Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
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Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
(C'est la première fois que je pose un background, vos avis sont importants).
Cenovio « Kranky » Melendez
Chapitre I - BACK IN TIME.
Mon visage parle de lui-même je suis un enfoiré de chicano, ouais une putain de fierté. Avant de commencer je vais vous parler de mon passé, dix-sept années ça en fait des événements à raconter. Ça faisait des générations que ma famille se cassait le dos au travail pour ce pays, pour pouvoir satisfaire les besoins d'un gamin. À vrai dire c'était un vrai connard et je ne sais pas pourquoi j'en parle à la troisième personne puisque cet enfant c'était moi, Cenovio Melendez. En voulant avoir le beurre et l'argent du beurre j'ai fini par ruiner mes parents, j'étais pas un enfant modèle mais je faisais de mon mieux pour l'être. Je portais et porte mon nom comme une putain de médaille et j'avais tout pour être plus ou moins heureux. Mais à l'âge de quinze ans, les problèmes ont commencé a arriver petit à petit dans ma vie. Mes parents étaient définitivement ruinés et on ne m'a pas laissé le choix. On m'avait retiré de mes parents pour une famille d'accueil, une famille qui m'interdisait de les revoir. Mais je devais faire avec même si je gardais en moi une forte culpabilité. Je me demandais souvent : « Pourquoi moi ? » mais on ne m'a jamais répondu, tel était mon destin. Toujours est-il que je ne trouvais plus goût à la vie et je le faisais savoir à ma nouvelle famille, c'était comme ça que je montrais mon désaccord. Je n'allais quasiment plus à l'école parce que dans ma tête c'était clair, ce pays n'était pas reconnaissant envers la réussite. On m'a souvent plombé l'esprit avec le soit disant « rêve américain » une sacré connerie.
Pour en revenir à ma famille d'accueil, il me donnait jamais d'argent pour que je puisse prendre des initiatives et j'en garde aujourd'hui un goût amer. Ils me faisaient pas confiance et me prenaient pour un assisté. Alors je faisais des petits vols à l'épicerie pour pouvoir me payer le coiffeur par exemple. J'étais dans une spirale infernale, mais j'étais obligé et surtout délaissé. Il fallait que je me barre de Los Santos afin d'être le plus loin possible de ces connards. Mais ils n'ont pas attendu que je me barre de moi-même pour me foutre à la porte un soir, quelques jours avant Noël deux mille treize. J'étais comme un con, errant dans les rues sombres et insalubres de la ville. Le destin, voilà l'excuse que je me trouvais et qui m'aidait à garder la tête haute. J'ai maintenant dix-sept ans et une nouvelle vie s'offre à moi, une vie où je trouverai probablement mon bonheur.
Pour en revenir à ma famille d'accueil, il me donnait jamais d'argent pour que je puisse prendre des initiatives et j'en garde aujourd'hui un goût amer. Ils me faisaient pas confiance et me prenaient pour un assisté. Alors je faisais des petits vols à l'épicerie pour pouvoir me payer le coiffeur par exemple. J'étais dans une spirale infernale, mais j'étais obligé et surtout délaissé. Il fallait que je me barre de Los Santos afin d'être le plus loin possible de ces connards. Mais ils n'ont pas attendu que je me barre de moi-même pour me foutre à la porte un soir, quelques jours avant Noël deux mille treize. J'étais comme un con, errant dans les rues sombres et insalubres de la ville. Le destin, voilà l'excuse que je me trouvais et qui m'aidait à garder la tête haute. J'ai maintenant dix-sept ans et une nouvelle vie s'offre à moi, une vie où je trouverai probablement mon bonheur.
Chapitre II - A NEW TWIST.
J'étais officiellement sans abris et pas très loin d'être considéré comme un ennemi de la République ou un déchet de la société. Depuis pas mal de temps, je me disais que la devise nationale devrait être « marche ou crève » et j'étais actuellement en train de marcher proche de Los Flores. On m'avait toujours dit d'éviter ce quartier, mais quand y habite on ne peut que y rester.
