ASAYOSHI ESTRADA : Partir un peu, c’est mourir moins vite.

Comme chaque matin depuis bientôt un an, je me prépare : j’enfile mes habits, mes gants, et ramasse mes cheveux pour les cacher dans mon bonnet, et me voila enfin prête. Je vais encore ressentir cette adrénaline, cette sensation qui me procure tant de bien et à laquelle je suis devenue dépendante. Je sors de chez moi avec un air des plus naturels. Quelques minutes avant la sonnerie du collège, je m’isole dans une petite ruelle c’est la que deux hommes assez baraqué s’approcha de moi. Leur visage ne m’était pas inconnu, et je savais déjà à quoi m’attendre. Je n’avais même pas le temps de me relever, qu’ils ce méta à me cogné très fortement, j’encaissais les coups. Je suis là entrain de me faire cogner dessus depuis plusieurs minutes. Cette sensation que je suis en danger, j'aime ça par dessus tout. Je ne ressens aucune émotion, l'amour, la tristesse, l'angoisse me sont inconnues, je me sens invincible, même la mort ne m'affecte pas.

Je venais tout juste d’entré en classe après avoir été dans les toilettes des filles, et de me rincer le visage. Je balaye la salle des yeux et remarque, ce grand brun aux yeux clairs, pour la première fois de ma vie je ressentais quelque chose d’étrange. Il tourne la tête vers moi et me fusille du regard. C'est bien la première fois que je le vois ici, que fait-il là ? J'ai ce mauvais pressentiment qu'il risque de m'arriver quelque chose, et, une chose est sur : mon intuition ne me trompe jamais. J'attends patiemment la fin de ce cours qui s'éternise et dès que les premiers sons de la cloche retentissent, je me lève et pars rapidement mais de façon naturelle de sorte à ne pas avoir l'air étrange et suspecte.

Je marche d’un pas décidé vers la sortie lorsqu’une main m’attrape l’épaule et me tire en arrière. Je sens l’adrénaline monter mais pour la première fois, je n’aime pas ça. Je me retourne et me retrouve face au brun, je le regarde de haut en bas et en examinant ça dégaine négligé, à le voir, je dirais qu’il est sûrement dans un group de rock ou qu’il est skateur. Il à un t-shirt noir avec une tête de mort, un jeans noir délavé et des grosses chaussures noir aux lacets blancs, il à sûrement la vingtaine d’années passés.

Lui : Tu peux me suivre deux secondes s’il te plait ?
Moi : Pourquoi ?
Il sourira un instant avant de dire : Je veux te parler à part.
Je lève un sourcil et rétorque rapidement : On se connaît pas, on à rien à se dire.

Je regarde autour de moi, il n’y a plus personne pour sauver à ma rescousse... Soudainement il me plaque contre la grille du collège, je me débats, je lui gifle le cou et balance mon genou dans son entre-jambe, il tombe à terre alors j’en profite pour le secoue légèrement par le col et dit : Qui es-tu et qu’est-ce que tu me veux ? Suite à mon coup merveilleusement bien placé, le gars est devenu tout rouge, il sert les dents. Je le relâche aussitôt, les mains tremblotantes, venant à prendre la fuite. Je me mets à courir en direction de chez moi, vérifiant bien que personne ne me poursuit. Je rentre enfin chez moi, fermant toute les portes, fenêtres, et m’enferme alors dans ma chambre. Mes parents étant chacun de leurs côtés à ce tuer au travail, ne s’imagine même pas ce que je suis entrain de vivre. Faut que j’arrive à me faire à l’idée que depuis bien longtemps ils m’ont abandonné, tout comme mon frère Chan.

C’est quelques jours plus tard ou je retrouve une lettre sous le paillasson de la porte d’entré. Je regarde les alentours avant d’ouvrir la lettre, je m’assied sur la marche d’escalier et commence à lire d’une voix basse : « On à tout les deux un lourd secret au fond de nous, je pense pas qu’on ce reverra un jour, et si le cas j’espère que tu aura arrêter ce que tu fais, je suis sur que tu vaux mieux que ça Asayoshi. Signé : L’inconnu. » Je froisse le papier en me relevant, vient rentrer à l’intérieur et me dirige vers la salle de bain. Je jette le papier dans les toilettes, je me sens bien maintenant que je suis enfin seule bien que finalement, sa présence n’était pas si gênante que ça. Mais comment connaissait-il mon prénom, ou je vivais ? Je m’habille assez rapidement et décide de sortir pour me promener. J’aire dans les rues, alors c’est comme ça ? C’est tout ? C’est la fin.. Je ne reverrais jamais ce inconnu mystérieux ? Je hausse les épaules et continue de marcher.

