[MàJ 30/01/2014] Domingo Valenzuela, Cambie Una Vida

Nom : Valenzuela.
Prénom : Domingo.
Taille : 1M75.
Poids : 65 kg.
Age : 15 ans.
Nationalité : Américaine.
Origine Ethnique : Vénézuélien.
Religion : Catholique.
Passion : Boxe, Musculation, Dessin, Tatouer, Rester dehors.
N'aime pas : Le manque de respect, le basket.
Caractère : Domingo est un jeune adolescent qui était timide au début du fait qu'il a été tabassé étant enfant. Il avait peur de parler et se noyait dans les dessins. Désormais il a prit du "galon" et n'hésite pas à parler ou même calmer les personnes qui viennent foutre la merde sur le barrio. C'est grâce à deux grands du quartier qu'il est devenu ainsi et il ne vit que pour le respect. Il a horreur des personnes manquant de respect à sa famille ou à lui même.

Chapitre 1 : L'Introduction de ma vie.

Nous sommes le 8 Décembre 2o13, la date où je décide de faire passer ma vie misérable dans un cahier. Cette vie commence le 11 Juillet 1998. D'après mes parents, je serai né à l'hôpital de Jefferson mais ils n'en sont pas sûr car ce jours là, je fût une erreur. Une erreur qui concrétisé leur manque de drogue et d'alcool, c'est pour cela qu'ils m'ont construit neuf maudit mois plus tôt. Je dois à présent vivre avec. Je me nomme Domingo Valenzuela. Ce récit va vous présenter à quel point je vie un enfer chez moi entre les serringues au sol, le manque de repas, les coups dans les murs et le pire, les passages à tabac de mon père et de ma mère car ils ne se contrôlent plus. Ecrire me donne la force de continuer à avancer toujours plus loin.

Chapitre 2 : Une enfance chaotique.

Je suis donc né il y a quinze ans de cela, le 11 Juillet 1998 pour être plus précis. Sur ce qu'on m'a raconté, je venu au monde à l'hôpital de Jefferson. Mes parents, sous l'emprise constant d'alcool et de drogue, ne savaient même pas quel noms me donner. Car, ils ne voulaient pas de moi. L'infirmière, le jour du départ de ma mère pour rentrer chez eux, m'a donné ce nom. Le nom que j'allais porter jusqu'à la fin de ma vie. Celui-ci de Domingo. Domingo Valenzuela, c'est la seule chose de bien qui m'est arrivé jusque là. Je ne peux pas vous racontez mon enfance en tant que nourrisson, mais je vais vous en parler depuis que j'ai le cerveau près à retenir les passages de cette vie de misère dans laquelle je vie tous les jours dans cette maison de Ganton. À l'âge de pouvoir rentrer à l'école, je ni suis même pas aller. Car, ma mère avait oublié de se lever. Certainement qu'elle s'était piqué deux heures plus tôt pour justement dormir mieux. Moi qui n'était encore un enfant, je suis resté dans ma chambre à jouer avec une vieille figurine trouvé par terre le jour d'avant. Depuis le jours de mon inscription à l'école, je suis aller à sa rencontre que cinq fois. Ces cinq fois la, j'ai dû faire le mur pour y aller, pour fuir les coups de mon père qui s'acharnait de plus en plus sur moi. J'ai grandit comme ça. Entre les brûlures à la cigarette, les giffles, les coups de manches à balaie ou les coups de poing. Deux années précédent le début de ma mémoire, ma propre mère a porté un couteau de cuisine jusqu'à ma chambre car soit disant, elle n'en pouvait plus de me supporter, mes pleures et mes cries lorsque mon père me battait. Mais, est-ce normal d'après vous de pleurer lorsqu'une personne qui est sencé vous aimer vous bat ? Je ne peux même pas répondre à cette question, pour moi c'est devenu une routine. Je n'étais plus blanc de peau mais noirs de bleu. Quand ma mère est rentré, pour la première et surment la dernière fois de ma vie, je pus voir mon père prendre ma "défense" en récupérant le couteau et le balançant dans le salon tout en gifflant ma mère. Sans un mot, ils retournèrent dans le salon pour finir le rail de Cocaïne sur la table ou encore le joint qui trainait sur le coin du meuble où est posé une vieille télé que je n'ai jamais pu regarder. Une année passa, j'avais maintenant quinze ans. Comme tous les ans, mon anniversaire était le même. Seul dans une chambre, écoutant mes parents hurler en disant : “Encore une année de merde écoulé à te garder sale gamin de merde !”. Cette parole hantera certainement ma pensée, mon coeur jusqu'à la fin de mes jours. Mais bon, les mois se succédèrent. Début Décembre, je pris la décision de sortir hors de cette maison. La 12th Imperial Avenue, Ganton. La maison de mes cauchemards.

Chapitre 3 : Le groupe d'invidu sur Ganton, une porte de sortie ?

Le 7 Décembre 2o13, une date que je retiendrai et j'apprécierai toute ma vie. Je suis sorti pour la première fois de cette maison, non pas pour aller à l'école. Mais pour voir des gens, voir le monde extérieur. Au loin du palié se tenait un groupe de personne, de latino plus tôt. Ils étaient une quinzaine voir un vingtaine. Je ne sais pas trop, je n'ai jamais pu m'améliorer en mathématique. Je me suis rapproché de ces personnes alors. Une question me vint à la tête “Les bleus et les brûlures présent sur mon corps n'allaient ils pas les effrayer ou leur donné une vision de moi différente ?”. Après l'enthousiasme, la peur me prit. Je me plaça contre le mur d'un immeuble, dans l'herbe assit et je me suis mis à écouter de la musique. Ma timidité était trop forte pour que je puisse bouger ou alors aller vers eux. Je ne suis pas un monstre pour autant, je ne mord pas. Je pris alors ce cahier à dessin. Ce cahier qui allait faire bien plus de chose que je ne l'aurai imaginé. Je me mis alors à dessiner le groupe d'individu, le paysage. Lorsque je dessinais, un homme est venu vers moi pour la première fois. Celui-ci m'accosta. C'est le premier a avoir fait le rapprochement entre mes brûlures et la cigarette après avoir fumé à côté de moi. Même si il avait une cigarette à ce moment là, j'ai tout de suite su que cet homme, je pouvais lui faire confiance et pourquoi ne pas me rapprocher de lui comme un frère que je n'ai jamais eu ? Je ne sais pas encore, mais cet homme est attirant. Mais il y a aussi cette personne, Cyc'Loco ou Loco qu'il dit tout le temps. Il est plutôt marrant et surtout, c'est le premier a vouloir me faire sortir de ma misère quotidienne. Il m'a invité à dormir chez lui, mais je ne peux pas. Mon père risque de me tuer. Et puis, le plus imposant de tous. Il mesure au moins 4 mètres ! J'abuse peut-être un peu, mais il frolle aisément les 2 mètres. Tout le monde l'appellent "Séto". On dirait qu'un centre de gravité est autour de lui, dès qu'on l'approche on est attiré et on ne peut plus partir. Mais cette gravité est sûr. Elle n'est pas "maléfique" comme dirait certain. Ces trois hommes sont pour moi, trois exemples à suivre. L'homme gigantesque nommé Séto m'a donné un surnom plutôt marrant mais que j'aime bien. Celui-ci de “Picasso”. Car il a certainement vue mes dessins. Mais plus particulièrement celui qui a fait le rapprochement entre la cigarette et mes brûlures. C'est l'un des premiers a avoir parlé avec moi et surtout à réussir à lire en moi quand dans un livre. Cet personne me comprend, je dois connaître son nom à tout prix.En attendant, je vais me rapprocher légèrement de ce groupe sans pour autant être avec eux. Je vais aussi continuer d'écrire ce récit jours après jours et dessiner les individus un à un pour voir comment ils se comportent. Cette vie, ces personnes. Je crois que je vais les aimer.

