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Quand les oiseaux passent...

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Message par Xian_Tsing Mer 29 Oct - 13:10

Fiche signalétique du S.F.P.D

Nom de famille : Tsing
Prénom :  Xian
Âge : vingt-sept ans
Lieu de naissance : Séoul, Immigrée a San Fierro en 2002.
Affiliations : Aucune
Traits particuliers: Cheveux souvent colorés de façon criarde.

Casier judiciaire :
- détention de substance illicite: marijuana
- Arrestation lors d'une descente dans un Noodle bar de Easter Basin pour pari illégaux
- Conduite dangereuse et mise en danger d'autrui
- Désobeissance civile (2002-2008: plusieurs fois arrêtée, plusieurs fois relachée après payement des cautions + heures d'interêts généraux)
- Posséssion d'Armes de Catégories IV et V
- Conduite dangereuse et mise en danger d'Autrui



Notes :
- Aucune famille connue dans San Fierro ou la Région de San Andreas.
- Vivait dans un squat asiatique de Chinatown jusqu'en Octobre 2007 avant son arrestation.
- A travaillé pour les Triades Chinoises et le Cartel Coréen avant 2006 comme Slow fast et preteuse sur gages pour parieurs.
- A travaillé comme Serveuse dans un bar puis comme danseuse exotique pour un bar dans San Fierro.
- Proche des Squatteus et Altermondialistes, probabilité d'avoir aidé certains groupes anarchistes mais aucune preuves jusqu'a présent.
- Acceptation des Drogues douces mais profond mépris pour les revendeurs de drogues dure et les consommateurs de Drogues dure.
- [Ajout 2013] A passé son Diplôme en prison et a étudié le Droit ainsi que la médecine légale. Son suivi determinera si elle decidera réellement de revenir a une source de revenu legal.
Xian_Tsing
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Message par Xian_Tsing Mer 29 Oct - 14:22

Itaewon, 2001

Assise sur son scooter, Xian attendait Han Soo Kug, fumant une clope bon marché, tout en dévisageant les expats vivant dans le coin.
C'etait deja l'ennuis de devoir attendre son ami d'enfance dans ce quartier pourri mais si en plus il prenait tout son temps, cela n'allait pas aller.
Ce fut alors qu'elle etait perdue dans ses pensées qu'elle entendit crier par la fenêtre d'un des des étages de l'immeuble en Anglais.

- Si tu reviens pas tout de suite, sale merdeux, je te jure que t'as interêt a pas refoutre les pieds ici. Crachat un homme d'une quarantaine d'années, habillée d'un marcel délavé et d'un jean's crade.

Levant la tête, Xian vit que c'etait le père de Han, et la cavalcade qu'elle entendit lui fit signifier de demarrer vite fait le moteur de son scooter.

- Allez demarre vite, il est pas content, fit Han d'une voix peu assurée.
- T'inquiète, il est encore au dessus, répondit elle en coréen.

Le moteur chauffé, elle démarra tandis que son ami s'accrochait a la selle. Décollant, elle se faufila a vitesse modérée dans les ruelles, sachant déja où aller.
criant sous le vent, elle demandit:
- Qu'est ce qu'il te voulait ton vieux?
- Rien, laisse couler, il veux rentrer.
- Rentrer?
- Ouaip, il veux retourner aux Etats Unis, et j'ai dit non. Il l'as mal pris.
- Et ta mère, elle dit quoi?
- Elle dit rien, cette idiote dit justement rien, elle subit comme d'hab. Elle va le suivre qu'est ce que tu veux qu'elle foute, le quitter? elle a trop peur de lui !
- Bah les US, c'est pas si mal si on en croit les expats? Y a moyens de se faire du fric la bas.
- Laisse tomber, t'y crois vraiment a ces merdes? Pourquoi ils viennent ici alors?
- Qu'est ce que j'en sais, c'est ton père qu'est dans l'armée, pas le mien.
- Ouaip bah visiblement, il est rappelé, enfin merde, j'ai pas envie de quitter Seoul.
- T'y sera obligé, il va t'emmener par la peau des fesses sinon.

Xian tourna a gauche puis stoppa le moteur après avoir garé le scoot, ils etaient arrivés dans le quartier d'affaires.

- Bon, t'as la marchandise ?, demanda t'elle.
- Ouaip, provenance pure, rien a craindre, c'est un con mais un con qui sait cuisiner.
- Cool, reste plus qu'a ammener le colis, je vais t'attendre au cas où faudra se barrer vite fait.
- T'inquiète, c'est des expats, sont pas débiles, ils savent que si ils merdent, ils seront renvoyés illico presto.
- Y en a pour combien?
- Si je ne me goure pas, il a dit pour 10 blinde, si c'est le cas, on prend 25% comme d'hab et on fait pour 15. Ricane Han, ils y voient que du feu.
- 5000, moitié moitié comme d'hab?
- Ouaip, surtout que c'est notre dernière avant que je me casse.
Il l'as regarda un instant sans rien dire puis monta les marches vers l'immeuble de verres.

Xian attendit un moment avant de voir Han reparraître, il etait blanc comme un linge et sans décrocher un mot, il monta en selle.
- Demarre, et vite.

Elle obeit et demarra s'inserrant dans la circulation a grande vitesse.
- On va où?
- Chez moi !
- Mais je pensais...
- Ta gueule, on va chez moi, j'te dit.

Elle la ferma et roula a vive allure jusqu'au quartier des expats. Han se retira de la selle et ce fut a ce moment qu'elle remarqua la selle maculée d'un liquide. Elle pensa d'abord qu'il avait pissé, mais passant une main, elle vit que c'etait rouge.
- Ho fuck
- Ta gueule, aide moi et ta gueule. fit il d'un ton sec en lui tendant une envelloppe.
- Attends qu'est ce que tu fous?
- Tu gardes ça, je dois vérif un truc, planque le.
- Ok, retorqua Xian en planquant le paquet dans un linge qu'elle colla près du moteur après avoir ecarté la carlingue en polyester. Ceci fait, elle pris son ami par l'epaule et remonta vers l'immeuble ou lui et sa famille vivait.

Prenant l'ascenseur, elle appuya sur le cinq et attendit qu'il monte, puis en descendit. Quand elle regarda vers le couloir, ce fut pour voir la porte de l'appart ouverte.
- Merde, merde, merde...., lacha Han.µ
- Putain, tu peux me dire ce qui se passe? Lacha Xian qui paniquait.

Ouvrant la porte, Xian lacha Han qui s'engouffra dans l'appart pour finir par ne trouver que le Cadavre de sa mère. Son père, quand a lui, semblait disparu. Han vérifia certains pots dans la cuisine puis dans la chambre parentale, ecartant légèrement le cadavre de sa mère.
- Xian, va fouiller dans le cagibit dans l'entrée, il planque parfois des trucs la bas.
- Ok, retorqua t'elle en tournant les talons et en courant vers l'entrée, fermant la porte de l'appart et ouvrant le placard. Elle poussa un cri vite réprimé quand elle trouva ce qu'il y avait a l'interieur. Han, je crois que j'ai trouvé ton père !
- QUOI?!, fit il en toussant légèrement et en arrivant au trot. Ho merde, mais il pouvait pas se barrer ce connard?!
Le Père de Han etait là, recroquevillé, a l'évidence, on l'avait tabassé violement sans lui laisser une seule chance, un trou dans la tête signifiait qu'on l'avait ensuite achevés.
Han se plaqua les mains contre le crâne et s'assit au sol, laissant une trainée contre le mur sur lequel il s'etait appuyé.
- Putain quel con, mais quel abruti, fait chier. lacha Han avant de regarder son amie. Putain, casse toi, dégage vite de là, emporte la monnaye, c'est ton fric maintenant.
- Bordel et toi?
- Moi, je suis deja mort, ce débile..., montrant son père d'un géste du menton, ..a tenté de les doubler. Il a pas donné la came prévue.
- Hein!?
- Ouaip j'te dis, il l'as coupée, putain de merde, il a mélangé les gélules avec du sirop de maîs et du colorant pour que ça y ressemble mais il a caché la moitié du stock, probablement sur les quais. Et ils s'en sont rendu compte, et si j'ai compris quand ils m'ont menacés avant que je me casse vite fait, ça durait depuis cinq mois. Han grimaça et regarda Xian. Prend son portefeuille, et va dans la cuisine, tu prends la carte marqué d'un sigle jaune et bleu, trouve un pigeon, et vide les comptes, puis casse toi de Seoul, si ils savaient qui j'etait, ils savent aussi qui tu es.
- On peut p'tête appeler les flics ou l'hopital.
- Laisse tomber, tu vas leurs raconter quoi? qu'un expat de l'armée americaine faisait du trafic de meth avec le Cartel Coréen et les expats des grandes entreprises, que ce con et sa famille se sont fait buter? ils sont intouchables...trop de frics en jeu. Fait ce que je te dit et casse toi.
- Je peux pas te laisser.
- Putain casse toi ou je te mets une branlée. Il tenta de se relever avec l'intention ferme de lui mettre un pain mais il avait deja perdu trop de sang et a l'évidence, il n'en menait pas large, même contre une fille de 13 ans. Dégage....fait chier.

Xian se détourna de son ami et fouilla les poches de son paternel, prenant tout ce qui pouvait avoir de la valeur, puis fouilla l'appartement. Son ami etait mourrant, elle le savait. Et quand on vit a Guryong, on avait que deux choix: les revenus illégaux ou la vie a la rue. Elle avait fait son choix, même si c'etait plus une obligation qu'un choix. Sauf qu'entre la protection relative a Itaewon pour les expats et l'inexistance dans Guryong, elle savait aussi que son pote avait raison. La mort de gamins des rues dans le trafic de drogues etait courant dans son quartier.

