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Deux pères [Journal d'un sicilien]

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Deux pères [Journal d'un sicilien] Empty Deux pères [Journal d'un sicilien]

Message par Falco Carta Mer 9 Oct - 17:40




Deux Pères
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Deux pères [Journal d'un sicilien] 770944Ruesicile

( Résumé du passé de Falco Carta )

Je suis née en 1981, au coeur de Catania à l'extrême Est de la Sicile. J'ai grandi dans une belle villa sur la cotes, il fallait moins de 5 minutes à ma mère pour m'amener sur la plage et profiter du sable. Ma vie était à mes yeux tout ce qu'il y avait de plus sain et normal. Je voyais rarement mon père Battista Carta, il rentrait tard le soir et parfois même repartait en urgence dans la nuit J'avais une grande soeur qui vivait tout près, qui était sur le point d'accoucher. J'allais à l'école comme tout les autres jeune siciliens de la ville, j'étais probablement trop jeune pour comprendre le monde dans lequel j'évoluai.


C'est seulement à mes 11 ans, qu'un premier indice me mit la puce à l'oreille. Je faisais du vélo dans la rue à quelques pâtés de maison de chez moi quand j'ai vu le petit Tommy, un ami de classe qui vivait dans le quartier ''pauvre'' de la ville ( la quartier des Mendicantes comme disait Mama ). Autour de lui se tenait 3 garçons dont le grand Lucio, une brute de l'école. J'ai pris mon courage à deux mains et je me suis approché. Ils avaient bien 3 ans de plus que moi mais dés mon arrivé j'ai senti un malaise en eux.


- Pourquoi vous laissez pas Tommy tranquille ? demandai je d'une voix tremblante.

L'une des brutes fit un pas en avant, serrant les poing mais Lucio le retint.

- C'est le fils de Battista...Il bosse pour Alvetti.

C'était un simple murmure mais cela suffit pour que les 3 agresseurs déguerpissent, laissant Tommy et moi seul dans cette rue.
Pourquoi le fait d'évoquer le nom de mon père leurs faisait il si peur ? Comment un livreur pouvait il avoir une tel réputation ?
Les années passèrent et des questions sans réponse s'intensifièrent. Pourquoi vit on dans un palace alors que Mama ne travail pas et que Papa conduit un camion ? Comment se fait il que de temps à autre Monsieur Alvetti, le directeur de Papa vient à la maison avec sa femme et quelques autres hommes et discutent ''d'affaire'' sur la terrasse.


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Deux pères [Journal d'un sicilien] 937128EntrepotSicile


C'est à mes 17 ans que les choses s’accélérèrent brutalement. Quand je termina ma scolarité, sans même pouvoir discuter je du travailler avec Papa. Pendant plusieurs mois, je chargeais les camions qui venaient à l'entrepôt prendre les cargaisons. Un travail fatiguant, difficile et payé une vrai misère. Je détestais mon père de m'imposer une situation aussi lourde.
Un matin, à l'embauche, en pleine hiver, Monsieur Alvetti m'attendait prés de mon poste de travail avec Feliche, son homme de main. Je le salua le plus respectueusement possible.

- Tu aimes ton travail Falco ?
- Oui Monsieur Alvetti.
- Tu trouves que nous te payons correctement ?
- Oui Monsieur Alvetti.


Il y eut un court silence ou il me transperça du regard. Alfonso Alvetti était un vieil homme plutôt mince, portant des costumes à des prix exorbitant. Rien dans son physique ne pouvait impressionner mais il suffisait de croiser son regard pour savoir à qui on avait affaire.

- Je te repose la question Falco.. Tu trouves que tu es suffisamment payé ?

Sous la pression, je fronça les sourcils et répondit honnêtement.

- Non Monsieur Alvetti.
- Beninteso !! Tu veux gagner un peu plus d'argent ??


Cette question et j'en étais conscient à l'instant même allait changer ma vie à jamais.  Ma réponse allait décider de mon avenir.

- Oui Monsieur Alvetti.
- Basta ! Feliche, donne un peu de boulot à ce Bambino
!

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Deux pères [Journal d'un sicilien] 751467Magasinsicile

Dés lors, je travaillais pour Monsieur Alvetti, officiellement j'étais un de ces ouvriers mais officieusement je faisais un tout autre job !
Mes premiers pas furent le racket, toujours sous l'oeil paternel de Feliche qui avait la réputation de former les petits nouveaux comme des ''pitbulls''. J'appris rapidement, je fis la fierté de mon formateur. Aucune faille, je revenais toujours avec des bonnes nouvelles, le travail était toujours fait. Après quelques semaines, je participais à quelques saccages de magasins. Nous devions vandaliser les biens de certains propriétaires pour le compte d'Alvetti. Je fis quelques cambriolage, sans jamais me faire attraper bien entendu. J'escortai certaines livraisons mais jamais en compagnie de mon père.
Mon père lui, faisait des livraisons de marchandise illégale à longueur de journée, il ne se salissait pas plus que ça et ne voulait pas se mêler des affaires du patron. Il me faisait presque honte, il n'assumait pas ce qu'il faisait, il prenait l'argent et disparaissait le soir alors que nous autres nous allions manger ensemble tel une famille.
Je n'étais jamais mis au courant de l'intérêt de ces actes bien que ma curiosité me démangeait. L'argent rentrait à flot et en peu de temps je pu me prendre un appartement et m'envoler de la villa des parents. Ma relation avec mon père se dégrada rapidement au fur et à mesure des années. Le fait que je travail pour Monsieur Alvetti le dérangeai beaucoup, il était persuadé que je ne pouvais pas m'en sortir ou m'arrêter, que j'allais finir par faire des erreurs et terminer ma vie en prison.