Aujourd'hui, nous sommes le 8 Décembre 2o13. Cette journée débuté très mal car j'ai passé la nuit dehors suite  l'incident entre mon père et ce certain “Papy”. À mon réveil, Ed' était présent en compagnie de Loco. En voyant Edilio, j'ai eu chaud au coeur. Je le voyais comme mon frère. Il me prit alors dans sa voiture pour un tour, nous sommes aller au Cluckin'Bell. Loco et Ed' ont prit un Hamburger mais moi, je ne sais pas pourquoi. J'ai refusé leur proposition car j'étais trop affamé et je ne voulais pas donner une mauvaise image de moi surment. Une fois fini, nous sommes rentré et la vie à reprit son cours. Je suis parti me reposer chez moi pendant que mes parents ni étaient pas. Dans l'après-midi après ma siète je suis ressorti. Il y a avait plein de gens ! Mais surtout, il y avait Séto, Ed et les personnes qui sont venus me voir pour la première fois hier. Même à l'écart des autres, je me sentais en sécurité. J'eu l'idée de dessiner Séto dans mon cahier à dessin. Une fois terminé, je compris que le surnom qu'il m'avait donné la vieille avait prit de l'ampleur. Tout le monde au quartier m'appelle Picasso désormais. Les heures passèrent, un homme étrange vint en ma rencontre avec son père. Il s'appelle Abé, du moins son diminutif. Sous l'accord d'Edilio, Abé et moi, nous sommes parti réalisé mon premier dessin à la bombe de peinture. J'étais tellement content et stressé car c'est une entrave à la loi, je pris l'idée d'écrire mon nom. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Un simple "Domingo" m'est venu à l'esprit. Après une bonne petite heure, je suis rentré chez moi. En voyant Séto mesurant plus d'1 mètre 90 et pesant un bon poid, je me suis dit qu'il y en avait assez de me faire battre. Aujourd'hui, j'ai prit la décision de me mettre à la musculation et à la boxe. J'ai donc demandé à Ed et à Séto après un très long moment d'hésitation le nom du gérant du Imperial Boxing Club. Un certain Bernie. Un vieille homme très sympathique avec lequel j'ai fait ma première séance. Se fût très dur ! J'en ai encore mal aux bras et aux muscles. Mais cela m'a permis d'oublier un instant, toute la misère que je subis et cela fait un pas vers mon but. Celui d'empêcher mon père de lever la main sur moi. J'ai également senti que ma timidité s'envoler lorsque j'étais en compagnie d'Ed'. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu'ils m'acceptent comme je suis. Que même mes différences, ils me prennent sous leur aile. Mais pour savoir, je dois crever encore plus. C'est ce que je vais faire tout en gardant ce petit brain de timidité qui me détache du groupe. Car après tout, mon passé me ronge et m'empêche d'avancer là où je voudrais aller.

Chapitre 4 : Suis-je entrain de changer ?

Hier soir, avant de rentrer chez moi pour encore me faire frapper par mes parents, j'ai retrouvé Séto, marchant en titubant sur le trotoir. Celui-ci saignait abondament de l'abdomen. Pris de panique, je cria le plus fort que je pu pour alerter tout le monde. Après quarante secondes seulement, tous les individus de Ganton arrivèrent pour l'aider. Tout continua dans une maison spacieuse mais assez en désordre. Comme chez moi d'ailleurs. Ils étaient tous dans la cuisine, pendant que moi j'étais prit de panique. Je n'arrivais plus à bouger. Et là, d'un coup. Une drôle de sensation me vint. Je n'eu que le temps de courir dans les toilettes avant de vomir à cause de l'odeur et la vue du sang abondant sur le carrelage de la cuisine. Je ne me sentais pas bien du tout, je pris alors la décision de rentrer chez moi sans rien dire à personne. Séto, quand à lui le faisait soigner par un Ambulancier. Une fois chez moi, mes parents dormaient. Ouf ! Pour une fois, ça ne va pas être ma fête. Je partis alors m'allongé dans mon lit. Mais malheureusement, dès que je fermais les yeux, la vue du sang et Séto au sol était présente, impossible de dormir sans faire de cauchemard. Durant toute la nuit, je resta éveillé jusqu'au petit matin où j'ai trouvé un petit répis d'une heure à peine pour reposer mes paupières.
Aujourd'hui, 9 Décembre. Comme tous les jours, je suis "réveillé" par ce père alcoolique. Il tapait dans les murs dans le but de trouver une dose de Cocaïne qu'il avait planqué un jour. Je me levais discrètement, espérant qu'il allait oublié que j'étais là pour fermer ma porte et me cacher dans un coin de ma chambre pour me faire oublier. Mais bien entendu, les murs étant fragilisés par les coups incéssant de cette famille, celui-ci m'a entendu. Il entra alors de ma chambre, commençant à m'insulter et me lancer sa bouteille de Whisky vide à la jambe. Je lui répondis alors qu'il devait arrêté. Mais bien entendu, c'était comme parler à un sourd. Et là, comme tous les jours il recommença à me battre. Mon arcade fût un bruit et je sentis mes lèvres gonfler. Après cinq longues minutes à me protéger le visage, il repartit comme ci de rien n'était, allant faire un tour dehors. Quant à moi, je pris ma casquette, mon sac à dos et je suis sortis par la fenêtre de ma chambre. Pour la deuxième fois, je suis aller en salle de musculation. Bernie était là, comme hier. Près à m'entraîner. Aujourd'hui, l'entraînement était très dur. Il m'a fait presque craqué entre la course à pied, les abdos, les pompes .. Mais, d'après Ed' et Séto, c'est un excellent entraîneur. Donc, je suis ses consignes en me forçant le plus possible à réussir. Une fois l'entraînement fini, je ne savais pas où aller. Je me suis assis dans l'herbe de l'Imperial Avenue et je me suis endormis. Après environ deux heures, une très jolie fille est venu à ma rencontre. Malheuresement, son coeur est déjà prit. Elle se nomme Lyah, très beau nom. Elle voulait me soigner, mais à quoi bon ? De toute façon ils vont recommencer. Mais, plus pour longtemps ! Car je me suis juré, après avoir vu Séto dans un sale état de changer et arrêter de me faire martiriser ! Le soir, après avoir passé un petit moment avec Séto et des personnes avec qui je n'ai jamais discuté, celà se sont mis à se frapper. Je ne sais pas pourquoi Séto compter. Jusqu'à “veinticuatro” avant de dire : - “ Bienvenue dans la Cliqua Puto ! ” à Eze et un homme que je ne connais pas.