Elle vida les pots de la cuisine puis revint vers son ami qui respirait maintenant difficilement.
- Ok, j'ai ce que t'as dit..ho, han? HAN?!

Le jeune homme ne répondit pas, elle le secoua légèrement puis plus fortement. Aucune réponse. Il etait mort et elle n'avait plus rien a faire ici désormais.
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Message par Xian_Tsing Mer 29 Oct - 16:16

Guryong, 22h

L'echoppe en tôle etait eclairée d'une lueur rouge criarde clignotante en raison des connexions defaillantes illégale qui permettait au quartier d'avoir le minimum syndical dans une vie urbaine: l'electricité.
L'eau était une denrée rare dans le quartier et le seul moyen d'en obtenir etait un vieux puits auquels tout le monde se retrouvait le soir ou en fin de journée.

Kim Hon-Bok etait une vieille dame de 70 ans, sans aide financière de l'état pour survivre, après 45 ans de travail dans une boulangerie, elle avait fini par atterir ici par dépit plus que par volonté. Elle avait vécu des années a Seoul et tenait depuis maintenant plus de dix ans, une boutique de revente de recels. On trouvait de tout chez Hon-Bok: des téléphones, du matériels infomatiques, des portefeuilles et des sacs de marques faussement griffés, et plein d'autres trucs que le trafic des enfants lui offraient contre quelques Wons. La seule chose qu'elle ne revendait pas c'etait la "Crazy medecine", trop dangereux, trop voyant mais surtout trop dangereux pour des revenus certes direct mais trop ennuyeux. Voir toute cette fange dans Le quartier aurait donné une raison aux autorités pour faire le nettoyage et cela faisait maintenant plus d'un siecle que certaines familles vivaient ici, dans Guryong.

Perdue dans ses pensées, elle entendit les clochettes, et la voix flutée de sa petite fille.
- Jo-ni, t'es là?
- Et la politesse, Sey-yo Son-ja, tu es enfin rentrée, il est tard et tu as école demain, je te rapelle
- Je sais mais Han a eu un problème !, rétorqua Xian en reconduisant son scooter dans l'abri de jardin branlant qui servait de garage et de fourre-tout pour les stocks.

La vieille dame tira sur sa cigarette et souffla la fumée sans décrocher son regard de la ruelle et de ses néons.
- Des problèmes? vraiment?
- La ga-jok de Han a été éliminée, et lui avec, jo-ni....faut que je parte d'ici.

La grand mère, cette fois, décrocha son regard et regarda Xian d'un air sévère.
- Qu'est ce qui s'est passé?
- Son Père a trafiqué avec le yubu, il a mégoté sur les parts et ils s'en sont rendus compte, Han en a fait les frais, et Han a dit qu'ils en aurait après moi.
- Calme toi, où est Han?
- Jugeun !


La vieille palît et tira une nouvelle bouffée avant de tirer un tiroir duquel elle sortit une box contenant de la nourriture préparée qu'elle posa sur le comptoir de fortune.
- Je vous avait dit de pas trafiquer, vous avez rien écouté, maintenant voila. Le vol, le recel, ça, ca va, ils ne sont pas regardant mais la "Crazy medecine", ca c'est une mauvaise chose...ça rend fou.
Xian secoua la tête, tout en fouillant dans ses affaires et dans les cartons du magasin de fortune.
- Je sais, mamy, mais on avait de l'argent, on survivait assez pour pouvoirs penser aller ailleurs.
- Toi oui, tu es comme ta mère, mais moi, je n'en ai aucune envie, et maintenant regarde où cela t'as emmenée!?
Xian soupira et s'assis, regardant le sol, avant de prendre son repas qu'elle ouvrit commencant a manger lentement en silence, avant de répondre.
- Je sais..., se mordant la lèvre inférieure. Han a dit de partir, mais si ils ont de l'argent, ils me trouveront. C'est des expats, pas les Hanja, les autres !
La vieille se leva, acquiesant, semblant comprendre et se dirigea vers la jeune adolescente.
- Tu as combien?
- Si je comptes ce qu'il m'as laissé aujourd'hui, je dois avoir pour 167.000 Wons, mais si tu m'aides, montrant les cartes, on pourrais avoir    beaucoup plus.
- Tu veux vider les poches d'un mort?
- Ca c'est deja fait jo-ni, non, ses comptes...

- Et après, on fera quoi, j'ai vécu ici, je vis ici, je mourrais ici...
- Mais je peux pas rester, ils vont venir...
- Alors part.
- Comment? t'as des contacts?
- je vais t'aider..., tendant une main vers Xian, mais ce ne sera pas gratuit....prend ce que t'as et suis moi. Rétorqua la vieille après que Xian lui ai donné 12.000 Wons qu'elle cacha dans un pot de fer blanc stylisé.
- Où on va?
- au  Hwang Sok-Yong....normalement, il y a quelqu'un qui pourrait t'aider, mais on va d'abord aller vide les comptes du vieux filou de Han.  Tu as une préférence?
- Pour?, demanda Xian qui suivait la vielle.
- Un lieu en dehors de la Corée.
- Pas vraiment, faut que je me casse de Guryong mais surtout de Seoul, c'est tout.
- Bien, si ce n'est pas trop loin, comme le japon par exemple, cela ne devrais pas être un problème....peut être même que tu pourrais retrouver ton père.
- Ce chien peut aller se faire foutre.
- Xian, menaça la vieille.
La jeune fille ne répondit rien et avança.

La vieille avait quitté son quartier et sa boutique pour se diriger vers le centre-ville tout proche, et plus particulièrement vers le jardin botanique qui jouxtait le quartier de Gangnam.
Xian regardait autour d'elle, boutiques a la mode, cafés hors de prix, belles voitures, l'enfant aurait révés de vivre dans ce quartier. Ho, certes, elle vivait tout proches, mais dans des conditions dignes du tiers mondes: pas de toilettes, pas d'eau, c'etait a peine si elle n'avait pas envie en été de s'enfermer dans le grande réfrigérateur pour se rafraichir quand la chaleur étouffante rendait tout le monde apathique.

La vieille mena sa petite fille a travers le pietonnier pour arriver a une serie de garages ouvert de jours comme de nuit. Sur le devant, des voitures de luxe étaient garées, des prix montés sur les pare-brises. La vieille frappa a la porte d'un des garages et un des jeunes mécaniciens arriva:
- Qu'est ce que tu veux?
- Je veux voir Im Soo-Sang.
- C'est pour quoi?
, demanda t'il méfiant.
- Une passe.
Le jeune homme regarda la vielle et fit:
- Pour qui?
- Moi,
rétorqua Xian, Et c'est plutot urgent.
- Elle rentre, toi la vioc, tu pars.
La vieille acquiesa et regarda la gamine:
- Je ferais ce qu'on a prévu, je t'enverrais l'argent dès que tu y seras.
- Merci, Ju-ni.

Kim caressa les cheveux teintés de bleu de sa petite fille et la laissa, tandis que le jeune mécano lui faisait signe de le suivre.

Le garage etait plein a craquer de voitures et de moto luxueuse, sur lesquels des mécaniciens s'affairaient. Visiblement une affaire prospère, mais comme le remarqua Xian, la majorité des mécaniques semblaient d'origine étrangères. Le mécano ouvrit une porte et lui lacha:
- Porte au fond du couloir, tu toques trois fois.
Xian acquiesa et s'avança dans le couloirs jonchées de portes et d'un coude menant vraissemblablement aux toilettes du garage, vu l'odeur.
Arrivant devant la porte, elle frappa comme on lui avait dit et un homme ouvrit. Portant un costume trois pieces, il regarda la gamine de 13 ans et la fit entrer.
Sur un bureau, assis devant un pc portable, elle vit un homme plus vieux, les tempes grisonnantes. L'homme qui avait fait entrer Xian se porta près de lui et lui chuchota a l'oreille, avant qu'il ne regarde l'adolescente.
- Si tu es ici, c'est que tu as un problème, raconte moi.

Xian commença alors a raconter.

-
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Message par Xian_Tsing Mer 29 Oct - 19:51

Gangnam, 2h

L'homme derrière le bureau fit signe a son homologue et ce dernier quitta la piece. L'homme se leva alors et commença a tourner en rond, parlant a voix haute.
- Sais tu qui je suis?
- Non....mais ma grand mère semblait savoir, elle.
- Mon nom est Hangul Rim, je suis un suis un passeur, tu sais ce que cela est?
- Oui, un peu comme du recels mais avec des humains.
- Pas tout a fait, je passe des marchandises en priorités, des choses introuvables par ici, cependant, je peu faire passer des gens, en dehors de Corée du Sud, moyennant finances du voyage bien sur.
Vu tes problèmes, je dirais que tu as besoin d'aller a un endroit ou on ne t'ennuieras pas, l'Europe est un bon endroit si tu veux être tranquille, tu parles une langue étrangère?