L'année de mes 25 ans, Feliche décida avec son boss Alvetti que j'étais prés à agir seul. Un matin, en me rendant comme souvent à l'entrepôt, je vis Benicio, le fils de ma soeur en train de charger un camion à l'aide son cousin Marcus tout deux âgé de 22 ans. C'était deux solides gaillards qui semblait motivé, en plus de d'être de la famille.
On m'avait demandé la veille de me rendre en centre ville pour arrêter une vente illégale de cigarette qui empiétait sur le business du patron mais seul, je doutais que j'arriverai à faire fuir les quelques vendeurs. Du haut de son bureau, je pouvais voir qu'Alvetti m'observait intensément, comme si il lisait dans mes pensées. Je m'approcha de Beni et Marcus, les embrassèrent amicalement et leur posèrent une question.


- Marcus, Benitio, vous aimez votre travail ?

Notre équipe fonctionna très bien, le boulot était fait correctement et mes acolytes gagnèrent rapidement la confiance du patron à leurs tours. J'avais presque 30 ans, quand je fus convoqué l'un des restaurants de Monsieur Alvetti.
Il m'attendait à une table avec Feliche.


- Falco.. Tu connais Lucio Leone ? demanda Alfonso Alvetti.
- Oui Monsieur Alvetti, c'est le fils de Gregorio Leone. répondis je.
- Esattamente Bambino.. Il a bloqué notre convoi par 3 fois cette semaine ce pequinio stronzo..
- On lui a laissé sa chance Falco, maintenant va falloir se charger de lui. ajouta Feliche.
- Se charger de lui ? dis je,perplexe.


Feliche poussa sa serviette vers moi discrètement, je vois clairement la forme d'une arme.

- Ce soir Bambino, ce soir.

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Deux pères [Journal d'un sicilien] 940016Siciletire


Sur ceux, les deux se retirèrent, me laissant seul avec ce colt dans le restaurant.
Je pris l'arme, demanda à Benicio et Marcus de me rejoindre et on prit ensemble la direction de l'appartement de Lucio.
Il faisait nuit noir, les rues étaient presque vide. Nous étions garé en face de  notre cible. Dans la voiture, le silence était total, nous étions tous sous pression et personne ne voulait décevoir Monsieur Alvetti, ni Feliche.
Je pris mon courage à deux mains et sortit de la voiture, sur de moi. Je traversa la rue d'un décidé et m'approcha de la porte de l'appartement. Au moment de frapper, quelqu'un m’interpella.


- Falco ?
Je me retourne brutalement, près à sortir le colt de la poche de mon manteau.
- Papa ? Qu'est ce tu fou la !
- Et toi ? Hein ? Qu'est ce que tu comptes faire et qu'est ce que tu as dans ton manteau  imbecille !!!!


Marcus et Benitio descendent à leur tour et reste derrière la voiture en me faisant des signes.

- Falco !! Merda !!! Finissons on en !!!! me cria Marcus.
- Tu feras rien du tout Falco, tu rentres avec moi !! Tout de suite ! grogna mon père, menaçant comme jamais.


Benitio ouvrit le coffre et sortit des fusils de chasse.

- Alors nous on va le faire ! lança Benitio en claquant le coffre.
- Vous faites ce que vous voulez vous deux mais Falco tu me suis !! dit mon père en me tirant.

Je le repoussa de colère, je ne pouvais pas accepter ça. Pas devant mes deux acolytes, comment pourrais je m'expliquer à Feliche ? Lui qui m'a tout appris ? A Alvetti, lui qui m'a tout donné !!

- Je n'irai nul part !
- Je suis ton père et tu vas me suivre !
- C'est Monsieur Alvetti mon père ! Toi t'es un minable !!


Mon père me fixa les yeux ronds et s'apprêta à répondre quand il y eut un coup de feu. Je le vis s'écrouler à mes pieds, le coeur troué. Les choses semblaient se dérouler au ralenti. Marcus me tira brutalement vers la voiture et Benitio ouvrit le feu vers les appartements. Plusieurs tireurs canardaient notre véhicule, le fusillade sembla durer des heures. Sur nos 3 agresseurs, 2 tombèrent et le dernier put prendre la fuite. Notre voiture était dans un état pitoyable, truffait de balle et un pneu crevé. Elle tenue la route jusqu'en campagne ou nous l'abandonnions, de la même manière dont j'avais abandonné mon père seul dans cette petite rue sombre.

Dés que l'occasion se présenta, toujours pendant cette même nuit, je tenta de téléphoner à mon Feliche mais il fut impossible à joindre. Le lendemain matin, en sortant de l'appartement Marcus et Benitio m'attendaient, adossé à une voiture.

- Feliche est mort. m'annonça gravement Benitio.
- Que s'est il passé ?

- La famille Leone a attaqué le hangar ce matin, plusieurs ouvriers ont étés tués mais Alvetti à pu fuir. La police est partout, elle recherche tout ceux qui ont travaillé pour Alvetti, mieux encore les Leone nous cherchent aussi pour la fusillade de cette nuit.
- Qu'est ce qu'on fait Falco ? me demanda Marcus, inquiet.

Je pris une profonde inspiration, et fixa mon neveu et son cousin.

- On quitte le pays.
- Pour aller ou ?
- En Amérique.


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Message par Timothy Jeffery Sam 26 Oct - 14:23

J'aime bien mais je trouve que sa manque de couleur.
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