la fuite était la solution la plus simple alors j'ai foncé chez moi, j'ai mis quelques fringues dans une sac de sport, je l'ai jeté dans le coffre avant d'embrasser mes parents en leur disant que je partais quelques semaines sur la côte ouest avec des amis. Sans m'en rendre compte, j'avalais des dizaines de miles et j'était bientôt dans le Nouveau-Mexique quand j'ai entendu comme un bruit sourd, en vue une enorme fumée noir s'echappé de mon capot alors j'ai levé le pied et je me suis arreter dans un petit garage à Shreveport en Louisiane et là, le verdict a été sans appel, elle m'avait laché, certainement à cause de la chaleur, le moteur été mort. Il l'a dit que ca prendrait plusieurs semaines pour réparer car il devait importer le moteur d'Europe car c'était une version Britannique et que ca me couterais moins cher d'en acheter une autre, je suis sortie et je me suis assis sur une pile de pneus de longues minutes en faisant le deuil de ma voiture. Je me souviens que le soleil était plombant, je voyait les lignes se deformait quand je regardait au loin prés de l'asphalte je décidé alors de rentré dans le garage et expliqué au vieux mécano qu'il pouvait la garder mais je laissait échapper néanmoins quelques larmes. Il m'a conseiller d'aller voir un gars avec plein de voitures d'occasions deux patés de maison plus loin. En arrivant je tomba face à une armée de vieux tas de ferailles irrécupérable mais parmis ces vieux tacots se dissimulé une beauté rare..

Diego Alvarez, les clichés sont futiles. Bio310

Elle était là, face à moi, la derniere M3, la E92 , celle que l'on apercois que dans les magazines et j'en tomba sous le charme et je pense que ma premiere M3 m'a fait préférer les sportives européennes aux japonaises. Je me suis jeter sur le noirs à qui appartenait la concession pour lui demandais combien elle coutait et il m'a sortie $48.000, j'ai sortie ma carte et lui ai fait comprendre que je la voulais car de toute facon j'en avait largement assez avec l'argent que mon père m'avait mis de côté. Une heure plus tard cette deesse orange était mienne, je repassa rapidement par le garage pour y récupérer les affaires que j'avais laisser dans ma voiture et j'ai repris ma route vers la côte ouest. Trois jours plus tard je suis arriver à Los Santos et ai rapidement trouvé du travail dans la station service au nord de la ville mais j'ai quand même dormis dans l'arrière salle pendant deux mois avant une location abordable que j'ai finalement déniché en plein centre ville et depuis je tente de me reconstruire..