- Je comprend l'anglais parlé et ecrits mais je parle juste deux ou trois phrases, des trucs courants et c'est tout.
- Il y a un panel certains, je te déconseille l'Afrique du Sud ou l'Australie, les Asiatiques y sont mal vu, l'Europe est un bon endroit, il y a de l'argent a se faire.
- Honnêtement?
- De ce principe là: si tu as des diplômes, oui, sinon, non...vu ton jeune âge, tu vas être considérée comme mineure non accompagnée, ce qui pose un problème, mieux vaut que tu ailles en un lieu ou nous nous sommes implantés même si nous ne sommes pas leader: je te donne le choix: Nouvelle Zelande, Royaumes-unis ou Les Etats unis...auquel cas, la Russie peut être un bon endroit, mais comme l'Australie, ils sont très....protecteur de leurs "ressources".
- Je vois...
- Je peux te faire passer, tu payes ton voyage, tu travailles pour nous quelques années, puis tu es tranquille, a toi de voir.
- Quel genre de job?
- ça, ce sera a voir avec le boss là bas, tu es trop jeune pour certains jobs, il se tourna vers elle. Tu sais faire quoi?
- Cuisiner, préparer les colis, conduire, servir, livrer les journaux, ce genre de trucs.
- Je pense qu'on aura un boulot pour toi, facile, la bas. Il sortit son téléphone portable et regarda la jeune fille. Maintenant sort, soit dans trois jours a la gare Gyeongbu.

Xian se releva en silence et sortit. Trois jours c'etait long a attendre, mais c'etait le mieux qu'elle pouvait avoir visiblement. Sur ces trois jours, elle resta a l'intérieur de la boutique minable tandis que sa grand mère vidait les comptes des Soo-Kug. L'Argent etait assez conséquents et etait une aubaine pour donner une meilleure vie a sa grand mère et a elle.
La Vieille cacha une partie de l'argent dans un bento coréen qu'elle donna a Xian, tandis que cette dernière faisait sa valise.
- Tu pourras vendre le scooter, je n'en aurait plus besoin maintenant.
- Tu as décidé de ta destination?

- Han disait que les USA etait un bon endroit pour se faire du fric, qu'en travaillant vraiment, on pouvait se faire du pognon. Si je trouve un bon job, et si la manne ici ne suffit pas, je t'enverrais une partie de mon salaire.
- Je n'en aurais pas besoin, je pense. Fit elle en servant un verre de thé rouge. J'ai mis une partie dans ce que je t'ai donné, assez pour payer ton voyage et les frais. Méfie toi des passeurs, certains sont sans scrupules et n'hesite pas a dépouiller les immigrés de leurs biens, ce n'est pas pour rien que j'ai mis l'argent dans une vieille boite, elle a un double-fond. Après payement de la passe, il devrait te rester assez pour toi prendre un appart, le temps de trouver un travail.
Xian sourit en buvant un peu du liquide chaud.
- On dirait que tu as deja passé, mamy.
- Je l'ai fait, il y a longtemps...quand la Corée s'est divisée, une partie de la famille vivait dans le nord, une autre au sud. Mon père a payé pour que je passe ici, dans le sud. D'un cotés, je le remercie, de l'autre, je crois qu'il n'as jamais vraiment compris ce que signifiait tant la Corée du Nord que la Corée du Sud.
- Bah, on est pas si mal, ici, non?
- Certes, on ne crève pas de faim, cependant, il me suffit de regarder au bout de notre quartier pour voir que les choses ne sont pas en place comme elle devrait. Fait tout ce que tu peux pour avoir ce qu'ils ont.
- Promis Shunbae-nim...je ferais ce qu'il faut.
- Surtout ne te met pas a dos ton Hyungnim, n'oublie pas que la bas, tu seras probablement la Mak-nae, tu dois te montrer respectueuse des codes. Ne mets ton véto que si cela te met dans une situation desastreuse, compris.

- Oui, ju-ni
- Et par pitié, ne trafique plus....cela t'as mis dans l'embarras, la bas tu n'auras personnes, donc fait bien attention.


Xian acquiesa et serra sa grand mère contre elle.
- Et pour Han?
- Ils n'ont pas encore trouvés les corps, cela prendra surement quelques jours voire semaines avant que quelqu'un ne donne l'alerte.
- J'ai refermé la porte après être sortie, pas a clés, mais j'ai refermé, je voulais pas que quelqu'un voie Han.
- Tu as bien fait, cela te laisse du temps, et donnera surement l'impression qu'ils n'ont pas a s'inquieter d'une enquête.
La ville souffla sa fumée de cigarette puis regarda sa petite fille puis soupira.

Xian savait très bien a quoi sa grand mère, qui l'élevait depuis que sa mère l'avait fichue dans ses pattes a 6 ans avant de se barrer dans une autre ville de Corée, pensait. Elle s'etait fichue dans une merde noire, c'etait pas sa faute certes, c'etait une conséquence de choix divers et variés, mais à Seoul, il n'y avait pas de choix: l'Echec etait proscrit, il fallait être un gagnant, gagner beaucoups d'argents et faire partie des Quartiers du centre-ville. Si les choses avaient continué, sans que le Père de Han ne déconne, le Lycée plus le travail dans le bar aurait payés parfaitement tout cela, puis son diplome en poche, elle aurait quitté Seoul, trouvés des vendeurs et "cuisiné" elle-même la médecine.
Maintenant elle devait partir, et elle etait encore la seule chose qui rattachait la vieille bique a son fils qui s'etait fait la malle après avoir laissé des Dettes a sa famille.

C'etait une pratique Courante en Coréen de faire des prêts a la consommation ou auprès de Bookmaker afin de jouer a des jeux en ligne ou faire des paris. Le problème etait que si on perdait tout, il fallait rembourser. En général, les gens survivaient en payant leurs traites, mais il y avait une minorité de gens qui ne payaient pas, qui laisser filer leurs dettes et qui un beau jour, voyait debarquer chez eux le Cartel Coréen ou des hommes de main de l'entreprise a qui on devait de l'Argent. En général, si la personne avait de la chance, elle travaillait alors pour le Cartel, mais plus souvent, ces derniers enlevaient la famille de l'endettés, et si il ne payait pas, la famille etait tuée avant d'être lui même assassiné. L'autre pratique c'etait de tabasser la personne, l'humilier en public afin que tous sachent qu'il etait un perdant, un pauvre, c'etait efficace. Cependant si on tombait sur quelqu'un comme sa mère ou son père, le prêteur etait alors dans la mouise car son "prêt" foutait le camps ailleurs, voire se suicidait tout simplement.
Dans le cas de ses parents, son père avait foutu le camps juste avant que des mecs en costards ne rapplique a l'appart où elle vivait autrefois, près du quartier historique. Sa mère avait promis de rembourser la dette de son père, mais avec un enfant a charge et seule, c'etait impossible, donc elle avait quitté l'appart pour venir s'installer dans une bicoque en préfabriqué du quartier de Guryong, juste a cotés de sa propre mère, grand mère de Xian.
Les deux femmes ne pouvaient pas se piffer, il fallait dire que La mère de Xian etait chinoise, et la vieille avait tendance a accuser sa belle-fille d'avoir forçé son epoux et fils, de s'endetter pour le train de vie de sa femme.
Xian etant la petite fille, elle avait toujours été vue comme faisant partie de la famille par la vieille dame, le sang de son fils coulait en elle, contrairement a l'étrangère.
Quelques jours plus tard, après l'ecole, Xian etait revenue mais la maison etait vide: plus de maman. Sa grand mère lui avait expliquée que sa mère etait repartie en chine afin de trouver du travail et payer les dettes de son père.
Elle ne savait si cela etait vrai, ce qu'elle savait en revanche, c'etait que maintenant sa seule famille etait sa grand mère, et que ses parents l'avait lachement abandonnée pour des questions d'argents. Dès ce moment pour Xian, l'Argent etait devenu une raison de vivre, d'exister: Ammasser le plus de pognon possible pour imposer respect mais surtout être quelqu'un. C'etait ainsi en Coréen: tu n'etais quelqu'un que parce que tu avais l'argent, le materiel, les objets liés a la reussite. Et pour l'instant, Xian n'etait rien, pour les autres, vu où elle vivait, c'etait une perdante par naissance.

Quitter la Corée lui donnait l'opportunité de vivre ailleurs mais surtout d'arriver a ce qu'elle ne pouvait creer ou faire en Corée. Et l'une des choses qu'elle se promettait, c'etait d'être riche mais surtout, elle se promettait d'imposer son nom dans son pays d'origine quand elle reviendrait: Xian Hon-Bok Tsing.
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Message par Xian_Tsing Jeu 30 Oct - 0:34

San Fierro, 2002

Hwang Ho-mook regardait depuis le retroviseur ce que son patron lui avait dit de rammener. Parmis les immigrés clandestin de Coréen du Nord qui fuyaient la Famine, la violence et la dictature, trois etaient des clandestins de Corée du Sud: deux hommes et une mineure d'âge.
Si Hwang avait idée de quoi faire des deux mecs, il n'avait aucune idée de quoi foutre d'une gamine de 14 ans.
Elle n'avait pas l'âge pour servir de putes sans que les autorités ne le remarque, et elle etait trop jeune pour travailler directement dans un des entrepots. En cas de contrôle, l'âge requis minimum etait de 16 ans.
Dans tout les cas de toute façon, c'etait le patron qui déciderais.

La majorité des immigrés etaient selectionnés suivant leurs ressources et la qualité des papiers. La gamine avait eu les moyens de payer, et ses papiers etaient de bonnes qualités, même si il etait probable qu'ils ne passent pas les vérifications biométrique instaurée en 2001. Heureusement, les plus visés par la mesure etaient principalement les hispaniques d'origine du Mexique ou de Cuba. Ce qui laissait une chance d'être tranquille pour un bout de temps, si la gamine savait se tenir.

