You've got the coke, gimme a line.

par François Starfoulah Lun 6 Jan - 21:00

J'écrit ses lignes car je sais que mon père Colin a fait la même chose, et putain, j'ai aimé lire son histoire. Alors je fais pareil, dans l'espoir qu'un jour, mon fils les lira aussi. Bref, pas besoin d'une introduction à la con, je commence au commencement :

CHILDHOOD

Mon père, c'est Colin Cleaver, le président des AKL MC, enfin ... Maintenant il est en taule, mais on s'en branle pour l'instant, mec. A l'époque il vivait à Chicago. Il avait une p'tite amie, Maria Kahn, une juive, il voulait absolument que son gosse soit juif, comme lui, et chez nous les feujs, ça s'transmet par la mère. Je suis né, Colin a plaqué ma mère presque aussitôt et m'a emmené avec lui. Je dois dire que j'ai un certain putain de respect pour ce qu'il a fait de moi. Il se demmerdait très bien pour m'élever, il avait même arreté de boire pour bien m'éduquer, enfin m'apprendre les bases pour survivre dans ce monde de fou furieux. Quand j'avais huit ans, il a commencé à faire de moi un homme. Ceux qui liront ça le prendront pour un taré. Il a payé une pute pour sucer la queue, à huit ans ! Ouais j'pigeais que dalle. Ensuite il a fraquassé un junkie, devant mes yeux. J'ai grandit dans la violence. Un jour il m'avoua que c'était "parce que tu prendras un jour ma place, et je veux que tu deviennes encore plus taré que moi. Les tarés, on les respecte tout de suite chez les American Legion Riders. Il a finit par me lâcher dans la nature à 16 ans. "Engage toi dans l'armée, ou trouve toi une équipe de bras cassés pour fonder ton propre chapitre, demmerder toi, t'es grand, tu vas au Nevada".

NEVADA

J'enchainais les jobs de merdes, j'étais payé que dalle et mon père refusait de m'envoyer un p'tit cheque tous les mois. Il voulait que j'me débrouille pour m'faire du fric. Même si je dors sous un pont, il en avait rien à fouttre. Heuresement j'ai trouvé ces deux types, Benito et Salazar, deux frères, ils avaient à peu prêt le même âge que moi. On était devenu pote en bossant ensemble chez un garagiste. On s'est dit qu'on devait faire des trucs pour s'faire un max de blé. Je dormais chez eux à cette époque, dans leur garage si j'me souviens bien. On a commencé par acheter vingt grammes de coke, on les a rapidement revendu. On achetait, on revendait plus cher... On aimait ce business. Mais on savait qu'on pouvait faire mieux. Je me souvint alors ce que mon père m'avait dit "Trouve une équipe de bras cassés pour fonder ton propre chapitre". On l'a fait, mais putain on a galeré, quand j'ai annoncé la nouvelle à mon père, il m'a immédiatement envoyé un chèque de 50'000$. C'était pour s'acheter un clubhouse, avec cette somme, on a pas trouver grand chose de cool, mais putain on en avait rien à fouttre. On était seulement six membres. Avec l'argent que j'avais, c'est simple mec, j'machetais des amphets, de la coke, enfin .. Tout ce qui pouvait me booster. J'adorai ça, Speed, Coke, Kétamine, MDMA, Ecsta, Mandrax, bordel, j'pourrai pas tous les cités tu captes ? On dealait, on roulait, on sniffait de la coke, c'était vraiment cool. Un jour on a eu assez d'thune pour se payer une boîte de strip tease, c'était un business génial. Et ça a continué comme ça, pendant dix ans. Et un jour, j'ai eu 31 ans, et un message de mon oncle Doyle Cleaver "Ramène ton cul à LS. Ca pue la merde, ton père est en taule, il veut que tu reprennes son patch, magne ton cul."

par Invité Lun 6 Jan - 21:12

Bon début impatient de voir la suite !

You've got the coke, gimme a line.

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Re: You've got the coke, gimme a line.