En effet en cherchant de quoi passer la nuit, je suis tombé sur un bonhomme. Severino, un vrai bandit à qui j'ai parlé pendant quelques minutes alors que je n'étais que de passage. Finalement, il m'a dit que je pouvais dormir chez lui gratuitement pendant quelque temps en attendant de trouver une stabilité. J'étais bien content de trouver aussi rapidement de quoi me loger mais il y avait un inconvénient, j'avais une grosse dette envers ce bon gars. Il a réussi à me redonner le sourire en quelques mots, un frigo plein et un lit bien confortable. Je me forçais à dire que c'était définitif, je ne voulais plus jamais retourner chez cette bande de tocards. Il était temps pour moi de prouver que je suis capable de vivre plus ou moins aisément.
Ça fait maintenant quelques jours que je suis dans Los Flores, et mes demandes d'emploi ne mènent à rien. Je suis trop jeune pour le monde du travail, encore des pédés qui ne me font pas confiance. Je commence à perdre espoir une nouvelle fois et je me demande de plus en plus comment je vais rembourser la dette que j'ai envers Severino. Alors je passe mes journées dans les rues, à me renseigner sur l'histoire du quartier, à boire et faire des conneries. L'argent, un mot qui me hante l'esprit et qui est à l'origine de pas mal de conflits dans le quartier d'après ce que j'ai compris.
En effet en cherchant de quoi passer la nuit, je suis tombé sur un bonhomme. Severino, un vrai bandit à qui j'ai parlé pendant quelques minutes alors que je n'étais que de passage. Finalement, il m'a dit que je pouvais dormir chez lui gratuitement pendant quelque temps en attendant de trouver une stabilité. J'étais bien content de trouver aussi rapidement de quoi me loger mais il y avait un inconvénient, j'avais une grosse dette envers ce bon gars. Il a réussi à me redonner le sourire en quelques mots, un frigo plein et un lit bien confortable. Je me forçais à dire que c'était définitif, je ne voulais plus jamais retourner chez cette bande de tocards. Il était temps pour moi de prouver que je suis capable de vivre plus ou moins aisément.
Ça fait maintenant quelques jours que je suis dans Los Flores, et mes demandes d'emploi ne mènent à rien. Je suis trop jeune pour le monde du travail, encore des pédés qui ne me font pas confiance. Je commence à perdre espoir une nouvelle fois et je me demande de plus en plus comment je vais rembourser la dette que j'ai envers Severino. Alors je passe mes journées dans les rues, à me renseigner sur l'histoire du quartier, à boire et faire des conneries. L'argent, un mot qui me hante l'esprit et qui est à l'origine de pas mal de conflits dans le quartier d'après ce que j'ai compris.
Chapitre III - MY FIRST ENEMIES.
J'ai pas encore raconté ce qui se passe dans Los Flores. Il y règne une vraie bande de gangsters, les Malditos. Parmi ceux-là, Severino qui m'a de suite mis en garde avec les cliques qui traînent hors de Los Flores et qui sont prêt à ôter la vie de n'importe quelle personne qui osera dépasser une foutue ligne imaginaire qui fait office de frontière entre un territoire et un autre. J'ai concrètement respecté ce qu'il m'avait dit. Seulement, du côté adverse ce n'était pas pareil. Les Cycos, une belle bande d'enfoirés de Century St' qui s'amusaient à semer le trouble sur nos rues, je n'ai pas eu d'autre choix que défendre mes intérêts et celui de mon quartier. Au poing, allant parfois même jusqu'à combatte contre quelqu'un d'armé mais j'étais obligé. Obligé de prouver que j'en avait entre les jambes et dans les bras. Je ne vous cache pas que je rentrais parfois chez moi avec quelques courbatures. Je ne vous parle même pas de l'Imperial St' une autre clique qui est voisine à celle que je côtoie. Je n'étais jamais en première ligne pour la simple et bonne que j'ai toujours cette image en tête, d'un membre de l'Imperial St' ayant en main