Arrivé dans le quartier de Chinatown, Hwang arrêta le moteur puis sortis de la voiture, signe pour tous qu'il fallait également sortir.
- Vous deux, fit il aux deux hommes, allez là bas, montrant un restaurant Coréen. Quelqu'un vous y attends, il vous dira ce que vous devrez faire, souvenez vous que vous avez une dette envers Nous, tant que la dette n'est pas payée, vous êtes a notre service. Ce que vous faites de vos soirées, on s'en branlent tant que vous ne vous attirez pas d'ennuis, pour la journée en revanche, vous travaillez pour nous dans nos Etablissements. Puis il se tourna vers Xian. Toi, vu que t'es mineures, tu ne peux pas travailler, trop de risques. Qu'est ce que tu sais faire?

Xian ne répondit rien pendant un moment puis lacha:
- Je sais conduire, cuisiner, servir, nettoyer, marchander, ce genre de choses.
- Il te manque deux ans pour que tu puisses travailler ici, retorqua t'il séchement, tu n'es pas utile directement. Si tu n'es pas utile, on peu rien pour toi.
- Hey attendez, j'ai payé pour venir en Amerique et trouver du boulot
- Tu es trop jeune, tu captes pas?....16 ans, c'est l'âge minimal, sans cela on aura des problèmes avec les flics. Et même si t'as de bon papiers, tu passes pas le contrôle des frontières, ok. Donc t'as deux choix: soit tu te casses, soit je te pète un bras et je te balance dans une poubelle.
Xian réflechit rapidement et grimaça:
- Je peux faire d'autres trucs....
- Quoi?
- Des trucs....mais pas ici, pas en pleine rue.
- Je prend pas les gamines, désolé.
- Putain, pas ce genre de trucs, merde....Yubu.


Mook regarda la gamine et inspira profondément.
- tu en prends?
- Non, je touches pas a la "Crazy medecine", c'est mauvais.
- Pas Conne, si tu consommes ce que tu vends, tu fais pas long feu dans le métier. Tu aurais du commencer par là. On a besoin de "slow fast", tu as dit savoir conduire...tu sais conduire quoi? Voiture? Moto?
- Deux roues principalement
- Ca ira...Viens avec moi, on va trafiquer ta carte, tu va faire livreur, pas d'armes, si on te chopes, tu dis que tu prends le colis qu'on te donne, que toi tu livres, c'est tout, au pire parle juste Coréen.
- Ok...mais je connais pas la ville
- Pas besoin, tu va pas commencer de suite, on va te montrer où aller, comment t'y rendres, et surtout comment eviter certains problèmes, on travaille avec les triades chinoises a San Fierro
. Il se tourna vers elle et s'alluma une clope. Tu obeis a moi, uniquement a moi: je suis ton Yonseuong, compris?
- Oui, repondit elle en inclinant la tête.
- Ok, fit il en se détournant, maintenant rapplique, je vais te montrer où crêcher. Jusqu'a ce que je te dises d'aller ailleurs, tu dormiras là, si on t'emmerdes, tu me le dit, si on te cherches des noises de la part d'exterieurs aux Coréens, tu nous le dit aussi.

Xian acquiesa de nouveau en silence, suivant Mook dans les ruelles de la ville. Il passa un escalier de fer et frappa a une porte miteuse sur laquelle etait posée des affiches de groupes de musique americain.
Un bruit sourd et des froissements se firent entendre de l'autre cotés de la cloison.
- C'est Hwang, ouvre mec.
- Fuck men, fit un grand type au teint olivâtre et aux grandes dreadlock, j'ai cru que c'etait les keufs.
- T'aurais de la place dans le coin pour "ça", montrant Xian du pouce, derrière lui.
Le Cubain regarda en biais et acquiesa:
- Ouaip, m'enfin ca dépend, tant que ça la gêne pas de dormir dans le grenier, j'ai aucun problème, c'est qui? ta petite soeur?
- Non, mon pote, ma protégée...ma "niece".
- Ok man, mais le loyer, toussa, tu vois?
- Elle te payeras, t'inquiète...en attendant pour les deux prochaines semaines, je payerais. Puis Mook se tourna vers l'ados. Hey, tu t'appelle comment?
- Xian Hon-Bok Tsing. repondit la jeune fille.
- Ok, Et il se tourna vers le Cubain, Change ses papiers, elle s'appellera Xen Tsoong.

Xian etait sur le point de protester mais le regard de son "parrain" lui fit comprendre qu'il n'y avait pas de choix.
Quand la porte se ferma, son "parrain" s'etait tiré et elle resta là avec le Cubain. Il alla dans le couloirs de l'immeuble et commença a monter les marches vers le dessus.
- Tu comprends ce que je te dit?, demanda le Cubain que Xian suivait un mètre derrière.
- Yes, sir, répondit la jeune fille dans un anglais a l'accent coréen prononçé.
- Ok, tu parles aussi anglais?
- No

Le Cubain tira une latte sur son joins et regarda l'ados derrière lui.
- Ok, je t'explique les règles: c'est un squat, donc faut pas être trop voyant, si tu sorts, tu ferme la porte derrière toi, t'inquiete, y a toujours quelqu'un pour verifier si tu toques. Toute sortie est normale mais l'entrée se fait par un code qui change toute les semaines, parce que tu vois, certains ici, bah certains, ils sont recherchés comme Eco-terroriste, tu vois ce que c'est?

Xian secoua la tête et le cubain continua son explication:
- Bah en gros, c'est des mecs qui se battent pour la nature, le retour a la terre et la protection animale, et tu vois ca plait pas...ca fait trop hippie ou anarchiste pour certains, donc a eliminer. Puis continuant après une courte pause: le code de cette semaine c'est Ginger Ground Snaps, t'as interêt a le graver dans ta tête sinon tu risques de rester dehors. La cuisine est commune, si t'ammène a bouffer pour toi, tu planque ca dans ta chambre, sinon si c'est dans le frigo, tout le monde se servira. La bouffe est généralement commune, donc bon, si t'as pas a bouffer, viens a la table ronde, on te servira, t'inquiete pour ça. Le grenier comporte trois chambres, deux sont déjà prise par des chinois, tu les verras pas des masses, ils travaillent au port pour Woozie, ils rentrent, ils bouffent et ils dorment, jamais vu ces types parler. Enfin soit: vu le boulot que tu va te payer, tu entre au matin et tu sors le soir donc ça signifie marcher doucement et faire peu de bruits.
- No problem
- D'acc. Bon, moi je m'appelle Carlo, si tu veux apprendre l'Anglais, va voir Sofia, c'est une immigrée polonaise, elle est douée pour apprendre des trucs au gens. Il est possible que je t'envois chercher aussi des paquets pour moi ou les autres, donc t'inquiète, la course te sera payée, sinon ce sera au naturel: de la bouffe, un nouveau scoot ou des fringues, t'as pas l'air d'avoir beaucoups de choses dans ton sac, je me trompe?


Xian acquiesa et Carlo ouvrit la porte du dernier étage menant vers les chambres amménagées. La sienne etait une petite mansarde miteuse, un matelas fin posé a même le sol avec une grosse couette et deux couvertures, un coussin miteux completait le tout.
- C'etait la piaule a Miguel, expliqua t'il, mais ce filiola des putas s'est fait gauler dans le métro, un conseil: evite le métro, la gare, le port: ce sont trois endroits pas mal dangereux le soir pour une gamine. Evite aussi les mecs de l'Est, ils ont la gachette facile, certains gangs afro aussi. Sur ce, salut...Hwang viendra te chercher demain soir, donc dans le pire, repose toi, si t'as soif, y a un evier dans le couloir. Et au fait, t'auras tes papiers demain, dès que Hwang aura fait les photos de toi au métro, ca va vite t'inquiète.

Et il ferma la porte.

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Message par Xian_Tsing Jeu 30 Oct - 0:36

San Fierro, 2003
Attendant dans une ruelle de Chinatown, le Gsm a la ceinture, elle attendait un bon "ami" qui lui avait demandé de venir pour affaires. Cela faisait bien une heure qu'elle attendait, prête a foutre le camps dans les 10 minutes si il ne se montrait pas quand elle le vit enfin. Tae-Chong, un Coréen de 22 ans, légèrement obèse et toujours habillés façon Afro-gangsta americain. Chose que Xian avait toujours trouvés ridicule quand elle voyait le respect et l'allure des triades ou Des Kangpae.
- Hyo Xen
Se tournant vers, l'adolescente souffla dans son Chewing gum et fit une bulle qu'elle eclata de la langue avant de macher de nouveau, puis descendit de sa Sanchez pour saluer un de ses "petits frères".
- Hyo Bah, Ca va Tae?
- Ca peu aller, t'as de la "medecine" sur toi?

Xen fit une moue grimaçante puis regarda alentour
- Ca dépend, j'ai de quoi te soigner pour quelques jours, si t'as de quoi payer, pas comme la dernière fois.
- Allez putain, soit sympa, j'ai pas masse de fric en ce moment
- Les Japsae ont fait une descente a la laverie, ils ont coffrés le Mr. Kim, c'est pas sur ni pour toi, ni pour moi.
- Xen, j'ai jamais trahis le Pok-Jok, alors de quoi t'as peur?
- Des autres....si y a eu une descente, c'est soit que quelqu'un a parlé, soit que les Cha-yong ont joué.
- On travaille pas sur les mêmes trucs, ils le savent.

- Possible qu'ils veulent s'étendrent, avant ils ne s'occupaient que de paris illégaux et de Putes, mais maintenant, ils commencent a s'interresser a la Drogue dure et aux entrées illégales de main d'oeuvres. Yobun a dit qu'ils avaient chopés une de nos cargaisons au port.
- Yobun est un con...il arrête pas d'inventer des trucs pour qu'on soit sur le pied de guerre. fit il avant de faire une légère pause et de s'essuyer la bouche nerveusement. Bon tu me file mes médocs?

