La voie d'un Hitokiri.

NB: Le mot Japonais Hitokiri signifie assassin. Les hitokiri datent de l'époque des samuraï, ils suivaient les principes et la voie de ces derniers.

Chapitre I.

C'est en expérimentant de bonnes choses que l'on apprend à s'attacher, mais en général, s'y attacher  est une perte de temps et est aussi une source de problèmes, c'est tellement bête de le faire puisqu'on sait qu'un jour que ça va disparaître et que ça laissera un vide dans nos cœurs. La bonté n'est rien de plus qu'une illusion,, les gens vivent  pour le présent et non pas pour le futur << On ne peut pas revenir en arrière, contentons nous de ce que on a ici présent >>. 
Les événement qui se passent nous donnent de l’expérience dans la vie doivent être vécues doublement et des deux côtés, pour être capable de prendre des décisions dans le futur, seul les gens qui sont malades savent ce que c'est d'être en bonne santé, en gros, c'est seulement que lorsqu'on perd quelque chose qui nous ait cher que l'on comprend le vrai sens du 'manque' et de la 'douleur'. Il faut donc vivre le succès tout comme l'échec, la tristesse tout comme la joie et le manque tout comme l'excès ce qui nous permettra de combler des vides, de mieux comprendre les autres, de pouvoir prendre des décisions décisives en toute tranquillité et sagesse, cela aussi augmente notre taux d'expériences que l'on accumulera pour ensuite l'utiliser pour bâtir un chemin vers un meilleur futur.
Mes yeux se sont ouverts lorsque j'ai perdu ma mère, le seul être qui me liait à cette misérable vie, qui me donnait envie de sourire et qui se donnait tant de mal pour maintenir mon sourire, elle travaillait toute la journée, mais bien évidemment à cet l'âge là, je n'en étais pas conscient elle donnait toujours cette impression rassurante, elle caressait ma chevelure lisse et me disait que tout allait bien se passer, que tant qu'on serait ensemble, rien ne pourrait nous séparer. 
Des années passèrent faisant de moi un adolescent, un couché de soleil dans les horizons annonça le début de la nuit, j'étais rentré du lycée, c'était une douce soirée, je faisais mes devoirs et ma mère se tenait devant moi, elle faisait la vaisselle et je lui racontais comment s'était passée ma journée, elle souriait comme à son habitude et commença à me raconter comment s'était passée la sienne, elle s'arrêta de parler un moment, un silence envahi l'ambiance, elle s'est effondrée sur le sol et mon cœur avec, je savais ce que cela voulait dire, je savais ce qui lui était arrivé, mais je n'étais pas prêt à l'accepter. Elle fût donc enterrée et toute une partie de mon âme avec, je n'arrivais pas à verser une seule larme, j'étais tellement choqué que j'avais passé toute ma journée cloué devant sa tombe jusqu'à ce que je m'effondre de fatigue et m'endorme devant celle-ci. Je me suis réveillé des heures plus tard, c'était l'aube, personne n'était venu me chercher, comment était-ce possible que quelqu'un le fasse déjà? personne ne s'en souciait, tout l'monde s'en foutait..Ô lumière qui éclaircissait ma vie, pourquoi t'es-tu éteint?! Pourquoi m'avoir laisser seul?! Pourquoi?! Je m'étais rendu compte de ce qui s'était vraiment passé et devint prêt à l'accepter qu'après mon réveil, j'ai versé toute les larmes de mon corps, j'ai tellement pleuré que je n'ai pas pu verser une seule larme pour quoi que ce soit des années après sa mort, mes sentiments et mes émotions ont été enterré avec. 

<<La nuit descend, annonçant mon long destin de sang qui m'attend, c'est ainsi que commença ma vie>>

Mettre cette musique est mieux pour le deuxième chapitre, mais ça reste un choix:

Chapitre II

Qu'est ce que le bonheur? Une question que je me suis tant demandé, ça peut être quelque chose de chaud, quelque chose qui nous réchauffe le cœur lors d'un jour glacial d'hiver, ou encore la présence de quelqu'un à nos côtés qui nous réconforte et que l'on peut serrer dans les bras. C'était une question sans réponse, une réponse que je n'étais pas prêt à savoir. Une abominable solitude consumait ce qui restait de mon âme et une profonde tristesse m'envahissait, tout le monde m'évitait au lycée, j'étais exilé, c'est un peu compréhensible, l'être humain a naturellement peur de ce qu'il ignore, et à l'époque, mes camarades ignorait tout de moi, je gardais tout pour moi et si jamais je voulais parler à quelqu'un, il suffisait que je me tienne devant l'autel de ma mère et tout raconter, et oui, tel un fou je parlais aux morts, les souvenirs de celle-ci me hantaient, les remords me torturaient, je n'arrivais pas à dormir, j'étais prêt à tout donner pour avoir quelques minutes avec elle, pour lui dire à quel point j'étais désolé et à quel point je l'aimais. Au fond, je savais qu'il fallait tirer un trait sur tout ça, qu'il fallait prendre un pas vers l'avant pour pouvoir changer le cour de ma vie car je ne supportais plus cette solitude, je voulais me déchaîner, je voulais me libérer de ce poids accablant, je voulais arrêter de m'en vouloir, je voulais crier de toutes mes forces et pleurer encore une fois, mais...Mais je n'arrivais pas à le faire, le moi que j'étais devenu ne le pouvait pas, un être si froid et si glacial.
C'est en étant différent que l'on laisse une marque dans l'histoire et c'est en étant extrêmement différent, libre et avoir un entourage bâti à partir de ses idéaux que l'on marque une CICATRICE et non pas une simple marque dans l'histoire, moi aussi je voulais laisser une trace, je voulais que mon existence soit importante pour quelqu'un, je voulais être cher à ses yeux. Il y'a tant de 'diplômés' dans l'entourage de chacun, mais à quoi servent vraiment ces morceaux d'papiers? Croyez-vous qu'un pilote est jugé bon selon la mention marqué sur son diplôme? Tout ceci ne sont que des balivernes à mon goût, chacun d'entre nous est né avec un don ou plus, le don d'apprendre et le don qui nous permet d'être les meilleurs dans un certain domaine, l’expérience est la clé de la sagesse et de l'apprentissage tout ce que nous deviendront n'est que le fruit et l'illustration de ce que nous avons vécu avant, mais moi, que pourrais-je devenir? Ai-je au moins le faisceau d'une chance? Pourrais-je vraiment changer ma vie? Est-il vraiment possible de contrôler à minimum son destin? Si l'on voyait ma vie, on l'aurait comparer à celle des animaux qui eux mangent, dorment et cherchent un sexe opposé pour assouvir leurs caprices sans se soucier du futur de leurs races ou de la vie elle même.