Environ une heure après, je suis retourné à l'Imperial Boxing Club. Bernie dit alors, une phrase qui m'a rendu le plus heureux du monde. “Nous allons faire deux entraînements par jours. L'après-midi c'est muscu et le soir, boxe”. Je me mis alors dans le bain, commençant à boxer contre un sac de frappe écoutant mot à mot les conseils de Bernie. Une fois l'entraînement terminé, je suis partis me doucher dans les vestiaires et je suis retourné "avec" les personnes restant sur Ganton. Bizzarement, je suis légèrement moins timide. En regardant les tatouages de Séto, une déclique m'est venu à la tête. Je veux être tatoueur. Je décide donc de demander où Séto a fait ses tatouages, il me répond alors qu'il les fait lui même et qu'il m'apprendra ce type d'art pour que je l'aide à les faire à toutes les personnes de Ganton. Cette phrase me fit chaud au coeur. J'avais le coeur léger et le sourir aux lèvres.

Chapitre 5 : Je ne serais plus le même.

Le 10 Décembre 2o13, un jour qui ressemble au autre. Je me suis réveillé à treize heures en début d'après-midi. J'avais mal partout, dans tous les muscles de mon corps cause de la musculation. Je décide alors de me lever et sortir immédiatement dehors pour esquiver mon père qui lui, était déjà défoncé avec ma mère. Je partis alors me réfugier dans le Gymnase, attendant l'heure de mon entraînement. L'heure arriva alors, comme la veille, Bernie me fait travailler dure. Développé couché, trapèze ainsi que tous les autres muscles de mon corps. Même du vélo ! Cela a duré une heure entière. Une fois la séance terminé, je suis partis à la douche puis je suis retourné dehors pour m'assoir dans l'herbe et continuer à faire mes dessins. En fin de journée, les autres personnes de Ganton, les "grands" comme je vais les appeller maintenant commencent à sortir. C'est l'heure de ma séance de boxe. Je décide donc d'y aller, en compagnie d'Abé et une jeune fille qui m'a donné son numéro. Une fille très mignonne que j'aimerai revoir. Durant la séance, la vision de mon père me frappant m'est monté à la tête, je suis devenu comme fou. Je me suis alors, acharné sur ce sac de frappe face à moi pour calmer mes nerfs à bout. Un homme ressemblant étrangement à Ed' vint me voir pour me demander ce qui m'arrivais. Je lui expliquais alors tout. Il me dit une phrase qui allait changer à nouveau ma vie. “Retrouve moi dehors dans cinq minutes, on va s'en occuper”. Cinq minutes après, j'étais dehors à l'attendre. Une voiture arriva, Abé, cette homme et un dénommé Ant's étaient dedans. Nous sommes alors partis chez moi. L'homme en question tenait une batte, tous les trois entrèrent dans ma maison. Des cries sortirent de chez moi puis plus rien. Une dizaine de minutes après, les trois hommes ressortirent couvère de sang. Le frère d'Ed' me dit : “Ne va plus chez toi, à partir de maintenant je vais t'héberger avec mon frère”. Je ne compris pas tout de suite, je vis juste le sang sur eux. Nous partîmes aussi vite que nous étions arrivé. Dans la soirée, pendant que j'étais dans le coin du Gymnase à repenser à ce que la personne m'a dit, Séto est venu me voir pour me présenter une fille au même passé que moi. Celle-ci se nomme "Amy". Je pris alors me courage à deux mains et je demanda à Séto de m'accompagner chez moi. Il accepta mais il avait déjà la réponse à ma question en tête. En arrivant chez moi, une marre de sang se trouvé sur le sol avec un corps d'Homme dessinait à la craie blanche. Je compris immédiatement qu'il s'agissait de mon père. En voyant celà, la haine et la tristesse de tout ce lourd passé me monta, je partis en courant, fuyant la rue. Etant amplit de rage et de tristesse, je suis allé me défoulé dans le Gymnase. J'étais comme fou. Je tabassais sans relâche ce sac de frappe, pleurant et criant en même temps toutes les insultes qui me passaient par la tête. J'ai été contrain d'arrêter huit minutes plus tard, mes poings étaient en sang. Je n'arrivais plus à les bouger. Je suis simplement tomber de fatigue et je pleurais. En me relevant, j'observais Séto et ses deux mètres. Deux mots me vint à la bouche : “Affronte moi !”. Séto accepta et me donna une bonne leçon que je ne suis pas prête d'oublier. Mais grâce à lui, ma haine s'est envollé. Mais à cause d'eux, je ne serais plus jamais le même. Je ne serais plus l'enfant timide qu'ils ont connus mais la personne dans son coin qui a entendu son père se faire battre à mort. Bien sûr je ne les quitterai pas car je m'y sens bien. Mais est-ce que ça va me rapprocher d'eux ? Ou alors je vais rester dans mon coin en plongeant mon futur dans la boxe et dans une soif de violence que je n'arriverais pas à contrôler ? Je ne peux pas le savoir maintenant. Seul l'avenir me le dira. Cet avenir est bien plus proche que je ne le pense et que tout le monde crois.
Je n'ai pas le coeur à écrire aujourd'hui, bien que nous sommes le 11 Décembre 2o13. Je m'étais promis de tenir ce livre à jours, racontant ma misérable vie. Alors j'écris quelques lignes pour faire passer non pas un message mais un de mes dessins. Un portrait que je me suis amusé à faire en l'inventant de toute pièce. Sa me permet de passer le temps et d'oublier que hier, vers la même heure, trois personnes enlevaient la vie de mon père.