La fille inspira et se frotta la visage sur lequel tombait ses cheveux colorés de bleu, elle entendait les pigeons gratter au dessus et marcher a petits pas, ses repas quand elle etait dans la dèche.
- Ok, Ok, t'as combien?
- 188$
La jeune fille calcula et fouilla un sac en papier dans sa poche dont elle en sortit une boite médicinale achetable dans toute pharmacie qu'elle tendis a Tae-Chong.
- T'as droit a une, pas plus, je te laisse faire, je pense que tu sais comment faire non?
- Ouai ouai...tu comptes faire quoi vu que ton huyobun est sous les vérrous?
- J'en sais rien, là je me deleste de la dernière cargaison, m'en reste pas des masses mais avec le fric, j'ai quelques projets....avoir les yangachis qui sonnent n'importe quand, qui foutent la merde quand ils ont rien ou pas assez pour payer leurs doses, je commence a en avoir marre. Dealer c'est la merde ca rapporte rien...le Go Fast ou le Slow Fast, ca rapporte mais le must ca semble être la production....sur le net j'ai vu ce que pouvais se faire un prod, même un petit si il sait où vendre, J'hesite juste entre Los Santos et Las Venturas...je pense que le second est plus interressant, y a les casinos, les tables de jeu, y a une foule de gens que cela interresserait, je suis sure
- C'est le territoire des Dagoresta, fait gaffe.....Tu va te lancer sur quoi?
- Je sais...mais je doute que ca les gênes d'avoir affaire a une Coréenne, persos je veux plus avoir affaires aux clients, ca apporte que des emmerdes, quand aux produits: pas la dure, Le Sativas ou l'indien, ptête de l'opium a l'ancienne, pas cette poudre de merde qui transforme les gens en Yangachis, les Yangachi sont des dechets...et quand je vois la merde que les flics et l'etat americain font pour eux, pour qu'ils s'en sortent alors que d'autres en chie parce qu'ils sont trop pauvre et donc se retrouve en taule pour vols....qu'ils aillent crever, ils ont choisis d'être des dechets, d'autres ont pas eu le choix, ils sont né dedans.
- Tu quittes la ville?
- Ouaip, enfin, ca dépend, me faut du matos, le terrain, tout quoi...et j'ai besoin de fric.....ici c'est devenu la merde pour le Jo-pok, on peu plus rien faire sans que les viets et les chinois foutent leurs nez....les viets se sont alliés aux triades, ils ont pas eu le choix si j'ai compris...nous restes quoi? les russes? ils sont avec les Whites nations, des mecs qui vénèrent le KKK, tu le crois ça? et même pour ça, ils ne tiennent pas leurs codes de conduite: ils sont prêt a s'allier aux afro ou aux chinois si les affaires le demandent. Les italiens et les Japs, sont encore de possibles alliés mais pour ça faut un truc que le Jo-Pok serait seul a fournir en grande quantité.
- Je vois le genre...certains vont pas aimer.
- Ptête mais le Am.......tain


Xian sentis un coup dans le genou assez violent qui l'as mis a terre, elle entendit une cavalcade et levant les yeux malgré la douleur, elle vit Tae-Chong filer au pas de course, non sans s'arrêter plus loin et parler avec un mec en tweed noir. Ce connard l'avait vendue, putain, ce fils de Chobo Akma l'avait vendue....mais a qui? Ca ressemblait au triades de loin, cependant c'etait pas ça...c'était autre chose. Avant qu'elle ne sombre dans l'inconscince avec un coups de barre de fer sur le crâne, elle remarqua un signe discret sur la partie haute d'une des manches: un Cheonsa: C'etait le "Chemin Celeste".
- Fait chier, lacha t'elle entre ses dents.

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Message par Xian_Tsing Lun 10 Nov - 12:55

Quelques parts.

Le "Chemin Celeste" c'etait une branche très spéciale de la Coréen. Nationaliste extrêmiste provenant du Nord, ils avaient quitté la dictature pour trouver, soit disant, un lieux de liberté. Dans les faits, ce que Xian avait pus voire, ils etaient plutot des fous du Parti qui tentaient de mener une purge envers les Coréens du Sud sous des pretexte plus que fallacieux couvert par des idiomes pseudo spirituels tirés du boudhisme et du Chamanisme Coréen.

Pour les Tenants du "Chemin Celeste", les Coréens du Sud etaient des Ak-Ma ou des Yoo-Riung, en clair des démons et des esprits malins qui corrompaient les Coréens purs. En général, la Jo-Pok tenait a carreau le "Chemin Celeste", c'etait des tarés que Mr.Kim et ses subalternes utilisait comme Salinja ou pour l'extraction d'individus.
Mais avec la tête de la Jo-Pok sous verrous, cela signifiait que les subalternes se battaient pour obtenir du pouvoirs, du respect et surtout de l'influence, mais aussi que ceux que la Jo-Pok avait tenus sous sa coupe se déliait de leurs liens pour faire ce qu'ils voulaient.

Xian se reveilla dans un lieu noir, sans fenêtres ni lumières artificielles. Et vu l'odeur, c'etait un endroit humide. Cela sentais le renfermés, la moisissure et le vieux bois remplit de champignons.
Ce qu'elle avait sous elle et qu'elle sentait de ses doigts dont les mains etaient attachées dans le dos, c'etait un matelas poisseux d'humidités, sentant une odeur âcre désagreable que Xian reconnu comme étant autant de la pisse que du sperme et de la biere.
Et vu le froid qu'elle ressentais tout autant que la douleur, ils avaient du lui passer dessus, non sans se payer une bonne tranche avec de la biere et la traiter comme une chienne.
L'envie de pleurer se manifesta, elle n'avait que quoi 14-15 ans maintenant, puis ce fut la colère. C'etait pas la première fois qu'elle avait des blèmes avec des connards, en général, elle parvenait a les calmer avec des deals avantageux ou de la came. On l'avait deja braquée, elle savait que paniquer ne faisait qu'augmenter la panique des mecs en général, mais il y avait certains qui prenait plaisir a faire peur ou a terroriser. Elle savait que si on agissait en faisant le contraire de ce qu'ils voulaient, on avait alors deux possibilités: La Colère et donc de possible coups, ou alors un desinterêt, généralement leurs frustrations pathétique faisait qu'elle se prenait une baffe et qu'ils se cassaient. Les gars se pensaient sur d'eux alors qu'ils etaient juste frusté et qu'ils avaient pas reussi a obtenir ce qu'ils voulaient.

Mais ici, c'etait différent, c'etait des gars qui se pensaient supérieur aux autres coréens, c'etait encore pire avec les autres asiatiques qu'ils considéraient comme inférieurs, a peine mieux que des Gae-Babo. Si la Jo-Pok ne les avaient calmés, ils s'en seraient prix aux Triades et aux autres étrangers. C'etait courant dans certains quartiers arabes, Afro ou encore Chinois, de voir le "Chemin Celeste" rappliquer avec des battes et foutre la merde, peter les marchandises et piquer la caisse, non sans tabasser les vendeurs ou les clients.

Le "Chemin Celeste" avait été ceux qui prônaient la violence a tout prix,  avec pour résultat deux mondes qui s'affrontaient au final: Celui des gangs modernes sans foi ni lois, qui s'en prenaient aux innocents autant qu'aux civils, aux flics, s'attaquant a de parfais inconnus pour assoir la terreur. Et puis il y avait l'ancienne école, celle qu'elle avait apprise elle-même de son Heunseong:  Les règles de la Jo-pok, Ses lois en cas d'impair, le respect du non par la terreur mais par le respect voire l'amour envers un supérieur que l'on considerait comme un père, un frère, une mère ou une soeur.

C'etait le problème, c'etait le coeur du dilemne: D'un cotés des mecs qui n'en avaient rien a foutre des lois, des règles et du respect, mais qui agissaient en faisant croire que, de l'autre, tout le contraire.
Pas pour rien qu'elle entendait dire trop souvent que dans les gangs afro ou latinos, c'etait le gang ou la mort...ils avaient suivis ce chemin, avec pour resultat, un respect par la terreur, mais qui cachait au final très mal le mepris.
Que pouvait ils comprendre de l'ancienne ecole, qui s'occupaient des autres, de son peuple, des plus pauvres des siens, et qui, face a la police, face aux fouineurs, etaient prêt a sacrifier vie et prendre partie pour la Jo-Pok. Les Triades, les Yakuza, les italiens, les russes etaient de ce monde là...les autres commes les viets, les Aryens, les Colombiens, les latinos, les afro-americains, étaient de l'autre bord, seul comptait le fric, et pour cela, ils se battaient même entre eux, sans se rendre compte du spectacle parfois pitoyable qu'ils donnaient.

Xian avait vu comment se comportait les Americains, même pauvres, parfois même les familles des membres de gangs, si la peur les faisaient taire, quand ils en avaient la chance, ils tentaient de changer de vie pour leurs enfants. il n'y avait pas de soutiens des populations, des civils...juste du mépris voire de la haine quand ceux ci avaient perdu des enfants ou de la famille a cause des fusillades inutiles.

San Fierro etait une mine d'or pour celui qui en voulait, il fallait demander autorisation auprès de certains et on pouvait avoir de l'aide pour ouvrir un tripot, faire son commerce, etc. Mais maintenant, même les anciens devenaient comme les nouveaux. Il fallait dire que des alliances contre-nature s'etait faites par des gens avide de renomée, d'argent et de vies faciles. Et pour cela tout etait bon.
Les anciens ne s'etaient jamais fermé a la justice et a la police quand des elements perturbateurs pour eux ou dans leurs seins se montraient trop avide et ignoraient les avertissements. En cela, il y avait par instant un respect mutuel.

