Jesus Cienfuegos, Blood out.

par Jose Perez Dim 15 Déc - 17:06

C'était dans les années soixante-dix, plus précisément en mille neuf cent soixante et onze, la jeune femme aux allures de prostituée, jupes très courte, décolleté à décoller la rétine d'un vieux pervers, cheveux long et noir, aussi fin que le fil qui avait servi à créer les vêtements de la femme de mauvaise vie, venant d'accoucher d'un jeune garçon latino, un mexicain, ou même un aztèque, comme on pourrait dire. L'enfant pleurait, il ne pleurait pas parce qu'il avait mal, ou parce qu'il avait quitté le doux et chaux berceaux dans lequel il avait passé neuf mois, il pleurait car il voyait ce monde de brute, un monde si beau à la base, qui avait été transformé en un gigantesque terrain de guerre où les Hommes se battaient. Il voyait ce qu'était l'extérieur, il quittait son monde où personne ne le faisait chier. Cet enfant était près-destiné à faire le bien autour de lui, il était programmé pour devenir un politicien du peuple, ou un type dans le genre qui veut toujours faire le bien, il était près-destiné à devenir le Nelson Mandela des latinos, un type bien grosso modo. Les gens aimaient cet enfant, il était beau et c'était le dernier né dans ce quartier miteux de Mexico, les mamans le voyaient comme un prodige donné par Dieu, et les anciens, eux, était d'avis à dire que c'était le diable en personne, qu'il était trop beau et trop calme pour être un envoyé de Dieu. Et comme souvent, les anciens avaient raison. Plus les mois et les années passaient, plus le jeune Jesus devenait méchant et cruel, déjà dans la rue avec ses camarades, il avait beau se faire disputer par ses parents parce qu'il avait mordu ou pincé, ou même tapé un autres enfants du quartier, Jesus revenait à la charge, tout le temps, jusqu'à ce que les autres petits arrêtent de le balancer. Dans le salon d'une des familles du barrio, qui servait d'école, Jesus était maître de ses camarades, car ils avaient peur de lui, peur de cet enfant déjà si cruel. Une fois dans l'âge con, l'adolescence, Jesus commençait à faire des trafics avec son cousin déjà membre du gang local, Gualterio, leurs mères étaient soeurs. Gualterio était du même genre que l'enfant prodige, une terreur pour le quartier. Ensemble, les deux bandits faisaient les quatre cents coups, ils volaient les sac des vieilles femmes pour prendre les dollars mexicains, ils jetaient des cailloux sur les gens d'autres quartiers, qui venant simplement acheter quelques fruits à l'épicerie qui servait de supermarché, sous prétexte qu'ils n'étaient pas du barrio. C'est à l'âge de seize ans que Jesus fût arrêté par la police mexicaine pour trafic de drogue dures, tapage nocturne, et surtout possession de drogue dures dans le sang. Gualterio s'en était tiré en se sauvant par l'escalier de secours du petit appartement, quant à Jesus, lui, s'était fait arrêté puis mit en cellule pendant plusieurs heures, il refusait de capituler face aux policiers, il refusait de balancer son cousin et sa clique. Il avait le choix, pas tant que ça, ses parents ont décidé à sa place, c'était soit l'armée, soit la prison pour mineur jusqu'à ses vingt et un ans, ils choisirent l'armée. C'est alors que Jesus commença son service militaire forcé à dix sept ans, en mille neuf cent quatre vingt huit, pour au final rester dans les forces de l'ordre mexicaines pendant plus de onze ans, ce métier lui plaisait. Le jeune enfant terrible était devenu le bon samaritain de Mexico. Il était devenu commando spécial, parachutiste pour être exacte. C'était le genre de type qui était prêt à mourir d'une cinquantaine de coups de couteau pour son pays. Il était passé de l'autre côté de la ligne, depuis maintenant onze ans. "Toutes les bonnes choses ont une fin" c'est vrai, et cette histoire le démontre, en mille neuf cent quatre vingt neuf, Jesus tue de sang froid un jeune délinquant dans une rue voisine à son ancien quartier, il mentionnera devant le juge et le général que l'adolescent lui avait craché au visage et avait insulté la patrie, mais les politiciens ne voulurent rien entendre, pour eux, tout était déjà tracé: Jesus avait tué ce jeune membre de gang parce qu'il était rival à son propre ancien gang, et il avait joué la carte du patriote pour s'en sortir. Peut-être qu'au fond, c'était la vérité, le subconscient de Jesus l'avait voulu. Il eu quelques jours pour quitter l'armée et déguerpir du pays, les généraux lui avait laissé une chance de partir, étant donné le travail qu'il avait donné pendant son service. Il se réfugia aux Etats-Unis d'Amérique, après avoir prit des nouvelles son cousin Gualterio, aujourd'hui leader d'un puissant gang latino aux Etats-Unis, il lui avait proposé de venir à Los Santos, la ville où Gualterio gérait ses affaires. Jesus retombait de plus en plus dans l'illégal, et surtout dans la drogue à cause de son départ soudain, mais aussi à cause de ses parents qui avaient cru les généraux et politiciens, mais pas que, Jesus avait du laisser sa fiancé là-bas, au pays. Le mariage était programmé, Jesus devait quitter l'armée quelques mois après sa dernier mission en Colombie, ils avaient prévu d'avoir des enfants, une maison dans un beau quartier, et tout le bordel basique d'une famille normale, mais Dieu avait puni Jesus, pour les fautes qu'il avait fait étant plus jeune.
L'ancien sergent était tombé dans la cocaïne et dans l'alcool fort, il ne voulait plus rien faire de sa misérable vie, à part boire, fumer de la marijuana et se tracer des lignes de cocaïne longue comme une baguette chinoise. Après être passé par la première étape qui est la tristesse, il arriva à l'étape numéro deux saint et sauf, plus sauf que saint, la colère. Il commençait à sortir le soir et à chercher la merde à des petits jeunes, pour ensuite avoir des raisons de les frapper. Il s'en amusait, et ça le faisait sourire, toujours sous l'emprise de la drogue et de l'alcool. Il titubait le soir, en rentrant à son domicile miteux, on pouvait facilement tracer son chemin derrière lui, en suivant les flaques du vomi sur les côtés de la route. Gualterio connaissait le potentiel de son cousin, et savait que cet ex-terrible ferait un malheur dans l'organisation mafieuse latine, la Brown Mafia Enforcer, ce que l'ont peut aussi appeler un cartel. Il avait décider de faire travailler Jesus, sous ses ordres, et ce dernier avait accepté, comprenant la proposition de Gualterio qu'à demi-mot. Puis, les années passaient et Jesus comprenait ce qu'était devenu sa vie, c'était un gangster, un mafieux. Il prenait aux riches, et aussi aux pauvres, et gardait tout pour lui. Il était devenu le lieutenant de Gualterio, et aussi un homme respecté par beaucoup de jeunes hispaniques.

