Baltazar Guimennez, real crazy loco.

I.Les préludes.

Mexico, Janvier 1989.

C'est à peine si j'arrive à me remémorer le passé, il devait être... devait-être vingt-deux heures pétante, dans une ruelle, au nord de la ville, à cette époque, j'entamais mes premiers délits, j'avais pas mal d'espoir de m'extirper du Mexique pour les Etats-Unis, mais à croire qu'une main céleste me tenait par les couilles! J'étais juste bon à faire des allés-retours entre Mexico-Houston en camion, par ailleurs, un camion remplit d'immigrés, on était ces types là, comme on voit aux infos actuellement, ces cons qui pour 3000$ américains par personnes, mettent la vie d'innocents en leurs promettant un voyage sans rique, ouais ben ouais, la preuve, la semaine dernière, en Europe, deux bateaux se sont échoués, et c'est quelques centaines de personnes qui sont mortes ou blessés, on était cons, mais l'argent domine le monde, capitaliste de mes deux, putain. Pour en revenir à l'initial, je bossais pour Javier Norjangà, et je devais, sous couvert d'une société de transport, livrer des immigrants à un point de ralliement, c'était la routine, Javier avait corrompu la frontière, ou du moins quelques gardes de chez les yankees pour que je passe, à cette époque, je gagnais 100$ sur les 3000$ que chaques personnes me donnaient, mais je m'en contentait, je la bouclais, et je bossais.
Cette merde à durée pendant.. umph! Quatre-cinq ans, jusqu'en 1995, où j'ai étais arrêté par le.. j'me souviens plus du nom là, vous voyez, j'perd la boule !? Putain, le F.B.I, c'est ça ouais, eux.. ces merdeux avaient flairés le coup du camion et m'ont arrêtés lors de mon plus gros transport, je trainais deux remorques avec un putain de beau camion, TAC-TAC, c'est passé vite, je roulais, deux 4x4 noirs sont passés d'vant moi, j'ai commençais par accélléré pour les percuter, ils ont fait feu, c'était pas des verres blindés, une balle dans l'épaule.. merde! "OK J'DESCEND ! TIREZ PAS J'AI UNE FAMILLE !", bim-bam-boum, je descend, un enfoiré vient m'exploser la gueule par terre, j'avais jamais sentit le goudron d'aussi près et une sale impression me disait que ça allait pas être la dernière fois, c'est aussi là que j'ai compris que Javier ne m'apportait rien et que je devais allez en amérique, j'ai dut plaider coupable devant le juge mexicain pour une extradition vers la terrible prison de Pellican Bay, là-bas on trouvait de tout, principalement des fous, ouais, des fous, des fous, des criminels, des dingues, des fous, j'vais pas me répèter tu m'emmerdes là! Bordel, c'était la merde quoi. J'vais pas raconter mes trois premières années, car elles étaient bien trop dégradantes pour ma personne, non, j'vais te raconter c'que tu veux savoir, comment j'ai eut ça et ça, ouais le B et le P. C'était un mardi matin, en promenade, l'air était friquet mon cher, bordel NON ! On se gelait les figues, c'est clair enfoiré ?! Yow-ok.. bref, c'était vers huit heure du mat', un type m'accroche l'épaule, j'lui avait déjà causé mais bon, sans plus quoi, il m'dit.. si t'es un bon tu m'écoutes, j'répond de manière logique, "yow, ouais tu veux j'fasse quoi?", "tu vas trancher la gorge à un gars pendant la baguarre qui va éclater", j'me doutais clairement que c'était tendu mais de là à prévoir qu'ils allaient se fracasser, putain de merde, "non-non-non, j'peux pas faire ça, j'vais être rallongé!", "oralé alors j'te bute!", "putain fait chier, donne moi ça et un signal"
Lorsque le premier type dit, du SUD couru vers le type qui venait de me causer, il siffla un grand coup, j'ai couru comme un mec du baseball, fait le tour du terrain en contournant ses amis et BIM ! Jl'ui est planté la lame dans l'cou, séchement, c'était pas moi, j'le savais, quand t'es ici, une autre force te domine, l'instinct primaire, ouais, la jungle.. m'enfin après l'avoir planté, un d'ses potes au sudiste, il m'saute dessus et me lamelle le torse à trois reprise avant de se prendre un tir à balle "gom-choc" d'un gardien dans un mirador, le con était là, sur moi, la langue hors de la bouche, le crâne en sang qui me coulait dessus, j'hurlais de douleur, tout le monde était déjà au sol, le type qui m'avait donné la mission, Danny m'a regardé, et m'a fait un clin d'oeil, BORDEL, j'en avais rien à foutre de son clin d'oeil, j'étais en sang et l'autre jouait les pédés, bref, j'continuais à beugler et le toubib est arrivé vers moi, infirmerie, j'y suis resté 2 mois, aux p'tits soins. Après ces vacances, j'suis retourné dans le secteur B, on était classé deuxième catégorie, juste au dessus, y'avait les gars du secteur C, ils étaient ceux qu'on voyait rarement, trop rarement, c'était, on m'a expliqués, les lieutenants, ce mot, il raisonnait dans ma tête comme une musique d'Elvis, mon but ? C'était d'être de ses types du secteur C. 
Une fois mon retour bien passé, quelques mois écoulés, un type vînt à moi, on l'appellait Ganjà, il était une sorte de mec là, bizzare, torse nue, tatoué de partout, il m'a fait signe de le suivre, on est monté dans sa cellule et il m'a expliqué pendant trois heures ce que ma vie allez-être, des serments, un petit B sous l'oeil gauche et un P sous le droit, je faisais partir d'une sphère stratégique dorénavant, j'avais quelques privilèges comme le droit de vie ou de mort sur quelqu'un. J'suis resté 9 ans encore en prison, jusqu'en 2012, bon ok, j'ai passé ma vie là-bas mais au moins j'avais réussit ma vie, quelques parts, j'avais atteint ce Nirvana que tout le monde vise, je recevais des cartes postales de toute l'amérique latine, des anciens compagnons à moi me glissaient des billets dans les doublures, la nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre, le truc dingue, réellement fou.. 