Maintenant que la Jo-Pok etait dans la mouise et que certains avaient commencé a éliminer les anciennes règles, il n'y avait que deux choix: résister ou l'anarchisme réel: ne faire confiance a personne, pas de chef, mais des lois afin de regler les problèmes.

Seulement pour l'instant, elle était légèrement dans la merde: on l'avait abusée, elle était dans le noir complet et elle ne savait pas ou elle était.
Alors qu'elle etait en pleine introspection, elle fut aveuglée par une lumière féroce et elle entendit le grincement distinctif d'un rail de métal. A l'évidence, l'endroit ou elle se trouvait etait soit un hangar, soit un garage. Regardant subrepticement autour d'elle, Xian remarqua que la premiere idée avait été la bonne, c'etait un hangar visiblement ancien. A l'intérieur: deux vieilles motos, un vélo, des cartons et pas mal de caisses avec des sigles chinois et vietnamiens. A l'évidence, le "Chemin Celeste" avait piqué du matos aux Triades et au "5T".

- Alors, reveillée, Sale pute?, lacha joe.
Xian ne répondit rien mais regarda ceux qui venaient d'entrer, Elle les reconnus sans problèmes: Hang Chey-Sun, Joe Hya-Bo, Ma Nu-Raan et bien entendu Geyu Cho-Pho. C'etait bien des membres du "Chemin Celeste". Ces quatres là etaient des paumés, comme une majorité de gars du Chemin, pas mal vivaient mal leurs double nationalité et se revendiquait de la Corée du Nord de facon raciste.

L'un d'eux pris un seau dans un coin et le balança sur elle. L'Eau etait glaçiale mais eu le bon ton de la reveiller definitivement.
- Qu'est c'tu me veux?, demanda t'elle, J'ai jamais eu a voir avec votre groupe. Je comptais me tailler d'ailleurs !
- Attend, tu crois pouvoir te barrer sans payer ton dû, a moi et mes gars?
- Vous avez eu ce que vous vouliez non?!
Geyu lui donna un coups de pied au visage, ce qui la fit se plier en deux.
- Ta gueule, tu dois du respect au "Chemin Celeste"!
- Respect mon cul, lacha t'elle a voix basse entre ses dents serrée par la douleur.
- Attend t'as dit quoi là?, demanda Hang d'un air haineux avant de lui lever la tête en sang par les cheveux.
- J'ai dit va te faire foutre. Cracha t'elle avant de se prendre un second coup de pied assez violent, ce qui la sonna.
- T'es bien de la Jo-Bok, t'as bien appris comme un petit chien. fit Joe, Hang, va rameuter, Geyu, soigne là puis habille là pour qu'elle soit présentable, si on s'y prend bien, ca va nous rapporter pas mal...si elle dure, sinon on fait comme pour les autres.

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Message par Xian_Tsing Lun 10 Nov - 15:16

Jane Doe

La plupart des gens pensent que survivre c'est être fort, dur, puissant, mais dans les faits, ce qui est trop impassible et difficile se brise, dès lors la vrai manière de survivre c'est de se montrer souple, de s'adapter, de subir pour finalement se relever.

Xian avait subit pas mal d'outrages dans le hangar et finalement a bout de force, poupée de chairs, son esprit avait lachés prise après des heures de hurlements, de cris, de coups et de pleurs. Elle s'était tût pour ne plus bouger, subir, peu importe la violence, survivre peu importait la raison. La vengeance, la hargne, la colère lui donnait une raison. Et quand ils eurent fini, quand elle ne pus plus bouger, ils la balancèrent dans la decharge de San Fierro. Des kilomètres carrés de déchets, de poubelles et autres. ils ne prirent même pas la peine de l'enfermer dans une valise ou un carton, non, ils la consideraient deja comme une merde et un insecte, pourquoi dès lors cacher ce qu'ils revendiqueraient auprès des autres gangs et groupuscules. Elle créverait de toute façon dans les heures qui suivraient.

Seulement quand comme elle, on vivait déjà dans une chambre minable pleine de crasse du a vos colocataires drogués, quand vous crechez a la rue trois nuis sur quatres a cause des clients ou des fournisseurs, le corps apprenait a se durcir, ho certes elle se tapait des rhumes et autres saloperies a chaque hivers depuis son arrivée, elle supportait mal la chaleur etouffante de l'été mais la rue, la crasse, elle connaissait, se planquer dans une poubelle pour echapper aux flics ou a des poursuivants, elle l'avait déjà fait. Seulement ici, elle etait blessée, elle sentait qu'elle avait probablement des côtes cassées et idem pour le nez ainsi qu'une de ses mains jusqu'a l'avant bras droit. Chiant quand c'etait votre main principale.

Elle etait a moitié nue, le corp dénudé, pleine de sang, la peau assombrie par les coups et les violences, elle respirait difficilement et avait les yeux ouverts, regardant la nuit et le ciel. Parler lui aurait été difficile, elle avait la trachée ecrasée par un des clients qui avait tenté de l'etrangler tandis qu'il la besognait.
C'etait quitte ou double: soit son etoile lui chiait encore dessus et elle creverait ici comme une merde, soit elle avait un sursaut de chance et elle vivrait. En attendant, son esprit avait du mal a rester actif et par instant, elle partait dans les vappes pour se reveiller quelques dizaines de minutes plus tard. Elle entendait les moteurs ronflants des grues, camions et autres qui patrouillait et travaillait dans le coin, seulement trouver son corps dans un tel amoncellement aurait été difficile.

......

Avant même que ses yeux se rouvrirent, elle entendit des sons qu'elle rapprocha de ceux qu'elle avait déjà entendue quand son "Oncle" avait été bléssés par balle au Dragon d'or, a Chinatown, quand des gangs chinois avaient tentés de s'en prendre a la Jo-Pok. Quand elle ouvrit les yeux, ce fut pour voir tout autre chose.

Elle était dans une chambre, couchée sur un lit dont les couvertures chaudes reposaient sur elle. Elle avait du mal a bouger et a l'évidence, on l'avait sanglée pour l'empêcher de tenter de sortir du lit. Elle déglutit et ferma de nouveau les yeux. Si elle n'etait pas a l'hopital, c'etait qu'un taré avait pris son corps. D'un autre cotés, c'etait un mieux de se retrouver ici plutot que dans la décharge.
Alors qu'elle tentait de ressombrer dans un sommeil reparateur, une voix chevrotante se fit entendre, suivie d'une autre plus profonde.
- On dirait que notre "jane doe" s'est reveillé...
- Laisse, vu les blessures, elle a dû tomber sur un de ces tarés de la ville, tu sais bien ce qu'on a deja retrouvé la bas. Celle là à même pas 18 ans, je parie.
- Bah on s'en fout, t'as prévenu les Tongs?
- Ouaip, C'est pas des leurs, ils disent que c'est soit les Nam Cam, soit la Jopok, les deux gangs présents se sont fait laminer a ce que j'ai compris, y a eu un gros coups de filets contre les Coréens par les stups via un "cousin" et le restant est en train se battre pour savoir qui va prendre le pouvoir, et c'est pas des anciens mais des petits jeunes, pas des tendres, crois moi !
Mais les viets, ca c'est passé autrement, ces débiles ont eu la merveilleuse idée de faire leurs bizness en plein dans le centre-ville, près du port, dans l'une des vieilles usines désaffectées qu'ils ont rachetés.

- Je vois le genre, le traffic est pas passé inaperçu.
- Bah ouaip, pour les putes, les flics sont pas trop regardant, ils tolèrent tant que les filles ont l'air de faire leurs beurres seules, mais si y a mac, bah ils pinaillent, mais là, les gonzes ont chopés des gamins avec quelques grammes, et tu sais comment sont les gosses: ils balancent pour pas se faire engueuler par papa maman...donc les keufs ont rappliqué, pris les illegaux et cramé les plants sur place, ca puait jusqu'au Park, ils ont ensuite murés l'usine et mis aux arrêts les proprios et leurs complices.
- Quelles bandes d'amateurs, fit l'une des voix suivie d'un raclement de gorge puis d'un crachat. Tu crois qu'elle vient d'où?
- Aucune idée, ils se ressemblent tous pour moi....elle a pas de tatoo, ce qui veux dire qu'elle n'est pas un "petit soldat". C'est pas non plus une camée, ses dents sont saines et elle a aucune traçes ni aux bras ou aux jambes, ptête une pute occasionnelle qui s'est fait embarquée ou un reglement de compte, mais en général, les filles se soumettent, question de survie.
- De toutes façons, elle va être là un moment, elles a des fractures et pas mal de blessures, quand est ce que l'autre gonze arrive?
- Normalement ce soir, on verra avec, t'as donné ce qu'il fallait?
- Ouai....mieux vaut, elle sentiras rien et elle est tellement shootée qu'elle doit probablement pas savoir ni ou elle est, ni qui elle est. Je l'ai sanglée, histoire d'éviter qu'elle tombe en voulant se retourner.
-ok, je go faire les paquets, je reviens avant l'heure dites, au pire si il est en avançe, telephone moi.
- 'K, fait gaffe a la courroie, elle fait un bruit bizzare depuis que j'ai du prendre le chemin de terre, la derniere fois...on verifiera cela quand tu reviendra, auquel cas demain matin.

un bruit de porte en bois claqua et un grincement de chaise se fit entendre, signe que le mec restant devait se rassoir ou se remettre en mode détente. Xian ne pouvait pas bouger, ni parler et encore moins reflechir, de ce fait, elle passa presque la journée a dormir ainsi que les jours suivant. Au fur et a mesure, elle avait du mal a savoir les jours, les mois et les heures. On ne lui donnait rien a manger, au pire un peu a boire, mais l'essentiel passait par la sonde nasogastrique. Elle ne savait si le type etait venu ce soir là, en tout cas les deux hommes qui vivaient dans les lieux n'en parlaient pas ou du moins, pas devant elle.