un flingue et un vrai. C'est pour cette raison que j'ai pris du recul vis à vis de ça pour pouvoir commencer à travailler. Du côté de mon quartier, j'ai eu quelques embrouilles et je vais raconter celle qui m'a le plus marqué. Je venais à peine de poser mon cul sur Ganton que je voyais un pote à moi au sol en train de se faire frapper par plusieurs types. J'ai pas pu laisser ça comme ça et j'ai du m'interposer même si ce n'était pas bon pour moi. Dans ce groupe il y avait un type aux traits d'un asiatique qui n'a pas aimé que je m'intercalle et a tout de suite rappliqué en disant que je perdais mes couilles. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, je me suis rapproché de lui et je l'ai enchaîné de coups. Au bout d'un moment je ne savais même plus s'il était encore vivant. Quelques jours après, il est arrivé par derrière avec une bouteille de bière qu'il a écrasé sur mon crâne. J'avais un mal fou et cet enfoiré c'était amusé à me narguer mais il ne savait pas à quoi s'attendre. Plus tard, j'avais sur moi ma lame bien aiguisée et j'étais à deux doigts d'en finir avec lui mais l'intervention de Shorty et d'un autre type a fait que cet asiatique n'est pas entre quatre planches à ce jour. Finalement, un deuxième combat a eu lieu pour en arriver à une deuxième raclée. Il n'avait même pas eu le temps de me toucher qu'il était déjà au sol en train de ramasser les coups que je lui envoyais en pleine gueule. J'étais entouré d'une bande de Malditos et j'étais fier de prouver que je pouvais refroidir quelqu'un.
Chapitre IV - WORK MORE TO EARN MORE.
Je voyais ce qu'il se passait sous mes yeux mais je n'ai jamais demandé à être aveugle. Le trafic de drogue est pour moi un métier comme un autre même s'il comporte des risques. Alors je regardais des doses et des doses conditionnées dans des sachets plastique blancs finir dans les mains de vieux junkies au bord du gouffre. Mais c'est grâce à cette économie souterraine que les habitants peuvent vivre correctement. Prenez l'exemple de Shorty, un mec influent de Los Flores d'après ce qu'on m'a dit. Un soir, alors qu'il m'accompagnait déposer une lettre de recrutement chez les éboueurs de la ville, il m'a sorti une liasse de billets très épaisse qui était le fruit de son travail. J'ai directement compris qu'il ne travaillait pas comme tout citoyen et on le voyait à sa tête. Je vous assure que ça m'a fait rêver et m'a directement mis le cul entre deux chaises.
Je venais à peine de déposer une lettre pour espérer gagner ne serait ce qu'un quart de ses billets en un mois de travail alors que devant chez moi, je pouvais obtenir le triple voir le quadruple en quelques jours seulement. À force cogiter, j'ai cédé à la tentation et je me suis rapproché de Sparky. C'est un mec de Ganton, qui m'a beaucoup aidé à m'intégrer dans le quartier. Je n'osais pas lui dire que je voulais vendre de la drogue pour pouvoir rembourser la dette que j'ai envers Severino et surtout pour m'en mettre plein les poches. J'ai fini par lui dire et c'est à partir de là que j'ai eu mes premières responsabilités. Severino était officiellement mon patron et je faisais parti des Central Flores Hustlers. J'ai commencé par vendre de la cocaïne au détail et ce n'est pas aussi facile que l'on pense. Cette ville est un vrai nid à dealers et si tu n'as pas de contacts, tu ne fais aucun bénéfice. Alors j'ai commencé par me trouver un quartier bien habité où je pouvais vendre comme je voulais. J'ai réussi à me faire pas mal d'argent et surtout, obtenir la satisfaction de Severino. Ma dette était donc en partie remboursé et je pouvais dès à présent me mettre un peu plus de sous dans les poches. J'étais fier, fier de prouver à moi-même que j'étais capable de faire quelque chose. Malheureusement j'ai commis l'irréparable... Alors j'étais en plein transaction, un pauvre junkie s'est approché