Chapitre 6 : Mon putain d'changement radical.

Tout est dit dans l'nom de mon chapitre. Le 12 Décembre, j'annonce que j'ai changé. Dans ma tête sa ne tourne plus très rond. Je me suis noyé dans la muscu' et la boxe. Je pense qu'à une chose maintenant, c'est devenir toujours plus fort, musclé. Pour ça, je me donne du mal, trop de mal. Je fais des tractions au moins dix fois par jours, je cours de Ganton à ce quartier de noir, Jefferson au niveau de la concession. Je vais tous les jours en salle à l'Imperial Boxing Club. La où Bernie m'entraîne dure. Entre sac de frappe, machine et sur le ring, je sens mon corps changé. Mes poings s'endurcirent. J'ai tellement changé dans ma tête que quand Séto est venu, on s'est tapé dans l'herbe. Entre deux pauses de ma séance de sport. Vous savez quoi ? Accrochez vous bien, j'ai battu Séto ! Oui, le Géant de l'Imperial. Je l'ai battu de peu, mais battu quand même. Il était fier de moi. Mais bon, il m'a quand même bien ammoché. J'ai reçu un coup dans le nez et je peux vous dire que je l'ai senti. Enfin, en bref lui et moi on est partit se laver le visage. En sortant, j'ai commencé à parler avec Séto. Il m'a avoué qu'il devenait vieux, qu'il vivait comme-ci il allait mourir le lendemain. Je n'ai pas trop comprit ce charabia. J'ai voulu faire le petit gentil, qui le conseil avec notre bien aimé Santa Maria. Je ne me doutais pas qu'il allait me demander si je voulais aller à l'Eglise. Bien entendu, j'ai accepté ! Donc, on est parti à pied de Ganton jusqu'à l'église. En arrivant, tout c'est passé naturellement, on a prié et on est repartit. Nous sommes passé près d'un terrain de basket, après le pont du TGB. Et là, Séto s'arrête et visionne un magnifique tag d'une femme en maillot de bain tenant un Cuete. Il a donc ralé, comme à son habitude sur le fait qu'on en avait pas chez nous. Il ne faut jamais dire sa à Picasso ! J'me suis dis : “Je vais lui faire plaisir ainsi qu'au Barrio.” Alors, je lui ai promis d'faire un tag encore plus beau qu'celui ci. En rentrant, Luis et un mec que je connais pas encore son nom m'ont proposé d'aller chercher des bombes de peinture. Mais dans quoi je me suis emporté .. Inconscient, content d'avoir des bombes j'ai tout de suite dit oui. Et là, ils m'annoncèrent qu'ils n'allaient pas les payer. MON DIEU ! J'ai encore bien fait de dire oui moi ! J'étais dans la voiture, arrivant au 24/7 de l'Unity Station. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Mon corps se mit à trembler seul, je bagayais comme un enfant de 5 ans. J'étais à l'arrière de la Tahoma, cherchant désespérement un moyen d'échapper à ce qui allait se passer. Vous connaissez Luis ? Il ne recule devant rien presque. On s'est ainsi garé sur le parking à côté du 24/7. J'avais un sac de sport sur les genoux et Luis me forçait à y aller. Je n'eu d'autre choix que de mettre la capuche de ma veste et sortir de la voiture. Je suis rentré avec le mec inconnu, allant au rayon des bombes de peintures. Moi qui tremblais comme une feuille, je n'arrive même pas à parler. Je me suis alors précipité sur le rayon, venant mettre toutes les bombes possible dans ce sac de sport. PUTAIN ! Il était énorme. Mais dans le feu de l'action et le stresse, j'ai fait tomber plusieurs peintures sur le sol, alertant le caissier. Il s'est donc mis à appeler la police. Moi qui l'avait entendu, j'ai prit immédiatement la fuite vers la sortie, j'avais le coeur qui battait à fond. J'ai sauté dans la voiture et Luis a demarré. En arrivant sur l'Imperial, j'étais pour moi, enfin sauvé. Nous sommes donc descendu de la voiture. On a déchargé les sacs de sport devant le mur où allait apparaître un Tag. Aussitôt, après de la concentration je me mis au travail, prenant toutes les bombes une à une. Au bout de 2 heures de travail, j'étais épuisé, mes vêtements étaient remplit d'peinture MAIS le tag était terminé. Oui, le plus beau tag de Los Santos se tenait là, sur le mur de Ganton. Du bloc de Séto. J'étais trop content de moi. J'ai été directement chercher Séto pour lui montrer. Il était abassourdit. Il en revenait pas. Pour lui, comment un jeune Vénézuélien, ancien enfant battu pouvait le détrôné niveau tag !? Et oui. Je suis Domingo Valenzuela et on ne m'appelle pas Picasso pour rien. La vie reprie son cours normal. Après une ou deux heures, je parlais encore de ma victoire contre Séto à Dal. Séto me dit qu'il me battait quand il voulait, nous nous sommes mis en garde sur le trotoir et c'est partit ! Au bout de plusieurs coups, le combat était serré. Un gros Pick-up, est arrivé en allumant les girophares. Les deux personnes étaient du "LSCTS". Je sais pas ce que c'est mais c'est putain d'enculé ! Ils ont tazzé Séto ! Sans aucun scrupule. A la vue de sa, Laureano est arrivé, Dal également puis le mec que je ne connais pas encore mais que j'aime déjà. Les personnes du Rancher ne savaient pas à quoi s'attendre tu parles. Deux blancs bien fringués, surment plein d'fric qui viennent foutre la merde à Ganton. Dal se rua sur l'un d'eux, venant lui envoyer plus coups de poing. La femme du collègue le tazzera à nouveau et là, déclique total. Tout le monde s'est jetté sur eux, venant les frapper, les baleyer ... Les deux membres du LSCTS remontèrent dans leur joli Rancher. Dal se tenait devant la portière conducteur. Et d'un coup, tout est devenu sombre. Très sombre même. A peine le conducteur eu le temps de bouger que Dal avait prit son arme automatique pour descendre celui-ci. Dès que j'ai vue cette arme, je me suis mis à courir sans réfléchir. Je me suis réfugié chez moi avec une nouvelle du quartier. Eva. Elle est TROP jolie cette fille ! Mais bon, elle a 17 ans. Enfin bref, tout ça pour vous dire que je commence à comprendre comment tourne l'Imperial. On voit ceux qui ont un gros respect et qui sont tatoués. Ceux la, ils peuvent tout faire dans le quartier et il y a ceux comme moi, qui sont sous la sécurité des mecs que je vais appeler “Les Grands”. Les plus gros trucs que j'ai comprit sur Ganton, c'est : "marche ou crève", "Ici, tu montres que tu as des couilles et tu auras le respect", "La loi du plus fort". Ces phrases là, je vais les mettre en application maintenant. Pour remercier les Grands de m'avoir sorti de mon trou. D'avoir mis un terme aux misères que me faisait vivre mon père. Je vais montrer aussi, qu'un jeune qui a eu une enfance atrôce peut s'en sortir. Comptez sur moi. Picasso' n'a pas fini son histoire.