Avec les semaines passant, son oesophage et son bras se remirent correctement, ses côtes mirent plus de temps et elle garda une douleur lancinante au plexus solaire quand elle se baissait ou quand elle se couchait sur le cotés. Elle bougeait difficilement encore, et ses premiers pas furent une gageure qui la forcèrent a marcher avec une canne pendant les premiers mois.  

Les deux gars qui l'avaient trouvée etait deux fermiers qui trafiquaient pour le compte des triades et des gangs de motards de la région. Le premier etait un americain d'une soixantaine d'année nommé Frank Ray Richmond, ex hippie, ex motard et surtout ex militaire, et qui gardait contre son gouvernement une sacré rancoeur. Et puis il y avait Miguel "Call" Salvatore, immigré cubain qui etait venu aux USA vivre le rêve americain et qui avait vite déchanté. Si elle avait compris, l'homme avait vécu honnêtement toute sa vie jusqu'a la crise de 89 où la banque lui avait tout pris: ce qu'il avait construit de ses mains, son travail, sa terre, sa maison puis sa famille. Il avait vécu en rue pendant 10 ans avant de finir a la ferme de "Ray" comme homme a tout faire pour la Mafia. Il etait le lien entres les Tongs de San Fierro et la Cosa Nostra italienne de Las Venturas. C'etait un "transporteur" et la ferme de Ray ainsi qu'une autre produisait ce dont ils avaient besoin: Cannabis, Opium, Coca et certaines plantes médicinales chinoises que les Tongs revendaient a prix d'or. Le tout était planqué sous la culture du Chanvre industriel, l'Opium médicinal dont avait besoin les hopitaux de Las Venturas et San Fierro, et la Coca etait un plant très limité qui ne servait que pour les besoins de certains groupes amerindiens qui vivaient dans la réserve a l'Est de Las Venturas. Mais a presque 300-5000 $ du kilos pour certaines plantes, voire 10.000 pour les plus rares, Ray et Call se faisait des couilles en or. L'argent etait reinvestit en terrains, materiels, maisons, reparations mais aussi en matières premières et véhicules. Un tiers cependant partait pour leurs familles respective: Sa fille et ses petites filles pour Ray, qui vivait a San Fernando au nouveau Mexique, et pour Call, c'etait pour sa femme et ses enfants encore au pays, et pour qui il avait acheté un immeuble proche de la plage avec piscine, il tâchait maintenant depuis un an d'obtenir les visa et cartes vertes pour sa famille, ensuite, disait il, ils se retireraient de la "famille". Il etait mal vu par certains latinos, en raison de ses accointances avec les chinois et surtout avec les italiens, cependant comme il disait: " tu rend a ceux qui te tendent la main, pas a ceux qui te morde alors que t'es deja a terre".

Pour Xian en revanche, son idée était de faire de la vie de ses bourreaux un enfer. Cependant son etat physique n’était pas le must et elle devrait attendre plusieurs mois avant de pouvoir agir comme elle voulait. Ces connards lui avait pris la came, son fric, il ne lui restait que ses economies, planquée dans un squat de Carlos où elle crechait quand les flics étaient a la recherche des dealers.
En attendant, pour récompenser l'aide, elle travaillait en faisant des boulots pour la ferme, des trucs simples et pas trop dur en raison de son état physique.
Elle appris ainsi comment croiser des plants, faire des greffes, les composants actifs et savoir a l'odeur si une came était bonne ou coupée. Les deux vieux etaient des gars qui avaient vécus, de ce fait, leurs experiences servaient a la jeune femme.
Puis un soir, Ray et Call rappliquèrent dans sa chambre tandis qu'elle changeait un de ses bandages, les deux hommes s'assirent dans les deux fauteuils se trouvant près de la porte d'entrée de la chambre.
- Bon, ca fait combien de temps deja que t'es ici?, demanda Call.
- Presque Six mois, répondit Xian en calculant de tête.
- Ok, tu te sent comment?
- j'ai encore mal au plexus et aux côtes mais ça va, les bleus ont disparus et pas mal de plaies se sont refermée, j'ai pas mal de cicatrices, certaines se resorberont mais d'autres resteront.
- Bien, On t'as montrés pas mal de truc, le fait est que moi et Call, on se fait vieux et les Tongs ont besoin d'un nouveau sur le marché, quelqu'un de pas connus dans le Marché du  Ferry Building. On est trop connus et a l'évidence, certains gars veulent prendre le contrôle du territoire portuaire. Il y a eu plusieurs fusillades, les Tongs en ont marres, et le problème vient d'un autre gangs chinois, plus jeune, et qui ne suivent pas les règles, si vois ce que je veux dire.
- Ouaip, je vois très bien... ils veulent quoi?
- Que tu fasses sauter un certain Danny Waong, c'est le chef des Woshi Tang, un mec pas mal puissant, il achète tout sur le marché noir: drogues, filles, casses, bijous, argent sale  etc. Les Tongs veulent le voir mort par tout les moyens, il empiète sur les bandes du Cartel et ils ne veux pas d'un partenariat.

Xian regarda les deux gars et s'assit sur le couvre-lit, allumant une cigarette roulée.
- Et j'y gagne quoi?
- Ce que tu veux depuis des mois..., lacha Call.
La jeune fille grinça des dents et inspira profondément puis acquiesa.
- Ok, mais j'ai besoin de matos, retorqua t'elle. Je vais avoir besoin d'un appareil avec zoom, photo ou camera, je m'en fout, faut que cela soit bon pour voir de loin, une lunette de précision, il me faut également du sucre ou mieux, du glucose liquide, du nitrate de Soude, deux tubes en cuivre ou en acier, mais je pense que vous avez compris l'idée....si je connais les composants, je sais pas les préparer, j'ai pas ces connaissances là et entre theories ou pratiques, je préfère que vous le fassiez...sinon je risque de faire exploser la ferme
- Je pense qu'on a tout ça en réserve, fit Ray.
- Le but est de faire un brisant, pas un soufflant, l'effet ne sera pas le même, autant que cela soit meurtrier...mais aussi que cela ai un impact sur les survivants de son gangs. Donc il faudra de la tolite et de l'acide picrique dans du coton humide.

Ray fit signe a Call et ce dernier s'eclipsa, puis il regarda Xian:
- T'auras qu'une seule chance, ce gars est intelligent, ceux qui s'en sont pris a lui et qui se sont loupés, ont été retrouvés mort, donc te loupe pas.
- Mon but ici ne va pas d'être de tuer juste le chef, repondit Xian, mais de tuer le Gang, et tout les gangs ont des lieux de rencontre communs, des bars, des restaurants, des hangars, des garages....
- Ca risque de prendre des innocents dans le processus.
- Il y a le moyen de tirer avec un viseur mais je ne sais pas très bien tirer, et avec mon oeil droit qui a subit pas mal a cause de ces connards du Chemin Celeste, tirer devient problématique pour moi a longue distance a moins que je compense. elle marqua une pause puis lâcha. Dans tout les cas de figures, si je les suis, ce ne sera pas pour tuer des innocents mais bien les cibler, donc cela prendra du temps.

- Tu as un mois, ton visage est encore tuméfié et donc tu ne sera pas reconnaissable, quand au reste, on a des ordres: après le meurtre, tu devras partir de San Fierro. Si tu reussis, normalement tu recevras un colis a un endroit donné.
- Ok...j'ai besoin de fringues, des trucs de touristes ou de glandus artistiques...
- Je t'ammenerais ça demain...en attendant, on prépare le paquet, tu sais ou aller?
- Ouaip, chez un ami a mon parrain, Carlos, un Cubain comme Call...normalement, il me garde un truc ou deux.


Ray se leva et regarda l'asiat avant de sourire:
- Quand t'auras fini, passe faire un tour par ici, histoire qu'on te dise au revoir.
- No problem, Je te filerais le numéro de mon "Grand frère", Hwang, il est plutot sympa, il gueule beaucoups et a l'air toujours faché mais il est pas méchant. Autant que je garde le contact avec "ma famille"....surtout si je dois me barrer de San Fierro.
- Dac'o d'acc... au fait, quand tu seras sur place, envois un sms, on t'appellera pour te dire quoi !


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Message par Xian_Tsing Lun 10 Nov - 16:23

Wo Hop Tong, marché chinois de San Fierro

Cela faisait maintenant deux semaines que Xian vivait en rue, dormant dans une camionnette amménagée en couchette, suivant dans la rue des membres des Woshi Tang, surplombant la ville depuis les collines ou les immeubles, suivant le gang et ses membres via son appereil photo et son zoom. Cela avait un avantage indéniable: eviter d'être remarquée et passer facilement pour une touriste en parlant Coréen, chinois ou tout autres dialectes qu'un americain moyen ne parle pas.