pour essayer de voler ma marchandise et avant tout celle de Severino. J'avais sur un moi un couteau que j'avais pris dans la cuisine et tout est allé si vite. Soit je risquais de perdre la marchandise et probablement ma vie, soit je la conservais et je faisais reculer ce pauvre junkie. De sang froid, j'ai poignardé à plusieurs reprises cet homme devant plusieurs témoins. J'avais du sang partout et je tremblais comme une feuille. J'ai donc laissé l'homme gisant de sang au sol avant de m'enfermer chez moi par peur d'être balancé. Je n'osais plus sortir et il était difficile pour moi d'accepter une mort sur ma propre conscience, je n'étais pas fier du tout. Au contraire Sparky lui, était plutôt fier de mon acte. Je n'étais pas encore prêt à devenir un gangster, un homme plein de haine et sans pitié. Les nuits deviennent de plus en plus courtes, j'ai peur. J'ai peur de finir ma vie en prison, peur qu'on vienne me chercher pour cet assassinat qui a été provoqué indirectement par la cocaïne. Les traumatismes s'ajoutent à mon histoire et je ne sais pas ce que je vais devenir. La vie d'un gangster n'est pas ce qu'il y a de mieux mais on fini toujours par le devenir directement ou indirectement.
Je venais à peine de déposer une lettre pour espérer gagner ne serait ce qu'un quart de ses billets en un mois de travail alors que devant chez moi, je pouvais obtenir le triple voir le quadruple en quelques jours seulement. À force cogiter, j'ai cédé à la tentation et je me suis rapproché de Sparky. C'est un mec de Ganton, qui m'a beaucoup aidé à m'intégrer dans le quartier. Je n'osais pas lui dire que je voulais vendre de la drogue pour pouvoir rembourser la dette que j'ai envers Severino et surtout pour m'en mettre plein les poches. J'ai fini par lui dire et c'est à partir de là que j'ai eu mes premières responsabilités. Severino était officiellement mon patron et je faisais parti des Central Flores Hustlers. J'ai commencé par vendre de la cocaïne au détail et ce n'est pas aussi facile que l'on pense. Cette ville est un vrai nid à dealers et si tu n'as pas de contacts, tu ne fais aucun bénéfice. Alors j'ai commencé par me trouver un quartier bien habité où je pouvais vendre comme je voulais. J'ai réussi à me faire pas mal d'argent et surtout, obtenir la satisfaction de Severino. Ma dette était donc en partie remboursé et je pouvais dès à présent me mettre un peu plus de sous dans les poches. J'étais fier, fier de prouver à moi-même que j'étais capable de faire quelque chose. Malheureusement j'ai commis l'irréparable... Alors j'étais en plein transaction, un pauvre junkie s'est approché pour essayer de voler ma marchandise et avant tout celle de Severino. J'avais sur un moi un couteau que j'avais pris dans la cuisine et tout est allé si vite. Soit je risquais de perdre la marchandise et probablement ma vie, soit je la conservais et je faisais reculer ce pauvre junkie. De sang froid, j'ai poignardé à plusieurs reprises cet homme devant plusieurs témoins. J'avais du sang partout et je tremblais comme une feuille. J'ai donc laissé l'homme gisant de sang au sol avant de m'enfermer chez moi par peur d'être balancé. Je n'osais plus sortir et il était difficile pour moi d'accepter une mort sur ma propre conscience, je n'étais pas fier du tout. Au contraire Sparky lui, était plutôt fier de mon acte. Je n'étais pas encore prêt à devenir un gangster, un homme plein de haine et sans pitié. Les nuits deviennent de plus en plus courtes, j'ai peur. J'ai peur de finir ma vie en prison, peur qu'on vienne me chercher pour cet assassinat qui a été provoqué indirectement par la cocaïne. Les traumatismes s'ajoutent à mon histoire et je ne sais pas ce que je vais devenir. La vie d'un gangster n'est pas ce qu'il y a de mieux mais on fini toujours par le devenir directement ou indirectement.
Chapitre V - A NEW FAMILY.