Chapitre 7 : Désormais, je sais ce que je veux.

Nous sommes le 13 Décembre. Aujourd'hui je sais ce que je veux et je sais où je veux aller. J'ai parlé de mon envie d'avoir un téléphone à Luis et il m'a dit qu'il allait m'en avoir un. Cependant, je ne savais pas comment il allait faire ça. A 18 heures, Luis et moi on est partit en ville pour justement, avoir ce téléphone. Pendant qu'il roulait, il m'a dit qu'on allait chopper un mec dans une ruelle pour lui voler son téléphone. À ces mots, mon corps s'est mis à trembler tout seul. Je ne sais pas pourquoi, mais l'adrénaline est monté et je ne controlais plus mon corps. En arrivant près du Skate Park à Jefferson, on a vu un mec en habit de Pizzaboy. Nous nous sommes garé puis on est descendu. Dès qu'il s'est approché de nous, Luis il a mis un gros coup de batte dans le visage afin de l'assomer. Dès que j'ai vu cela, je n'ai pas cherché à comprendre et je me suis rué sur le corps innerte, pour prendre son téléphone ainsi que son porte feuille. Pour la première fois j'ai touché un téléphone. C'est un Samsung Galaxy Ace. Ce n'est pas un téléphone de dernière génération mais c'est pas grave. J'ai ENFIN un portable. De retour sur l'Imperial, il y avait Mundo, Luis, Eze, Eva, moi et une nouvelle arrivante. Elle s'appelle Adria. Elle est VRAIMENT belle. Encore plus qu'Eva. Elle a aussi 17 ans mais je m'en fou. J'aimerai trop faire connaissance avec elle pour peut-être sortir avec qui sait. Passons ce détail maintenant. Il y a eu des plusieurs évênements dans la soirée, où on a faillit y passer. Notamment une descente en masse des personnes qui se font appeler "Northe East". Des vrais bâtards ! Ils s'attaquent à un petit groupe de jeune. Ils étaient 15 ! 15 putains d'adultes avec des battes de baseball. Notre groupe se mit alors à courir pour éviter de se faire tabasser. J'ai couru aussi vite que j'ai pu. Après une vingtaine de minutes, je suis retourné sur Ganton pour retrouver les autres. Adria et Luis n'avait rien. OUF ! Car je n'aime pas voir les filles se faire taper. Notre petit groupe se remit en place sur l'Imperial, pour danser sur du King Lil G. C'était vraiment bien honnêtement. Dal' nous a rejoint un peu plus tard. Une soirée banale, une voiture de flic garé sur le trotoir de notre Avenue. J'ai prit possession de celle-ci à l'avant. TERRIBLE, j'étais trop posé à l'intérieur. Adria, qui était debout sans rien faire, je lui ai proposé de s'assoir dans la voiture ou sur mes genoux. Mais bien sûr, elle a refusé. Fais chier ça. Je ne suis pas du genre à me laisser abattre n'empêche. Donc, j'ai continué de la chercher, la titiller. J'eu ainsi une idée de dessiner un peu la voiture d'police. Alors je suis partis chercher une bombe de peinture, avec Adria encore. A mon retour, elle m'a regardé faire et j'ai donc tagué sur la voiture. Un GROS “PICASSO” sur le capot. Ils vont être content ceux là.

Juste à la fin de mon tag, Dal nous a rejoint. Il aurait pas dû d'ailleurs, une tahoma rouge s'est approché lentement de nous et puis des "TATATATA" sont sortis de cette voiture. Un drive-by sur nous. Dieu merci je n'ai rien eu. Mais Dal, en revanche il a prit deux balles bien placé dans les épaules. J'ai couru sur lui, pour éviter qu'il saigne en posant mes mains dessus. A l'arrivé des pompiers, Dal s'est fait soigné. Je l'ai aidé du mieux que j'ai pu, bien qu'une grosse envie de vomir était présente. Dal m'a demandé de venir avec lui à l'hôpital. Bien entendu, je n'allais pas le laisser en plan. Je suis partis à All Saint avec lui, il s'est fait soigné correctement et on est retourné sur Ganton avec l'aide de Luis. En rentrant, je pris Adria à part et nous sommes aller dans l'herbe tranquille. On a commencé à discuter tranquillement, de ma vie et de la sienne. Je me rapproche alors doucement d'elle, continuant de discuter pour la charmer. A un moment bien précis, je l'ai embrassé. A ma grande stupeur, elle c'est laissé faire ! J'étais trop trop content ! Mais bon, Luis, Eva et un autre branleur sont venus nous emmerder. Du coup, tout a été refroidit et elle a ajouté ces mots : “Je vais réfléchir, on en reparle demain”. J'étais un peu déçu mais légèrement content, car pour la première fois j'ai réussi à draguer une meuf. Surtout car mon père n'est plus et que mes hématomes se rétractent. C'est une affaire à suivre entre elle et moi. Je peux bien lui faire une place entre la musculation, la boxe et le dessin. Passons à où je veux aller. Je sais maintenant vers quel chemin me diriger, celui du respect. Pour être respecter, il faut que je montre ce que je vaux aux personnes portant un bandana et des tatouages. J'aimerai un jour, être tellement respecté que je pourrais porter ce bandana pour prouver ma valeur. Enfin bon, on vera cela plus tard. Sinon, je pense toujours à Ed'. Ce mec il me manque trop, vivement qu'il sort de Pintà pour qu'il voit à quel point j'ai changé. Autant en muscle qu'en maturité. Les prochains jours sont à suivre de très prês. Car tout pourra arriver sur le chemin que j'ai choisi et que je veux atteindre.