Gualterio.

Si ce nom ne vous dit rien, c'est probablement lui qui allait mettre un peu de piment dans ma vie de post-taulard retourné au Mexique, ce petit jeune, environ 28 ans à débarqué chez moi en pleine nuit, avec les flics au cul, ils étaient déjà quatres avec lui, et il avait trouvé mon adresse grâce à la Brown Pride et leurs contacts, il m'a hurlé dans les tympans, "PUTAIN TOI LE VIEUX, CHOPPE TON CUETE, ET SUIS-NOUS, BROWN PRIDE LOCOS, ORALE VATO ?" J'ai pas réfléchis, comme un putain de dingues, j'ai attrappé mon fusil à canon scié disposé sous ma oreiller, j'me suis retrouvé en calçon-marcel nez à nez avec un flic, j'ai posé mon flingue sur son front, il hurlait et m'implorait de ne pas tirer, et puis là, j'me suis souvenus d'un film avec Clint EastWood, j'ai sortis de manière tout à fait cinématographique "See my face amigo ? Remember me" et j'ai tiré une chevrotine dans son crâne à bout portant avant de cartonner les voitures disposés devant ma chambre, on était là, cinq types, comme des gangsters, pas les fenêtres à allumer, dans un quartier où l'ont vis là nuit, tout les flics de Mexico. Une fois le massacre effectué, le bruit sourd d'un rotor vînt nous dire qu'il fallait mieux partir, on à foncé dans le patio, monté sur trois yamaha de 450cm cubes, j'étais tout seul tandis qu'ils étaient deux sur les autres, c'était le Dieu qui m'avait bénit, et puis on à fait ça correctement, on est partis par devant, face à eux, ils restaient une dizaine de flics devant, les gars de Rio ont allumés les flics, y'en avait un qui avait une batteuse ma parole, un truc qu'on voyait qu'a l'armée, RATATATATATATTATA ! Les flics couraient, tirés en l'air, ne savaient que faire, ils étaient comme subjugués que quelqu'un leurs tiennes tête.
La fuite n'était pas des plus compliquées, on est passé par des chemins et hop, en pleine forêt, j'passerais c'passage car c'est chiant, c'est rien passé hormis les piqûres de moustiques.
On s'est planqués pendant quelques mois, de villes en villes, comme des bohèmes, le fric que j'avais accumulés était resté chez moi mais on était les rois du mexique, on arrivait "Ah m'sieur Guimennez, vous voulez une chambre ?! Oralé, j'prépare ça" et pourtant j'avais pas dit oui, on faisait régner l'Omerta, j'étais fidèle à RIO, nous les, commes vous les appellaient "tacos", entre gars de la Brown Pride, on à une fraternité, contrairement à vous! Sous race! 
On est remonté jusqu'à Los Santos, une ville qui s'annonçait merdique, mais Rio avait était initié dans un gang là-bas, malheuresement pour moi, dorénavant j'avais 49 ans et une bande de gamins m’intéressait pas trop. L'première soirée, j'entend un crissement de pneus, juste avant RIO m'avait demandé mon calibre, une caisse j'étais dehors, à causé, d'un coup "RATATATTATATA !" une kalachnikov jaillit par la fenêtre, ça tiré des pruneaux en illimité. Heuresement, il faisait un temps bizzare, une épaisse brume, les cons savaient pas tirés, on était deux, ça venait de tiré, d'un coup une armée de gars armés avec des bandanas bruns remontés jusqu'au ral des yeux qui tiraient sur la caisse! BOUUUUUUUUUUUUM ! L'un d'eux à tirés dans le reservoir, les gars dedans on brûlés direct, j'ai eut un avis trop con, ça avait l'air de cartonner ici, et moi, j'aime bien ça.