Après avoir fait connaissance de ma famille biologique, d'une famille d'accueil, j'ai aujourd'hui été intégré dans ma nouvelle famille. L'accord est passé en treize seconde. Les secondes les plus pénibles de ma vie mais après tout, j'étais dans une situation où je n'avais plus vraiment le choix. J'étais condamné à vivre pour le gang et j'étais définitivement un membre des Malditos. Je ne m'y attendais pas. Un simple rendez-vous qui a finalement fait de moi un véritable bandit. J'étais donc entouré non pas d'amis mais de frères comme on me l'a expliqué. Difficile de croire que j'étais un garçon banal quelques mois avant ça. Je portais le bandana bleu sur mon épaule comme un trophée. Ça confirmais que j'avais fait mes preuves mais qu'il y avait encore un long chemin à parcourir. Je devenais alors un Homme mais surtout un gangster. Je lisais à voix haute un bouquin reprenant les commandements des Malditos. Un honneur de lire cet ouvrage à voix haute dans un très grand silence.
Chapitre VI - THE DEATH OF A BROTHER IS HARD TO ACCEPT.
Se relever, tel était mon objectif. Ce n'était pas le moment de faiblir face à cette nouvelle même si celle-ci me tranchait le cœur en deux. Shorty a rejoint les cieux et rien que de vous dire ça, j'en ai les larmes aux yeux. Je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens mais c'est une certitude, la mort n'épargne personne et surtout pas les meilleurs. Je perds tout sens à la vie, les événements s'enchaînent mais je dois garder la tête haute pour ne pas sombrer dans les ténèbres. Je l'ai vu pour la dernière fois quelques heures avant cet accident, il m'avait confié de monter la garde sur un deal avec des bikers. Après ça je suis rentré chez moi et j'apprends le lendemain qu'il est mort d'une balle dans le crâne. Je n'essaye même pas d'imaginer sa douleur et je ne souhaite pas non plus être à sa place mais bordel, cet enfoiré l'a buté. Je savais que ce flic était une vraie enflure, on le lisait à travers son regard rempli de haine. Cet d'incapable n'a jamais réussi à se faire respecter dans nos rues et a fini par assassiner un Maldito. Je n'en sais pas plus sur les circonstances de sa mort, mais ce flic à payé de ses actes. Il est lui aussi mort quelques heures plus tard pour finir dans une jetée. Mais ce n'est pas suffisant à mes yeux, ils vont tous le payer, s'attaquer à un Maldito c'est s'attaquer à tous les Malditos. Je culpabilise, peut-être que j'aurai pu éviter de perdre un frère en restant un peu plus dehors. Mais la roue tourne, je ne compte pas en rester là.
D'après les barons du quartier, on ne pouvait pas l'enterrer dans un cimetière pour éviter d'avoir une horde de flics au cul. Ils ont emporté un frère, on ne va pas non plus faire leurs enquêtes à la con. On devait respecter la parole de la famille biologique sur la question du lieu et du procédé. Mais il se trouve qu'on était sa dernière famille, alors on s'est donné rendez-vous au parking, lieu où il est malheureusement tombé sous les balles. Puis dans une marche silencieuse, on a marché jusqu'au « bunker » pour y rendre un dernier hommage. Il se trouve que Lynx l'a récupérer pour le conserver en attendant les obsèques. On ne pouvait pas faire autrement, c'était pour le bien de la clique. Personne n'a pleuré mais au plus profond de nous, on était inondé de tristesse. Manny a terminé par déposer le bandana de Shorty sur le cercueil où il reposait. Le corbillard l'a ensuite emmené et c'était sûr, Shorty partait pour du bon.