Finalement je suis allé dans un petit restaurant rejoindre Alex, Santino et Miranda.
Malgré tout, je suis un peu ailleurs et Miranda le remarque tout de suite...


Miranda me sourit : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Moi : Rien pourquoi ?
Elle : Tu es totalement ailleurs !
Alex rit : Tu as résolue ton problème ?
Moi : En quelques sortes, il s'est résolu tout seul en réalité...
Miranda : Quel problème ? Explique !
Je raconte donc toute l'histoire sous leur regard attentif mais rapidement, Alex s'énerve.
Lui : Tu es folle ?! Tu aurais dû le tuer, le menacer ! Je suis sur qu'il va nous causer soucis !
Moi : Je n’ai pas pu ! Il ne dira rien, c'est quelqu'un de confiance, je pense...
Alex se lève, attrape mon bras et me tire jusque dehors : Donne moi son nom !
Je le griffe au visage en me débattant : Non tu vas faire quoi ?!
Il y a certains moments, où j'adore Alex, je le considère comme un frère puis il y a des moments comme celui-ci, où je n'ai qu'une envie, le tuer.
Il me secoue : Son nom et vite ! Je veux savoir absolument tout ce que tu sais sur ce bâtard !
Je soupire : Je ne sais absolument rien sur lui, il est mystérieux. Tout ce que je sais c’est qu’il va enfin me laisser tranquille.
Il me lâche enfin : Tu vois, quand tu veux.
Moi : Je t'emmerde, promet moi que tu ne va rien faire !
Lui : Je ne te promets rien du tout, je vais faire ce que tu aurais dû faire la nuit dernière.
Pour la première fois depuis très longtemps, les larmes me montent aux yeux, Pourquoi ? Je ne sais pas... ou plutôt, j'ai peur de la vraie raison. Je me ressaisie rapidement et retourne dans le restaurant rejoindre les autres, pendant que Alex monte dans sa voiture. Je respire un grand coup avant de me rasseoir entre Santino et Miranda.

Depuis ce soir là je n'avait plus de nouvelle de l'inconnu, ni d'Alex...

Les jours passent et je commence à connaitre du monde autour de willowfield et même du côté de N’EAST, je reste tout de même méfiante et prudente. Je n’avais toujours pas de nouvelle d’Alex ni de l’homme inconnu. Je dois dire que cela ne m'affecte même pas un peu, car je doit rester forte et ne montré aucune émotion. Y a cet homme mystérieux connu sous le nom Nazar ou Méro-Méro d’ont je n’arrive pas à me décrocher, pourtant pour que je m'accroche à quelqu'un fallait y aller. Ça fait déjà quelques jours que j’essaye d’en savoir à chaque fois un peu plus sur lui, il me fait totalement oublier les soucis qui me tracassent. Il à son corps remplis de tatouages étrange dirais-je. La plus part sont des inscriptions du genre « BP – Brown Pride.. » Je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre, mais pour l’instant je sais qu’il me reste pas indifférent et que d’affronter les pires dangers à ces côté me dérangerais point.

C’est ce samedi 28 septembre le soir très tard ou on me fait suivre quelques personnes en direction d’une petite ruelle. Je regarde curieusement les personnes m’entourée avant de fixer spécifiquement Severo. Je n’ai même pas le temps d’ouvrir ma bouche pour sortir quelques phrases qu’on commence à me frapper pendant dix-huit longues secondes. Je me mets à me défendre, à leurs rendre quelques coups au bout de douze secondes j’étais là au sol essaient de me protéger du mieux que je peux. Quand Severo ce met à crier « DIECIOCHO » les coups s’arrête je relève la tête en observant chaque individu avant de me relever et de craché vulgairement au sol. On commence à m’expliquer certaines choses jusqu’à ce qu’on m’annonce que j’étais à présent une des leurs, un CYCOS.