Elle avait vu deux fois le chef du gang, une première fois a la sortie d'un club nommé le Purple Room, et la seconde fois, lors d'une rencontre avec un autre gang chinois qui, a l'évidence, n'appartenait pas a la triade. Elle avait photographiés les têtes et envoyés le negatif a Ray et Call, eux sauraient quoi faire, pour l'instant sa proie se baladait en ville, allant de club en restau, et de ruelles clinquante en marché noir portuaire.
Ces semaines de suivi l'avait ammenée a remarquer que les deux gangs avaient un lieu commun: le Si-Fao Bar, un club de pari clandestins sur des combats d’animaux mais aussi entres hommes, ce qui de nature, était normalement une pratique purement thailandaise. Cette communauté etait peu nombreuses mais ils payaient beaucoups pour des jeux de combats, particulièrement entres chiens et entres hommes.

Le Bar ne semblait compter que sur les membres de gangs pour son chiffre d'affaires, c'etait un club privé illégal. Dès lors, une autre idée germa dans le cerveau de Xian. En deux semaines, elle avait envoyés a Ray, plusieurs négatifs concernant les activités du Woshi Tang, que cela soit la revente de drogues, le deal, le commerce entres revendeurs et productions venus du port, sans parler du reste: la prostution et bien entendu, les lieux favoris du Woshi Tang.
Elle degaina son gsm et envoya un SMS a Call, puis attendit le rappel qu'elle décrocha.
- Salut gamine, fit la voix rocailleuse du Cubain, comment va Carlos?
- Assez bien, mieux même depuis que tu lui a dit que son fils etait en sécurité a Los Santos, qu'est ce tu en penses?

Il y eu un blanc pendant plusieurs secondes puis il répondit:
- Si tu fais cela, les Tongs auront l'opportunités de tailler en piece le gang, si Danny tombe avec ses lieutenants, le gang va se dechirer, et ils auront de quoi le faire couler, en piaule, six pieds sous terre. La Jo-bok a accepté le marché et ils ont les dents longues en sachant que le Woshi tang a pris son territoire ainsi que leurs affaires, et les ritals se tiennent aussi au taquet, ils n'ont pas d'alliés, les Tang ont voulu faire cavalier seul, ils ont dedaignés les triades, et se sont mis a dos les japonais également, sans parler que les latinos et les afros les considèrent comme hautain et irrespectueux. Donc la "paperasse" risque de passer dans le couloir pour mutiler ou tuer Danny.
- Donc c'est bon...
- Oui et non: Si tu balances, certains chercherons a savoir qui a parlé, tu seras dans les "cousins"....et ça, ca risque de te tuer...tu voulais partir non?
- Ouaip mais pas sans avoir fait la peau au "Chemin Celeste"...
- Je prend mes infos, je te rapelle dans la soirée, en attendant, pas d'appels, pas de SMS, tu restes en planque chez Carlos et tu te prépares...Ca risque un peu de secouer.
Call ferma l'appel et Xian raccrocha son appareil qu'elle remis dans son sac, avant de prendre l'ascenseur pour descendre au rez de chaussée de l'immeuble d'ou elle avait suivi Danny.

L'attente dans le cam's dura jusqu'au soir, jusqu'a ce que les portes du Van s'ouvre sous les ordres.
- Mains sur la tête, ordonna la voix d'un des flics qui pointait une arme vers elle.
Xian resta interdite pendant un moment puis obeit aux ordres. L'un des autres flics vint la tirer du camion et lui mirent les menottes avant de la fouiller. Elle n'avait rien sur elle en dehors de son GSM jetable, et d'une liasse de billets afin de s'acheter a bouffer, qui fut vite pris par les poulets.

Ces derniers la mirent aux arrêts, et elle fut passée en jugements pour douze ans de prison pour trafics de stupéfiants, possession d'armes et d'explosifs. On lui mis sur le dos des faits dont elle n'avait jamais eu part, dans un autre état qui demandait son extradition.
Qu'est ce qu'avait bien pus foutre Ray et Call avec les Triades?
A cette question, Xian n'eu la réponse que deux ans après son incarcération dans la prison d'Etat du comté de Newark, prche de Liberty City.

La lettre qui arriva etait codée, comme une majorité de courriers dans la prison.

Salut Gamine,

Désolé pour le voyage mais on a pas eu trop le choix, tu sais comment la famille n'aime pas trop la cousine que tu es devenue, donc on a pris les devants, certes tu va faire de l'ombre mais tu as aussi des opportunités, sans parler que tu te fais un peu oublier auprès de ton père et de ton parrain.

D'ailleurs ce dernier a demandé ou tu etais passée, il est sortis le mois dernier et on lui a expliqué, il a trouvé du boulot pour Suzie, un gars que tu connais pas mais qui a travaillé avec nous durant les années 90, il a pris la tête des opérations a la mort de son père, et il a réussi mieux que ce dernier, notement en imposant le respect auprès de certains des petits neveux trop turbulents. Il est parfois sévère mais juste, et c'est tout ce qu'on demande a un père, non? apprendre le respect, les regles, le devoirs et l'importance du sacrifice devant la loi.

Pour l'instant, Chinatown va bien, on regle nos problèmes en internes, et si vraiment c'est necessaires, on demande a la police d'intervenir. Cependant, le gros des ennuis ne vient pas de l'interieur mais de l'exterieur. On fait avec, mais y a des guss qui sont devenus un peu trop insistant, et nos dernieres recoltes ont été pillées par des putains de fachistes. Et on peu pas faire grand chose malheureusement parce que ces connards ont rachetés pas mal de terrains et de fermes. On fait avec ce qu'on a et on commence a envisager de se rapprocher de Las Venturas.

Carlos a rejoins son fils a Los Santos, il a raccrochés mais continue a aider la communauté, notement en donnant des repas aux plus pauvres et a les aider pour avoir accès a leurs droits. Je crois que sa vie a la rue l'as marqué, et qu'il pense beaucoups aux autres.

Quand a moi et Ray, Bah disons que dans mon cas, ma famille a enfin reçu la fameuse carte verte, j'ai appris pour toi, et j'ai affirmé que t'avais travaillé honnêtement pendant deux ans pour Ray et moi, soit quatres ans de bon et loyaux services. Les instituts pourront pas vérifier de toute façon. Quoi qu'il en soit, j'espere que cela aidera a ton dossier de reinsertion dans quelques années.
Ray quand a lui a décidé de changer de cremerie, on vend le reste des silots et puis il demmenagera du cotés de Palomino Creek, il a acheté une cabane près du lac et ouvert un commerce de pêche, normalement sa fille a prévu de se rappatrier la bas aussi. Elle a eu pas mal de déboires avec son mari violent et donc, elle veux une vie tranquille pour ses deux fils.

Pour le reste, bah disons que Danny nous a dit au revoir, il a fini par partir non sans se disputer une dernière fois avec Papa, sauf que cette fois, maman et tonton se mis de la partie, ca a mal fini et resultat, il a tout perdu. Pourtant, on lui avait dit de bouger, on lui avait tendu la main quoi. Quand a tes quatres anciens potes, j'ai de mauvaises nouvelles, ils ont été retrouvés il y a peu et ils ont mal tournés. On a rien pus faire pour les aider, donc bah, on a du appeler la police afin de refler le problème. Ils ont filés a l'anglaise et on ne sait pas où ils sont, c'est eux qui ont foutus la merde. On a apportés les preuves a la police, normalement cela devrait aider a raccourcir ta peine, qui devras repasser en appel si j'ai compris. Je suis pas sur de venir mais t'auras probablement certains notement ton parrain. Et t'avais raison, il s'inquiète sincèrement pour toi, moi je pensais qu'il jouait faux mais j'avais tord. Enfin soit, normalement on a mis de cotés de l'argent pour toi, donc tu ne sortiras pas les mains vide.

Je ne sais pas ou tu va aller, ni quels sont tes projets. N'en veux pas trop aux Americains, ils sont sévère mais juste quand ils le faut....et quand la corruption n'est pas de la partie, ni l'argent. Si possible suis un conseil: t'es jeune, fait des etudes, tu en as le droit en prison, ton anglais étant pas des masses génial, améliore cela aussi, sinon tu va vite te retrouver paumée. Et si possible, fait gaffe aux Aryens et a certains latinos et afro, ils aiment pas les jaunes, si tu as des amis, restent avec eux.
Je sais que c'est pas facile, beaucoups sont en colère, la vie n'est pas facile, mais dans l'adversité, y a des bons cotés, c'est ceux là que tu dois regarder...les mauvais, laisse les aller, couler...

Sur ce, Ninîa, Je te souhaite bonne chance,
Et surtout, j'espere que l'avenir ira mieux pour toi, qu'il ne l'as été jusqu'a présent.

Call Salvatore

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Message par Xian_Tsing Lun 10 Nov - 16:25

Et voila, ce fut long...possiblement parce que j'ai eu un gros trou au bout d'un moment, mais bon, là fini Smile
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Message par Luther Westbrook Lun 10 Nov - 19:32

Pas mal du tout.

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Message par Xian_Tsing Lun 10 Nov - 19:41

Merci, très long cependant, et j'ai voulu finir plus vite, je manquais d'inspirations, je suis habituée aux univers realiste, j'ai toujours joués dans des univers fantasy, mais en favorisant le cotés dark, ce qui fait que la majorité de mes persos jouaient souvent des traitres et des salopards tout en evitant la confrontation ou en gardant une réputation excellente auprès des instances de l'Ordre.
Dans beaucoups de cas, ça m'as demandé entre 1 et trois ans de boulots pour creer certains trucs, ca dépendait la difficulté des univers.

Donc ici, j'ai repris un persos crée pour un RPG table comtemporain (Vampire The masquerade) dont je n'ai gardé que la partie vivante tout en modifiant sa mort (le moment dans la déchetterie).
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