Chapitre 8 : J'ai vaicu le meilleur mais aussi le pire.

Je n'avais pas tellement envie de sortir cet après-midi du 14 Décembre. Alors je suis resté chez moi dans mon lit à dessiner, me reposer et réfléchir à ce qu'il allait se passer ce soir. La soirée arriva et je suis partis me doucher pour ensuite sortir et rejoindre les cholo de l'Imperial Avenue. Partout où je marchais j'entendais “Phénom est Mort”. C'est quoi cette merde ? Impossible qu'il soit mort. Il avait dit qu'il devait la simuler la veille. Personne n'est au courant ou quoi ? Enfin bon, dans le doute je suis partis sur Los Flores en sachant que Cece y était très souvent. A mon arrivé, elle était bien là. Mais complètement bourré et là je compris qu'elle mentait tout simplement. Même si elle avait vu les informations je savais qu'il l'avait simulé. Je suis ainsi retourné sur Ganton pour me calmer. Une fois assit, Surena m'a rejoint et nous avons discuté. Elle a le don de me faire changer cette fille. De l'énervement je suis passé au calme et j'ai retrouvé le sourir. Je tentais tant bien que mal de la faire craquer sur moi mais en vint. Enfin bon, Dal', Luis nous ont rejoint avec tous les autres mecs de la cliqua. Nous sommes resté posé sur le côté Surena et Moi, quand tout à coup deux mayates sont venu frapper l'autre groupe derrière nous. Mon sang n'a fait qu'un tour sans même hésité je me suis levé et je suis rentré dans le tas. Après plusieurs coup de poing donné, les deux hommes ont fuit et je me suis mis à leur poursuite. C'est à ce moment que Papy est arrivé face à eux et en a plaqué un. Je me suis chargé du deuxième. J'étais tellement énervé après eux que mes coups de pied partaient tout seul dans le visage de l'homme au sol que je venais de coucher. Une UPS du LSSD est passé à ce moment la. Mais moi, j'étais tellement en colère que je n'ai même pas entendu les gyrophares et je continuais de tabasser le mec de toutes mes forces sur le trotoir. Les deux flics dans l'UPS sont ainsi descendu, activant leur balise. Près de 10 secondes plus tard, 5 UPS nous entouré. Je me suis fait dégagé à coup de mattraque dans l'épaule. Mon dieu, sa fait trop mal cette merde. Je regardais l'homme sur le sol avec toute la rage possible. J'en tremblais même. L'homme se releva après 5 minutes, venant marché pour partir. Je le suivais plus au moins à la trâce quand un "Ta gueule" sortit de sa bouche. Je me suis rué sur lui car ma colère n'avait pas baissé. Après plusieurs coup de poings dans son visage, un "Shériff Cadet" est arrivé sur moi et m'a envoyé un puissant coup de matraque dans le visage. Je suis tombé net au sol, KO. Je n'avais rien comprit à ce qui venait de m'arriver. J'ai simplement entendu un "Bing" puis, j'ai senti mon corps heurter le sol. J'étais complètement sonné. Après 3 bonnes longues minutes, je suis revenu à moi, le visage en sang. Sans même dire un mot, je suis parti me laver chez moi. Environs deux heures après, quand les douleurs ont légèrement baissé, les flics étaient toujours là mais avec des motos. Ils étaient au nombre de six. Le mayate que j'avais tabassé est revenu pour gueuler. Je me suis approché de lui. L'un des motards m'a vu et m'a suivit en prenant sa gazeuze. J'ai envoyé un puissant coup de poing dans le visage de l'homme. C'est à ce moment que le flic à vaporiser sa putain de lacrymogène dans mes yeux. SA FAIT TROP MAL CETTE MERDE. A peine ce jet à touché mes yeux que je suis tombé par terre en me tordant de douleur. Je bougeais dans tous les sens et je frottais mes yeux pour essayer de faire disparaître la douleur. Mais le poivre est trop puissant. Je ne sentais plus mes yeux tellement ils me brûlaient. Je pleurais des larmes chaudes. Un pompier c'est approché de moi pour me soigner. Il m'a mis des goûtes après avoir enfin compris que c'était les yeux que j'avais mal et non du mal à respirer. Sérieux, certains toubibes sont cons ! Je me suis relevé après que les goûtes fassent effet mais je ne voyais presque rien, le monde était trouble. J'entendais vaguement la voix d'Ant's près de l'IBC. J'y suis allé avec beaucoup de mal pour le saluer. Il a remarqué mes yeux et lorsque je voulais répondre .. Tout à changé. Des gros bruits d'armes à feu ont prit place sur l'Imperial à la place des rires du groupe de Latino. Je me suis mis à courir le plus vite que j'ai pu en entendant des cries. J'ai senti des pincements dans le dos mais l'adrénaline était trop forte pour que je m'arrête. Je suis à peine rentré chez moi que ma tête s'est mise à tourner et je suis tombé au sol. J'ai simplement eu le temps d'envoyer deux sms à Luis et Surena. J'étais allongé au milieu du salon lorsqu'ils m'ont rejoint. J'avais froid, je ne savais pas pourquoi. Tellement j'avais froid que je sentais un liquide épais et chaud me frotter le visage doucement. Ce liquide c'était mon sang. Les pincements étaient en fait 3 balles qui se sont logé dans mon dos. J'étais allongé là, sur le sol chaud de mon sang mais j'avais froid. Tellement froid que je voulais dormir pour me rechauffer. Au moment où je voulais fermer les yeux, Luis m'en empêcha. Pourquoi ? Pourquoi il ne veut pas que je dorme ? Je suis fatigué moi. Il appela alors les secours pour moi. En entendant sa voix énervé et ce qu'il disait, j'ai compris que ce n'était pas pour rien que mon corps était gelé. Après 3 minutes d'attente, les pompiers sont arrivés, ont effectué les premiers secours sur mon corps et je suis partis pour me faire opérer. A ma sortit, ils m'ont annoncé que je devais être en chaise roulante pendant 3-4 jours le temps que mon dos cicatrise. Je suis donc sorti et Surena est encore la à mes côtés. Je suis trop heureux qu'elle soit avec moi. Quand nous sommes arrivés, ils sont tous parti vers le Motel entre Iddlewood et Ganton. Ant's qui était là avec son 4x4 m'a demandé si j'allais rester seul. C'est à ce moment qu'à ma grande stupeur, il est descendu et m'a ammené à la voiture pour me prendre avec. Il a replié ma chaise roulante et nous sommes parti au Motel. Lorsque nous sommes arrivé, mes yeux se sont posé sur Ed'. Il était de retour ! Il est sorti de la Pintà de la ville. ENFIN ! Il m'avait trop manqué. Enfin bon, je suis donc descendu dans ma chaise roulante, parlant avec Ed de son retour. C'est à ce moment qu'on a entendu des bruits de pelle et autre sur l'Imperial, nous avons tous courru, enfin moi j'ai roulé vers les bruits. Un Brawl était en cours, les Cycos-PUTO contre nous. Moi qui était impuissant dû fait de ma chaise roulante, j'ai appelé El Corona en renfort. Après une minute, ils sont tous arrivé. Ganton alié de Corona sont descendu sur les Cycos et les ont démonté.