Mise à jour dans la soirée, avec des photos et la correction des fautes.

par Laurencio Maldinamo Dim 15 Déc - 17:13

Rien que le premier chapitre j'ai kiffer! Je continue la suite! Bien joué.

par Aiden Gatens Dim 15 Déc - 17:18

Awesome. La musique sans les paroles, c'est pas dans Intouchable aussi ?

par Invité Dim 15 Déc - 18:58

Les deux chapitres magnifique mec, personnellement j'attend la suite.

par Invité Dim 15 Déc - 19:34

Enorme, j'attend la suite !

par Invité Lun 16 Déc - 11:31

Et ouais, énorme. Y'a vraiment du boulot.

par Jose Perez Jeu 19 Déc - 13:06

Edité: ré-écriture, prochaine MàJ dans la soirée.

par Edward Heldwey Jeu 19 Déc - 18:42

Essaye de plus faire respirer ton texte, changer éventuellement la police.. Sinon j'aime ta plume.

par John Defendis Ven 20 Déc - 0:39

Quant à Jesus, lui, s'était faut arrêté puis mit en cellule
Pas tant que ça ~~puisse ce que~~ ses parents ont décidé à sa place

J'aime bien, j'attends la suite.

par Dieu Giacconi Sam 21 Déc - 1:57

Pas mal.

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