Gentaro Matsuda, l'Homme aux grandes origines.

" Gentaro Matsuda, l'Homme aux grandes origines. "

Au Japon, comme partout dans le monde, on parle des Etats-Unis. Le nom de se pays passionne les pauvres. Quand on vous parle de l'Amérique, c'est le pays de la liberté, le pays ou tous le monde peut devenir riche. Dans ma tête cela résonnait à chaque fois, comme un putain de stéréotype que tous le monde sort à chaque repas de famille. Mais pour tous vous dire, comme tous le monde, je n'ai pas eu vraiment le choix... Il faut remonter aux années 2000 pour tous comprendre. Elle était belle se soir là, comme tous les soirs à vrais dire. Face à moi je voyais son doux regard, ses lèvres alléchantes qui se languissaient devant moi, me donnant envie à chaque moment de gouter le fruit défendu. Il m'a fallu de nombreux mois de patience, et d'échec, pour embrasser la mère de mes enfants. J'étais un homme comme les autres, beau, assez drôle, mais il me manquait quelque chose pour charmer cette jolie femme... L'argent ! Dans ma famille, cela faisait quelques siècles que l'argent était un problème, et cela est sans doute encore plus le cas à l'heure ou j'écris tous ça. C'est vraiment ça qui m'a poussé à quitter le Japon, car sur ma Terre, j'avais tous se qu'il me fallait, une femme magnifique, deux enfants, qui étaient chiant certes, mais avec qui j'ai passé de fantastique jours. Je pense ne pas avoir été un bon père au cours de ma vie. J'ai eu mes enfants en 2002 et 2004. Et je n'ai jamais vraiment été là pour eux, et je dois vous avouer que se voyage risque de dégrader encore plus mon image de père indigne. Mais aujourd'hui j'ai trente et un ans. Je suis peut être pas présent pour mes enfants, mais j'ai choisi de faire un long voyage pour les aider, pour qu'ils puissent s'acheter tous se dont ils souhaitent, ils sont assez jeune pour le moment, mais leurs mères est fantastique, ils comprendront plus tard que mon sacrifice leurs à permis de vivre de la meilleur manière possible. Alors voila comment je suis arrivé dans tous se bordel. Pour ma famille, et l'argent, on vous dit souvent que la crise se trouve en Europe, mais croyez moi, elle est bien partout ! Alors me voila aujourd'hui en pleins cœur de Los Santos à raconter toutes mes conneries...

La traversé de l'Océan Pacifique, un vrais merdier, chaque fois que je raconte ça aux gens que je croise, ils sont assez choqué et pensent que je raconte des balivernes. Mais croyez le ou non, il y a rien de pire que cette putain de traversé, quand vous êtes enfermé dans se conteneur, vous êtes rien, vous êtes mort ! Je me rappelle encore de se putain de trou, qui secouait à cause de la houle, mes collègues ne supportaient pas du tous, il y avait du vomis partout, certains se déchiquetaient entre eux, mais moi, j'étais de mon côté, je ne disais pas un mot. Il m'a fallut beaucoup d'acharnement, et d'envie pour m'en sortir. Certains se mangeaient réellement entre eux, il y avait rien à bouffer, nous étions des immigrés. On payait déjà assez chère le voyage, et ses connards nous traitaient comme des rats. Pourtant à les écouter lors de la vente du ticket vers l'Or, comme il aimait l'appeler, on pensait arriver dans un putain de bateau de croisière en première classe. Mais c'est ainsi que va la vie et il faut savoir passer au dessus de certaines choses, pour avancer. Lorsque la lumière est arrivé, j'ai eu l'impression de renaitre. Vous n'imaginez pas se que ça fait de passer plusieurs jours dans un endroit qui sent les excréments et la viande de cadavre en putréfaction. J'étais enfin dehors, à l'air libre, respirant le souffle de l'Amérique qui envahissait mes poumons et les remplissait de liberté. Après être arrivé dans un putain de hangar sur un quais, je ne sais ou, un homme en camion est venu nous prendre, enfin les quelques hommes les plus solides qui restaient encore. Puis c'est après se long trajet acheminé de bosses, que nous sommes enfin arrivé à Los Santos. J'ai du faire mes pas comme un gros SDF, je dormais dans la rue et demandais des sous au gens, avant de pouvoir m'acheter des fringues, de la cire et commencer à nettoyer les chaussures des riches. Mes revenus n'étaient peut être pas encore important, mais j'avais pour projet de me battre et de tenir ma promesse !

Cirer des pompes pour m'en sortir, c'est se que je faisais la plupart du temps. Je me souviens de ses longues journées passés à la bank.
J'astiquer autant de chaussures de riches qu'une pute de la place Pigalle. J'étais obligé de faire ça, je n'avais ni argent, ni de quoi m'en sortir. Et je pense avoir choisit le bon endroit ! Je gagnai vraiment beaucoup d'argent, il m'arrivait de faire plus de 50$ la journée. Si vous faites bien les comptes ça fait 500$ en dix jours, un revenu plutôt interessant !
Mais les journées étaient longue, et j'avais souvent de très grosse crampe au dos. Certains membres de mon anatomie que je connaissais pas c'était développé et j'en empatissai la douleur...
Mais un jours, tous a changé pour moi. J'étais là devant la bank, à astiquer encore des chaussures de riches. Quand un homme est venu face à moi. Il parlait en Anglais, je ne le comprenais pas.
Et ouais je sais simplement dire en Anglais "Moi laver chaussure pas chère". Mais le destin était tombé sur moi, l'homme savait parlé le Japonnais, on a commencé à faire connaissance. Et se type m'a donné une liasse de billet pour me récompenser de mon travail. Une coupure de 5000$ ! Vous vous rendez compte, 5000$ ça parait surréaliste quand je vous raconte ça ! Mais il m'avait bien filé tous ça !
C'est vrais que ma situation financière était plutôt stable ses dernières semaines. Je logai dans un petit appartement. Mais là, 5000$ ! J'allais pouvoir m'acheter de vrais vêtements, un beau costume claquant ! Et en plus de ça, l'homme m'avait promis de me fabriquer des papiers. J'allais enfin pouvoir vivre normalement en Amérique, et ramenner ma famille ! En tous cas, grâce à toute cette argent, j'ai fait venir des tas de jouer d'Amérique pour mes enfants et j'ai pu faire venir de la marchandise du Japon que j'allais revendre.
En effet, les jours de Noel arrivait bientôt, et j'allais pouvoir vendre quelques jouets aux enfants dans la rue ! Un buisness très rentable à mon avis !

Mais la relation avec Walter semblait très dangereuse. Se type était particulièrement instable, je savais pas trop à quoi m'attendre avec lui.
Mais il allait me proposer du travail, c'était sûr, il me l'avait promis. Moi je veux simplement avoir mes papiers, son travail, il sait ou il peut se le foutre. Mais je dois garder mon calme et l'écouter attentivement, et faire tous se qu'il me dit. C'est lui qui tenait le navire, et il le savait bien.
J'étais à sa merci, j'allais devoir executer tous ses ordres.