JANELY CEDANO - Au delà de tout.

8 Septembre, 21h32

Ses paroles me choquèrent. Mes parents et moi n’avons jamais été très proches et cela avait empiré depuis la mort de mon frère. C’étais comme si sa disparition avait brisé les rare liens qui nous unissait. Nous n’étions plus que trois inconnus vivant sous le même toit. Je voyais bien que ma mère essayait de faire des efforts pour renouer le contact entre nous mais malheureusement, cela aboutissait rarement. Mais là, la personne en face de moi qui me fessait ce discourt terrifiant n’était pas mon père. Il y avait quelque chose dans son regard. Je n’y voyais que de la faim et de la haine. Jamais de ma vie je ne l’avais vu dans un tel état. Il est d’habitude plutôt solitaire et renfermé comme moi, ce qui ne nous pose pas vraiment de problème quand nous sommes ensembles car aucun de nous n’attend que l’autre n’engage une conversation. Même si cela me brisait le cœur rien que d’y penser, j’allai devoir utiliser les grands moyens car mon « père » n’avait pas l’intention de m’épargner.

Moi : P-papa écoute-moi… Je sais que c-ce n’est pas toi qui me parle.
Tu n’es pas conscient te de t’es actes et …
Salvador : TAIS-TOI ! Je sais très bien se que je fais ! Je n’ai pas de conseils à recevoir de toi.
Personne ne t’aime ma pauvre. Même ton frère ne t’aimait pas. C’est ta faute s’il est mort.

Ses paroles me rendirent folle de rage. Je ne voulu rien entendre de plus. Comment pouvait-il dire cela ? Même avec l’excuse de son état actuel, je ne pouvais pas accepter cela ! Pendant un instant toute douleur disparut, il ne restait que de la colère. Je n’arrivais même pas à le regarder dans les yeux. Le temps s’arrêta tout autour de moi était flou. Le paysage n’était plus qu’un lointain souvenir. Il n’y avait que nous deux. J’attrapai mes affaires et sorti afin de prendre l’air.

9 Septembre, 00h07.

Je marche dans les rues désertes... il fait sombre et assez froid, je ne sais pas où je vais et je ne veux même pas le savoir. Je commence à croire ce que mon père m’avait raconté, je ne suis qu’une source de problèmes et peut-être même la cause de la mort à mon frère. Je m'assois sur le bord d'un trottoir et éclate en sanglots.

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Appel entrant : Dad
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Lui : Tu rentre à la maison tout de suite !
Moi : NON ! Je ne rentrerais plus, PLUS JAMAIS. (Dis-je les larmes aux yeux)
Lui : Bien si c’est ce que tu veux, alors ne reviens plus
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Fin de l'appel.
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Je reste la assis sur le bord du trottoir pendant plus d’une heure, quand tout d’un coup les phares d’une petite camionnette s’approche de moi, je me relève aussitôt en reculant de quelques pas en arrière. Deux hommes masqué sorte de la voiture, l’un pose sa main couvert d’un gant noir et tenant un foulard sur ma bouche toute en me tirant vers le véhicule, et l’autre commençant à me lier les mains avec une corde. Je commençais à voir flou, mes yeux deviennent lourdes et ce referme seule, impossible de les tenir ouverte.

12 Septembre, 14h20.
C’est 72 heure plus tard ou j’ouvre mes yeux, je me souviens plus vraiment de ce qu’il ces passer, tout m’est devenu brouillard. Je suis allongé et enfermé entre quatre murs je vois une petite lumière passer sous les deux portes arrière de la camionnette. Cela fait deux jours que je n’ai pas encore mangé, mon ventre ce tord et réclame de la nourriture. Le silence total pendant plusieurs minutes, on entend plus que le moteur du véhicule tournée, des claquements de portes. Je reste méfiante et garde les yeux grandement ouverte en direction des portières. Les portières de la camionnette s’ouvrent, je reconnais ce visage, celui qui m’a endormi, drogué… L’homme me fait sortir de la camionnette avant de me placer face à deux autre hommes qui me sont totalement inconnu, je n’arrive même pas à savoir ou je suis, ni ce que l’on me veut. J’écoute attentivement la discutions entre les hommes quand j’apprends que mon père devais de l’argents et pas une petite somme, plus de $38.000. Ils n’avaient que deux options pour moi, mourir ou être vendu.

Je me retrouve au final entre les griffes d’un certain N’ qui me rend la vie pas facile. Il m’oblige à lui rembourser tout ce qu’il à utiliser pour me garder en vie, une totalité de $5.000. Il me laisse loger chez lui, mais doit m'occuper de tout ce qui est ménagère. Je n'ai que le droit d’obéir, un pas de travers et je signe ma mort.  Pour réunir une somme pareil j’ai du commencé par faire quelque travaux pour des personnes vivant dans le même quartier. Je remarque que ce que je gagnais ne suffirait pas pour lui rembourser dans les temps. Alors j’ai pris la décision de me mettre aux voles de véhicules, appareils électroniques…