D'après les barons du quartier, on ne pouvait pas l'enterrer dans un cimetière pour éviter d'avoir une horde de flics au cul. Ils ont emporté un frère, on ne va pas non plus faire leurs enquêtes à la con. On devait respecter la parole de la famille biologique sur la question du lieu et du procédé. Mais il se trouve qu'on était sa dernière famille, alors on s'est donné rendez-vous au parking, lieu où il est malheureusement tombé sous les balles. Puis dans une marche silencieuse, on a marché jusqu'au « bunker » pour y rendre un dernier hommage. Il se trouve que Lynx l'a récupérer pour le conserver en attendant les obsèques. On ne pouvait pas faire autrement, c'était pour le bien de la clique. Personne n'a pleuré mais au plus profond de nous, on était inondé de tristesse. Manny a terminé par déposer le bandana de Shorty sur le cercueil où il reposait. Le corbillard l'a ensuite emmené et c'était sûr, Shorty partait pour du bon.
Chapitre VII - THE BEST DEFENSE IS ATTACK.
Ce que j'ai vu ce jour là restera gravé à tout jamais. C'était une journée comme les autres, la galère. Aux abords de soixante quinzième rue, un Norteños seul s'amusait à nous provoquer de son trottoir. Malheureusement pour lui, on était bien une dizaine à l'avoir remarqué. Je le fixais, il ne réagissait pas. Un simple « On y va » a fait que cet enfoiré d'chicano s'est retrouvé avec des armes collés sur son front. Il continuait a parler comme si on était des fumiers. Pas de chance, il avait autour de lui quelques barons des Malditos et bien évidemment les dirigeants de Central Flores. J'étais un peu en retrait, à vrai dire je n'étais pas en position d'ouvrir ma gueule. Alors j'ai regardé l'homme jusqu'à qu'il se prenne une rafale en plein crâne. Je restais immobile me forçant à croire que cet acte était normal. Il venait de se faire refroidir par de vrais Malditos, des types avec des couilles. Le Norteños était au sol, son sang épais quasiment noirâtre se répandait le long du trottoir et ses vêtements nageaient dans celui-ci. Une image qui hante mes nuits, mais je l'ai voulu. Je suis rentré chez moi le temps que ça se calme. Puis vingt minutes après, je suis retourné sur les lieux de son décès pour y récupérer son flingue, un vrai de vrai. J'avais enfin de quoi faire peur aux gens sans même savoir l'utiliser. Personne ou presque n'est au courant de ça, mais il demeure entre mes mains. Je le contemple de longues minutes devant mon miroir et pour moi c'est une certitude, mes démons vont finir par obtenir gain de cause. Je n'arrive plus à faire marche arrière, je suis complètement endoctriné par ma nouvelle famille, une famille qui m'accepte comme je suis. Je marchais sur Central Flores sereinement avec ce flingue sous mon t-shirt et j'avançais en affrontant les habitants du regard qui passaient en fixant le sol. Un regard sombre qui en dit beaucoup sur mon passé. Un passé que j'essaye d'oublier, ma vision est de plus en plus bonne et j'espère toucher l'horizon rapidement. Je m'isolais dans les égouts pour apprendre à manier cette arme, j'avais que quelques balles pour apprendre à la fois le mécanisme mais également les déplacements et bien évidemment les tirs. À ce jour, il est difficile de dire que je sais tirer, le recul du flingue est tellement puissant qu'à fois que je presse la gâchette, mon poignet est à deux doigts de partir avec la balle. Mais je n'ai besoin de personne, j'ai toujours avancé seul dans ma vie et ce n'est pas maintenant qu'on m'assister. J'espère juste qu'une de ces balles partira au nom des Malditos.
Chapitre VIII - BUILD AN EMPIRE.