On est retourné se posait au coin de l'Imperial vers les Cycos pour écouter de la musique. C'est alors que Rado a gueulé “C'EST PARTIT POUR LA FIESTA”. Ant's a ajouté qu'on devait aller sur l'IBC avec les Corona. Ils sont tous parti vers l'IBC. Quant à moi, j'ai prit Surena sur mes genoux et j'ai roulé pour les rejoindre. La musique était à fond sur l'Imperial, les Corona coulaient à flot. D'ailleurs, c'est la première fois que j'ai touché à une goutte d'alcool de ma vie. Enfin, à une Corona. C'est bon d'ailleurs. Mais je pense ne pas continuer à cause de mes parents alcoolique. C'est Surena qui est allé gentillement me la chercher. Puis elle s'est mise à danser avec le groupe pendant que moi, mes yeux étaient rivés sur elle. J'avais l'impression avoir des étoiles. Après une dizaine de minutes, sans rien lui demandé elle s'est assise sur moi. On a commencé à rigoler avec Rado et les autres du groupe. Puis, Phénom a commencé à gueuler : “TOUS DANS LES BLOCS”. C'est effet, je l'ai déjà ressentit une fois avec Eze. Sauf que là, nous avons formé un rond et c'était Thunder accompagné de Béné au centre.Après quelques coups échangé, les grands de la cliqua se sont jeté sur eux et le décompte semblable à l'autre jours dans la ruelle à commencé.

A peine on a eu le temps de célébrer le "Venticuatro" qu'une orde de Police est arrivé en grand nombre. J'ai prit Thunder sur moi avec l'aide de Ant's, puis je suis partit chez moi. Surena nous y attendait. Thunder était quand même mal en point. Surena c'est occupé de le soigné pendant que dehors c'était l'émeute totale. Après une bonne heure de répis, Phénom a appellé Thunder pour qu'on le rejoigne. J'ai donc prit celui-ci sur mon fauteuil et nous y sommes aller. On a dansé, regardé Ant's passer à la télévision aussi ! Il est trop marrant ce mec. Je suis ensuite aller faire un petit tour pour décompresser. A mon retour, Phénom m'a dit : “Viens, tu vas avoir ton cadeaux”. Je l'ai donc suivit. Thunder était là. Nous sommes rentré, Thunder c'est assit et Phénom m'a laissé le tatouer. Vous vous rendez compte ? Je suis l'apprentit du géant de l'Imperial. Je tatoue pour les mecs de la cliqua ! Trop terrible. Je me suis donc mis au travail sur la main de Thunder. A l'encre noire, j'ai réalisé le plus beau "XXIV" possible. Il avait l'air satisfait. Avant de sortir, Séto enfin Phénom m'interpella en disant : C'est toi le nouveau tatoueur du Barrio, tu auras encore Rado et Béné à faire. J'étais vraiment heureux. Lorsque je suis sorti, Adria et moi sommes aller chez moi pour parler, nous rapprocher beaucoup aussi. Je sentais quelque chose venir d'elle et mon coeur s'emballait. Elle a commencé à murmurer quelques mots puis elle m'a embrassé. Sayais ! Enfin elle me dit oui ! On peut dire que maintenant je suis avec. Je suis aller me coucher peu après. Bien sûr, chambre à part. Je lui ai laissé la mienne et je suis aller dans la chambre "d'ami". J'espère que demain sera un jours meilleur. Enfin, je n'en doute pas. Santa Maria garde le barrio et veille sur chacun de nous.