Perdre de l'argent, voilà une chose que je ne supporte pas. Je veux que cet argent termine en partie dans mes poches et pas dans les mains d'une bande d'enfoirés. Thug Park, on m'a toujours forcé de ne pas y aller pour des raisons de sécurité mais je savais que cet endroit était un vrai nid à billets. L'autre jour, une bande de noirs s'est posté là-bas pour freiner l'activité économique de Central Flores. La concurrence ne doit pas exister et j'ai rapidement fait remonter ça aux barons pour trouver une solution rapide et efficace. Je pensais qu'on allait utiliser nos poings pour faire reculer ces mecs mais ça a été une toute autre histoire. Je venais à peine d'appeler Cee qu'il était déjà présent devant moi pour demander des nouvelles. Il ne devait pas avoir bien dormi la nuit précédente et nous a directement dit de monter dans sa voiture. J'ai compris que j'allais devoir encore une fois passer une étape plutôt périlleuse. Mais je l'ai voulu avoir je ne pouvais pas contester. Je devais obéir aux ordres. Aucun témoin, c'était la seule consigne donnée par Cee. J'ai automatiquement placé mon bandana sur mon visage, le plus haut possible et retiré la sécurité de mon flingue. Je repensais aux moments où j'étais seul, en train d'apprendre à manier cette arme. Je n'avais pas le droit à l'erreur. Difficile d'affirmer que c'était vraiment moi derrière ce flingue, j'étais comme possédé par le mal. On est descendu derrière quelques maisons pour prendre les concurrents par surprise et minimiser les risques. D'un élan de haine, j'ai ouvert le feu sur l'un d'eux jusqu'à qu'il tombe au sol en agonisant. J'étais à la fois content de pouvoir gagner un peu plus d'argent grâce à ça mais aussi paniqué à l'idée de me faire arrêter par les forces de l'ordre. J'ai compris avec le temps que la drogue était bien souvent à l'origine de conflits. La drogue étant pour une grande partie d'entre nous une source de revenu conséquente, ce n'est pas étonnant qu'on veuille se faire la peau pour quelques dollars supplémentaires. L'important, c'est que cet argent fasse de Los Flores le quartier le plus influent de toute la ville. Les administrations s'en mordent les doigts et sont jaloux de l'argent qu'on brasse à longueur de journée. Impossible d'arrêter une telle puissance, on représente le mal et on ne s'arrête devant rien. Ils devraient être content de voir que la morgue à autant de travail ces temps-ci.
Chapitre IX - RED ZONE.
La misère est encore bien présente dans ces putains de quartiers. J'ai en moi cette frustration constante qui entrave mes moindres faits et gestes, une frustration qui empire chaque jours. Je ne sais pas si je serai encore de ce monde au prochain levé de soleil, mais je ne peux pas décevoir mes frères, mes soldats, les Hustlers. Je n'ai qu'une parole et jusqu'à ma dernière expiration donnée par mes poumons je serai là et je répondrai présent à l'appel comme un bon soldat. Mon destin est scellé depuis des mois. Les Malditos ne cessent de répandre leurs principes et ce jusqu'à Jefferson. Un quartier qui a une énorme importance à mes yeux. Malheureusement, le temps à fait ses preuves et a décidé de transmettre une maladie incurable. Il y règne une culture afro-américaine bien ancrée dans le bitume et c'est la maladie dont je vous parle. Au milieu de cette merde, les Head Hunters. Un gang qui représente nos valeurs sur Washington Street. J'avais fait la promesse à Wicked de l'aider à reprendre le flambeau, après la perte des barons suite à un terrible braquage. Promesse tenue, il peut désormais compter sur les quartiers portant fièrement un bandana bleu et à son armée de Hunters prêt à tout pour soutirer quelques dollars. La guerre fait rage dans les rues et le gouvernement est impuissant. Tant qu'il me restera des forces, je serai en première ligne prêt à affronter la maladie et j'ai le traitement miracle. Mon extended fait peur, la détonation seule peut faire reculer une armée entière. Je me souviens encore de cet enfant qui a voulu s'attaquer à moi, Lil Kranky. C'était au niveau de la cage à quelques mètres des rails. Je marchais en contemplant le soleil lorsqu'un enfant d'un dizaine d'années qui créchait sur Thug Park, habillé d'une large chemise et d'un dickies s'est pointé devant moi. Il défiait mon regard intrépide à moitié caché par mon bandana. Il avait osé stopper Lil Kranky dans sa démarche confiante, très mauvais choix. Il pouvait voir dans mon regard un énorme brasier brutalisé par les allers retours du diable. Je ne sais pas ce que voulait ce mioche, peut-être mon âme. Quoi qu'il en soit personne ne le saura sur cette terre. D'un geste parfait, j'ai empoigné mon fameux trente coups que je lui ai aussitôt posé sur la tempe. Il était trop tard pour faire marche arrière, c'était soit lui soit moi. La pression de mon index sur la gâchette à fait partir trois balles dans son crâne, dont deux qui sont ressorties. Sa fine silhouette s'est écrasée sur le sol en formant autour de lui un grand bain de sang. Il ruisselait entre les morceaux de cervelle et je m'imaginer sa famille en train de se lamenter sur son sort. C'était un putain d'avertissement parce qu'un enfant mort affaiblit l'ennemi psychologiquement. Dans une guerre, il n'y a jamais de match nul à la mi-temps.