Chapitre 9 : Desde el Primeiro haste el Venticuatro Segundo

C'était une semaine de fou celle qui vient de se dérouler, entre les putains de Shooting des mecs de Los Flores, des brawl avec les Cycos de merde près de Ganton et les problèmes avec Phénom mais aussi les moments magique avec Surena. Je ne vais pas m'éterniser sur les sujets là mise à part que j'ai tatoué Surena de son nom au dessus du nombril pour son anniversaire. Que je me suis embrouillé avec Phénom pour protéger Cutter. Il voulait ma mort. Enfin bon, c'est réglé maintenant. Ant's m'a attrapé aujourd'hui et m'a amené chez lui. En arrivant, son salon était remplit de poudre blanche. Il m'a donc expliqué comment il se faisait de la tune ici et comment il avait eu cette maison d'rêve. Il m'a donc dit que si je voulais gagner le respect du barrio ainsi que leur confiance il fallait que je prenne un putain d'sachet et que je le vende. J'ai exécuté ses ordres bien que je n'étais pas trop content. J'ai déjà grandit autour de sa, je voulais pas dépendre de sa pour vivre encore. En sortant, j'ai tenté de parler à Phénom mais en vint. Il m'a dit simplement que si je voulais regagner sa confiance il fallait que je vende le sachet d'Ants avant demain. Je suis donc parti immédiatement le faire. Donc, je me suis mis au corner d'Ants au niveau de l'IBC et le Binco. Les minutes étaient longues, personnes ne venaient. Je commençais à désespérer jusqu'à 23h00 environ, un mec est arrivé à m'a prit le paquet ENTIER. Imaginé un peu, 10 Putains d'grammes de cocaïne pour un homme. Les mecs de cette ville sont tarés. Enfin bon je m'en fou, j'ai eu l'arget à 23h58. OUF ! Avant minuit, j'ai donc tout donné à Ants mais je ne savais pas ce qu'il allait se passer. Rado est sorti d'un coup de l'IBC en disant que Bernie voulait me voir. J'ai été trop naïf un truc de fou. Genre à minuit, Bernie est encore dans le Gymnase. Bien entendu, quand je m'en suis rendu compte c'était trop tard. J'étais dans l'Gym' et tous les mecs de l'Imperial sont rentrés. Ils m'ont entouré comme Thunder lorsqu'il est devenu un mec au bandana. Phénom m'a parlé de ma façon de parler et tout. Au moment où je m'y attendais le moins, Ants c'est rué sur moi et m'a envoyé une grosse droite au niveau. C'est à ce moment que tous les autres m'ont sauté dessus pour me frapper. Je suis tombé sous leur putain d'coup. Phénom comptait mais j'entendais rien, trop occupé à vouloir me relever. Mais, arrivé à 15 il a arrêté d'compter pour me dire de me relever pendant que les autres me taper encore. J'ai réussi mais pas longtemps. Six mecs me tapent le plus fort possible je peux dire qu'en une soirée j'ai prit l'équivalent que mon père m'a fait durant mes quinze années de vie. Une fois à 23, il a continué de le dire au moins cinq ou six fois pour que les autres le venge sur moi pour tout ce que j'ai fait. A Venticuatro, ils ont tous gueuler "Bienvenue dans la clique ESE". J'ai presque rien entendu, j'étais complètement KO. Je peux vous dire que j'ai bien prit mais je suis heureux. J'ai gagné l'respect de Phénom et tous les mecs de la cliqua. LES GRANDS QUOI. Séto m'a ensuite emmené chez lui pour récupérer un Bandana VERT. Je vais pouvoir le porter fièrement désormais. Aujourd'hui, enfin le 22/12 je vais avoir mon tatouage de la cliqua. Je sais déjà que je veux me faire un "24" sur le menton et peut être un "IAC 24" sur la main droite.

Chapitre 10 : The Old School Gangster

Cela fait un bail que j'ai ouvert mon livre. Maintenant que je suis dans cette putain de prison pour 5 ans minimum à cause que j'ai tenté de sauver Ants, j'ai mangé une Tentative de Meurtre sur Agent et un Déli de fuite en plus. La vie a changé depuis les années où ce livre n'a pas été ouvert. Entre la détention provisoire pour mineur, les shooting, mon premier meurtre avec un flingue. Ces trucs de merde changent une vie croyez moi. Surtout que ce meurtre, je l'ai fait une des personnes que je respectais le plus ! Papy, j'ai dû tirer sur Papy pour une histoire de bandana et guerre à la con. J'ai apprit qu'il avait survécu et surtout qu'il croupissait en taule. J'aimerai bien le voir sachant que j'y suis moi aussi afin d'avoir une explication. Enfin bon, dans le barrio il y a eu quelques conflits mais rien de bien grave. J'ai prit aussi une bonne ampleur dans la cliqua, je vends des armes, je gère un crew est tout le bordel. Mais ces échelons gravi, il a fallu perdre beaucoup de personnes importantes. Notamment Thunder, mon boss dans le crew où j'étais. Ce mec, il a eu le tatouage de la Border Brother Twenty Two. En sa mémoire, j'ai reprit le nom de son crew pour le mien. Les Colonia Boys XXIV. Je vais suivre ses traces ainsi que celle de Séto et Cutter, celles que je suis depuis le jour où ils m'ont accepté. Qu'il repose en paix ce soldier. Santa Maria te garde Thunder, je vais garder ta mémoire en vie jusqu'à mon dernier souffle. Dehors comme en Pintà, tu seras en vie dans mes paroles et dans mes textes. Parlons un peu de celle qui m'a fait beaucoup changer et qui me maintient la tête sur les épaules. Adria, alias Surena enfin pour moi c'est mon Amour. Je suis trop bien avec cette fille, elle me rend la vie plus facile, elle me permet de rester en vie en prison et surtout ne pas tomber dans toutes ces merdes comme la drogue, la prostitution bien que j'ai faillit monter un réseau. On a parlé d'enfant, mais elle n'est pas prête et en y réfléchissant bien, moi non plus je suis loin d'être prêts. Les nouveaux petits qui commencent à sortir de chez eux sont cool. Enfin, ils sont dans la merde comme nous mais ils connaissent moins de chose mais c'est normal. Maintenant que je suis en taule, j'ai entendu parler Séto, Cutter enfin j'ai surtout vu de mes yeux un tatouage "BB22" orner leur corps. Pour Cutter et même Thunder, c'est arrivé juste après leur sortie de prison. Donc, sachant que se sont mes exemples je vais les suivre aussi. Mais bon, j'espère pouvoir m'en sortir vivant de cette prison. J'ai environ 5 ans à tirer mais avant d'y rentrer, j'ai apprit que j'ai une tumeur cérébral irréversible. Les détenus cherchent à trouver une façon de me sauver la vie. Ils ont trouvé un pilule pour le moment, elle me fait du bien mais aussi, j'ai le droit à une petite dose d'herbe médicinale mais j'hésite à prendre ça, car Adria m'a promis d'arrêter alors j'ai pas envie de commencer à mon tour. J'ai aussi entendu que Ghost, cet espère d'enculer après ce que j'ai fait pour lui, dès que j'ai le dos tourné il me trahit ! Il a profité de la faiblesse de Surena et mon départ en taule POUR L'EMBRASSER ! J'ai buté un gars de Corona pour sa gueule, j'ai traversé le pays pour sa gueule et il me remercie comme ça ? C'est sa pour lui de traiter un frère ? Heureusement qu'Adria était la pour me le promettre de rien faire, mais je le jure sur Santa Maria et sur le bandana que je porte, j'aurai une discussion avec lui et il a intérêt à avoir de bonnes raisons. Ce Cyclonès m'a manqué de respect en s'en prenant à la fille pour qui je reste en vie. Moi qui l'ai tatoué. Jamais je ne pourrai le concidérerai comme un frère désormais.