Dernière édition par Savino Elizondo le Sam 22 Mar - 18:57, édité 9 fois
Nathan Panfilo- Messages : 1753
Date d'inscription : 05/06/2013
Ancien Prenom_Nom : Kranky
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Très bon background.
Invité- Invité
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
C'est du lourd Kranky j'ai tout lu et c'est vraiment bien !
Juan Romero- Messages : 3185
Date d'inscription : 15/03/2013
Ancien Prenom_Nom : Lamont Hudpseth
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Jeico tu es vraiment rapide dis-donc.
Très bon background j'ai tout lue et on arrive bien à créer une image de ton personnage à travers le texte.
Très bon background j'ai tout lue et on arrive bien à créer une image de ton personnage à travers le texte.
Austin Shackleford- Messages : 179
Date d'inscription : 29/08/2012
Ancien Prenom_Nom : devilwantmysoul
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Très lourd, j'pose un like.
Daniel Tapia- Messages : 5032
Date d'inscription : 09/03/2013
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Fort agréable à lire, bien joué fiston.
Severino Madera- Messages : 1870
Date d'inscription : 18/02/2013
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Don Spinosa- Messages : 2804
Date d'inscription : 16/03/2013
Ancien Prenom_Nom : Marko Saginowski
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
J'ai lu aussi, bien joué vraiment. Il est plaisant a lire et bien présenté.
Invite2- Messages : 17100
Date d'inscription : 25/04/2011
Age : 29
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Balmore Bojorquez a écrit:J'ai lu aussi, bien joué vraiment. Il est plaisant a lire et bien présenté.
Pareil très bien fait
Invité- Invité
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Chapitre VI posté.
(Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir).
(Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir).
Nathan Panfilo- Messages : 1753
Date d'inscription : 05/06/2013
Ancien Prenom_Nom : Kranky
Eric Peters- Messages : 1574
Date d'inscription : 12/03/2013
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Chapitre VII en ligne.
Nathan Panfilo- Messages : 1753
Date d'inscription : 05/06/2013
Ancien Prenom_Nom : Kranky
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Chapitre VIII en ligne.
Nathan Panfilo- Messages : 1753
Date d'inscription : 05/06/2013
Ancien Prenom_Nom : Kranky
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Je viens juste de le lire entièrement. Il est vraiment très lourd j'attend la suite avec impatience, continue comme ça!
Rhimeek Hodges- Messages : 378
Date d'inscription : 04/08/2012
Latisha Rosefield- Messages : 2361
Date d'inscription : 23/07/2011
Age : 29
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Chapitre IX en ligne.
Merci pour vos avis, c'est sympa.
Merci pour vos avis, c'est sympa.
Nathan Panfilo- Messages : 1753
Date d'inscription : 05/06/2013
Ancien Prenom_Nom : Kranky
César Jimenez- Messages : 3868
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
J'aime bien enculé, mais je trouve que les chapitres sont courts.
Dennis Mancuso- Messages : 1165
Date d'inscription : 23/02/2013
Ancien Prenom_Nom : Schifano
Shareef Aldridge- Messages : 565
Date d'inscription : 05/08/2011
Re: Cenovio Melendez, a message of hope. [Puros Locos Malditos] |END|
Pour un enfoiré, c'est vraiment sympa' !
Invité- Invité
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